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Résumé :
Qui veut tuer Greta Thunberg ?
Un tueur en série sévit entre Paris et Genève. Ses victimes ont toutes un point commun, elles se prénomment Greta.
Chargé de l’enquête, le procureur Jemsen est empêtré dans une procédure disciplinaire : il a fait libérer une de ses proches, activiste écologiste.
Très vite, le meurtrier est identifié. Mais son nom correspond à celui d’un petit garçon décédé de longue date. Un assassin fantôme. La traque commence entre France et Suisse.
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lecturesdudimanche 11 septembre 2024
Brume rouge - Nicolas Feuz
Jemsen is back ! Voilà une nouvelle qui me fait plaisir !
Cette fois, le procureur est chargé d’une sordide histoire dans laquelle un malade semble choisir ses victimes sur base de leur prénom. Et pas n’importe lequel ! Parce qu’en fait, l’assassin est fondamentalement anti-écolo, et Greta Thunberg, en particulier, l’énerve prodigieusement, au point qu’il veuille se débarrasser de ses homonymes !
Évidemment, il n’est pas né détraqué ou obsédé par l’anti-écologie, et Nicolas Feuz nous permettra de revenir sur le passé de cet assassin et ce qui a fait de lui un monstre capable de tuer de sang-froid juste à cause d’un prénom.
Parallèlement, Jemsen doit aussi faire face à une petite nouveauté dans sa vie privée qui lui fait commettre une bévue. Difficile d’enquêter tout en se débattant contre un blâme et l’attention des médias, cependant Jemsen peut, comme toujours, compter sur l’admirable Flavie, son assistante et amie.
L’occasion aussi de prendre des nouvelles de Tanja (même si Nicolas Feuz a l’art et la manière de provoquer une frustration intolérable chez ses lecteurs !).
Une fois de plus, Nicolas Feuz a misé sur une action rapide, rebondissante et dynamique. Un cocktail qui fonctionne toujours avec moi !
Les incursions dans le passé sont également le prétexte pour revenir sur certaines idées reçues d’une époque révolue dans laquelle le jugement était prompt et tranchant. Un rappel aussi des incohérences du système qui peuvent mener à des drames familiaux aux conséquences fâcheuses.
Ce que j’ai énormément apprécié aussi, c’est l’approche de l’urgence écologique émise tout en subtilité, sans ton moralisateur et même avec une touche d’humour qui, loin de me faire grincer des dents comme certains ont pu le faire avec d’autres procédés, m’ont beaucoup plu ! Oui, je bosse toujours dans l’énergie, je contribue toujours à diminuer les émissions de CO2 de l’industrie belge, alors non, je n’aime toujours pas me faire engueuler de mon inconscience écologique par thrillers interposés (Et oui, ma digestion est difficile…). Du coup, respect, Nicolas Feuz, parce que cette fois, c’est très bien passé !
Le cru « Feuz 2022 » dispose d’un enrobage parfait et s’engloutit frénétiquement au rythme d’une écriture tranchante et parfois un peu piquante ou drôle, et il est servi avec une judicieuse alternance de temporalités qui achève de régaler… Que demander de plus ? Une explication sur le dernier paragraphe, peut-être ??? 😝 (Désolée, la patience n’est pas ma principale qualité !). Un grand merci aux Editions Slatkine pour leur confiance.
Marie Nel 13 septembre 2023
Marathon du polar 2023, équipe LABRIGADEDESCINQ
Brume rouge - Nicolas Feuz
J’entends parler depuis un moment de Nicolas Feuz, je le suis sur les réseaux sociaux, et ses différents romans me tentaient beaucoup. Lorsque j’ai vu qu’il en sortait un nouveau, je me suis dit que c’était le bon moment de le découvrir. Et cela a été une bonne surprise, je suis totalement conquise par ce que m’a offert cet auteur pendant le temps de ma lecture.
Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, c’est un roman à suspense, c’est le genre qu’on arrive et surtout qu’on ne doit pas résumer, sous peine de trop en dévoiler.
On suit un homme, dès les premières pages, qui tuent des femmes. Elles ont toutes pour point commun de porter le prénom Greta. Et ceci parce qu’il est un climato-sceptique et qu’il ne supporte pas Greta Thumberg et toutes les idées qu’elle véhicule. Il va donc s’en prendre à toutes les personnes qui portent ce prénom quelque soit leur âge, bébé, enfant ou adulte. Le procureur Jemsen va mener l’enquête avec ses collègues, et notamment sa greffière Flavie Keller. Il va très vite trouver l’identité du meurtrier, le seul problème est que celui-ci a été déclaré mort vingt ans auparavant. Alors qui se cache derrière cette personne. Et dans un même temps, on suit aussi le procureur Jemsen qui est pris dans une histoire personnelle dont il a du mal à se dépêtrer.
