Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

52 #AvisPolar
12 enquêteurs
l'ont vu/lu
7 enquêteurs
Veulent le voir/lire

Résumé :

En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession. Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs. Celle d’une femme manipulatrice et cynique. Celle d’une tueuse en série froide et méthodique. Un être polymorphe. Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir. Une ombre. Une ombre assassine.

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En librairie

Et chez vos libraires indépendants

  • Acheter sur Jesoutiensmalibrairie.com
  • Acheter sur lalibrairie.com
  • Acheter sur Place des libraires

Galerie photos

Vos #AvisPolar

  • Cindymartin.13 4 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je suis Nadège Solignac une institutrice aimée et estimée de tous et il est temps de me confesser.
    Au fond de ma cellule, j’attends mon jugement.
    J’ai été une enfant ignoré, seule avec mes peurs.
    Je suis maintenant une femme manipulatrice.
    Une tueuse en série organisée et méthodique.
    Une femme basique que vous pourriez croiser chaque jour sans me voir.
    Je suis une ombre assassine !

    Un récit où l’autrice nous délivre la confession de Nadège dès son enfance en alternance avec son interrogatoire suite à son dernier crime tombé à l’eau.
    Enfin Oui et Non, Nadège est confiante et n’a pas dit son dernier mot.
    J’ai eu l’impression de lire un True Crime, pour mon plus grand bonheur, mais bien évidemment, ce n’est que pure fiction.
    L’autrice a incroyablement bien choisi la structure de son récit.
    Estelle Tharreau est une auteure qui a le talent de se renouveler à chaque fois.
    Pas un de ses livres n’a la même construction, histoire ou fait abordé.
    Une nouvelle découverte exceptionnelle nous attend...
    Ici, nous sommes sur un thriller psychologique extrêmement puissant, Nadège est un personnage qui fait preuve d’une manipulation psychique effroyable. Sous son masque de jeune femme modèle façonné depuis son plus jeune âge tout est minutieusement calculer.
    Une histoire absolument sensationnelle, qui n’en finit plus de nous surprendre.
    Gamine ou même adulte Nadège est une personne aussi bien adorable que détestable, ne vous fiez pas aux apparences ou à ses belles paroles déjà toutes façonnées et réfléchies pour vous attirer dans sa toile.
    Êtes-vous prêt à découvrir de quoi cette femme est capable ?

    Un récit incroyablement addictif qui nous procure une effervescence de sentiments quelque peu indéfinis par cette abomination.
    Pour moi, c’est un Coup un Coeur !

  • Cindymartin.13 4 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je suis Nadège Solignac une institutrice aimée et estimée de tous et il est temps de me confesser.
    Au fond de ma cellule, j’attends mon jugement.
    J’ai été une enfant ignoré, seule avec mes peurs.
    Je suis maintenant une femme manipulatrice.
    Une tueuse en série organisée et méthodique.
    Une femme basique que vous pourriez croiser chaque jour sans me voir.
    Je suis une ombre assassine !

    Un récit où l’autrice nous délivre la confession de Nadège dès son enfance en alternance avec son interrogatoire suite à son dernier crime tombé à l’eau.
    Enfin Oui et Non, Nadège est confiante et n’a pas dit son dernier mot.
    J’ai eu l’impression de lire un True Crime, pour mon plus grand bonheur, mais bien évidemment, ce n’est que pure fiction.
    L’autrice a incroyablement bien choisi la structure de son récit.
    Estelle Tharreau est une auteure qui a le talent de se renouveler à chaque fois.
    Pas un de ses livres n’a la même construction, histoire ou fait abordé.
    Une nouvelle découverte exceptionnelle nous attend...
    Ici, nous sommes sur un thriller psychologique extrêmement puissant, Nadège est un personnage qui fait preuve d’une manipulation psychique effroyable. Sous son masque de jeune femme modèle façonné depuis son plus jeune âge tout est minutieusement calculer.
    Une histoire absolument sensationnelle, qui n’en finit plus de nous surprendre.
    Gamine ou même adulte Nadège est une personne aussi bien adorable que détestable, ne vous fiez pas aux apparences ou à ses belles paroles déjà toutes façonnées et réfléchies pour vous attirer dans sa toile.
    Êtes-vous prêt à découvrir de quoi cette femme est capable ?

