- Auteur : Oyinkan Braithwaite
- Traducteur : Christine Barbaste
- Editeurs : J’ai lu, Delcourt
- Date de sortie : 13 février 2019
- Sortie poche : 3 juin 2020
- ISBN : 2290217336
- EAN : 9782290217337
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Korede est un peu amère. Il faut dire que sa sœur Ayoola abuse vraiment : non contente d’être la plus belle, la favorite, elle a la fâcheuse habitude de tuer ses amants. Et voilà qu’elle l’appelle à nouveau au secours. Avec le temps, Korede est passée experte pour faire disparaître les traces de sang, et le coffre de sa voiture est bien assez grand pour y cacher un cadavre. Mais Korede a une vie à mener, elle aussi : elle est secrètement amoureuse de Tade, le séduisant médecin qu’elle croise tous les jours dans les couloirs de l’hôpital où elle travaille comme infirmière. Aussi, lorsque sa jeune sœur jette son dévolu sur Tade, Korede se trouve face à un dilemme : comment continuer à protéger Ayoola, sans risquer la vie de l’homme qu’elle aime ? Une comédie noire et décalée, au-dessus de toute morale, aussi hilarante que glaçante.
Cyvan Lblc 13 août 2022
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Korede et Ayoola, sa sœur cadette, vivent à Lagos, au Nigeria. Ayoola a la beauté, l’assurance pour leur mère de faire un beau mariage. Mais elle a aussi la fâcheuse habitude de tuer ses amants.
Korede, qui a promis de veiller sur elle, lui vient en aide pour effacer les preuves, convaincue que sa sœur s’est défendue.
Jusqu’à ce qu’elle commence à douter.
Le jour où Ayoola jette son dévolu sur l’homme dont Korede est secrètement amoureuse, toutes les cartes vont être rebattues.
J’ai adoré cette histoire tranchante. Le rythme est vif et ne laisse aucune place à une pause.
Le récit jongle entre le présent et le passé des deux sœurs. Les deux temps se rencontrent par moment, juste assez longtemps pour nous mettre dans le doute et nous inquiéter, avant de rétablir la chronologie du récit.
C’est glaçant et décalé, la fin arrive comme une explosion à laquelle on ne peut pas s’attendre.
C’est juste excellent.
Chineuse Deculture 6 juin 2022
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Interessant developpement bien que tout fut résumé dans le titre, que seriez-vous prêt à faire par amour fraternel pour quelqu’un qui vous éclipse sur tout et tout le temps. L’auteur campe férocement un amour incondiontionnel dans une culture où la famille et les apparences prévaut, on reste malheureusement sur sa fin.
Bill 1er juillet 2021
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Un titre intéressant ; une nationalité d’auteur pas encore lue en 2020 ... les conditions étaient réunies pour que j’empunte ce roman posé sur la table des nouveautés de la médiathèque.
J’y ai rencontré Korede, une infirmière, maniaque de l’eau de Javel, et qui s’est donné pour mission de protéger sa soeur, la trop belle Ayoola.
Car la spécialité d’Ayoola ... c’est de trucider ses amoureux dès lors qu’ils se montrent un peu trop entreprenants, avec, pour arme favorite, un couteau hérité de leur père.
Korede est secrètement amoureuse de Tade, un médecin de l’hôpital ; elle a pris pour habitude de passer du temps auprès de Muhtar, un malade dans le coma à qui elle raconte sa vie et les mésaventures de sa soeur.
Mais quand Ayoola et tade se rencontrent, Korede va faire tout son possible pour éviter l’irréparable.
Contrairement à ce que je pensais au vu du titre, ce roman n’est pas un roman policier mais plutôt un roman sur les relations entre soeurs, sur les relations familiales, la pression parentale, sur la vie au Nigéria.
Bref un roman plaisant, pas gore du tout, et qui mérite franchement la lecture
Alex-Mot-à-Mots 21 juin 2021
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
J’ai aimé le ton de ce roman, les chapitres courts, l’humour de certains passages.
C’est un récit puzzle dans lequel on découvre peu à peu que l’enfance des filles n’a pas été rose, battues par leur père, mort tragiquement. Un doute plane : les filles l’ont-elles tuées ?!
Ayoola est une incorrigible optimiste. Même si elle décrypte rapidement les gens, elle ne peut elle-même s’empêcher de tomber amoureuse du premier venu ayant un peu d’argent.
Heureusement que sa soeur a la tête sur les épaules.
J’ai passé une agréable après-midi à lire la vie de ces deux soeurs à Lagos.
L’image que je retiendrai :
Celle du couteau qu’Ayoola a toujours dans son sac, le couteau qui appartenait à leur père.
https://alexmotamots.fr/ma-soeur-serial-killeuse-oyinkan-braithwaite/
Savy 17 mai 2021
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
deux sœurs que tout oppose .Ayoola tueuse ,et Korede nettoyeuse malgré elle, la question que l’on peut se poser et jusqu’où êtes vous capable d’aller quand il s’agit de la famille ?
la lecture de ce roman est très fluide ses chapitres ultra court ce qui donne je pense l’envie d’aller plus loin dans ce livre.
je reste mitigée pourtant , le sujet est bien pensé ,mais j’ai eu du mal à m’investir et à m’attacher aux personnages qui deviennent au fil des pages pour ma part agaçants voir énervants.
le final est décevant et me fait l’effet d’être bâclé .je reste sur ma faim .
Emilie Chloé Trigo 13 septembre 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Ma sœur, serial killeuse
Habituellement quand on commence un polar, on découvre une victime et on reste en haleine pendant 300 pages, en attente de découvrir le meurtrier. Ou alors on est blasé à la moitié car on a déjà tout compris.
.
Ici, c’est le contraire. La meurtrière nous est présentée à la 1ere page et il ne nous reste plus qu’à serrer les dents et à croiser les doigts pour qu’elle ne rencontre pas en chemin des personnages qui nous sont sympathiques. Ce qu’elle fait, évidemment.
.
Outre le renversement de la construction habituelle d’un roman policier, ce livre aborde avec émotion la question de l’amour fraternel (pour ne pas dire sororal !), de la violence intrafamiliale et plus globalement des conséquences que peuvent entraîner les choix faits suite à des cas de conscience.
