- Auteur : Philémon Le Bellégard
- Editeur : Librinova
- Date de sortie : 12 janvier 2016
- ISBN : 979-1026207559
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Résumé :
De Stockholm à Los Angeles, Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation occulte avec Enstenov Khalinek, puissant homme d’affaires aux méthodes discutables.
A l’apogée de sa carrière, Börgen dévoile son grand œuvre, un ensemble monumental de plus de 3 000 toiles occupant la gigantesque Gallery of the Immortality du Titanium Palace de Los Angeles. Börgen et Khalinek jubilent, mais aussitôt surviennent de nombreuses questions : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les œuvres sont faites... ? Anna James, journaliste et critique d’art de haute renommée, se retrouve malgré elle au centre d’une histoire qui dépasse le monde de l’art. Elle va en effet découvrir que, derrière la création et le travail de Stendriëk Börgen, se cachent de sombres vérités...
Ce premier roman a obtenu le Prix du Meilleur Roman indépendant toutes catégories confondues et le Prix du Meilleur Thriller indépendant aux Indés Awards 2018.
Sonia Boulimique des Livres 31 décembre 2020
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
En découvrant le titre et la couverture, je m’attendais à tout sauf à ça ! Quelle histoire ! Moi qui apprécie l’art, j’ai été servie ! Vous qui plongerez dans ce roman (faites-moi confiance😉) méfiez-vous, vous allez surfer à la frontière de la folie. Le syndrome de Stockholm, ce phénomène psychologique que tout le monde connait, développé selon l’angle choisi par l’auteur vaut le détour.
Tout commence à Los Angeles avec le vernissage d’un artiste un peu mystérieux, Stendriëk Börgen, qui dévoile pas moins de 3000 de ses toiles, résultant d’un travail artistique acharné de 10 ans. Il est accompagné de Enstenov Khalinek, son mécène, dont les activités sont pour le moins obscures. Anna James va venir compléter ce trio, bien malgré elle. Elle est journaliste et couvre l’évènement. Le lecteur va assister à un huis clos où ces trois personnages vont se lier et devenir otages les uns les autres. Une relation triangulaire mystérieuse, malsaine et terrifiante.
Le monde de l’art tel qu’il est décrit est passionnant. Bon, ok, si on occulte la « matière première » utilisée par Stendriëk (n’insistez pas, si vous voulez savoir de quoi je parle, lisez le livre !). L’artiste, ses peurs, ses doutes, ses périodes prospères, sa façon de travailler son art, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai trouvé ce personnage intéressant et très bien modelé. Torturé au possible, il possède une aura incroyable sur ses deux compères. Le lecteur suit le ballet de la manipulation mentale. Anna développera ce fameux syndrome de Stockholm, partagée entre l’horreur et une certaine fascination morbide. Enstenov ne sera pas en reste, car lui aussi va s’engluer dans la toile tissée par Stendriëk. Le côté psychologique est passionnant, mêlant obsession, tension et horreur avec toutefois une certaine finesse. L’équilibre parfait pour emporter le lecteur loin dans le raisonnement de l’auteur ! Quant à l’Art, il est un personnage à part entière dans ce roman. Il nous accompagne à chaque page, il est notre guide et compose la trame du récit.
La plume est accomplie, « Le syndrome Stockholm » est le premier roman de Philémon, et j’avoue avoir été agréablement surprise par son style affirmé, cinématographique et riche grâce aux recherches et la documentation conséquentes. La tension monte crescendo jusqu’à la dernière partie, splendide et explosive.
J’ai été déstabilisée par cette lecture, mes sentiments ont évolués au fur et à mesure de mon avancée dans le récit. J’ai attaqué en éprouvant du dégoût pour l’artiste, un agacement certain pour Enstenov. Quant à Anna, elle m’a irritée au plus haut point. Et puis, plus le temps passait, et plus je développais de l’empathie pour chacun, comprenant les tenants et les aboutissants de leurs actes, aussi répréhensibles soient-ils. C’est grave docteur ?
Une lecture qui tient ses promesses jusqu’à la fin, glauque à souhait. Âmes trop sensibles s’abstenir !
Je remercie les Éditions Évidence pour cette lecture, qui signe le début d’un partenariat qui s’annonce passionnant ! Voici le lien pour commander ce roman : www.evidence-boutique.com
#SyndromedeStockholm #PhilémonleBellegard #Évidence
Le Monde de Marie 10 mai 2019
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
L’auteur nous offre un récit totalement horrifique et déroutant. Un thriller pas comme les autres parce qu’il est présenté et construit de manière originale. Des parties plus "normales" puis des extraits d’articles, d’interviews, des chapitres du livre. Tous nous permettent d’en apprendre plus sur Stendriëk et Enstenov. De mieux les comprendre aussi lorsqu’il s’agit des passages du livre. On les voit à travers des yeux extérieurs et puis on apprend leurs motivations lors de l’élaboration de la biographie.