    Un récit incroyablement addictif qui nous procure une effervescence de sentiments quelque peu indéfinis par cette abomination.
    Pour moi, c’est un Coup un Coeur !

  • Carolina 28 octobre 2022
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac est une jeune institutrice qui vient d’être arrêtée et incarcérée suite à la mort d’un policier. Ce dernier l’ayant agressé, elle explique qu’elle se serait débattue, que tous deux seraient tombés dans la piscine et qu’elle aurait tenté de se défendre et l’aurait noyé accidentellement. C’est donc tout naturelle que son avocate plaide la légitime défense. Mais Nadège elle est réellement la victime dans cette histoire ? Alors qu’elle attend le verdict du juge dans sa cellule, Nadège nous raconte son histoire. De son enfance jusqu’à aujourd’hui, elle va nous expliquer comment elle est devenue une tueuse en série et comment elle s’en est sortie jusqu’à présent.

    J’ai adoré ce roman même si j’ai quand même un petit point négatif à soulever mais sur lequel je reviendrai plus tard. Ici, Estelle Tharreau a fait le choix de parler de femmes tueuses en série. Un sujet que l’on voit rarement dans les romans policiers et qui, ma foi, a été une très belle découverte pour moi. J’ai été complètement happée par l’histoire dés les premières pages. Le personnage de Nadège est à la fois terrifiant et passionnant à découvrir. C’est une jeune femme froide, dénuée d’amour et de compassion, manipulatrice, remplit de haine envers sa famille, et ce, dès son plus jeune âge. Une véritable psychopathe ! J’ai trouvé ce personnage tellement réaliste que j’en ai froid dans le dos rien qu’en y repensant. Estelle Tharreau a fait un très beau travail sur la psychologie du personnage de Nadège. Ce qu’il en ressort de tout ça ? Et bien que les apparences peuvent être trompeuses et qu’une femme tueuse en série peut être aussi cruelle (peut-être même pire) qu’un homme tueur en série.

    A côté de sa personnalité de psychopathe, notre tueuse est une jeune femme brillante. Elle sait adopter facilement un comportement de façade qui fait que personne, pas même son entourage le plus proche, ne la soupçonne. En effet, alors qu’elle nous raconte son histoire l’auteure alterne le récit de Nadège avec des passages, principalement des témoignages, pleins de compassion pour cette dernière. Ce contraste entre la personnalité psychopathe de Nadège et l’image que les gens ont d’elle ne fait qu’accentuer l’angoisse du roman. Tantôt fascinant, tantôt inquiétant, à aucun moment l’auteure ne relâche la pression. Jusqu’au bout la tension est palpable.

    Mon ombre assassine a été une lecture prenante et addictive. Cela dit, pour moi, il y a une ombre au tableau. J’ai trouvé que le dernier meurtre a été le meurtre de trop. Celui qui a du mal à passer, celui qui était à deux doigts d’enlever de la crédibilité au récit. Celui qui parait invraisemblable. Je veux bien que l’on veut ici faire passer un message comme quoi les apparences sont parfois trompeuses mais attention à ne pas non plus tomber dans l’excès. .

    Pour conclure je dirai que Mon ombre assassine a été une excellente lecture pour ma part. La plume d’Estelle Tharreau était fluide et le récit à la fois addictif et inquiétant. Nadège étant un personnage qui fait froid dans le dos, ce bouquin restera graver dans ma mémoire un petit moment. Il est clair qu’on ne ressort pas indemne de cette lecture puisqu’elle amène à réfléchir et à nous poser des questions. Connaissons-nous réellement les gens que nous fréquentons ? Je ne peux que vous conseiller cette lecture si vous êtes adepte de roman noir ou de roman policier.

  • Asciena Rose 8 mars 2022
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je ne saurai vous dire si j’ai aimé ce roman ou à l’inverse vraiment détesté celui-ci, d’où ma note mi-figue mi-raisin, qui fait quand même le job puisque je l’ai lu en quelques jours à peine …
    Certaines scènes sont vraiment difficiles à lire et pourtant on ne peut s’empêcher de lire la suite. Un peu comme comme les magazines de faits divers du style « Histoires Vraies » ou encore « Le nouveau détective« .