.
Je ne connaissais ni cette auteure, ni, plus globalement, la littérature nigériane, et cette première entrée en matière m’a séduite. L’écriture est fluide (la traduction est donc aussi à saluer), l’enchaînement de courts chapitres impose un rythme soutenu à ce roman et les descriptions quasi caricaturales de la société nigériane donnent comme un air de farce à cette histoire plutôt noire.
.
Très belle découverte que je recommande les yeux fermés !
FloChavy 2 août 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Je l’ai dit assez souvent, le polar n’est pas ma lecture de prédilection.
Mais encore une fois, pour un challenge littéraire je devais choisir un auteur africain. Et puisqu’il en fallait un tant que faire se peut j’ai pioché chez Delcourt, une maison d’édition que j’apprécie beaucoup (mon dernier coup de cœur en date, Un autre tambour de William Melvin Kelley).
Bien m’en a pris car quelle agréable surprise et quelle belle lecture.
En grande fan de romans psychologiques je n’en demandais pas tant.
Mais contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser il ne s’agit pas d’une simple enquête policière.
Le roman commence bien par la description d’une scène de crime. On y retrouve Korede, affairée au nettoyage de toute trace qui pourrait laisser penser qu’un crime ait pu être commis dans l’appartement.
Cet appartement c’est celui de Femi, un jeune homme de bonne famille de Lagos.
Et pourtant : Femi vient d’être poignardé à mort par sa petite amie Ayoola, qui n’est autre que la sœur cadette de Korede. Cerise sur le gâteau, Korede nous apprend que sa jolie petite sœur à laquelle on donnerait le bon Dieu sans confession en est à son troisième meurtre !
Mais qu’est-ce qui pousse cette jeune femme à tuer ses petits amis ? Et pourquoi Korede, sa grande soeur, intelligente, posée, rationnelle se sent elle obligée de couvrir et toujours protéger Ayoola ? Quel est ce lien indéfectible qui unit ces deux sœurs ?
Nous allons l’apprendre à travers leur histoire, prétexte à une critique acerbe de la société nigériane, un portrait au vitriol d’un pays où la corruption est monnaie courante, le patriarcat est roi et où les femmes n’ont d’autre choix que de se soumettre au sort que les hommes leurs destinent.
Kathel 16 juillet 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Premier roman d’une jeune auteure nigériane, Ma soeur serial killeuse joue sur le thème du tueur en série de manière originale : Korede, jeune infirmière sage, doit nettoyer et cacher les crimes commis par sa soeur, Ayoola, celle que tout le monde trouve tellement belle, mais qui ne peut s’empêcher de tuer ses amants. Mais voilà que Ayoola s’entiche de Tane, le beau médecin que sa soeur aime en secret.
L’idée de départ était séduisante, mais l’écriture et les dialogues un peu plats, les clichés comme le beau médecin, m’ont un peu laissée de marbre. C’est un premier roman, attendons le deuxième !
Au rayon des livres 14 juillet 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Ayoola est jeune, belle et sexy. Séductrice née, elle ne passe pas inaperçue, mais elle a la fâcheuse manie de poignarder ses petits-amis. Et à chaque fois, c’est Korede sa sœur aînée qu’elle appelle à la rescousse.
Et Korede est infirmière. Et elle attirée par un médecin à l’hôpital où elle travaille. Jusqu’à ce que Ayoola débarque à l’hôpital…
Une très bonne surprise pour ce premier roman, et ce, à tous les niveaux.
Que ce soit dans le style, l’écriture, le contenu. Et inattendu aussi bien dans le fond que la forme.
Un roman centré sur la relation quasi fusionnelle entre deux sœurs. L’une que l’on pourrait trouver immature mais très maligne et manipulatrice et l’autre, plus terre à terre, toujours là pour protéger sa cadette, presque une mère de substitution.
Un roman qui se situe entre le roman noir et la comédie est immoral mais à la fois drôle, noir et grinçant, où l’on retrouve par petites touches le mode de vie, les us et coutumes du Nigeria.
Curieuse de découvrir ce que la jeune auteure nous réserve pour son prochain roman.
Kebooks 26 juin 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Un livre vraiment intéressant, surprenant et innovant. Des chapitres courts qui rendent la lecture extrêmement fluide, on a toujours envie de savoir la suite et au final le livre est lu d’une traite sans qu’on s’en rende compte. Le rythme est excellent et j’ai également adoré l’écriture de l’auteur.
Pour moi, nous avons ici une autre catégorie de thriller : le thriller feel good. Thriller oui mais une ambiance légère, drôle. Idéal pour sortir de sa zone de confort.
cette lecture était vraiment sympa et je n’hésiterai pas à découvrir d’autres livres de l’auteur, surtout si c’est le même genre.
Lectures noires pour nuits blanches 24 juin 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
"Ayoola m’appelle et prononce ces mots que j’avais espéré ne jamais plus entendre . Korede, je l’ai tué."
Une entrée en matière qui met tout de suite le lecteur en situation. Pourtant ce thriller est bien loin du schéma habituel et va se révéler bien surprenant. Plus axé sur la personnalité des deux soeurs et leur relation particulière, ce livre se rapproche plus du roman noir psychologique que du thriller.
L’écriture est fluide et concise et le rythme est enlevé. Le découpage du roman en de très courts chapitres n’y est pas étranger. Certes certaines situations sont survolées et auraient mérité peut-être d’être approfondies, oui mais voilà nous ne sommes pas dans un roman "normal*. Un choix de l’auteure qui ma foi est plutôt pas mal.
Ce n’est pas tant l’histoire, assez prévisible du reste, qui importe mais la façon dont l’auteure a choisi de l’aborder et la raconter. Elle s’écarte des sentiers battus pour nous proposer un livre original et inattendu. Elle saupoudre son roman d’une dose d’humour noir, juste assez pour lui donner des airs de légèreté, sans être totalemement barré. Ca ne l’empêche pas dresser un tableau mordant de la société nigériane en abordant des sujets comme la corruption, le sexisme, le machisme, les traditions...