Des protagonistes complexes, des monstres, un mécène prêt à passer outre tous les caprices de son protégé et un artiste doté d’un talent exceptionnel mais également d’une grande folie. Au fil du texte, de par la manière dont ils sont présentés, parce qu’on vit un quotidien avec eux, parce qu’ils nous expliquent comment tout a commencé, c’est étrange à dire, mais j’ai commencé à ressentir une sorte d’attachement pour eux. Chose, je vous l’avoue, totalement perturbante mais qui souligne pourtant le talent de l’auteur à créer ses protagonistes.
C’est Anna James qui se retrouve, bien malgré elle, contrainte de réaliser cette biographie. Une jeune femme déterminée, journaliste de talent. Elle reste certes une victime, mais elle est aussi, par obligation et force des choses, coopérative. Peut-être même un peu trop lorsqu’on voit comment va évoluer sa relation avec Enstenov. Je ne suis pas toujours parvenue à bien la comprendre, surtout parce que j’ai trouvé que son attitude changeait un peu trop facilement.
J’ai adoré que tout tourne autour de l’art. De la folie artistique autant dans la splendeur que dans l’horreur. Voir que des personnes sont prêtes à mettre de côté leur dégout, leur répugnance pour ne plus voir que la beauté de l’œuvre. Un point ou le spectateur devient lui-même un peu fou.
Avec un titre parfait et une couverture idéale, ce récit m’a beaucoup plu, tant par son histoire, que par son côté perturbant et déroutant.
Kirzy 29 avril 2019
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
Quel coup de maître pour un premier roman !
J’ai été tenue en haleine de A à Z dès le premier chapitre. La trame est très originale autour d’une réflexion sur l’art contemporain et le génie artistique, avec une question très simple : jusqu’où peut-on aller au nom de l’Art ? D’une plume très maitrisée, le récit est d’une grande fluidité en s’articulant autour des 3 personnages principaux, tous d’une grande richesse psychologique : le mécéne mégalo, l’artiste qui crée dans la transe jusqu’à la folie , et la journaliste " victime " du duo.
Tout est très visuel et cinématographique, j’ai eu souvent l’impression de voir les scènes ( surtout les plus terrifiantes notamment une incroyable scène sexuello-meurtrière ), tous les sens sont sollicités ad nauseam. Ames sensibles s’abstenir. Pour les autres, vous découvrirez un thriller vraiment marquant qui renouvelle les codes du genre avec brio.
Ju lit les Mots 11 mars 2019
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
Voilà une lecture qui change de ce que j’ai déjà déjà pu découvrir ! En effet l’auteur place son intrigue dans l’univers de l’art, de la peinture, ce qui en fait toute l’originalité.
Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation atypique avec son mécène Enstenov Khalinek, puissant homme d’affaires aux méthodes discutables.
Lors d’une exposition, Börgen dévoile son œuvre, un ensemble de plus de 3000 toiles, qu’il aura mis 10 ans à réaliser. Le peintre et le mécène jubilent, mais plusieurs questions se posent : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les œuvres sont faites… ?
Anna James, journaliste et critique d’art se retrouve au centre d’une histoire qui dépasse le monde de l’art.
L’intrigue qui tourne autour de ces trois personnages, est construite avec talent, avec une psychologie très recherchée ! Chacun a, à sa manière, une folie qui apparaît au fil de la lecture. La relation des deux hommes est lourde de sens : pour l’un un besoin de reconnaissance pour l’autre un besoin de domination. Chacun se sert de l’autre pour arriver à ses fins !
Avec ce titre « Syndrome de Stockholm« , ceux qui connaissent la signification de cet état psychologique, peuvent d’ores et déjà imaginer la trame principale du livre. Mais vous ne pourrez pas imaginer les relations tordues qui lient les personnages. Une trame construite avec talent, avec rigueur. On sent que l’auteur s’est investi et qu’il a donné le meilleur !
L’écriture est d’une rare beauté et d’une qualité irréprochable. Le vocabulaire est riche et on apprend des choses sur l’univers artistique. L’auteur créé un lien d’échange avec son lecteur qui sort de cette lecture satisfait dans tous les sens du terme !
L’auteur, avec Le Syndrome de Stockholm, a érigé son vocabulaire en art, au même titre que l’art est la colonne vertébrale de ce livre.
