Bienvenu à Tokyo en 1993. Jake Adelstein est un jeune journaliste qui est embauché dans un grand quotidien dans le service Police-Justice. Enquêtant sur une sombre affaire de prostitution, il devient proche des yakuzas tout en étant un informateur de choix pour la police. Une position dangereuse... très dangereuse...
Voici trois bonnes raisons de lire "Tokyo Vice", de Jake Adelstein selon Alexandre Carreca, notre libraire spécialiste...
– Parce que ce n’est pas une fiction, mais une enquête journalistique de type "gonzo", c’est-à-dire en immersion, risquée (l’auteur a reçu des menaces de mort) et subjective.
– Parce que Adelstein nous trace une cartographie du Tokyo underground et criminel. Certes, le Japon est un des pays les moins criminogène du monde, mais il apparaît que la société est quasiment entièrement gangrenée par l’influence nocive des Yakuzas.
– Parce que l’auteur possède le talent de nous immerger dans cette culture japonaise faite de traditions séculaires mais devoyées (les Yakuzas se réclament de l’héritage des samouraïs) d’hypocrisies et de contradictions. Passionnant de bout en bout.