Je ne connaissais pas du tout le personnage de Jemsen. Il apparaît dans des romans précédents de l’auteur. J’ai toujours peur de rencontrer un personnage déjà présent dans d’autres histoires, ne pas comprendre vraiment qui il est. Cela n’a pas été le cas ici, car l’auteur sait en quelques phrases résumer un peu les faits précédents, sans pour autant trop en dire. Je n’ai donc pas du tout été gênée pour la compréhension, et j’ai réussi à percevoir l’homme qu’est Jemsen. Par contre, cela m’a donné très envie de lire les romans antérieurs avec ce personnage afin d’en apprendre plus sur lui. Je l’ai apprécié.
L’originalité de ce roman à suspense, c’est que l’on connait dès le début l’identité du meurtrier. On est avec lui quand il repère ses cibles, quand il les tue, on est aussi avec lui dans sa vie personnelle. C’est un homme très ambigu, avec un passé très lourd qui le hante, et qui remonte à plusieurs générations. Bien sûr, cela ne l’excuse aucunement, mais connaître ses faiblesses permet de mieux le cerner. J’aime beaucoup quand les polars sont aussi intrigants. On s’imagine que parce que l’on connait l’identité du tueur, il ne va pas y avoir d’énigme, mais on se trompe. Car j’étais loin de m’imaginer tout ce qu’il va se passer, et je ne m’attendais pas à aller jusque là où m’a emmenée l’auteur. Tout ce qui se passe au fur et à mesure, toutes les découvertes faites par Jemsen et son équipe, m’a décontenancée. Et pour arriver à une conclusion qui m’a laissée sans voix. Je ne peux rien dire, mais vraiment, j’ai été épatée par la construction de l’histoire, et par le talent de l’auteur de perdre son lecteur dans les méandres psychologiques de son personnage. Par rapport à d’autres livres avec un enquêteur récurrent, ce livre est beaucoup plus centré sur le personnage du meurtrier et j’ai beaucoup aimé cette particularité.
La lecture est donc très addictive, prenante, l’auteur plonge le lecteur dès les premières lignes dans une ambiance angoissante et ne le lâche qu’avec les révélations finales. Les chapitres sont courts, très courts, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, les pages se tournent sans se rendre compte, j’ai été absorbée dans l’histoire, plus je tournais les pages, plus j’avais envie de savoir. L’attachement aux personnages se fait également très facilement. Le choix narratif de l’auteur est à la troisième personne du singulier, ce qui est plutôt judicieux dans un thriller, car il permet de garder une certaine distance avec les personnages et de moins se prendre de plein fouet les émotions. Des émotions, justement, il y en a. L’histoire du tueur m’a touchée, c’est assez perturbant d’avoir de l’empathie pour un criminel. Les blessures de l’enfance causent parfois des troubles chez l’adulte qui sont très graves. Ses actes ne se pardonnent pas, bien sûr, mais on comprend juste ce qui a déclenché cette furie meurtrière.
Au-delà du suspense et des crimes, Nicolas Feuz fait passer plein de messages sur la société qui sont très intéressants. L’écologie est au centre de l’histoire, et surtout les personnes qui se battent pour, qui parfois énervent les autres, ceux qui ne veulent rien savoir, ni rien voir. Parfois ces luttes agacent, car elles remettent en cause notre façon de vivre, et nous demandent de trop gros changements dans nos modes de vie. Mais il faut aussi être lucide et se rendre compte que si l’on ne fait rien, on va droit dans le mur…
J’ai également apprécié la précision des faits au niveau policier et enquête. On sent que l’auteur connait le sujet pour être lui-même procureur. J’aime beaucoup lire des romans de ces auteurs anciens policiers, ils mettent toujours beaucoup d’eux et tout est bien argumenté. J’apprends plein de choses sur le déroulement des enquêtes, les procédures. Comme autre auteur, je pense notamment à Olivier Norek, dont j’ai aimé beaucoup de romans. J’ai maintenant découvert Nicolas Feuz et cela ne va pas s’arrêter là.
Il arrive très bien également à retranscrire les émotions, à faire passer les différents sentiments qui animent ses personnages. Il sait alourdir l’atmosphère quand il le faut, et l’alléger également, créant ainsi des pauses dans les ressentis.
