- Réalisateurs : Baran bo Odar - Rodrigo Sorogoyen - Thierry de Peretti
- Acteurs : Michelle Monaghan, Jamie Foxx, Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Jean Michelangeli
- Distributeurs : Le Pacte, Pyramide Distribution, Paramount Pictures France
En salle le 9 août : 3 thrillers aux styles très différents !
Que Dios Nos Perdone de Rodrigo Sorogoyen
Coup de cœur de la rédaction ! Après La Isla mínima et La Colère d’un homme patient, la récente vague des polars espagnols accueille ici un nouveau prétendant. Outre l’acteur Antonio de La Torre, ces trois thrillers ont en commun leur goût pour le réalisme et la violence. Dans Que Dios Nos Perdone, cette dernière est renforcée par le soleil, la frustration et la testostérone, ainsi que par la camera de Rodrigo Sorogoyen devant laquelle les personnages semblent des volcans en fusion.
Synopsis : Madrid, été 2011. Alfaro et Velarde enquêtent sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion… Une course contre la montre s’engage alors, qui progressivement les révèle à eux-mêmes.
Voir les vidéos de Rodrigo Sorogoyen : https://www.bepolar.fr/Rodrigo-Sorogoyen
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Une Vie Violente de Thierry de Peretti
Violence encore avec Une Vie Violente, portrait de militant nationaliste Corse où les dialogues, nombreux, côtoient la surenchère d’action. A la présentation d’Apache en 2013, Thierry de Peretti avait créé la surprise ; cette année à Cannes, il était attendu au tournant... Et le verdict fut positif. C’est une réalisation habile et bien plus assurée qu’il a mis au service de son dernier film. Si bien que Télérama a comparé Une Vie Violente à Un prophète de Jacques Audiard...
Synopsis : Malgré la menace de mort qui pèse sur sa tête, Stéphane décide de retourner en Corse pour assister à l’enterrement de son ami d’enfance, assassiné. C’est l’occasion pour lui de se rappeler les événements qui l’ont vu passer de la délinquance au radicalisme politique et du radicalisme politique à la clandestinité.
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Sleepless de Baran Bo Odar
Remake américain de Nuit blanche, polar français de Frédéric Jardin (2012), Sleepless, lui, ne créé pas la surprise. Et pour cause : son scénario convenu et son schéma classique ne lui permette pas de sortir des rails du film d’action hollywoodien. La question serait plutôt de savoir si cela compte vraiment pour le spectateur capable d’apprécier le divertissement. Thriller nerveux au casting correct, il est à ranger derrière ce mot valise, caractéristique de beaucoup de production outre atlantique, celui de film "efficace".
Synopsis : Une grosse livraison de cocaïne est détournée, deux flics de Las Vegas sont suspectés. La police des polices les met sous pression. La mafia aussi. En kidnappant le fils de l’un des inspecteurs, la mafia franchit la ligne. Ce dernier va en effet devenir un adversaire brutal et impitoyable.