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Vagabond - Franck Bouysse

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Résumé :

Un homme dont on ne connaîtra pas le nom, ses soirées, il les passe à jouer du blues dans les cafés de Limoges, mais ce pourrait être ailleurs. Mais pas n’importe où : il faut que ce soit une ville avec des traces d’histoire, des ruelles sombres, des vieilles pierres. La journée, il marche dans les rues, voyant à peine les humains qui sillonnent d’un pas pressé les rues, ceux qui ont quelque chose à faire, une vie à construire alors que la sienne, de vie, ressemble à une ruine. Et voilà qu’un soir apparaît au bar une femme, une inconnue magnifique, pour laquelle il se met à jouer sa propre musique, à chanter ses propres mots. Ils boivent un verre, il la raccompagne au pied de sa demeure et rentre à son hôtel miteux. La reverra-t-il ? Saura-t-il qui elle est ? Il rentre à son hôtel pour dormir, pour rêver à Alicia, celle avec qui il y a quinze ans il partageait la scène, celle qui est partie et qui lui a brisé le coeur. Alicia est en ville. Elle chante au Styx. L’homme sera au Styx, bien sûr, pour Alicia. Ca n’est pas une bonne idée, et il le sait. L’apparition de ce fantôme va déclencher chez l’homme une plongée dans le passé, dans l’enfance et la douleur. Bouysse bascule alors dans la poésie, noire, violente, obsessionnelle, et achève son roman en beauté et en désespoir, emmenant avec lui un lecteur consentant, déconcerté, pris.

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Vos #AvisPolar

  • l’oeil de sauron 6 août 2020
    Vagabond - Franck Bouysse

    Roman noir par excellence, il n’en demeure pas moins sur une autre planète de par la poésie du texte. Ai-je réellement apprécié ? Je ne sais pas car je n’ai clairement pas tout saisi je pense.

    Vagabond n’a pas de nom, la ville où il est non plus et pourtant, je le visualise très bien. C’est cet homme un peu crade sur lui, qui aime boire un coup, sans attache hormis sa gratte et qui joue dans des bars miteux devant un public de gens qu’il ne considère pas et qui applaudissent à tout rompre alors qu’ils n’ont pas compris sa musique. C’est ce mec qui semble posséder et qui parle tout seul, qui vit dans une autre sphère que la nôtre et qui ne fait qu’effleurer le monde et sa réalité. C’est e mec qui traine son vague à l’âme, sa dépression, son alcoolisme comme on tire un chariot de courses et qui en retire son inspiration. C’est un artiste, un vrai, qui vit loin de tout et de tout le monde, un être évanescent et instable et qui la déliquescence du monde et qui refuse d’y vivre.

    Voilà, Vagabond c’est tout ça, en plus triste, en plus trash, en plus noir.

    https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2020/08/06/vagabond-de-franck-bouysse/

  • Alex-Mot-à-Mots 4 juin 2020
    Vagabond - Franck Bouysse

    “Sans doute le roman le plus poétique de l’auteur, il ne m’a pourtant pas convaincu.

    Difficile de faire de la poésie avec un roman policier. Les adjectifs accolés systématiquement aux noms communs, certains inusités, ont fini par me lasser.

    Certes, certaines images poétiques étaient intéressantes, mais ces qualificatifs automatiques ont alourdis ma lecture.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la guitare étrange dont joue l’homme.

    https://alexmotamots.fr/vagabond-franck-bouysse/

  • Stef Eleane 20 avril 2019
    Vagabond - Franck Bouysse

    Je retrouve la plume d’un de mes auteurs préférés avec encore une fois un grand plaisir. Vagabond est un roman court, un partage de cœur et d’âme offert par l’auteur.

    Ce roman c’est l’errance d’un homme qui ne vit qu’à travers sa musique. Sous un air de blues, il respire. Alors qu’il étouffe, survit lorsque sa guitare est dans son étui. Ce vagabond est seul, pris en étau entre deux femmes ou plutôt ses fantômes.

    Franck Bouysse arrive encore une fois à toucher au plus profond de notre être. Prenez une phrase au hasard et vous vous apercevrez qu’elle a une dimension qui lui est propre. Une leçon de vie, une bienveillance, un œil qui s’ouvre un peu plus !

    Les cris muets de son enfance à lui, qui l’avaient amené à fuir bien des fois, parce que la fuite est la seule chose qui reste aux hommes civilisés.

    Ou encore celle-ci :

    Il se demande si c’était ça, la vie, être en quête de souffrances au travers des autres, pour souffrir moins soi-même, ce qui produit des nœuds dans la corde qu’est l’existence.

    Les descriptions m’ont emmené dans tous les lieux parcourus par notre vagabond. Je pense même avoir ressenti les effluves de l’alcool et la brûlure au bout des doigts laissés par les cordes de la guitare. J’ai entendu les conversations entre les notes de musique et aimé être dans les volutes de fumée.