Je vais continuer à suivre Nicolas Feuz, je vais aussi me procurer ses anciens romans, sortis au format poche pour en apprendre plus sur les personnages de Jemsen et Flavie. Si je ne me trompe pas, j’ai noté les titres Le miroir des âmes, L’ombre du renard et L’engrenage du mal. J’ai très envie de lire à nouveau cet auteur et retrouver son personnage, mais pas que, j’aimerais aussi beaucoup lire ces autres livres, même s’il n’y a pas Jemsen dedans. Il doit sortir dans peu de temps au format poche Heresix qui me tente beaucoup.
J’ai passé un excellent moment de lecture, plein de suspense, d’intrigue, de surprises aussi. J’ai aussi voyagé entre Paris et Genève, en Suisse romande, pays proche de chez moi et que j’aime visiter. L’auteur décrit très bien les personnages sans pour autant alourdir le texte. Et c’est très appréciable. L’Histoire avec un grand H a aussi sa place, je ne vais pas trop en dire sur ce sujet, car c’est trop lié au meurtrier, mais j’ai aimé également ces retours dans le passé qui éclairent sur le présent et qui nous plongent également dans les méandres noires d’un autre temps qu’il ne faut pas oublier.
Si vous aimez les polars et les thrillers, ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à découvrir cet auteur et ses écrits. Et si vous le connaissez déjà, je pense que vous ne serez pas déçus avec ce nouvel opus qui a une intrigue rondement bien menée.
Marielle69 23 juin 2023
Brume rouge - Nicolas Feuz
Et hop, un excellent polar lu en 24 heures :-))
Des chapitres très courts qui rythment bien l’histoire, une intrigue prenante et addictive, des passages un peu durs qui risquent de choquer certains lecteurs, une fin qui retourne le cerveau..., bref, tout ce que j’aime dans les polars !
spitfire89 11 avril 2023
Brume rouge - Nicolas Feuz
Un thriller d’actualité, une lecture soutenu, des scènes difficiles.
Fable écologique surprenante, un peu de gore mais la plume de l’auteur est fluide, ce thriller est très abouti. Maltraitance sur les enfants, crimes très sanglants, psychologie, relation discrète, un final qui vous laisse sans voix.
" C’était le Paris qu’il aimait, le Paris qu’il connaissait, il s’arrêtait toujours dans ce coin du XIIe pour ne pas trop s’éloigner de la gare. Et pourtant, Matthias se réjouissait de rentrer en Suisse. Il aimait Paris, mais comme à chacun de ses séjours, il n’avait qu’une seule envie, quitter la ville au plus vite. Trop de bruit, de stress, de pollution et de grandeur. Il aspirait à retrouver le calme de Neuchâtel, la sérénité que procurait la petite ville estudiantine, avec son lac et sa vue sur les Alpes."
Killing79 31 mai 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Après une petite incartade réussie avec le one shot « Heresix », Nicolas Feuz revient à ses amours avec une nouvelle affaire impliquant le procureur Norbert Jemsen. « Brume rouge » est le quatrième livre de cet auteur que je lis. Je suis donc parfaitement rôdé sur ce qui m’attends dans ses thrillers.
Et une nouvelle fois, les fans ne vont pas être dépaysés. On retrouve tout le savoir-faire de l’écrivain suisse dans cette aventure. Portée par un écriture facile d’accès et efficace, l’histoire est courte et va à cent à l’heure. Les chapitres courts assurent un rythme qui ne faiblit jamais. Aussitôt les premières pages tournées, les péripéties ne vous laissent pas le temps de reprendre votre souffle.
On suit l’évolution de l’enquête en alternance avec le point de vue et les actes du meurtrier. On sait donc qui est le coupable, enfin on croit savoir ! Les investigations sont entrecoupées de retours dans le passé. Quelques scènes sont parfois gores mais elles restent supportables parce que l’auteur ne s’y attarde pas trop.
Ce roman se lit indépendamment mais comme au fil des épisodes, l’auteur approfondit la vie privée des protagonistes, certains éléments risquent de vous manquer dans ce domaine. Pour ma part, c’est toujours un plaisir de repartir aux côtés de l’homme de loi et de ses acolytes. Dans cet épisode, il connaît des défaillances professionnelles et doit poursuivre en même temps un tueur en série sur fond d’écologie. Balloté par les révélations successives, il se retrouve en mauvaise posture.
Avec Nicolas Feuz, je m’attends toujours à être surpris par le dénouement. C’est encore le cas avec cette nouvelle énigme même si je l’ai trouvée plus tirée par les cheveux que les précédentes. Mon cerveau a pris un véritable plaisir à être mis sous pression et manipulé de la sorte, et j’en demande encore !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/05/31/761-nicolas-feuz-brume-rouge/
reb_tasouleslivres 9 mai 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Ai-je besoin de redire que je suis fan des polars de Nicolas Feuz ?
