- Auteur : Georges Simenon
- Editeur : Gallimard
- Date de sortie : 1er juin 1964
- ISBN : 2070259706
- EAN : 9782070259700
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Résumé :
Vols, suicides, meurtres et disparitions étranges, tel est le quotidien du célèbre commissaire Maigret. Observateur et fin psychologue, Maigret n’a nul besoin de techniciens de scène de crime et autres experts ; il lui suffit de se laisser guider par son instinct et sa connaissance de l’homme. Des bars de Pigalle aux pensions de famille, des appartements bourgeois aux squares parisiens, chaque nouvelle enquête est pour lui une manière de s’immerger dans la comédie humaine.
Polars urbains 9 avril 2019
Les Nouvelles Enquêtes de Maigret - Georges Simenon
Les nouvelles enquêtes de Maigret, parues en 1944, rassemble 17 nouvelles de Georges Simenon (sur 28 en tout). Ce recueil réunit deux séries de nouvelles.
La première comprend des nouvelles assez courtes : La Péniche aux deux pendus, L’Affaire du boulevard Beaumarchais, La Fenêtre ouverte, Monsieur Lundi, Jeumont, 51 minutes d’arrêt !, Peine de mort, Les Larmes de bougie, Rue Pigalle et Une erreur de Maigret. Toutes ont été écrites à Neuilly-sur-Seine, en octobre 1936 et publiées dans Paris Soir, Dimanche.
La seconde comprend des nouvelles plus longues, presque des novelettes : L’Amoureux de Mme Maigret, La Vieille Dame de Bayeux, L’Auberge aux noyés, Stan-le-tueur, L’Étoile du Nord, Tempête sur la Manche, Mademoiselle Berthe et son amant et Le Notaire de Châteauneuf. Ecrites en mars 1938 à Porquerolles, Var, elles ont été publiées dans Police-film/Police-roman, des fascicules hebdomadaires de 16 pages au format 26,5 x 17,5 cm. Deux autres nouvelles, Ceux du Grand café (une des meilleurs à mon avis) et L’improbable M. Owen, font également partie de cette série, mais n’ont pas été retenues dans l’édition de 1944.
Simenon ne fut pas qu’un grand romancier, ce fut également un excellent nouvelliste. Même si les nouvelles qui figurent dans ce recueil furent des œuvres de commande pour un journal populaire du soir et pour une collection d’histoire criminelles à bon marché, et que leur la rédaction de chaque série ne lui pris pas plus d’un mois, il sut y mettre tout son talent et fournir en quelques pages un drame et une atmosphère à ses lecteurs, ce « dramatique quotidien » que définit Dominique Fernandez comme le « frottement sans gloire entre les êtres les plus communs. »