    Un roman étonnant, car l’auteur m’a dupé. Je prévoyais une autre fin, même deux, mais absolument pas celle du livre. Ce roman est également sombre et poétique. Un style que l’auteur manie avec talent. Peut-être a t’il un gène Baudelairien !

    Je ne peux finir cet article sans un petit air de musique 😉

  • jeanmid 12 octobre 2018
    Vagabond - Franck Bouysse

    « Vagabond » nous décrit pendant 90 pages la vie d’un véritable musicien qui joue sa vie tous les soirs sur scène accompagné de son plus fidèle ami : sa guitare . Il joue le blues de son existence , cette voie qui l’a mené de bars en bars avec tout juste en poche de quoi se prendre une bonne murge . Un type à l’abandon qui erre avec ses doutes , ses regrets d’un amour perdu , d’une vie meilleure . Tout lui échappe même son existence propre qui n’a plus de sens .
    Franck BOUYSSE est un esthète : il aime jouer avec les mots tel un poète de la décadence , du noir et du vide de l’existence . Chapeau bas .

  • Nicolas Elie 11 septembre 2017
    Vagabond - Franck Bouysse

    Je t’avais dit que je faisais une overdose des livres de Cyril Herry. Je laisse un peu passer l’engouement pour le dernier sorti du fumeur de cigares. Il est sur mon étagère, mais je vais le savourer. Tranquillement. Pour tout te dire, j’ai lu le prologue hier soir, juste le prologue.

    Ça tue.

    Bon, retrouvé dans un carton de retour, j’ai commandé chez Écorce Éditions le sixième roman de Franck. Je l’appelle Franck. Vu comment je suis dithyrambique sur ses bouquins, on est presque potes.

    « Vagabond », donc.

    Déjà, en préambule, tu te prends « La nuit je mens » de Bashung. C’est dire.

    Pour rien te cacher, j’avais un peu les chocottes. Quand t’as lu « Grossir le ciel », tu te demandes ce que tu vas trouver dans les bouquins précédents.

    En même temps, c’est plutôt sympa de voir s’il a toujours écrit comme un artisan horloger suisse (pas le coucou, l’autre), ou si lui aussi, il est passé par la phase moins bien.

    Ben non.

    Il est pas passé par là.

    T’as l’impression qu’il écrit comme ça depuis le cours préparatoire. C’est un peu pénible.

    Comme d’hab, je te raconte pas l’histoire.

    L’histoire, c’est de la musique. Un homme qui joue de la guitare, pour une femme. Il joue du blues.

    T’en écoutes du blues ? Je sais pas, Robert Johnson ? John Lee Hooker ?

    Non ? Trouve-toi un disque. Fais comme tu veux. Mais lire Vagabond sans un bluesman en fond sonore, c’est ballot.

    Y a des cailloux, des rues sombres un peu, des gens aussi mais pas trop. Un pote, Mitch. Il est sympa. Des bars et des comptoirs. Tu sais, ceux où on te sert sans que t’aies à demander. Tu viens souvent, alors ils te connaissent, et ils te versent ton whisky. T’as l’impression parfois qu’ils ont même gardé ton verre. Qu’ils ont pas jugé utile de le laver.

    Je m’égare.

    Le mec dont il est question, il se balade dans les rues. Il attend le soir. Parce que le soir, il joue. Il joue pour une femme qui vient le voir.

    Il joue aussi pour une autre femme. Celle qui partageait ses nuits avant. Elle, elle s’appelle Alicia.

    Elle a l’air d’être belle. Elle a l’air de l’avoir blessé.

    En fait, on sait pas vraiment qui a blessé l’autre. C’est toujours pareil dans les histoires d’amour. Y a celui qui fait mal, et y a celui qui met des pansements.

    Tu te rends compte, après quelques pages, que les gens, tu les vois pas non plus. Parce que lui, il les voit pas. Il pense à Alicia, puis à une autre femme aussi. Une qu’il a croisée. Une qui lui a fait croire, peut-être, qu’il était vivant encore.

    Franck, il t’emmène exactement là où t’avais pas prévu d’aller.

    Alors une phrase, prise au hasard, parce que le livre tu l’ouvres ou tu veux, c’est juste des mots qui te brûlent. Des mots qui te noient. D’autres qui te jouent de la musique.

    « Parce que les types comme lui ne raflaient jamais la mise. Parce que les types comme lui étaient faits pour danser sur un plateau d’ébonite, poussé par un croupier dont il avait croisé le fils, la veille, dans une église, se refusant à croire qu’il puisse avoir un père. »

    Tu vois ?

    Ça tue, non ?

    Une autre, mais après tu vas chez Écorce, et tu leur demande de te l’envoyer.

    « Puis les cordes se mirent à vibrer et le Mississippi serpenta entre les tables et l’homme s’installa sur la berge, dans un premier temps ; là où des fleurs de coton allégeaient un ciel de suie ; »

    C’est « Vagabond ». C’est Franck Bouysse.

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