Depuis la découverte de sa plume en 2018, j’ai lu tous ces polars ! Et ils commencent à être nombreux. Il faut dire que le procureur Neuchâtelois est prolifique. Brume rouge est déjà son quinzième polar. Il ne manque à mon palmarès que ses romans parus chez Gore des Alpes et ceux publiés chez Auzou Suisse, éditeur jeunesse.
Depuis quelques années donc, la lecture du dernier Feuz est un rendez-vous que je ne manquerais pour rien au monde, et ceci pour plusieurs raisons : les ouvrages sont relativement courts, les chapitres tiennent en peu de pages, ce qui donne un rythme soutenu à la lecture. Le suspense est très présent et la mise en place est faite pour bouffer les pages. Et que dire des twists finaux qui retournent le cerveau ?
Bref, ce dernier polar ne déroge pas à la règle. Une fois n’est pas coutume, d’entrée de jeu, nous connaissons l’identité du tueur et ses motivations. Mais les apparences sont toujours trompeuses avec Feuz. Il faut se méfier de tout et de tout le monde. La fin réserve des surprises et le terreau pour un futur tome ! Et comme toujours, le procureur n’y va pas avec le dos de la cuillère dans les descriptions des crimes.
L’auteur surfe cette année sur le thème de l’écologie et de la haine que certaines personnes peuvent vouer à la jeune suédoise et à son combat pour l’environnement.
Brume rouge étant un tome 4, il serait très dommage de commencer par ce roman car certains éléments des précédents ouvrages sont dévoilés ici… Si vous souhaitez lire les enquêtes du procureur Jemsen selon la bonne chronologie, voici l’ordre de lecture :
1) Le miroir des âmes
2) L’ombre du renard
3) L’engrenage du mal
4) Brume rouge (la présente chronique)
En résumé : Comme chaque année, j’ai passé un excellent moment avec ce nouvel opus !
Feuz est devenu un auteur incontournable dans le paysage du polar suisse !
jeanmid 29 avril 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Qui en veut à la militante écologiste Greta Thunberg ? Ou plutôt à celles qui ont le malheur de porter le même prénom qu’elle et qui se font assassiner à un rythme effréné quel que soit leur âge. Entre Paris et Neuchâtel un certain Matthias Hodler sème le chaos sans aucun remord . Comme s’il était en mission commandée.
Qui est-il vraiment et quelles sont ses motivations ?
Un climatosceptique extrémiste doté d’un tueur en série ? Ou un fou qui a fait une fixation sur ce prénom venu d’ailleurs ?
Le procureur Jemsen est chargé de l’enquête en Suisse où un nouveau né du nom de Greta a été exécuté froidement. L’affaire va le transporter de Suisse à Paris où une autre Greta s’est fait tuer. À l’aide de ses collègues parisiens il va tenter de débusquer cet homme invisible et imprévu qui semble jouer avec les policiers et ne semble pas prêt de stopper ses funestes desseins de si tôt.
Avec Nicolas Feuz on s’attend toujours à être étonné et c’est encore le cas dans son dernier roman. Car c’est en fait deux histoires qui se chevauchent : les meurtres commis par ce Matthias Hodler - attention car ils sont sans filtre - et l’histoire mouvementée de ce dernier. Un destin tragique qui ne peut donner à l’auteur de ces crimes que quelques circonstances atténuantes. Pages après pages, on découvre l’histoire de sa famille et on peut dire qu’elle est gratinée. Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises car l’auteur helvétique sait ménager ses effets.
Du côté de son héros récurrent, le procureur Hemsen n’est pas non plus dans une bonne posture : outre cette affaire de plus en plus médiatique il rentre en conflit avec l’un de ses confrères qui semble avoir un sérieuse dent contre lui et qui a bien l’intention de saisir une opportunité pour ces venger d’une ancienne humiliation. Heureusement, son ange gardien, sa greffière, Flavie Keller , veille sur lui.
Un roman d’une parfaite fluidité , un tempo à l’avenant et un final qui vous laissera bouche bée. Ce n’est pas une promesse mais une certitude.
Musemania 22 avril 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Nicolas Feuz n’est pas un auteur suisse inconnu pour moi. Lors d’une des éditions du Prix des Lecteurs des Editions du Livre de Poche à laquelle je participais comme jurée, j’avais eu en lice « Horrora Borealis », l’un de ses thrillers et ce fut un coup de coeur pour ma part, même s’il n’avait été retenu.