Ce roman m’a surprise et j’aime l’être dans mes lectures.
Un roman dynamique, inattendu, mordant, léger mais pas seulement. Une lecture sans prise de tête, parfaite pour emporter avec vous en vacances. Un livre qui vous fera à coup sûr passer un agréable moment.
Je remercie les Editions J’ai lu et Be.polar pour cette agréable lecture.
colorandbook 24 juin 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Une super découverte. Un roman qui mélange les genres. On oscille entre la comédie, le thriller et le drame familial ! C’était tellement décalé, drôle, cynique et un petit peu malsain. J’ai apprécié voir la relation entre les deux sœurs et de voir jusqu’à où Korede est prête à aller pour protéger Ayoola et lui éviter la prison.
Les + :
* Les personnages ont conquis mon cœur. J’ai adoré ses deux sœurs totalement oppose et le puissant amour fraternel.
* L’histoire en elle-même est super drôle et j’ai apprécié son originalité. Ayoola est une sérial killeuse et on suit sa sœur qui est prête à tout pour protéger son secret.
* L’écriture de l’autrice est totalement décale et remplie d’humour noir. J’ai adoré les chapitres très court qui font penser à un journal intime.
Les - :
* J’aurais aimé qu’on en apprenne encore un peu plus sur Ayoola. Le personnage reste très mystérieux.
* Cetait légèrement trop court. Cela m’a laissé un arrière-goût amer, comme rien sensation d’inachevé. La fin est abrupte et il reste des questions, une suite prévue ?
Nico Blondeau 5 juin 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
« Ma sœur, serial killeuse » d’Oyinkan Braithwaite est un petit (de part son nombre de pages) roman atypique qui peut être déroutant au premier abord du fait de sa construction en très courts chapitres (on a quelque peu l’impression de lire un journal intime) et du fait que l’auteure navigue entre plusieurs styles (Thriller, comédie, drame familial).
Mais passé cette première impression, on se prend rapidement au jeu, désireux de connaître le destin de Korede et de sa sœur Ayoola, cette dernière tuant ses amants dès qu’elle se lasse et, comme si il s’agissait de faire partir une tache de sauce sur un vêtement, fait appel à sa sœur aînée pour effacer les traces de ses crimes.
L’originalité est que toute cette tension dramatique est adoucie par par l’humour (souvent noir évidemment) de la narratrice (Korede en l’occurrence), personnage auquel on s’attache du fait de tout ce qu’elle nous « confesse », mais dont on n’aimerais pas être à la place quand elle est amenée à faire des choix cornéliens.
Pour conclure, c’est selon moi un bon premier roman, certains pourraient dire que les personnages ne sont peut être pas assez « travaillés », mais c’est le format et surtout la construction de l’ouvrage qui impose cela.
julien6983 5 juin 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Un bon moment
Merci à bepolar et "j’ai lu" pour la découverte.
On est plongé dans une histoire au cœur du Nigeria. Korede, infirmière méticuleuse, acharnée du travail, se retrouve encore une fois à nettoyer la scène de crime de sa sœur Ayoola..
Cette dernière à la fâcheuse tendance à tuer ses amants...
Roman à la première personne, nous vivons son l’histoire de Korede, sa vie entre l’hôpital et la maison familiale, ses espoirs, ses doutes et ses interrogations.
Combien de temps va t’elle devoir protéger sa sœur ?
Ce roman est surprenant par son style, il se lit aisément, le style est fluide, et on se sent totalement dépaysé.
Ce n’est certes pas un coup de cœur pour moi, mais le roman en vaut le détour.
Assurément, si l’auteur sort un prochain livre je le lirai.
Bonne lecture à toutes et tous.
Ced_ric 31 mai 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Petit roman de 280 pages qui se laisse lire facilement. L’auteur tient ses promesses distillées dans le synopsis.
.
.
Les personnages de ce roman sont aux en couleurs. Nous sommes dans la tête de Korede, c’est un roman à la première personne.
.
.
Les chapitres sont des bouts de vie du protagoniste. On voyage entre présent et passait afin de mieux comprendre comment les personnages se sont construit.
.
.
Ce n’est pas un coup de cœur pour moi, mais c’est un roman que je conseille car il se lit très vite, l’histoire est bien construite et qu’il est pleins de promesse.
Emi Lucie 31 mai 2020
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Korede est une infirmière méticuleuse et qui a un besoin compulsif de nettoyer surtout quand elle a besoin de réfléchir ou des soucis. Et des soucis la petite sœur Ayoola lui en apporte beaucoup... ses amants ne font pas long feu et les compétences de Korede en nettoyage sont mis en pratique pour protéger sa soeur.
Mais quand sa sœur jette son dévolu sur le docteur dont Korede est amoureuse , rien ne va plus. Qui doit elle protéger sa sœur ? Ou celui qu elle aime ?
Une très bonne surprise que ce roman. Un style qui dépote , décapant avec son humeur grinçant. Les personnages sont attachants et bien travaillés. L autrice nous détaille les liens particuliers entre les deux sœurs et on comprend au vue de leur passé qu’ il va être dure pour Korede de faire son choix. Les chapitres sont courts et le livre se lit rapidement, on a envie de savoir ce qui attend Korede. Un premier roman très réussi , on a hâte que l autrice récidive.
annelune 5 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Il faut absolument lire ce livre très attachant qui aborde le thème du serial killer sous l aspect psychologique et plus uniquement policier et juridique en mettant l accent sur son entourage (lien tres fort avec sa soeur) et sa relation avec ses victimes.
Concernant le pays où se passe l action il aborde le thème de la corruption mais aussi le côté moderne du Nigeria.
Le personnage de la soeur aînée korede est aussi remarquable avec sa grande force de caractère.
Elle soutient sa soeur jusqu’au bout, alors qu elle est aussi en partie responsable du comportement de sa soeur qu ’elle a poussé au meurtre du père certes pour la sauver.
La structurationdu roman est aussi tres intéressante avec des chapitres courts précédés d un titre ce qui aide à la lecture.
Ce roman assez novateur est à recommander
ninie5131 5 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Lecture surprenante pour moi. Je n’avais jamais lu de livre venu Nigeria. Il se lit facilement, l’intrigue est un peu... barrée 😁 les personnages principaux aussi, et on ne sait pas si on doit les blâmer ou les aimer.