    Ma chronique complète : https://mellecupofteabouquine.wordpress.com/2018/12/27/chronique-mon-ombre-assassine-de-estelle-tharreau/

  • Sweethydark 21 septembre 2020
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Ce livre est un véritable page Turner. L’histoire est absolument passionnante, ainsi que Nadège.

  • Liliaza 27 juillet 2020
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Spoiler alert : c’est un énorme coup de cœur !

    Nous suivons l’histoire de Nadège qui, depuis sa prison, nous livre son histoire. Une histoire tragique et prenante. Cela faisait longtemps que je cherchais un livre comme celui-là. Un livre avec une tueuse, une véritable sociopathe qui nous raconte son histoire. Il y en a tellement peu. D’ailleurs, je suis ouverte à toutes suggestions de livre sur le même sujet. Notre roman commence avec un article de journal. Il est d’ailleurs entrecoupé d’articles de journaux mais aussi d’interrogatoires. C’est une excellente idée. Le récit étant à la première personne, cela permet de voir d’autres points de vue. De voir comment le "commun de mortel" survit face à la présence de Nadège. Pour certains c’est une tueuse implacable. Pour d’autres, c’est une gentille institutrice adorant les enfants. Voir les deux aspects nous permet de réaliser comment chaque mouvement peut être analysé de plusieurs façons différentes. Lisez l’extrait ci-dessous pour vous donner une idée. Cette histoire est prenante et c’est dû aussi à l’écriture qui est excellente et colle parfaitement avec le récit. On s’y croit. On se prend pour Nadège. On a vraiment l’impression qu’elle nous parle. Une fois le livre commencé, on n’arrive pas à le lâcher. Si je devais formuler une seule critique : trop court. Mais quand on aime, on en veut toujours plus.

  • Marie Nel 7 mars 2020
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    J’ai déjà eu le plaisir de découvrir Estelle Tharreau avec son précédent roman, De la terre dans la bouche. Je m’étais déjà régalée de la façon qu’elle a de plonger le lecteur dans l’histoire et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Ici, avec Mon ombre assassine, elle ne nous épargne pas encore. On va rentrer dans la tête d’une tueuse, dans ses pensées, dans sa vie, et cela glace le sang de bien des façons !

    Nadège Soulignac est institutrice dans un village. Elle est appréciée de tous, aimée et respectée aussi bien par ses élèves que par leurs parents. Et pourtant, elle est présumée coupable dans une sombre histoire où un policier est mort. On l’a retrouvé noyé dans sa piscine, Nadège dit que c’est de la légitime défense puisqu’il aurait essayé de la violer. Le mystère reste entier, ses collègues, amis, son frère vont tout faire pour la défendre. La policière qui se charge de l’enquête a de gros soupçons sur sa culpabilité. Nadège va se raconter dans ce roman. Encore plus pénétrant qu’un journal intime. Elle est en cellule et va retracer toute sa vie. De sa petite enfance à sa vie d’adulte, elle ne va rien nous cacher à nous, lecteurs. Son enfance, traumatisée par une mère dépressive, un père qui ne prend pas ses responsabilités et ne s’occupe pas de son ménage. Elle a un frère, chouchou de son père, et une petite sœur, handicapée, qu’elle ne va pas supporter. Elle sera victime d’un viol d’un ami de son frère...c’est vrai qu’elle n’aura pas une enfance facile, mais est-ce que cela peut être un prétexte à tous les actes qu’elle a commis ? Nous, lecteurs, arriverons-nous à la détester ? À la comprendre peut-être ?