Avant tout, je tiens à vous signaler que ce livre fait partie de la série du procureur Jemsen. Hélas, ce n’était pas indiqué en quatrième de couverture sur les épreuves non corrigées que j’ai reçues et donc, j’avais déjà bien entamé ma lecture avant de m’en rendre compte. Bien que ces livres puissent se lire indépendamment les uns des autres, vous savez que j’aime lire chronologiquement les tomes faisant partie de suite, surtout pour apprécier l’évolution des personnages. Donc, je ne peux que vous conseiller vivement de les lire dans l’ordre. Pour moi, cela m’a donné envie de revenir sur les précédents bouquins de ce personnage.
Quoiqu’il en soit, parlons de « Brume rouge » qui est donc la quatrième aventure du Procureur Jemsen, qui pourrait être l’alter ego de l’auteur, puisqu’il est lui-même procureur du canton de Neuchâtel en Suisse.
Totalement d’actualité, ce thriller vous emmènera sur les traces d’un tueur qui poursuit les prénommées Greta. Faisant une véritable fixation sur Greta Thunberg, l’activiste écologiste suédoise, c’est une épopée sanglante que le tueur fera entre Paris et Neuchâtel.
J’ai été contente de retrouver la plume très fluide de Nicolas Feuz. Ce dernier opus est très addictif et se lit aisément. Une fois plongé dedans, on ne voit plus le temps passer. A la fois bien abouti et terriblement addictif, ce thriller fluide vous fera frissonner de plaisirs.
Cette fable écologique est surprenante et franchement, y a du gore ! On est bien d’accord, on est dans une oeuvre de fiction et donc, il faut accepter ce que l’auteur veut transmettre par certaines scènes mais là, les plus prudes risquent d’y laisser des plumes. Moi, je signe des deux mains.
Son personnage récurrent du procureur Jemsen évolue et c’est pourquoi, j’insiste pour que vous les lisiez dans l’ordre si vous en avez la possibilité. De toutes façons, vous passerez un très bon moment de lecture et donc, autant en profiter quatre fois plus, si j’étais vous !
valmyvoyou lit 19 avril 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
« S’il y avait une chose que Matthias Holder ne supportait pas, c’était d’entendre pleurer un bébé. » (p. 11) Par contre, tuer un nourrisson au fusil à pompe, il le fait sans aucune émotion. Assassiner une petite fille, dans une gare, ne lui pose aucun problème de conscience. Bien au contraire. Il est déterminé à supprimer de la terre le plus grand nombre de personnes prénommées Greta. Puisqu’il ne peut atteindre sa véritable cible, celle à qui sa haine est entièrement dédiée, Greta Thunberg, il s’attaque à celles qui portent son prénom. Il ne supporte pas les discours écologiques, déclamés en employant des technologies polluantes. Il prend un malin plaisir à utiliser les énergies fossiles et jouit de son combat climato-sceptique.
L’identité de Matthias Holder est très vite découverte. Le problème est qu’il est mort depuis vingt ans. Aussi, chaque piste conduit l’équipe du procureur Jemsen dans une impasse. Qui commet ces actes effroyables ? Les scènes de crime sont horribles, à cela s’ajoute l’âge des victimes et leur innocence. L’Histoire révèle que plusieurs personnes sont responsables de l’éveil de la monstruosité du tueur.
Je n’ai pas lu les tomes précédents de cette série, cependant, cela ne m’a pas gênée. J’ai aimé que l’auteur me fasse comprendre que le procureur Jemsen a vécu des aventures terribles, sans m’en dévoiler leur teneur. Ainsi, je vais pouvoir lire les opus précédents, puisque je me suis attachée à ce personnage et à celle qui veille sur lui : Flavie, sa greffière.
Ce suspense m’a torturé les méninges. J’ai fini par approcher, partiellement, de la vérité. Je n’ai deviné qu’un petit noyau alors que les ramifications sont nombreuses et surprenantes. J’avais une idée de l’essence, mais je l’ai tordue dans un sens, puis dans un autre, sans jamais réussir, réellement, à lui faire prendre forme. Brume rouge m’a remuée. En effet, même si je pense que le passé ne constitue pas une justification de l’horreur, j’ai été ébranlée par les actes indicibles qui ont créé un monstre. Certains passages sont douloureux et révoltants. Nicolas Feuz explore un grand pan de la perversité et de la maltraitance. Enfin, Brume rouge interroge sur nos gestes quotidiens au sujet du climat. Pour se faire entendre, pour alerter, même les plus alarmistes au sujet de notre planète, tous agissent en contradiction avec les discours.
Marie Nel 15 avril 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
J’entends parler depuis un moment de Nicolas Feuz, je le suis sur les réseaux sociaux, et ses différents romans me tentaient beaucoup. Lorsque j’ai vu qu’il en sortait un nouveau, je me suis dit que c’était le bon moment de le découvrir. Et cela a été une bonne surprise, je suis totalement conquise par ce que m’a offert cet auteur pendant le temps de ma lecture.
Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, c’est un roman à suspense, c’est le genre qu’on arrive et surtout qu’on ne doit pas résumer, sous peine de trop en dévoiler.
On suit un homme, dès les premières pages, qui tuent des femmes. Elles ont toutes pour point commun de porter le prénom Greta. Et ceci parce qu’il est un climato-sceptique et qu’il ne supporte pas Greta Thumberg et toutes les idées qu’elle véhicule. Il va donc s’en prendre à toutes les personnes qui portent ce prénom quelque soit leur âge, bébé, enfant ou adulte. Le procureur Jemsen va mener l’enquête avec ses collègues, et notamment sa greffière Flavie Keller. Il va très vite trouver l’identité du meurtrier, le seul problème est que celui-ci a été déclaré mort vingt ans auparavant. Alors qui se cache derrière cette personne. Et dans un même temps, on suit aussi le procureur Jemsen qui est pris dans une histoire personnelle dont il a du mal à se dépêtrer.
Je ne connaissais pas du tout le personnage de Jemsen. Il apparaît dans des romans précédents de l’auteur. J’ai toujours peur de rencontrer un personnage déjà présent dans d’autres histoires, ne pas comprendre vraiment qui il est. Cela n’a pas été le cas ici, car l’auteur sait en quelques phrases résumer un peu les faits précédents, sans pour autant trop en dire. Je n’ai donc pas du tout été gênée pour la compréhension, et j’ai réussi à percevoir l’homme qu’est Jemsen. Par contre, cela m’a donné très envie de lire les romans antérieurs avec ce personnage afin d’en apprendre plus sur lui. Je l’ai apprécié.
L’originalité de ce roman à suspense, c’est que l’on connait dès le début l’identité du meurtrier. On est avec lui quand il repère ses cibles, quand il les tue, on est aussi avec lui dans sa vie personnelle. C’est un homme très ambigu, avec un passé très lourd qui le hante, et qui remonte à plusieurs générations. Bien sûr, cela ne l’excuse aucunement, mais connaître ses faiblesses permet de mieux le cerner. J’aime beaucoup quand les polars sont aussi intrigants. On s’imagine que parce que l’on connait l’identité du tueur, il ne va pas y avoir d’énigme, mais on se trompe. Car j’étais loin de m’imaginer tout ce qu’il va se passer, et je ne m’attendais pas à aller jusque là où m’a emmenée l’auteur. Tout ce qui se passe au fur et à mesure, toutes les découvertes faites par Jemsen et son équipe, m’a décontenancée. Et pour arriver à une conclusion qui m’a laissée sans voix. Je ne peux rien dire, mais vraiment, j’ai été épatée par la construction de l’histoire, et par le talent de l’auteur de perdre son lecteur dans les méandres psychologiques de son personnage. Par rapport à d’autres livres avec un enquêteur récurrent, ce livre est beaucoup plus centré sur le personnage du meurtrier et j’ai beaucoup aimé cette particularité.
La lecture est donc très addictive, prenante, l’auteur plonge le lecteur dès les premières lignes dans une ambiance angoissante et ne le lâche qu’avec les révélations finales. Les chapitres sont courts, très courts, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, les pages se tournent sans se rendre compte, j’ai été absorbée dans l’histoire, plus je tournais les pages, plus j’avais envie de savoir. L’attachement aux personnages se fait également très facilement. Le choix narratif de l’auteur est à la troisième personne du singulier, ce qui est plutôt judicieux dans un thriller, car il permet de garder une certaine distance avec les personnages et de moins se prendre de plein fouet les émotions. Des émotions, justement, il y en a. L’histoire du tueur m’a touchée, c’est assez perturbant d’avoir de l’empathie pour un criminel. Les blessures de l’enfance causent parfois des troubles chez l’adulte qui sont très graves. Ses actes ne se pardonnent pas, bien sûr, mais on comprend juste ce qui a déclenché cette furie meurtrière.
Au-delà du suspense et des crimes, Nicolas Feuz fait passer plein de messages sur la société qui sont très intéressants. L’écologie est au centre de l’histoire, et surtout les personnes qui se battent pour, qui parfois énervent les autres, ceux qui ne veulent rien savoir, ni rien voir. Parfois ces luttes agacent, car elles remettent en cause notre façon de vivre, et nous demandent de trop gros changements dans nos modes de vie. Mais il faut aussi être lucide et se rendre compte que si l’on ne fait rien, on va droit dans le mur…
J’ai également apprécié la précision des faits au niveau policier et enquête. On sent que l’auteur connait le sujet pour être lui-même procureur. J’aime beaucoup lire des romans de ces auteurs anciens policiers, ils mettent toujours beaucoup d’eux et tout est bien argumenté. J’apprends plein de choses sur le déroulement des enquêtes, les procédures. Comme autre auteur, je pense notamment à Olivier Norek, dont j’ai aimé beaucoup de romans. J’ai maintenant découvert Nicolas Feuz et cela ne va pas s’arrêter là.