« L’entrée de Stendriek Borgen fut fracassante. L’immense salle de réception du Titanium Palace avait été chauffée à blanc par les six mille invités, triés sur le volet – appartenant tous à ce qu’on aurait pu appeler l’élite intellectuelle internationale – qui bouillaient d’impatience de découvrir le Grand Œuvre de Stendriek Börgen, que l’on annonçait, depuis plusieurs semaines, à travers le monde, comme exceptionnel et grandiose, sublime et transcendant… »
L’horreur, la cruauté et la folie humaine sont poussées à leur paroxysme, donnant parfois l’envie de vomir ! Oui c’est un thriller d’une rare cruauté paré d’une belle robe tant au niveau de l’écriture, du contenu que du contenant avec cette couverture intrigante qui a attiré à plusieurs reprises les regards lors de mes déplacements dans le métro …
Les manipulations, les calculs des uns, les ambitions des autres sont dépeints avec talent et rendent les personnages humain dans tout ce qu’ils peuvent avoir de tordu et d’horrible.
L’auteur Philémon Le Bellégard, nous plonge dans un thriller psychologie d’une excellente qualité, sans tourner autour du pot, il parvient, malgré les horreurs à nous immerger dans son monde totalement fascinant et original.
claire chronique 5 mars 2019
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
Tout d’abord, merci à l’auteur de m’avoir permis de lire son livre. Je ne sais pas par où commencer, pas parce qu’il ne m’a pas plu bien au contraire, mais plutôt parce que je n’ai jamais lu de thriller psychologique aussi waouuuh ... Et la peur d’en dire trop par mon enthousiasme aussi. La lecture devient vite addictive, nous avons ici un riche milliardaire qui devient le mécène d’un peintre Stendriek Borgen au talent exceptionnel. D’ailleurs pour cela, il lui passe tous ses caprices pour mener à bien son art pictural ! Au début sceptique, je dois dire que je me suis plongée littéralement dans toute l’originalité de l’histoire, je ne veux pas spoiler l’histoire donc je resterai vague. Je peux vous dire aussi que vous ferez la connaissance d’Anna James qui se trouve sur la route du milliardaire. Qui sera malgré elle obligée d’écrire la biographie. Anna James est une jeune femme rusée et talentueuse et le milliardaire Enstenov Khalinek ne l’a pas choisie pour rien. Il a perçu en elle le potentiel pour mener à bien "sa mission" au vu de sa réaction lors de l’exposition des peintures. Vous l’aurez deviné tout se passe autour de ces trois protagonistes. En bref : un roman qui vous prend aux tripes ! Qui me marquera à vie. Et que je recommanderai autour de moi. Je donne la note de 18/20 et croyez-moi, il ne faut pas passer à côté de ce roman surtout pour les amoureux du genre, vous ne le regretterez pas.
Sangpages 21 février 2019
Syndrome de Stockholm - Philémon Le Bellégard
Eustenov Khalinek est à la tête d’un empire aux activités multiples et internationales. Amateur d’art, il a pris Stendrick Börgen, un artiste peintre suédois, sous son aile.
Philanthrope, il a consacré des milliards à l’édification du Titanium Palace, un complexe gigantesque dédié à l’art sous toutes ses formes.
Six mille personnes sont invitées à venir découvrir en primeur le labeur de ces 10 années. Plus de 3000 toiles exposées à leurs yeux, plus de 3000 toiles de celui dont le nom est, désormais, dans toutes les bouches.
Une exposition qui fera couler beaucoup d’encre et suscitera des questionnements inhabituels. Tu te doutes bien qu’un secret inavouable réside dans la technique peu commune de ce génie…
Le syndrome de Stockholm, j’imagine que tu connais mais, je te préviens, tu auras du mal à définir qui se situe où tant la psychologie de ce récit est tordue. Tu en arriveras certainement, comme moi, à la conclusion qu’ils dépendent tous des uns et des autres d’une manière ou d’une autre.
"Syndrome de Stockholm", c’est un plongeon dans l’art, la création sous sa forme la plus primitive. C’est original, audacieux, innovant. C’est une immersion totale dans la folie.
Tu ne distingueras plus vraiment ce qui est le plus fou ou qui est le plus taré.
Tes sens seront mis en exergue. Tu ressentiras, tu sentiras, tu verras et tu entendras ...
Des faits qui se révèlent subtilement au travers d’interviews, de passage d’un livre écrit par une journaliste. Tout se tient, tout fait sens et c’est bien le pire.
Un récit qui soulève un questionnement vaste et complexe.
J’ai été profondément dérangée par cette histoire, par ce que je ressentais…
J’ai éprouvé de l’empathie et je ne savais plus très bien où me positionner. C’est clairement voulu et chapeau à l’auteur d’avoir su me manipuler de la sorte.
Parce que oui, j’ai été piégée et j’ai fini par éprouver moi-même le syndrome de Stockholm...
J’ai presque compris… et c’est mal…
Mais quoi qu’il en soit c’est brillant !
La créativité doit-elle être au-dessus de tout ?
Quelle est la valeur d’une vie ?
Sur quoi doit-on se baser pour juger ? De quel côté se mettre ?
Totalement bluffée par cette histoire, je ne peux que te recommander de la lire au plus vite ! Un premier bébé qui, je l’espère, sera l’aîné d’une longue fratrie.