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L’Ogre du Salève - Olivia Gerig

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Résumé :

L’ogre revenait à son antre avec un grand sourire aux lèvres. Impatient du repas exceptionnel qui l’attendait, de la nouvelle joie que ce dernier allait lui procurer. C’était bien cela, il n’éprouvait ce sentiment qu’au moment de retrouver sa proie, qu’au moment divin de cette communion sacrée au travers des odeurs et des goûts que lui procurait la chair de ses victimes. Il s’en délectait à un point que nul n’aurait pu imaginer. Qui aurait d’ailleurs été capable de le faire ??

Editions Encre Fraîche

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Vos #AvisPolar

  • universpolars 21 décembre 2024
    L’Ogre du Salève - Olivia Gerig

    Ce polar - son style, sa trame et son rythme - m’a assez vite conquis pour plusieurs raisons. D’une part, j’ai perçu ce récit comme étant très « vrai », avec le sentiment de suivre une réelle affaire criminelle, bien que les faits soient plutôt morbides et tragiques. D’autre part, les personnages ont la même qualité que le récit, à savoir cette notion de « vrai » qui absorbe le lecteur dans l’histoire.

    Pour un premier roman, Olivia Gerig place la barre déjà haut !

    Quant à la trame, qui joue avec nous comme avec un yoyo, elle nous trimbalera entre le passé et le présent, aussi souvent que cet objet qui s’arrête en principe - c’est mon cas - lorsque tout finit par s’emmêler. Ici, c’est un point de convergence qui finira par nous arrêter, et non un nœud.

    J’ai toujours été fasciné par les intrigues qui nous renvoient à une époque bien précise pour y trouver les principales réponses. Il faut parfois effectuer un long trajet, non pas pour aller loin en avant, mais pour aller longtemps en arrière. L’auteure le fait plutôt bien, cette façon de faire n’étant pas si facile.

    Les conséquences du passé... A mon sens, cette histoire est l’exemple même de la notion « action - réaction », ceci en prenant en compte deux facteurs clés qui, les deux réunis, donnent un résultat monstrueux et insupportable. Le premier sera lié à l’enfance, au manque d’attention et d’amour, et le second, peut-être, lié à la fascination, la compensation, l’ignorance, puis la folie.

    Soit...

    C’est en Haute-Savoie, en France, que se déroulera la trame de ce récit. Tous les regards seront dirigés vers Le Mont Salève - « le balcon de Genève » -, qui abrite un être avide de viande fraîche. Dans un premier temps, nous aurions presque l’impression de nous glisser dans un conte d’horreur pour enfants, mais cela ne restera qu’une impression !

    A ce propos, l’auteure nous mettra dans les pattes un jeune prédateur aux pulsions plutôt complexes, immondes mais ô combien intrigantes. Aussi séduisant qu’immoral, voire complètement ignominieux, ce jeune cannibale au cœur tendre nous fera bien réfléchir sur la nature humaine. Au niveau de la psychologie du personnage, l’auteure a plutôt fait du bon boulot !

    Une fois de plus - oui car le phénomène est récurrent depuis la nuit des temps -, le lecteur pourra méditer et s’interroger sur la notion de responsabilité d’actes commis, sur le jugement ou encore sur cette fameuse barrière qui est bien trop facile à franchir entre bourreau et victime. (Franchissable dans les deux sens).

    Le rideau s’ouvrira sur une famille d’agriculteurs, les Blanc, qui vivent dans une ferme à Saint-Blaise. Leur fille de 17 ans n’est pas rentrée du lycée, chose totalement inhabituelle et inquiétante.

    Parallèlement, une personne âgée est retrouvée morte à son domicile, une balle dans la tête. Tout porte à croire, selon les premiers éléments recueillis, qu’il s’agit d’un cambriolage qui a mal tourné.

    Mais c’est plutôt dans le passé qu’il faudra aller fouiner pour trouver quelques réponses. Des éléments retrouvés chez cette victime, un ancien de la Résistance et professeur d’histoire, conduiront les enquêteurs vers la Seconde Guerre mondiale.

    C’est le commissaire Rouiller, de la police d’Annecy, qui sera en charge de ces affaires. Certainement les dernières, l’heure de la retraite ayant commencé à sonner !

    Il y aura bien évidemment un point de convergence entre tout ceci. L’auteure nous y amènera pas à pas, tout au long de cette enquête qui se gonflera toujours un peu plus, jusqu’à nous conduire vers un dénouement logique et bien pensé.

    Olivia Gerig se penchera ici sur bien des aspects, à savoir l’origine du mal, la folie, mais aussi tout ce qui touche à la Résistance lors de la Seconde Guerre. L’auteure, avec son style assez cash et fluide, additionné d’une mise en scène de personnages forts, nous transmettra, avec émotions, cette ambiance noire et sans espoir, envahie de traîtres et de lâches, qui régnait au sein de la Résistance.

    D’autres aspects émanant du passé seront également mis sur la table, comme les expérimentations nazies ou encore des écrits qui n’auraient jamais dus être retrouvés.

    Concernant « l’origine du mal », Olivia Gerig nous soumet un cas bien particulier qui nous pousse à pas mal de réflexions. Le cannibalisme est un sujet complexe, intrigant et même fascinant. Parmi les questions qu’on pourrait se poser à ce sujet, la question « pourquoi » restera la plus déterminante. Olivia Gerig nous donnera ici quelques bonnes réponses, du moins celles qu’elle aura jugées assez pertinentes pour en faire le corps de son intrigue.

    Je mets peut-être encore en avant le personnage du flic, le commissaire Rouiller, qui est un flic droit, digne de confiance, qui donne absolument tout pour son job. Un type avec ses qualités et des défauts, finalement un homme vrai. Par expérience, je lui reprocherais tout de même d’avoir trop donné pour son boulot, pour un job qui demande de se « poser » de temps en temps !

    Bon, à présent il est à la retraite, mais quelques démons risquent encore de lui rappeler que la justice des hommes n’est pas infaillible et que même en ayant fait le maximum, le maximum n’est de loin pas atteint...

    Bonne lecture.

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