Il arrive très bien également à retranscrire les émotions, à faire passer les différents sentiments qui animent ses personnages. Il sait alourdir l’atmosphère quand il le faut, et l’alléger également, créant ainsi des pauses dans les ressentis.
Je vais continuer à suivre Nicolas Feuz, je vais aussi me procurer ses anciens romans, sortis au format poche pour en apprendre plus sur les personnages de Jemsen et Flavie. Si je ne me trompe pas, j’ai noté les titres Le miroir des âmes, L’ombre du renard et L’engrenage du mal. J’ai très envie de lire à nouveau cet auteur et retrouver son personnage, mais pas que, j’aimerais aussi beaucoup lire ces autres livres, même s’il n’y a pas Jemsen dedans. Il doit sortir dans peu de temps au format poche Heresix qui me tente beaucoup.
J’ai passé un excellent moment de lecture, plein de suspense, d’intrigue, de surprises aussi. J’ai aussi voyagé entre Paris et Genève, en Suisse romande, pays proche de chez moi et que j’aime visiter. L’auteur décrit très bien les personnages sans pour autant alourdir le texte. Et c’est très appréciable. L’Histoire avec un grand H a aussi sa place, je ne vais pas trop en dire sur ce sujet, car c’est trop lié au meurtrier, mais j’ai aimé également ces retours dans le passé qui éclairent sur le présent et qui nous plongent également dans les méandres noires d’un autre temps qu’il ne faut pas oublier.
Si vous aimez les polars et les thrillers, ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à découvrir cet auteur et ses écrits. Et si vous le connaissez déjà, je pense que vous ne serez pas déçus avec ce nouvel opus qui a une intrigue rondement bien menée.
Il ne me reste plus qu’à remercier Nicolas Feuz pour cet excellent moment passé en sa compagnie et celle de ses personnages. Je vais continuer à le lire avec grand plaisir.
universpolars 18 mars 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
J’ouvre ce dernier millésime de Nicolas Feuz en plaçant ma barre d’appréciation assez haute. Très souvent, il a réussi à me berner en m’infligeant un dénouement pour le moins imprévisible. Alors, forcément, j’y ai pris goût ! Ce côté déconcertant, je le souhaite à nouveau. Pour moi, c’est sa marque de fabrique, sa signature, son tampon qui claque à la fin.
Connaissant l’auteur, le « rouge » de la brume est une teinte pas si difficile à interpréter. D’ailleurs, c’est assez vite confirmer. N.F. ne fait pas dans la dentelle, que nenni. Je me suis même surpris à penser tout en découvrant le prologue qu’il ne pouvait tout de même pas faire ça. Et ? Bien sûr qu’il l’a fait. Bam !
L’auteur met en scène un criminel plutôt hors du commun, assez tendance, et surtout très original. Il hait, jusqu’à les tuer, les enfants et jeunes filles se prénommant « Greta ». Si ça ce n’est pas de la passion ! Ce climatosceptique pur et dur va ensanglanter pas mal de pages et vous aurez, comme lui, une bonne quantité de sang sur les mains.
Quoi, pourquoi, où et comment ? L’auteur va vous expliquer tout ceci, en vous faisant voyager principalement en Suisse romande, aujourd’hui, mais aussi dans le passé, sur deux générations. Passé / présent ; une autre marque de fabrique de N.F.
C’est en plongeant dans les différentes générations que les réponses arriveront, au compte-gouttes, comme si l’on découvrait diverses séquences projetées par une vieille caméra. C’est une manière de faire que j’apprécie beaucoup, j’avoue, pour découvrir le « pourquoi du comment ».
Ce film rétro est très violent. Parler de drames reste ici un solide euphémisme. L’auteur, il faut le dire, utilise des thèmes durs qui ne peuvent que nous écœurer et révolter.
Cette nouvelle intrigue divise sur l’existence ou la cause des changements climatiques. Les personnes qui évoluent dans ces combats écologiques seront - à leurs dépens - l’élément déclencheur d’un projectile qui n’est pas près de retomber.
