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Quand sort la recluse - Fred Vargas

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Résumé :

« - Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
 Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
 Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
 Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
 Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ? »

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Vos #AvisPolar

  • cricri08 31 janvier 2023
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Quand sort la recluse … j’en deviens une ! Happée par l’atmosphère de ce roman, plus rien ne pouvait me perturber dans ma lecture !
    J’ai retrouvé avec un grand plaisir Jean-Baptiste Adamsberg et ses collègues dans une enquête des plus bizarres : des meurtres dont l’arme serait une araignée, une recluse.
    Ce roman nous donne l’occasion de rencontrer tout un bestiaire varié : les araignées bien sûr, mais aussi des oiseaux, martins-pêcheurs, merles et pigeons, et un chat pacha.
    L’ambiance n’est pas très zen au coeur de l’équipe : Danglard « est un con », qui s’oppose avec hostilité à cette enquête mais heureusement Retancourt est un roc inébranlable, et Adamsberg peut aussi compter sur Noël et les autres.
    C’est donc un bond dans le passé avec cette enquête qui nous ramène 70 ans en arrière, dans un orphelinat où les enfants étaient loin d’être des anges.
    Une lecture passionnante.

  • lola 10 décembre 2020
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Excellent comme polar ...

  • lola 10 décembre 2020
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    C’est un très bon Vargas avec une intrigue très particulière et qui décoiffe vraiment.
    Je le conseille vivement, la lecture est très prenante et il est difficile de s’arrêter.

  • lola 10 décembre 2020
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    C’est un très bon Vargas avec une intrigue très particulière et qui décoiffe vraiment.
    Je le conseille vivement, la lecture est très prenante et il est difficile de s’arrêter

  • LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Ouvrir ce roman a été une bouffée d’oxygène, un retour dix ans en arrière, sur les traces d’une plume que j’adore, sur les pas de personnages qui me touchent. En deux pages, tout m’est revenu, d’un coup, et l’attendrissement m’a saisie. Adamsberg, Veyrenc, Danglard, Froissy et tous les autres. En un clin d’œil, leurs manies, leurs habitudes, leurs particularités ont ressurgi, comme un équipage fantôme sortant des eaux après une longue absence. De page en page, ils ont retrouvé leur consistance et leur ampleur… et m’ont une fois de plus séduite.

    Adamsberg est un commissaire à la saveur particulière. C’est un personnage éthéré, flou, flottant entre deux courants. Sa pensée insaisissable déroute et dérange mais est d’une efficacité sans borne. Lui seul voit des meurtres là où on nous parle de morsures d’araignées, lui seul fait le pont entre des événements décousus et il réassemble le chaos. Dans cet opus, nous découvrons une anecdote sur son enfance, nous découvrons son frère, et cela m’a fait plaisir. J’ai eu l’impression, après une longue absence, de retrouver un ami mais sans le reconnaître entièrement. Dans le roman, il y a un pan de plus de cet homme, une part d’humanité de plus, car ici, Adamsberg doute, s’inquiète, s’agace et nous sommes face à un nouveau commissaire ni tout à fait pareil, ni tout à fait différent. Une variation quasi impalpable de lui-même et pourtant hautement signifiante. Danglard, son fidèle adjoint, est dans le même cas de figure. L’érudit de la brigade nous fait sourire et nous émeut par ses tics… pourtant, pour la première fois en dix ans, il a réussi à m’agacer parce qu’il se méfie d’Adamsberg et parce qu’il fait cavalier seul. Malgré tout, in extremis, il redevient celui que nous adorons. Ces aspérités au sein de personnages connus (et bien connus) permettent de retrouver le charme de ceux que l’on aime mais aussi de rajouter un supplément d’être, et cela ajoute au plaisir de la lecture, annihilant tout risque de déjà vu. L’univers imaginé par Vargas s’approfondit donc par strate, et, avec précision, elle cisèle toujours un peu plus des personnages déjà dotés d’une réelle profondeur. En ce sens, l’autrice nous donne l’illusion de la vie. Les agents de la brigade quittent leur enveloppe de papier et s’installent à nos côtés, évoluant au fil du temps, des rencontres et des événements, à l’instar de tout être humain. Là réside une des vraies forces de ces romans.

    L’enquête en elle-même est étonnante. Il y a presque deux voire trois enquêtes en une : la première, vite pliée et classée, puis celle des recluses qui provoque des événements en cascade et qui met en scène des personnages truculents. J’ai aimé plonger avec les policiers au cœur du passé, remonter le temps, revenir à l’après guerre, aux orphelins, à la souffrance, à la rancœur, découvrir le fin mot de l’histoire et l’inexorable mort de ceux qui croisent la route de la recluse. J’ai aimé aussi voir Adamsberg en butte avec les événements, la logique. J’ai aimé le voir s’obstiner, poursuivre, creuser, recommencer. La métaphore avec Magellan et les explorations avortées, reprises est à ce titre intéressante, en plus d’ajouter encore un clin d’œil culturel, qui devient presque la signature des romans de Vargas.