    Non, c’est trop compliqué pour la comprendre. Qu’elle ait regardé sa mère mourir sans bouger, je dirais que je peux comprendre quand on sait tout ce que sa génitrice lui a fait subir, pareil pour son violeur. Mais tout le reste, non, c’est difficile de se mettre à sa place et d’approuver son geste. Il y a certaines fois où elle va « liquider » une personne parce qu’elle lui rappelle quelqu’un ou simplement parce qu’elle l’énerve... Et pourtant, il m’est arrivé cependant de ressentir de la pitié pour elle, car elle n’a pas eu une vie facile, c’est le moins qu’on puisse dire. Il a fallu qu’elle se construise toute seule, se débrouiller pour faire des études, les mener à bien. Elle a dû se battre pour y arriver. Cependant tout cela ne cautionne pas ses machinations. C’est une femme calculatrice, manipulatrice, qui sait cacher ses émotions, même envers des personnes qu’elle déteste. Tous ces petits gestes sympathiques qu’elle fait envers les autres ne sont qu’un moyen pour elle de gagner leur confiance et passer pour une personne irréprochable. C’est une personne qui fait peur et froid dans le dos. Elle se glisse en silence dans l’ombre...l’ombre assassine...En lisant tout cela, je me dis qu’il faut toujours se méfier de tous, même des plus gentils....c’est triste d’en arriver là, mais ayant connu des manipulateurs dans ma propre vie, je sais combien ils peuvent être méchants et faux...

    J’ai pu apprécier une nouvelle fois le style de Estelle Tharreau. Toujours autant de fluidité, de précision dans les actes ou les sentiments. Le roman est bien construit. Certains chapitres sont consacrés à des retranscriptions d’interrogatoires, d’extraits d’articles de presse. Pour mieux replonger le lecteur dans la réalité et lui rappeler les faits graves pour lesquels Nadège est en prison. J’ai aimé cette façon de faire, cela rend l’histoire encore plus véridique, les confessions de cette femme sonnent encore plus vraies à nos oreilles. L’auteure arrive à nous faire traverser de multiples opinions. Rien n’est plat, j’ai vécu au rythme des actes de Nadège, j’ai eu envie de crier à ses amis ou son frère qu’ils ouvrent un peu les yeux et se rendent compte...en gros, j’ai vraiment cru dur comme fer que cette femme existait réellement et que ce que je lisais était un fait divers raconté dans un journal. Glaçant ! Et quand on pense que ces gens là existent, qu’ils peuvent se cacher derrière des personnes que l’on connait, à qui l’on parle, brrr...c’est atroce et bouleversant...vous comprendrez mieux après la lecture de ce roman et surtout après le final....

    C’est à nouveau une lecture coup de cœur pour moi. Je n’ai pour l’instant jamais été déçue avec Taurnada, je crois que je le dis à chaque roman, mais c’est un gage de bonne qualité et de très bonne lecture. Vraiment, si vous voulez vivre des moments passionnants avec de bons thrillers et des lectures qui remuent, n’hésitez pas à découvrir leurs parutions, vous ne serez pas déçus....

  • Belette 10 décembre 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac est une institutrice bien sous tout rapport. Enfin, c’est l’image qu’elle donne car elle a une part sombre, très sombre. Du fond de sa cellule, elle nous écrit pour nous parler de sa vie, de son parcours de … Tueuse en série.

    Un thriller passionnant et saisissant de réalisme. J’ai adoré entrée dans la tête de Nadège et comprendre ce qui a fait d’elle une Tueuse en série. Car elle n’a pas forcément bien commencé dans la vie entre un père absent et une mère psychologiquement atteinte.
    L’auteure à très bien réussi à m’immerger dans sa tête. J’ai même parfois ressentie un peu d’empathie pour elle, effrayant !
    Si vous avez des enfants, après cette lecture, je vous garantis que vous ne regarderez plus leurs institutrices de la même façon..

    Bref, c’est un coup de cœur !

  • jml38 27 octobre 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac est une institutrice mise en examen suite à la mort d’un policier noyé dans sa piscine. Elle est directement impliquée dans ce décès et son avocate plaide la légitime défense, la jeune femme ayant eu à repousser une agression et tentative de viol.
    L’affaire est relatée à travers des articles de presse et des reportages télé, ainsi qu’à partir de la retranscription d’interrogatoires.

    En parallèle, Nadège se raconte dans une longue et précise confession. Peu à peu elle dévoile au lecteur, avec qui elle tente de nouer une complicité dérangeante, son parcours depuis sa petite enfance au sein d’une famille quelque peu marginale dans un hameau surnommé les « Sans sous » entre une mère dépressive et un père démissionnaire, jusqu’à sa vie d’adulte dans le milieu scolaire. Elle évoque de façon particulièrement cynique sa découverte précoce du bien et du mal, et de ce qu’elle appelle la « zone neutre » où le mal n’est pas détecté, ainsi que sa transformation en un être polymorphe et manipulateur.