Malgré tout je dirais, essai réussi. Ce n’est pas pour moi un grand roman, mais il reste plaisant, décalé, et mérite d’être lu pour passer un moment sympa sous le soleil.😎
ninie5131 5 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Lecture surprenante pour moi. Je n’avais jamais lu de livre venu Nigeria. Il se lit facilement, l’intrigue est un peu... barrée 😁 les personnages principaux aussi, et on ne sait pas si on doit les blâmer ou les aimer.
Malgré tout je dirais, essai réussi. Ce n’est pas pour moi un grand roman, mais il reste plaisant, décalé, et mérite d’être lu pour passer un moment sympa sous le soleil.😎
anne-lineC 5 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
A Lagos, au Nigéria, deux soeurs "luttent" à leur façon contre la souveraineté masculine.
La plus jeune, Ayoola, la plus jolie, "flingue" à tour de bras ses jules. Le méfait accompli, celle-ci appelle sa soeur Korede, infirmière de son état, pour nettoyer et faire disparaître toutes traces de ses crimes jusqu’à ce qu’elle s’en prenne au garçon dont Korede est tombée amoureuse.
Laquelle est la plus "barée" ?
Avis mitigé sur ce premier livre d’une auteure nigérienne , la lecture est facile et fluide, les chapitres sont courts et concis, le ton est mordant et humoristique .
Au premier abord, l’histoire de fond est une bonne idée et on commence la lecture avec plutôt une bonne impression. Mais celle-ci est vite retombée. les évènements s’enchainent peut-être un peu trop vite de fait de la concision des chapitres , on n’a pas le temps de se mettre véritablement dans les personnages et l’histoire.
Le récit ne happe pas la lectrice que je suis.
C’est un roman qui se lit bien mais qui manque de consistance.
3 étoiles pour encourager ce premier roman en espérant que le prochain sera meilleur...
4bookine 5 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
J’ai hâte de découvrir l’adaptation tirée de ce roman car c’est un roman assez caustique. Nous découvrons trois personnalités de femmes nigériennes. Korede, la narratrice du roman et la sœur ainée de Ayoola, une fainéante qui ne vit que pour son apparence et la mère qui n’a d’yeux que pour la cadette.
Dans ce roman, j’ai découvert la corruption envers les personnes fortunées. La différence des classes sociales et certaines coutumes familiales et culinaires. Un tableau noir de la vie à travers ces lignes. [...]
Un roman assez prenant dans l’attente de savoir si le patient va se réveiller et avouer les crimes et la complicité de Korede, si Tade va mourir, et si la mère va enfin comprendre et ouvrir les yeux sur l’attitude de ses filles.
Ce qui m’a chagriné pendant ma lecture c’est que je n’ai pas appris à connaitre Ayoola, à part qu’elle a l’air superficielle et passe pour une sainte auprès de tout le monde, pourquoi tue-t’-elle avec le couteau de son défunt père ? Sont-ce les liens paternels de brutalité qui ressurgissent envers la gente masculine quand Ayoola tue ? Est-ce une sociopathe ? Je n’ai pas compris non plus pourquoi Korede ne prenait pas son envol pour s’éloigner de ces personnes toxiques, sa sœur comme sa mère qui la traine pas mieux que la bonne. Elle a les moyens pourtant, elle travaille. Est-ce une coutume de rester sous le même toit que sa famille ? [...]
J’ai quand même apprécié les chapitres qui sont très courts sur un mot précis de Korede. La plume est fluide, je dis chapeau à la traductrice car certains mots sont restés en nigérien dans le texte , pour accentuer le lieu, l’emprise ?
Après ma lecture je reste indécise sur le fait qu’il me manque beaucoup d’éléments non élucidés. Donc hâte de voir l’adaptation de ce roman.
[Article complet sur le blog]
Polars urbains 3 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
En 75 chapitres vifs de quelques pages chacun écrits à la première personne, Korede parle de son métier d’infirmière-chef dans un hôpital, de la vie quotidienne à Lagos (Nigeria), de sa famille (les morts comme les vivants) et surtout de sa sœur Ayoola, jeune fille séduisante et frivole, un peu écervelée, accro aux réseaux sociaux et encline à assassiner ses amants… Elle en est au troisième au début du roman, alors que Korede se charge de faire disparaître les traces du crime (selon une méthode rigoureuse et parfaitement rodée en cinq étapes) et de se débarrasser du cadavre (avec la même méthode et la même rigueur).
Certes Ayoola n’a pas toujours le couteau à la main – « Le couteau est important pour moi, Korede. C’est tout ce qui me reste de lui. » - et elle aurait même un petit côté fleur bleue (catégories fleurs vénéneuses). Mais quand elle jette son dévolu sur le chef de sa sœur, le Dr. Tade Otumu, et que le malade plongé dans le coma auquel elle a confié tant de secrets se réveille, Korede craint le pire. Avec raison !
Par petites touches précises, Korede dresse le portrait de sa sœur mais aussi de sa famille, en particulier de son père disparu, un homme sans moralité, violent de surcroît. Mais surtout, se dessine son propre portrait dont la jalousie et la rancœur ne sont pas absentes. Ma sœur, serial killeuse n’est donc pas un roman policier au sens classique mais plutôt une chronique ou un journal intime qu’Hitchcock aurait pu inspirer. Korede ne parle pas beaucoup, sinon à un malade inconscient, sa sœur ne l’écoute pas vraiment et son chef lui répond par monosyllabes. Alors elle se raconte et raconte. Et elle agit…
Oyinka Braithwaite livre un roman subtil. Les deux personnages qu’elle dépeint sont parfaitement cernés dans leurs différences et leur complexité (la plus complexe n’étant peut-être pas celle que l’on croit) et son évocation du rôle croissant des réseaux sociaux frappe juste, tout comme son analyse de la place des femmes dans une société nigériane entre tradition et mutations. Le roman a conquis dès sa sortie la presse et les lecteurs anglophones. La France ne devrait pas tarder à suivre.
lattelis 3 mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Non, les tueurs en série ne sévissent pas tous aux Etats-Unis.
