On vous présente de grandes criminelles... Partons en Estonie...
De ces deux Estoniennes, Ivanova, la mère, et Olga, la fille, on sait finalement peu de choses... si ce n’est qu’elles sévirent au début du XXe siècle et qu’elles avaient toutes deux des tendances cannibales.
À 17 ans, Olga ressemble déjà comme deux gouttes d’eau à sa mère, Ivanova, une splendide femme élancée à la beauté froide, aux cheveux blonds comme les blés et au regard minéral. Du père d’Olga et mari d’Ivanova, on ne sait rien. Les deux femmes vivent ensemble dans une petite maison située près d’une forêt située en dehors du village et on ne leur connait pas d’occupations professionnelles. Lorsqu’elles se rendent au village, elles ne se font jamais remarquer et personne ne sait finalement comment elles subsistent. Suite à leur arrestation, leurs aveux permettront de découvrir qu’elles séduisaient des hommes (parfois aussi des femmes) pour ensuite les piéger en les emmenant chez elles, dérober leurs objets de valeur (maroquinerie, montres… qui furent retrouvés dans leur maison) et les tuer. Ce n’est malheureusement pas tout...
L’appât
C’est Olga qui servait principalement d’appât, entraînant les victimes chez sa mère. Une fois dans la maison, Ivanova et sa fille les emmenaient dans la cave par une trappe parfaitement agencée située dans la salle à manger. Fermement attachées, battues à mort, les victimes ne tardaient pas à mourir des suites de leurs atroces blessures, souvent une commotion cérébrale ou une hémorragie interne... Dans la foulée, et sans se départir de leur de sang-froid, la mère et la fille démembraient leur victime et partageaient ensuite leur festin masculin. À partir de 1912, la police se questionna au sujet d’un bon nombre de disparitions et appréhenda le duo mère-fille. Leur maison fut fouillée et la cave révéla 27 corps tellement abimés, écrasés, mutilés, qu’il fut impossible de les identifier. Olga et Ivanova avouèrent faire partie d’une bande d’une trentaine de paysans cannibales, également eux-mêmes liés aux meurtres. Au total, plus d’une quarantaine de personnes auraient perdu la vie dans les mêmes conditions. Les deux belles furent placées manu militari en prison pendant le restant de leurs jours...
S.A.
Sources : firerank.com ; pausecafein.fr ;