    La grande force d’Estelle THARREAU dans ce récit est d’arriver à faire éprouver au lecteur toute une palette de sentiments vis-à-vis de Nadège, entre compassion et horreur absolue. Un superbe moment de lecture, addictif et glaçant, dans lequel la plume de l’auteur fait une nouvelle fois merveille.

    Parents, vous ne verrez peut-être plus l’institutrice de vos enfants de la même façon.

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac est une institutrice aimée des enfants et respectée des parents. Elle possède un visage d’ange, doux, tendre, de ceux qu’il est impossible de ne pas aimer au premier regard. D’ailleurs, son prénom, Nadège, renvoie à une douceur cotonneuse. Sauf que, Nadège est derrière les barreaux, en attente de son procès pour la mort accidentelle d’un flic qui aurait tenté de la violer… En attente surtout de savoir si elle va s’en sortir, et tromper, encore une fois, son monde . Légitime défense ou pas ? C’est primordial qu’elle s’en sorte, parce qu’elle a au fond d’elle, ce besoin impérieux de tuer. Oui, Nadège est une tueuse en série, froide, calculatrice, qui se dévoile, à nous, lecteurs. Au fil des pages, elle raconte. Tout. Son enfance, ses blessures, ses premiers crimes, ses incitations au suicide, tout.

    Son témoignage est entrecoupé d’articles de presse, d’extraits de livres, de témoignages, d’auditions, de conclusions d’enquête qui donnent à sa confession tous les éléments factuels d’un vrai procès qui se déroule sous nos yeux.

    Le lecteur se retrouve donc juré en cours d’assise. Il lui revient le droit de juger, en fonction des pièces mises à sa disposition, mais aussi des confidences très personnelles de l’intéressée. Sans filtre, sans compassion, Nadège raconte son chemin de vie, sa famille cabossée, l’apprentissage des lois sociales, la différence fondamentale entre l’être et le paraître.

    Enfin une tueuse en série de sexe féminin !!! Psychopathe et abandonnique. Ça nous change du schéma classique du tueur masculin et ça éveille une certaine curiosité (malsaine ?) pour cette femme qui n’est pas à l’intérieur ce qu’elle projette à l’extérieur. Difficile de concevoir qu’une femme, symbole de douceur, capable de donner la vie, puisse se complaire dans un rôle aussi monstrueux. C’est l’un des grands points forts de ce thriller : transformer quelqu’un qui a l’air d’un ange, en démon. (à cet égard, la couverture est très réussie : on donne aisément à Nadège le Bon Dieu sans confession)

    Pour évoquer son parcours, Nadège nous parle de son enfance et de ses parents. Même si elle n’a été ni violée, ni battue, elle affirme : « Je suis la fille d’une dépression post-partum et d’un raté démissionnaire. Je suis la soeur d’un clone paternel et d’un monstre répugnant. » Ainsi commence la vie de Nadège, une vie dans laquelle elle devra se débattre sans aide, sans conseils, sans bras pour la rattraper, l’obligeant à veiller sur une mère défaillante et une soeur lourdement handicapée. Très tôt, elle comprend que la vie n’est en fait qu’un jeu de rôles et que pour rendre ces rôles intéressants, il faut parfois emprunter des chemins de traverse ou consentir à quelques entorses au règlement sociétal. Ainsi, l’image de la mère sacrément détériorée dans ce livre fait presque figure de madone écorchée en comparaison à Nadège. Celle du père est quasi absente, sauf lors d’apparitions au foyer familial, pour ériger des règles, remettre la mère d’équerre et reprendre un rôle de pseudo-chef de famille qui ne souhaite pas l’être. Le schéma familial brouille les pistes : la mère semble régner, mais seulement grâce à deux neurones restants, le père ne croit qu’en l’utilité des hommes pour faire tourner le monde, le sexe faible ne mérite pas qu’on s’y attarde. Entre cette mère déprimée et déprimante, ce père absent, une soeur handicapée qui passe son temps à beugler et un frère tout puissant qui prend rapidement la fuite de l’espace familial, imaginez un peu comment Nadège évolue. Elle apprend à déceler les failles dans sa propre famille, elle apprivoise ce qui imperceptible pour l’être humain qui évolue dans une sphère normale comme la nuit ou le silence, elle passe sous tous les radars, et devient une ombre.