    Comme toujours chez Fred Vargas, j’ai adoré la documentation qui sous-tend le livre : l’histoire des recluses (non pas les araignées cette fois, mais les femmes qui se condamnaient elles-mêmes à être enfermées), la partie analyse géologique, la partie scientifique sur les araignées… Tous ces éléments apportent du sel, nous enrichissent et enrichissent la narration. Cela donne une épaisseur certaine au livre et nous permet de nous laisser emporter, cela renforce l’adhésion et l’illusion romanesque. S’y s’ajoute une plume singulière, à la fois fluide et recherchée, piquée de beaux mots, de détails précis. Une langue qui donne à voir et à entendre les atermoiements du commissaire.

    Ainsi, vous l’aurez compris, je suis une fois de plus séduite. J’ai adoré ma plongée au sein de la bridage, dans l’univers vargassien. C’est un très joli roman policier, à la fois doux et cruel, au tempo singulier amorcé par le commissaire et où la noirceur de l’être humain se déploie sournoisement, tisse sa toile pour mieux frapper à la nuit tombée, un roman aux enquêteurs terriblement humains aussi.

  • Polars urbains 18 avril 2019
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Quelques lignes pour dire tout le bien que je pense de l’adaptation de Josée Dayan de Quand sort la recluse pour la télévision. De la très belle ouvrage, la fidélité au texte (pas facile, Vargas, c’est plutôt dense) et de très bons acteurs. On y croit jusqu’au bout et cela n’est pas si courant dans les téléfilms. Dayan rejoint les grands du polar télévisé (Claude Barma entre autres pour les premiers Maigret) . la qualité service public !

  • madame.tapioca 4 mars 2019
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    ATTENTION ce que vous allez lire ci-dessous est écrit sans aucune lucidité, avec parti pris et mauvaise foi comprise.

    Je vous le dit haut et fort : le monde se divise en deux parties. Il y a ceux qui aiment lire Fred Vargas et il y a les autres. Je me classe dans la première catégorie, option « Fan absolue » !
    N’attendez donc pas une critique constructive et argumentée de « Quand sort la recluse » car je pars du postulat de base suivant : un « rom-pol » de Fred Vargas c’est obligatoirement super bien.
    Peu importe que l’intrigue soit moyenne, que les ficelles soit grosses, j’aime.
    J’aime l’écriture bien sûr mais j’aime avant tout ses personnages.
    En commençant ce dernier Fred Vargas, j’étais tout au plaisir de retrouver le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg dont je suis secrètement amoureuse depuis notre première rencontre (bon du coup maintenant ce n’est plus un secret…).
    Adamsberg, enquêteur inclassable au charisme Béarnais. Adamsberg l’homme sylvestre qui pense lentement, le méditatif, menant ses enquêtes sur ses seules intuitions, ses « bulles gazeuses », ses « tétards informes ».
    Danglard, avec ses costumes anglais parfaitement taillés, son amour des livres et son savoir encyclopédique. Violette Retancourt, femme colosse qui semble protéger toute la tribu. Veyrenc, le pyrénéen aux cheveux bicolores. Mercadet, l’hypersomniaque. Estalère, le monsieur café de la brigade. Voisenet, zoologue frustré. Froissy, la madame garde-manger qui cache tout un supermarché dans son casier au cas où. le chat qui dort sur la photocopieuse. Et Lucio, le voisin, vieil espagnol manchot qui gratte depuis quarante ans une piqure d’araignée sur sa main amputée.
    Toute une galerie de personnages qui font qu’à chaque nouveau livre, j’ai un peu l’impression de retrouver de vieilles connaissances.
    Quant à l’histoire de ce roman, elle n’est que secondaire.
    Rentrer dans l’univers de Fred Vargas ce n’est pas rentrer dans un roman policier comme un autre. Ici pas d’hémoglobine, pas de laboratoire ultra sophistiqué comme dans les Experts. Ici c’est l’intuition qui prime, la sensibilité qui l’emporte sur le raisonnement logique. C’est avec des détours, des digressions, des portes dérobées, des légendes et des souvenirs, qu’Adamsberg va une nouvelle fois résoudre l’enquête. C’est tordu, c’est pas très orthodoxe mais qu’est-ce que je m’en fous ! On " voit très bien dans les brumes ".
     je vous avais prévenu au départ, cet avis n’est pas rationnel –