Non, ce ne sont pas tous des hommes.
Korede, jeune infirmière nigériane, en fait l’amère expérience. Ayoola, sa jeune soeur, a pris la mauvaise habitude d’éliminer ses petits amis et de faire appel à son aînée pour effacer les traces.
Ayoola la cadette. Ayoola si jolie. Ayoola que tout le monde aime et à qui l’on pardonne tout.
Passe encore quand il s’agit d’inconnus, encore qu’ils ne le méritent pas nécessairement. Mais que faire quand elle s’éprend du beau médecin, collègue de Korede, dont cette dernière est secrètement amoureuse.
Ce premier roman d’Oyinkan Braithwaite est un régal.
Les chapitres courts, aux titres pertinents, donnent un rythme rapide à l’histoire. On ne s’ennuie jamais. On ne veut plus s’arrêter.
L’alternance des flashbacks et du présent permet de découvrir le passé des deux soeurs, passé qui peut expliquer le lien complexe qui les lie aujourd’hui et qui influence les choix de Korede.
Raconté à la première personne par Korede, ce point de vue intimiste nous donne envie de voler à son secours et donner quelques claques à cette peste de petite sœur. Personne ne se rend donc il compte de ses manipulations ? Mais peut-être l’enfant unique que je suis ne peut comprendre.
Autre bonne surprise, le contexte du récit : le Nigéria. Il nous permet de sortir du schéma classique des tueurs en série américains auxquels nous sommes habitués depuis de nombreuses années. Avec de jolies découvertes sur la culture et la vie dans ce pays.
Enfin, soulignons quelques traits d’humour bien rafraîchissants, donc celui-ci que je ne peux m’empêcher de citer (même si j’adore la chanson) :
booksandmartini 1er mars 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Pour un premier roman, chapeaux, c’était plus que réussit.
Un lire rythmé de chapitre court, mais efficace. L’auteure laisse peu de répit aux lecteurs dans l’avancement de cette histoire ou dans la découverte de ces 2 soeurs, aux « activités » peu commune.
J’ai adoré tout le questionnement que la relation entre ces 2 sœurs engendrait. Que feriez-vous à la place de Korede ?
Un livre qui prend lieu au Nigéria, à Lagos, et j’ai trouver celle la tellement « rafraichissant ». Découvrir en quelque sorte une ville que nous ne connaissons tous que de nom.
Peut être que l’auteure aurait put aller plus loin. Explorez encore plus les aspects sombres de Korede, les manipulations et victimisations à tord d’Ayoola. Même si à la fin du roman, à mon sens, certains aspects des personnalités des 2 soeurs nous est offert a demi mots, et je trouve cette manière s’de nous l’offrir sur un plateau si subtil, si ouverte à la reflexion que sa en était agréable !
Début très prometteur pour cette auteure !
lireencore93420 28 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Ayoola est la plus belle des deux sœurs, c’est aussi elle, la tueuse, la serial killeuse, quand a Korede elle essaye de réparer ses bêtises.
Donc c’est l’histoire de ces deux sœurs, un peu un belle et la bête genre fratrie, on les suis cacher un meurtre, et on découvre Korede, envieuse, jalouse de sa beauté de sa sœur, mais un jour les choses changent, c’est Ayoola la victime, mais est ce qu’elle l’aurait pas un peu chercher ?
J’ai beaucoup aimer cette fable sur les deux sœurs, c’est intéressant, de découvrir, ces deux personnages énigmatiques, on s’attache a cette fratrie qui ont eu un père très autoritaire.
L’histoire est agréable à suivre, les chapitres sont courts, et se lisent très facilement, je l’ai lu en une journée, on est vite embarquer dans le rythme de l’histoire.
J’aime aussi beaucoup apprécier quand les rôles sont inversées, et la possibilité de tout révéler, de tout avouer mais....faut lire le livre pour le savoir, mais il vaut son pesant d’or.
Les Lectures de Maud 28 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Nous sommes en présence, principalement de trois femmes, Korede, l’aînée qui veille et protège sa sœur, Ayoola la tueuse et leur mère qui ignore tout ce qui se passe. Nous les suivons dans leur quotidien ponctués de flash-back qui nous apportent certaines lumières. Elles vivent ensemble sous le même toit.
Les caractères s’opposent d’un côté Korede, soumise, qui se laisse dépasser par les événements, qui continuent de couvrir les méfaits de sa sœur, dont elle n’a même pas le respect en retour. Un physique banal qui ne retient pas l’attention, même pas celui de sa mère qui l’a traite légèrement mieux que la bonne.
Ayoola au physique de rêve, égocentrique à qui on cède tous les caprices, qui s’amuse avec la vie, les hommes jusqu’à leur mort. Elle vit comme elle l’entend sans aucun respect, elle manipule et berne tout le monde, même sa propre sœur qui l’aide pourtant. Personnage antipathique et détestable au possible, même si à priori leur père n’a pas été tendre avec elle.
Aucune empathie, ni sensibilité ne s’est dégagée de cette lecture, entre la sœur totalement en décalage avec la réalité de ses actes et qui se pose même en victime. Korede qui s’est rendue complice des méfaits de Ayoola mais qui ne fait rien de sa vie, habite encore dans la maison familiale, ne réagit pas, elle est sous l’emprise et reste passive même quand sa sœur s’immisce dans sa vie jusqu’à lui piquer son Amour. Elle subit tout au nom de la famille, j’ai trouvé cette attitude de larbin totalement pathétique. Elle a un sursaut de conscience qui aurait pu lui permettre de prendre sa vie en main, trouver un logement, elle a déjà un travail. La mère qui n’a d’yeux que pour sa cadette, et cherche à marier ses filles et ferme les yeux naïvement.
Contrairement à la présentation du résumé, je n’ai pas trouvé que le machisme et la corruption soient des sujets critiqués dans ce livre, ils sont mentionnés et survolés. En revanche, le thème de la famille et le soutien à l’intérieur de la cellule est bien développé. L’écriture est fluide ce qui rend la lecture dynamique.