Effet de mode, manque de considération ou peut-être même l’ennui peuvent être des raisons de se battre pour une cause. Mais certaines luttes peuvent agacer, surtout si elles sont truffées d’incohérences. C’est là que le bât blesse, vous le verrez par vous-même. Mais il n’y aura pas que ça, oh que non.
Il y aura aussi cette confusion volontaire qui va s’étoffer, toujours un peu plus, et qui va nous permettre d’obtenir des réponses inattendues. Est-ce que j’ai reçu mon fameux coup de massue en pleine tronche ? Bien évidemment. Même plusieurs allers-retours, infligés avec élan. Ça fait mal, et ça fait du bien en même temps.
Nicolas Feuz nous dirige vers pas mal d’endroits, mais principalement vers une destination qui marque les esprits une fois atteinte : la folie. L’âme meurtrie d’un être humain peut révéler bien des surprises !
Bonne lecture.
Lectures noires pour nuits blanches 17 mars 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Comme toujours en ouvrant un roman de Nicolas Feuz, je m’attends dès le départ à une scène violente. Si j’oublie très souvent les livres que je lis, je garde très nettement en mémoire certaines scènes de romans de l’auteur. Ici il ne déroge pas à la règle, nous proposant dès le prologue une scène pas piquée des vers. Mais euh... j’en suis restée sans voix.
Un tueur climatosceptique, pas du tout fan de Greta Thunberg, élimine toutes les filles portant le même prénom. On connaît son identité dès les premières pages mais il est mort depuis 20 ans. Le procureur Jemsen est chargé de l’affaire et doit démêler ce sac d’embrouilles alors qu’il a déjà ses propres soucis à gérer.
Je le dis à chaque fois, Nicolas Feuz privilégie l’intrigue et surtout l’action dans ses romans. Un schéma narratif qui a fait ses preuves, c’est court, succinct et efficace. Une mécanique bien huilée qui va a l’essentiel. Il y a toujours un petit côté historique, des chapitres courts, un rythme trépidant et des rebondissements au moment opportun. Je sais à quoi m’attendre et en général ça me va. Mais dans ce roman les thèmes abordés sont forts, engagés et j’aurais aimé qu’ils soient un peu plus approfondis. Juste une petite frustration. Je suis frustrée aussi de ne pas en savoir plus sur les personnages, principalement Jemsen que je trouve très mystérieux et qui cache bien des secrets. Affaire à suivre sans doute...
Au contraire j’ai trouvé le scénario plus travaillé et abouti. C’est tordu mais brillant !
Un thriller au rythme effréné, court, concis, efficace et qui nous réserve son lot de surprises. Vous aimez être surpris ? Tentez-le !
Je remercie Slatkine et Cie pour cette agréable lecture.
L’atelier de Litote 14 mars 2022
Brume rouge - Nicolas Feuz
Êtes- vous prêt à mettre le doigt dans l’engrenage mortel élaboré par Nicolas Feuz ? Réfléchissez bien, car il n’y aura pas de retour en arrière possible dans ce thriller mené tambour battant. Un peu plus de 200 pages pour suivre la piste d’un tueur en série de Paris à Neuchâtel, qui a décidé d’éliminer toutes les Greta du canton.
L’auteur ne prend pas de pincette après un prologue percutant, il enchaîne des chapitres courts et nerveux sur une temporalité de cinq jours seulement. Le rythme est donné pour le procureur Jemsen et sa greffière Flavie qui devront redoubler d’effort pour savoir qui se cache derrière ce tueur. Greta Thunberg et son combat écologique, servent ici de prétexte à un déchaînement de violence inouï. Le tueur est connu dès les premières pages et on sait de lui qu’il n’adhère pas aux théories sur l’écologie et le dérèglement climatique. Avec un style factuel et tranché, il y a peu de place pour l’émotion, encore moins pour l’empathie. Alors que c’est exactement ce que nécessitent les thèmes abordés. Vous l’aurez compris mon avis reste mitigé. Les événements s’enchaînent vite, pas le temps de s’attarder que déjà on est happé par autre chose. On alterne ainsi les points de vue des enquêteurs et celui plus déjanté du tueur. Au fil des pages on comprend où l’auteur veut nous entraîner sans jamais percevoir à l’avance tous les écueils qu’il a placé sur le chemin et ça c’était super. Un scénario redoutable et brillant même s’il mêle à mon humble avis beaucoup trop d’ingrédients comme s’il fallait cocher une liste de dysfonctionnement à remplir. Cela n’enlève rien au fait que j’étais heureuse de retrouver le procureur Jemsen dont je n’ai raté aucune des aventures précédentes et vu la fin ouverte de celle-ci, je sais déjà qu’il y aura une suite à cette série judiciaire. Affaire à suivre donc... Bonne lecture.