  • Sylvie Belgrand 10 février 2019
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Quand je me lance dans la lecture du dernier Fred Vargas, c’est un peu comme si je retrouvais une vieille copine, drôle, brillante, un peu zarbe aussi. Et effectivement, je retrouve tout ça. Ça m’avait manqué.
    Ça m’avait manqué, même si finalement ma vieille copine, elle boucle un peu. Même si ses personnages devraient peut-être être un peu bousculés dans leurs stéréotypes. C’est compliqué parce que c’est justement ce fort marquage de chaque personnage dans son rôle qui est marrant et agréable, mais qui devient aussi à la longue lassant. Alors, j’avoue, je ne sais pas trop si j’ai aimé ou pas...

  • kate25 8 janvier 2019
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Un bon cru. Fred Vargas se mérite et quand on adhère a son mode d’écriture et de pensées c’est exaltant. le culte de la lenteur, de la réflexion et de la connaissance. une histoire intrigante (arachnophobe s’abstenir) qui nous tient en haleine avec une grande érudition. ses personnages fétiches sont toujours aussi extravaguant et attachants. un roman pour s’évader différemment dont on sort moins stupide.

  • jeanmid 30 septembre 2018
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Le diable se cache dans les détails ...comme la vérité. Cet adage , le commissaire Adamsberg en a fait l’une de ses marques de fabrique . Tel un Columbo du XXI ème siècle il arpente , osculte , scrute les moindres détails dans une logique que lui seul comprend et finit par trouver la pièce manquante , " la bulle gazeuse" qui vient éclater dans son cerveau au bon moment et éclairer d’un jour nouveau l’énigme pour lui ouvrir la dernière porte donnant accès à la solution .
    Cette énigme c’est ici cette araignée qui vit cachée derrière des tas de bois , surnommée " recluse " , et qui peut mordre quand elle se sent en danger . Comment peut elle arriver à tuer de manière aussi rapidement un homme alors qu’il faudrait des quantités phénoménales de son venin pour que cela se produise ? Or c’est à une hécatombe que doit faire face Adamsberg , qui a bien du mal à motiver son équipe sur cette affaire , alors que son adjoint le commandant Danglard fait tout pour la torpiller . Mais le pyrénéen est têtu et tenace et il aura bien besoin de l’aide de son compatriote le lieutenant Veyrenc et d’une retraitée fine connaisseuse de l’araignée venimeuse , Irène Royer - Ramier , pour percer les mystères de ces morts suspectes .
    Fred Vargas nous aura encore une fois bien baladé , surpris voire déconcerté , fait découvrir tous les secrets de l’araignée recluse sur laquelle repose cette histoire passionnante . Elle n’aura pas ménagé Adamsberg qui aura du relever un multiple challenge : la sédition de son adjoint , surmonter de nombreuses fausses pistes et fouiller dans son passé à la recherche de ses peurs enfouies . Un roman que l’on attend toujours avec impatience et que l’on savoure avec plaisir tel un plat succulent ou un bon vin . Ce dernier roman est un bon millésime , croyez- moi .

  • murielb34 8 mars 2018
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Il y a des écrivains que vous aimez. Il y a des héros que vous attendez. Il y a des intrigues qui vous embarquent.

    Et puis il y a …Fred Vargas, le commandant Adamsberg et les enquêtes qui vous emportent, vous retournent, et vous font tout oublier durant quelques heures.

    Fred Vargas possède un style inimitable ; une plume, une vraie, qui joue avec les mots et se joue des mots pour créer de nouvelles expressions qui ne sont qu’à elle et à ses personnages. Des expressions qu’elle seule est capable d’imaginer, des tournures de phrases qu’elle seule est capable d’écrire, toujours sur le fil du rasoir d’une créativité totale qui pourrait basculer dans le ridicule sans que jamais cela se produise. Quel bonheur de retrouver ça, cette façon d’écrire tellement unique, tellement particulière.

    Adamsberg est toujours au rendez-vous de cette nouvelle enquête dans laquelle il est question d’oiseaux (un merle pas bien épais, des pigeons, et d’autres volatiles emplumés), de blaps puant, d’une murène encombrante (et elle aussi puante !) mais surtout d’araignées. Celles qui piquent pour se protéger de ceux qui les importunent, et celles qui lentement tissent leur toile pour attraper les inconscients qui passeraient trop près d’elles sans se méfier.