    Nadège est un être polymorphe d’une grande intelligence. Une manipulatrice hors pair qui sait exploiter à merveille l’influence qu’elle a sur certaines personnes, notamment les enfants. Elle est froide, détachée, dénuée d’émotion et détachée des actes commis.

    Logiquement, le lecteur devrait donc la détester. Or, c’est tout l’inverse qui se produit. On ressent pour elle une forme intense de compassion. C’est l’autre force de ce thriller : faire changer la haine de camp. Certes, le lecteur se retrouve dans la tête d’une serial killeuse, mais une serial killeuse aux circonstances atténuantes et ça fait toute la différence. L’histoire racontée par Nadège ressemble aux mots d’un journal intime. Elle s’adresse directement au lecteur, le prend à parti, lui attribue un rôle de témoin en le mettant dans la confidence des affres de sa vie.« Je venais d’apprendre que la mort pouvait rendre les rêves possibles. »Elle s’attire une certaine sympathie pour sa franchise, de l’empathie à cause de son parcours, de la compassion pour avoir évolué dans une famille défaillante. En quelques pages, elle vous a mis dans sa poche. L’alternance passé-présent offre tout loisir à Estelle Tharreau pour vous laisser le temps de sympathiser avec Nadège, de la comprendre et de la plaindre.

    Sa confiance en elle peut laisser pantois, mais c’est comme si elle savait comment se comporte le genre humain, qu’elle l’avait étudié avec précision, analysé, décortiqué et avait fini par en tirer la moelle lui permettant de mieux le contrôler.« J’ai toujours veillé à ne jamais semer de petits cailloux sur mon chemin. » Ce monstre du genre humain devient le porte-parole d’une cause féministe par l’intermédiaire de son avocat. Il m’est même arrivé de sourire devant le comique de la situation.

    « Mon ombre assassine » est l’histoire d’une jumelle maléfique, un être malsain et nuisible tapi dans une enveloppe délicieuse et attirante. Et c’est justement ça qui est si bon ! Je découvre Estelle Tharreau par cette première lecture. Retenez bien son nom : on devrait entendre parler d’elle dans le monde du noir. Sa façon d’apostropher son lecteur par une plume acérée, son style direct, incisif et savoureusement glauque la place dans les étoiles montantes des femmes auteurs de romans noirs.

  • Céline de Roany 4 août 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je n’ai pas aimé ce livre... mais je le recommande
    Je n’ai pas aimé, simplement parce que je n’aime pas ce genre là. C’est du noir. Pas du polar, pas du thriller, juste noir. Comme une descente aux enfer, un enfermement.
    Et pourtant, ce livre est formidable pour plusieurs raisons :
    – l’écriture : c’est vraiment bien écrit. On s’y croit, on s’y croit tellement que je reposais régulièrement mon livre pour regarder autour de moi. Ouf, j’étais chez moi !- l’idée : c’est incroyable, cette idée de dérouler la vie d’une criminelle en série ! Et surtout tellement difficile à traiter !
    – la construction : on ne s’ennuie pas un instant. Pourtant, quand il n’y a pas de mystère à éclaircir, je m’ennuie 90% du temps. Pas là. Parce que ce récit est hyper bien construit, qu’il alterne les périodes de tension et les périodes de relâchement. C’est tout l’art de l’auteur, je trouve, qui trouve ici à s’exprimer.
    – ce qu’il suggère : souvent, on referme son livre en se disant « trop bien cette histoire » et sans plus y penser. Estelle Tharreau nous montre que peut-être, sans le savoir, nous côtoyons le pire, celui qu’on souhaite ne jamais rencontrer, celui dont l’idée nous excite et dont la réalité nous atterre. Alors non, je ne regarde pas sous mon lit avant de m’endormir, mais la petite musique de Mon ombre assassine m’accompagne toujours.