Flo Poulpe 28 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Début prometteur pour ce premier roman d’Oyinkan Braithwaite.
Sa corruption, sa température quotidienne ainsi que sa météo, ses embouteillages, tout est bien décrit et nous permet de réussir une réelle plongée au coeur de Lagos au Nigéria. Pour ma part ce fut une totale découverte de cette ville que je ne connais que de nom.
Les chapitres sont très courts, pas plus de cinq pages pour les plus longs.
Ceci donne un dynamisme à l’histoire. Cela permet également de nous faire osciller d’un lieu à un autre, du présent au passé pour mieux découvrir la vie de Korede et de sa soeur Ayoola.
Ayoola est une jeune femme qui mise tout sur le paraître et ne peut s’empêcher de jouer la mante religieuse avec les hommes qui ont le malheur de croiser sa route.
Korede, quant à elle, n’accepte pas le comportement de tueuse de sa soeur, mais... c’est sa soeur... alors, elle fait tout pour la protéger des conséquences judiciaires de ses actes.
L’histoire est bien rodée, et fonctionne bien. Pour autant, et c’est la raison pour laquelle j’ai indiqué que ce premier roman est prometteur, l’intrigue manque parfois de surprises, on s’attend chaque fois à se prendre un choc sur la page suivante mais non. Il manque quelque chose. La fin est une petite surprise, quoique prévisible.
à lire en tout cas, personnellement j’y ai pris plaisir.
Le Monde de Marie 28 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Une lecture qui n’aura pas su répondre à toutes mes attentes. Et ce, principalement parce que le synopsis nous promet « une comédie noire et décalée » mais que je n’ai rien trouvé de tel dans ma lecture.
On y découvre une jeune femme, Korede, qui vit dans l’ombre de sa sœur, Ayoola. Cette dernière est très belle et joue avec l’art de mettre le monde à ses pieds. Depuis toute petite, Korede s’est toujours donnée pour mission de veiller sur sa petite sœur et cette lecture n’aura de cesse de nous démontrer à quel point cette détermination est forte. Ayoola est aussi belle que dérangée. Elle a déjà tué suffisamment d’hommes pour être considérée comme une tueuse en série. Et maintenant c’est Tade, l’homme dont Korede est tombée amoureuse qui tombe dans ses filets !
Une histoire à la plume agréable et fluide qui nous peint une relation plus que particulière entre deux sœurs. Elles sont, à mon sens, aussi dérangées l’une que l’autre. Ayoola dans les meurtres qu’elle commet et sa facilité à se voir comme une victime. Korede dans sa naïveté à l’aider encore et toujours quitte à mettre sa propre vie de côté.
Malgré des chapitres courts, j’ai trouvé que ce récit manque de rythme et d’intensité. Assez plat, il m’a laissé indifférente. On se dit que le vent va finir par tourner mais au final, on ne fait que tourner en rond.
Le fil conducteur est bon mais l’auteur n’est pas allé assez loin pour combler mes attentes.
Annec 27 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Remerciements aux éditions Delcourt Littérature et au site BePolar avec l’opération Club Sang pour la découverte de cette auteure Nigérienne à l’écriture percutante, vive et fort agréable. Ce premier roman est épatant. Plus qu’un simple policier, cet ouvrage aborde avec finesse et un humour caustique la psychologie et d’autres thèmes sociaux.
Les chapitres courts assortis d’un ton léger et adapté procurent une dynamique très appréciable, avec quelques petits retours sur le passé pour éclairer le lecteur dans la compréhension des rouages familiaux. Une bonne dose d’humour noir pimente le tout. Les amateurs de thrillers durs où le sang coule à flot seront déçus car c’est plus de psychologie dont il s’agit ici. Le bourbier moral dans lequel patauge notre narratrice sidèrera le lecteur.
COMPLICE CONSENTANTE OU PAS ?
Korede a toujours protégé Ayoola des coups portés sur elle et elle subira les conséquences dramatiques de ses actes inconsidérés.
Ayoola, d’une frivolité extrême requiert toujours la protection de Korede, plus posée et terre à terre. Mais, cet appel au secours pour une aide bienveillante se métamorphose à l’insu de celle-ci en complicité. Sa culpabilité la ronge peu à peu, alors nait un terrible dilemme : dénoncer sa sœur ou taire les crimes d’innocents amoureux ? Alors Korede a dégoté en la personne de Muhtar une soupape providentielle afin de soulager sa conscience : elle se confie à ce patient dans le coma. Un humain, à même de compatir et qui se tait… Mais le problème, c’est que contre toute attente, il va sortir de son coma ! A-t-il le souvenir de ses confidences ? Va-t-il les garder pour lui ? Comment va gérer Korede le piège où elle s’est embourbée ?
SOLIDARITE FAMILIALE SUBIE
Sans ambages, la narratrice Korede nous présente son univers professionnel, puis familial. Infirmière compétente, sa vie va être perturbée par les extravagantes et dangereuses « névroses » de sa petite sœur aimée. En tant qu’aînée de la famille, Korebe se sent moralement responsable d’Ayoola et se doit alors de la protéger. De plus, une complicité s’est renforcée sous l’effet d’une tyrannie paternelle. Et pourtant, les deux femmes détonent. Le contraste entre les deux sœurs tant du point de vue du caractère que du physique est touchante d’injustice pour Korede.
Son métier d’infirmière prouve un don de soi sans équivoque plein de compassion. De plus sa compétence et sa droiture imposent le respect. Comme elle est notre narratrice, ses mots bien choisis et le ton employé pour décrire ses tourments nous chagrinent. Son charme fade la rend transparente par rapport au sex-appeal de sa sœur qui aimantent tous les hommes. Quelle frustration d’observer l’attitude de Tade, le collègue de Korede ! sans oublier celle de sa mère…
Moralement droite, son impuissance à rompre l’engrenage des crimes est désolant, et même pire ! Tout se retourne contre elle car finalement elle est la première victime indirecte de sa soeur, insensible à son malaise.