    Il est aussi question d’amitié, de confiance, de respect, comme bien souvent quand on parle de la brigade Adamsberg, mais de manière plus affirmée et plus jusqu’au-boutiste encore que dans les précédents romans. Car il va en falloir une sacrée dose, d’amitié, de confiance, de respect pour suivre le commandant dans ses pérégrinations entre Paris et Nîmes à la recherche de cette araignée tueuse qui pourtant ne peut pas être dressée.

    Peut-être aussi un brin de folie et d’inconscience, qui vont sembler faire défaut à certains, trop ancrés dans le pragmatisme, le concret, le scientifique, pour qu’ils puissent cette fois ci suivre leur chef dans ses brumes, ses intuitions gazeuses, à la poursuite de son étrange bestiaire. Je me trompe surement, mais à la lecture de ce roman, je ne peux pas m’empêcher de me penser que nous sommes arrivés à un moment charnière de l’histoire de ce flic étrange, dont les relations avec son équipe ont clairement évolué, même si je suis bien en peine de dire dans quelle direction Vargas nous emmènera ensuite.

    Si vous-même, lecteur, vous aimez les enquêtes au cordeau, ne croyez qu’aux expertises techniques et à la logique pure et dure pour résoudre une enquête, fuyez ce Vargas encore plus que les précédents. Car encore plus que dans les autres il y est question d’intuition, du « truc qui cloche » et qui dérange, de cette piqure invisible à gratter jusqu’au bout du bout.

    Mais si vous aimez déjà un peu ou beaucoup, ou bien si vous ne connaissez ni Vargas ni Adamsberg, lancez-vous, et vite car tous les deux se bonifient avec le temps ! Vous l’avez compris je me suis tout simplement régalée de cette lecture ! Vivement le prochain !

  • Poljack 13 septembre 2017
    Quand sort la recluse - Fred Vargas

    Mon avis :
    Dans Quand sort la recluse, le neuvième (et dernier en date) roman de Fred Vargas mettant en scène le commissaire Adamsberg, on retrouve le flic dans les brumes islandaises où il s’était réfugié à la fin du précédent volume. Une enquête d’apparence compliquée le rappelle d’urgence à Paris, il rentre de mauvaise grâce pour résoudre l’énigme en trois coups de cuillère à pot. Mais c’est autre chose qui va interpeller ce flic hors-norme : l’intérêt de l’inspecteur Voisenet pour une araignée au nom de recluse qui, dans le même temps, a déjà fait trois morts dans le Gard. Pour lui, ce n’est d’abord qu’une impression qui arrive « comme une bulle qui remonte », mais cela suffit à le lancer dans une nouvelle enquête qui risque bien, encore une fois, de diviser son équipe.
    Ceux qui suivent les enquêtes du commissaire Adamsberg ne seront pas dépaysés : l’auteur ne surprend personne dans ce nouvel opus. Son flic est toujours égal à lui même dans son hétérodoxie, cheminant à l’instinct, par association d’idées, ne trouvant sa route que lorsqu’il s’égare, et Fred Vargas reste fidèle à sa recette favorite qui consiste à entraîner le lecteur dans un brouillard devenu confortable pour dévoiler çà et là quelques pans d’Histoire méconnus. Ici, elle nous parle des recluses. Les araignées, bien sûr, mais aussi ces femmes qui s’enfermaient plus ou moins volontairement dans des petits édifices clos d’où elles ne sortaient plus. Ça, c’est ce qui ajoute du goût à ses romans. À chaque tome son morceau d’Histoire, et pour moi, ça contribue grandement au plaisir de lire un roman de cette auteure. Mais l’ingrédient principal, celui que l’on retrouve dans tous ses livres, c’est le brouillard ! Celui qui hante le cerveau d’Adamsberg, et celui dont l’auteur enrobe la vérité. Et dans cette histoire, il est particulièrement retors, le brouillard, plaçant d’entrée le commissaire face à une impossibilité : une seule morsure de recluse ne peut pas tuer un homme, et les recluses ne vivent pas en groupe…
    Personnellement, j’ai trouvé que les brumes s’éclaircissaient un peu tôt, j’avais deviné l’identité de l’assassin avant le commissaire… Malgré cela, Quand sort la recluse est un bon « Vargas ». À mon avis, pas le meilleur, mais un bon cru qui, en plus de l’habituel cours d’Histoire, enrichit notre connaissance des différents personnages. En effet, ce volume apporte quelques nouvelles révélations sur le passé d’Adamsberg et la personnalité de certains de ses collaborateurs se précise, ce qui réjouira les aficionados.
    Évidemment, je ne convaincrai pas ceux qui sont allergiques au style Vargas, mais les autres se perdront avec délice dans les brumes encore une fois renouvelées de cette auteure à l’univers si particulier.

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