
- Auteur : Kate Summerscale
- Traducteur : Erice Chédaille
- Genre : Polar
- Editeur : 10 / 18
- Collection : LITTERATURE ETR
- Date de sortie : 8 septembre 2016
- Sortie poche : 1er février 2018
- ISBN : 2264070544
- EAN : 9782264070548

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Juillet 1895. Nathaniel et Robert Coombes, deux frères âgés de douze et treize ans, se retrouvent seuls pendant dix jours. Leur père, marin, vient d’appareiller pour New York. Quant à leur mère, ils assurent à tout le monde qu’elle est partie à Liverpool. Rapidement, la famille, les voisins, s’inquiètent de ne pas la voir revenir. La police arrive sur les lieux alors qu’une odeur pestilentielle envahit la rue. À l’étage, ils découvrent le corps de la mère en état de décomposition avancé. Interpellé, Robert admet avoir tué sa mère à coups de couteau. Libéré pour bonne conduite après la mort de la reine Victoria, Robert fait partie des contingents d’anciens prisonniers allant peupler les terres nouvelles d’Australie. Sa vie change alors radicalement. Sans que jamais rien ne filtre de son passé.
Enlivre_moi 24 octobre 2021
Un singulier garçon - Kate Summerscale
Robert et Nattie, 13 et 12 ans, affirment à tout ceux qu’ils croisent que leur mère est à Liverpool. Mais une curieuse odeur commence à flotter... on apprend alors que Robert a tué sa mère.
C’est mon 3e livre de cet auteur et ma 5e reconstitution de fait divers victorien. Ces ouvrages sont toujours très documentés, et bien qu’Un singulier garçon est celui que je trouve le moins réussi, il y a plusieurs choses qui m’ont passionnée.
La vie des deux frères, la découverte du corps, le procès sont vraiment passionnant parce qu’on évoque la santé mentale de Robert qui sera d’ailleurs la grande question du procès.
L’auteur nous fait aussi découvrir la vie dans un asile à l’époque victorienne. C’est l’une des parties les plus intéressantes à mon sens, même si l’asile dont il est question est clairement un modèle pour l’époque.
De plus j’ai trouvé que c’était bien de voir la reconstruction de l’avenir de Robert en Australie, où beaucoup d’anciens criminels anglais refaisaient leur vie. Par contre tous les passages sur la Grande Guerre m’ont semblé ennuyeux. Qu’il se soit distingué aurait pu prendre seulement quelques lignes et non des pages et des pages.
De même, le contexte politique ne m’a pas spécialement intéressé, par contre les passages sur les penny dreadful (des histoires à sensation) sont "drôles" car les gens de l’époque récriminaient contre ce genre littéraire au même titre que certains aujourd’hui blâment les jeux vidéo du mauvais comportement des jeunes.