Karine Giebel nous livre une histoire forte et poignante dans un style percutant sans bavure même si la construction de l’histoire reste très classique avec certaines longueurs qui auraient pu être évitées. Victime d’une erreur judiciaire, Jorge a passé 16 ans en prison avant de ressortir libre mais toujours vu comme un paria aux yeux des habitants du petit village où il revient retrouver ce frère Léonard qu’il ne connait pas trouvé un jour de pluie dans un fossé à l’âge de 5 ans par sa mère Mona. Ce dernier malgré son physique imposant est victime de harcèlement et de racket par les (…)

Polar nerveux qui nous embarque dans une châsse à l’Homme haletante menée tambour battant. Ici, les cibles mouvantes sont multiples mais petit à petit l’étau se resserre sur les deux principaux protagonistes sous la forme d’un duel psychologique entre un multimilliardaire mégalomane présidant aux destinées de la "sécurité nationale " et une militante défenseuse des libertés individuelles, en quête de vérité. Petit à petit les masques tombent, les desseins véritables se révèlent, apportant nuance et richesse à la psychologie des personnages. D’une redoutable efficacité (j’ai dévoré le (…)

Ce roman est un thriller psychologique particulièrement original. En effet, il n’est pas question cette fois-ci de tenir en haleine le lecteur à travers une enquête à rebondissements mais plutôt de s’intéresser à l’environnement, notamment social et psychologique, d’un tueur en série et de ses victimes. L’idée sous-jacente est de s’interroger sur les origines du mal, sur la frontière entre le bien et le mal et circonstances de la vie qui conduisent les Hommes à emprunter tel chemin plutôt qu’un autre. L’auteure s’intéresse d’ailleurs aussi bien aux vies telles qu’elles se sont déroulées (…)

Haletant du début à la fin, ce polar nous embarque dans un torrent de noirceur, de sadisme et de perversion morale. D’une grande froideur, les détails apportés à la description des corps suppliciés est littéralement glaçante. Franck Ollivier maitrise de bout en bout de son roman l’art du faux-semblant, des faux-coupables et des fausses victimes. Tout ici se dévoile et de découvre dans l’Ombre, au-delà des apparences et de la vision manichéenne du bien incarné par le FBI et du mal incarné par les sociopathes américains. L’auteur nous plonge au coeur du système judiciaire et policier (…)

Ce polar est plutôt bien ficelé. De prime abord plutôt limpide, l’intrigue se complexifie progressivement, au gré des rebondissements. Peu de temps mort pour les enquêteurs en charge de cette affaire qui part dans tous les sens. Derrière les méandres de l’enquête, et en dépit des efforts de l’équipe policière en charge de cette affaire, il semble bien que la seule qui tire les fils de cet intrigue soit celle à l’origine de tout à commencé...Laura...dont on ne saura qu’à la dernière page du roman si elle est au final la victime ou la coupable... J’ai lu d’une traite ce roman qui m’a tenu (…)

Ne connaissant pas l’univers de ce personnage, et peu familier de Millar et Jimenez, j’ai été surpris au premier abord par les scènes de violence gratuite et assez crues qui s’enchainent dès les premières pages. Au final je pense qu’il faut l’envisager comme une lecture divertissante en se concentrant au deuxième degré sur l’ambiance de délire chaotique qui ressort de l’ensemble de ce roman graphique. Le rythme est soutenu, aucun temps mort et j’ai trouvé le graphisme bluffant qui permet notamment de ressentir à travers l’expression des visages un profond sentiment d’angoisse. Autre point (…)

Ce premier tome nous met très rapidement dans l’ambiance d’un commissariat de quartier. Nul rebondissements à gogo et intrigue alambiquée ici, juste le quotidien de quelques hommes (et femmes) de la PJ confrontés à une forme de délinquance malheureusement de plus en plus ordinaire. Le lecteur suit pas à pas cette équipe dans son investigation et en apprend davantage sur les principales procédures judiciaires et policières ainsi que sur l’articulation du rôle du juge et celui de la police judiciaire. Au final le lecteur se sent comme quasi intégré dans ce service, en immersion au milieu (…)

Le mystère plane de bout en bout sur cette histoire de complot révolutionnaire. Tout comme le lecteur, le personnage principal, le « tatoueur », est un observateur passif qui ne saisit pas bien les tenants et aboutissants de ces mouvements obscurs qui s’affrontent. Peu à peu il en devient l’un des acteurs bien malgré lui tout en ignorant réellement les enjeux et le rôle de chacun. La trame principale qui s’articule autour d’un mouvement populaire et politique à la limite du complot est bien « encrée » dans notre société actuelle. En tant que lecteur j’avoue avoir été un peu perdu, (…)