BEAUTE A COUPER AU COUTEAU
Le talon d’Achille de la belle Ayoola : les relations avec ses petits amis finissent mal, surtout pour eux. Elle irradie et pourtant, rien de positif n’émane de cette bombe. Dénué d’empathie, insensible, blindée de légèreté, aucun remord ne l’effleure. Egoïste patentée, seuls ses problèmes comptent. Et en manipulatrice pathologique, elle use de mensonge comme monnaie courante. Elle convainc Korede de circonstances atténuantes pour se dédouaner.
Ayoola se délecte de sa manipulation, et sait user des atouts de sa beauté pour répondre à ses besoins matériels. Bardée de sa beauté au-dessus de la moyenne, la cadette est perfectionnée dans l’art de la séduction. Elle a fait de la superficialité son fonds de commerce en partageant sans cesse des images d’elle, toujours à son avantage en toutes situations sur les réseaux sociaux.
On pourrait tirer comme moralité de l’histoire : Les hommes qui se limitent au physique pour aimer, sont satisfaits de leur trophée, mais avec Ayoola, qui est pris qui croyait prendre…
EXCELLENT PREMIER ROMAN
meslivresetmoi33 27 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Merci Bepolar pour cette découverte !
Un thriller original, teinté d’humour noir, totalement addictif !
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Un livre qui se dévore, il est assez court et les chapitres faisant parfois quelques lignes rythment la lecture !
Et vous, que feriez vous si votre soeur vous appelle en pleine nuit en vous disant : je l’ai tué...
C’est ce qui arrive à Korede, sa petite soeur Ayoola a tué son petit ami sauf que ce n’était pas le 1er ! Et cela n’a pas l’air d’affoler la jeune femme...Korede se pose alors beaucoup de questions car cet homme dont elle a aidé à masquer le meurtre n’avait pas l’air d’être le monstre que sa soeur décrit ! Korede culpabilise, mais c’est sa petite soeur et au Nigeria la grande soeur doit toujours protégé la petite ! D’autant plus que qui la croirait ? Ayoola est sublime et est admirée de tous ! Alors quand la petite soeur s’intéresse d’un peu trop prêt au collègue mignon de Korede s’en est trop !
L’auteure arrive avec beaucoup d’humour noir à décrypter la relation des deux soeurs, dans un Nigeria moderne où les traditions ont encore leur place !!
A lire !!!
L’atelier de Litote 27 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
J’adore découvrir les premiers romans des auteurs et quand en plus cette auteure nigérienne situe son action à Lagos c’est encore mieux. Pour tout dire c’était noir, captivant et psychologiquement complexe, une pépite à découvrir. Les chapitres sont courts et filent à une vitesse impressionnante, l’écriture est fluide avec une touche d’humour appréciable. Le choix du sujets abordé dans les différents chapitres est comme une surprise dont on ne voit pas tout de suite le fil conducteur, cela reste souvent léger et on aurait pu imaginer d’aller voir avec plus de profondeur dans les descriptions et les détails mais c’est ce qui fait en grande partie le charme de ce thriller pas comme les autres. On se retrouve face à deux sœurs Korede et Ayoola. L’aîné Korede porte en elle la responsabilité des actes d’Ayoola. L’étude psychologique de leur personnage est bien menée même si elle nous apporte souvent plus de questions que de réponses. Je me suis littéralement laisser prendre dans le filet de ses deux sœurs alors que leurs actes ne sont pas sans reproches, je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier la personnalité et le caractère de Korede.
Le début du roman est comme un coup de pied dans la fourmilière, cela commence fort. Un crime commis par Ayoola et couvert grâce au sang froid de sa grande sœur, en méticuleuse infirmière qu’elle est.
Ce livre d’à peine 240 pages se révèle être de la dynamite, les thèmes de la folie, de l’âme humaine et de ses dérives sont traitées avec une originalité qui donne tout son peps à l’histoire. On parle quand même d’une jeune femme, au physique magnifique qui se révèle être une tueuse en série, l’étude de son personnage auto-centré, manque d’empathie est proche de la satire mais reste d’un cruel réalisme. J’ai passé un excellent moment de lecture que je qualifierai de rafraîchissant dans sa construction et qui sort des schémas habituels des thrillers aujourd’hui. Bonne lecture.
Musemania 25 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Et voilà que mon aventure dans le Club Sang VIP sur BePolar.fr commence réellement avec mon premier avis sur un livre reçu grâce à eux et à la maison d’édition, Delcourt Littérature. Pour une première : elle est totalement REUSSIE car j’ai beaucoup aimé ce premier roman de Oyinkan Braithwaite (retenez bien ce nom !).
Confession pour commencer : je n’avais jamais lu de livre issu de la littérature nigériane. Donc, ce livre était un double baptême du feu. Je connaissais ce livre par l’énorme publicité qui a été mise en place en vue de sa parution début du mois. Bien entendu, cela a tendance à titiller la curiosité des lecteurs. Mais pour moi ce qui m’avait surtout attirée était de pouvoir lire un bouquin venant d’un pays dont je ne connaissais aucun auteur ou livre aux premiers abords.
Bien m’en a pris car j’ai littéralement dévoré ce roman de comédie noire en même pas deux jours. Je me rends compte de la difficulté des traductions littéraires et de tout le travail que cela doit occasionner en amont, avant qu’on ne reçoive ces écrits entre les mains. C’est pourquoi il faut saluer le travail de la traductrice, Christine Barbaste, car pour en avoir découvert des petites phrases dans leur langue d’origine, la difficulté de cette langue doit être énorme. Pourtant, cela coule aisément et c’est tout à fait le genre de livre qu’on lit d’une traite.
Alors j’ai commencé ma lecture mais j’ai été très vite balayée par un doute : et si les prénoms et noms des personnages me faisaient perdre le fil de leur histoire ? Vous le savez déjà si vous avez lu certaines de mes précédentes chroniques : j’ai des difficultés avec la littérature indienne et asiatique notamment, parce que les appellations sont trop éloignées avec ce que je lis habituellement, étant très fortement attirée par la littérature anglo-saxonne (l’exception qui confirme la règle : les termes nordiques sont souvent à rallonges et ne comprennent que peu de voyelles et pourtant là, je n’ai aucun souci ; cherchez l’erreur ;). Cette hésitation est aussi vite disparue qu’elle n’était apparue.
L’auteure a découpé son histoire en de très courts chapitres dont chacun est affublé d’un mot-clé le résumant parfaitement. Une fois chaque chapitre lu, j’en ai remarqué alors toute leur subtilité. J’ai aussi apprécié son choix d’aborder l’histoire du point de vue de son personnage principal, Korede, en employant la première personne du singulier. Cela offre beaucoup de facilité pour offrir et garantir un certain attachement à cette héroïne singulière. Il en est de même par les chapitres de réminiscence de son enfance avec sa sœur ainsi que la crainte que faisait régner leur patriarche.
C’est teinté d’humour noir, mais employé à juste dose et cela évite qu’on tombe dans le grotesque. Voilà encore un premier roman que j’ai aimé découvrir et dévorer et qui est plus que prometteur pour le futur de cette jeune auteure nigériane.
Ma chronique en ligne : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/02/ma-soeur-serial-killeuse-de-oyinkan.html
tinou1982 24 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Un vent de fraîcheur souffle sur le monde du polar et cela fait un bien fou !
Cette jeune auteure nous plonge dans cette société africaine tiraillée entre tradition et modernité, les carcans patriarcaux et la tentation de l’occidentalisation.
Korede, la narratrice et personnage principal de ce roman, est elle aussi confrontée à un dilemme, personnelle et familiale. Doit-elle continuer à protéger coûte que coûte sa jeune soeur, qui a commis plusieurs fois l’irréparable ? Doit-elle la dénoncer au moment même où l’homme qu’elle aime pourrait être la prochaine proie de sa cadette ?
L’humour décalé de l’auteur ne nuit en rien à la noirceur de ce roman qui met le lecteur en situation de tension du début à la fin, en évitant le piège du prévisible et du convenu.
La psychologie des personnages est richement construite et les rapports entre les protagonistes particulièrement complexes, entre non-dits et pudeur.
Ce polar se lit d’une traite et nous donne envie de lire très prochainement un second ouvrage du même auteur.
Vary Soasoa 24 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Surprenant !
Ce premier roman décrit l’histoire de deux soeurs nigériennes complètement différentes dans une Afrique aux traditions bien singulières.
Mais qu’est-ce qui pousse Korede, l’ainée, à effacer toute trace de sang des meurtres des amants de sa cadette Ayoola ?
Le jour où Ayoola jette son dévolu sur Tane, que Korede aime en secret, quel sera l’issue de cette relation ?
Un premier roman réussi, une écriture limpide et une histoire qui tient la route !
Mouchemike 23 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Un très bon premier roman,
Ma sœur sériale Killeuse nous plonge dans les travers d’une famille nigérienne dont, comme son nom l’indique, la sœur de Korede (notre personnage principal) est une tueuse en série.
Nous allons donc, au travers d’une narration à la première personne, suivre Korede dans sa quête pour protéger sa petite sœur, quoi qu’il arrive. Son amour pour elle sera-t-il assez fort lorsque Ayoola tombera amoureuse de son collègue. La peur de voir cet homme mourir remettra t’il en question les secrets que ces deux sœurs partagent.
Un premier roman bien écrit, une narration fluide, un page turner de qualité pour cette jeune auteure. Si vous voulez sortir des sentiers battus et vous faire un petit livre sympa.
Mellypam 22 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Ma soeur, sériel killeuse d’Oyinkan Braithwaite est un roman très intéressant que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Une fois que j’ai commencé ma lecture, je n’ai pas pu lâcher le roman et je l’ai lu d’une traite. Beaucoup de choses m’ont plu dans ce premier roman, notamment la narratrice, une jeune infirmière qui se nomme Korede.
Le lecteur suit cette jeune femme et l’écriture à la première personne permet de la comprendre d’autant plus. Nous plongeons au coeur des pensées de cette jeune femme et nous la découvrons au fur et à mesure des événements.
Comme le titre l’indique, la soeur de Korede, Ayoola, a un petit souci, notamment avec les hommes. On la découvre au travers des yeux de Korede, qui la voit tantôt de manière objective tantôt de manière subjective. Le lecteur se rend bien compte de l’attachement que la narratrice a pour sa soeur.
Ce roman est un mélange entre le roman policier et le roman psychologique.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture aussi, les chapitres sont très courts et cela nous pousse à continuer notre lecture car on a envie de connaître la suite. On va au bout de la lecture sans même s’en rendre compte.
Donc merci pour ce bon moment de lecture !
Nabsky 22 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Voyage à Lagos avec Korede qui nous présente sa vie entre l’hôpital où elle exerce en tant qu’infirmière et la maison familiale qu’elle partage avec sa mère et sa soeur Ayoola qui, en marge de ses activité de blogueuse/fashion designer a la fâcheuse habitude de tuer des hommes. C’est l’histoire de 2 soeurs que tout sépare, si ce n’est le terrible secret qui donne à ce premier roman son titre aguicheur. Oyinkan Braithwaite réussit avec une facilité déconcertante à nous transporter au Nigéria au sein des embouteillages quotidiens et au contact de la police locale qui empoisonnent la vie de millions d’habitants du pays le plus riche d’Afrique. C’est très drôle souvent, émouvant parfois et, tendu en permanence lorsque l’étau semble se resserrer sur nos 2 soeurs qui nous invitent dès la première page dans leur famille dysfonctionnelle que l’on a hâte de retrouver au cinéma pour une adaptation déjà programmée.
nabsky
Lucile04 15 février 2019
Ma soeur, serial killeuse - Oyinkan Braithwaite
Je viens de lire les 20 premières pages suite à la pub. J’ai envie de dire Wouha.... Ne commencez SURTOUT PAS à lire les premières pages sinon vous allez faire comme moi, vous précipiter dans une librairie et acheter ce livre... J’y vais ce soir en sortant du boulot, je vous en parle dés que je l’ai terminé.
Je ne connais pas l’auteur mais je sens le polar totalement addictif... Bien écrit. Bien pensé. C’est très prometteur :) Aller je vous donne le lien direct vers les premières pages... https://fr.calameo.com/read/003611669a95cbc9e8153?authid=GZJ5o6Fin6eZ dites moi ce que vous en pensez :)