  • LeoLab 1er août 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Quel talent ! Une plume et style addictifs. La construction du récit à la première personne nous ballade dans la tête de la protagoniste à travers son vécu, procurant une immersion délectable. J’ai adoré Nadège. Elle est froide, sadique, machiavélique, brillante de méchanceté, étincelante d’intelligence, et pourtant si touchante. Ses obscures pensées m’ont même souvent fait rire. On en redemande !

  • mimi85600 10 juillet 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Ce roman est une pépite, un énorme coup de coeur. Je ne connaissais pas l’écriture d’Estelle Tharreau, j’en suis tombée amoureuse. Quel style ! Quelle justesse ! Quelle profondeur ! Rarement un bouquin m’a autant glacé le sang. Rarement un bouquin m’a autant prise entre deux feux : l’empathie voir l’affection pour la petite Nadège, et la peur de ce monstre qu’elle devient petit à petit. Ce personnage si magistralement construit, l’auteur parvient à nous la faire détester autant qu’on a pu s’y attacher. C’est fort ! Très très fort !

    Ce bouquin, il vous plonge directement dans la tête de cette tueuse en série calculatrice, méthodique et manipulatrice. Derrière le visage angélique de Nadège Solignac, derrière ses sourires de façade, derrière les apparences parfois tellement trompeuses, se cache une ombre assassine. Mais qu’est ce qui fait qu’une petite fille innocente devient un tel monstre sanguinaire ? C’est que l’auteur a choisi de montrer a travers cette confession de l’accusée tandis qu’elle attend patiemment son procès. Confession entrecoupée de procès verbaux et autres articles de presse relatant l’affaire. Petit à petit on découvre les racines du mal jusqu’à ce qu’il atteigne son apogée.

    De mémoire de lectrice, j’ai rarement vu une écriture aussi précise, aussi juste, où chaque mot est pesé, sans fioriture inutiles, rien n’est de trop, rien ne manque. Il est évident que je vais m’empresser de lire les autres romans d’Estelle Tharreau déjà publiés et que je vais suivre de très près ses prochaines parutions.

    Merci infiniment aux éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman.

  • Pickbooks 13 juin 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Mon avis : Pour faire simple, ce livre est une claque dans ta face de lecteur ! Il est simplement ultra efficace. Nous suivons le récit de la vie de Nadège par cette dernière pour en arriver au meurtre dont elle est accusée dès le début du roman. Arrive très vite la grande question qui se pose toujours en matière de serial killer : est-ce la vie, leur enfance qui fait qu’ils le deviennent ? Naissent-ils comme cela ? Au-delà de ces questions, ce roman nous amène également face à un type de serial killer que la société a du mal à admettre : les femmes. On en parle très peu dans les médias. Il est difficile d’accepter l’idée qu’une femme puisse tuer de sang-froid, sans mobile particulier autre que le plaisir de tuer. Et pourtant le personnage de Nadège le démontre d’une façon magistrale ! Une pure psychopathe froide, intelligente, calculatrice et manipulatrice qui laisse sans voix et réduit nos préjugés en fumée. Mon ombre assassine est le genre de livre qui marque et dont le souvenir va s’accrocher un long moment…

  • ellemlire 11 avril 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac. Un nom ordinaire pour une femme ordinaire. En apparence.

    "Je suis la fille d’une dépression post-partum et d’un raté démissionnaire. Je suis la sœur d’un clone paternel et d’un monstre répugnant."

    Nadège est institutrice. Très appréciée de ses élèves et de leurs parents. Nadège est aussi solitaire. Et discrète. Nadège passe inaperçue dans sa vie de tous les jours. Et pourtant, derrière cette personnalité effacée, se tapie une femme machiavélique.

    "Rapidement, je pus prendre mes marques dans l’indifférence générale : une vie professionnelle parfaitement ouverte sur le monde que personne n’eut l’idée de mettre en relation avec une vie privée solitaire et secrète. La vitrine d’un fleuriste pour masquer l’arrière-boutique d’un équarrisseur."

    Nadège est manipulatrice. Cruelle. Organisée. Tout est préparé de manière très méthodique, dans les moindres détails. Car elle agit toujours avec préméditation. Nadège est tueuse en série. Ses victimes font partie de son entourage, plus ou moins proche. Elle assassine par vengeance, par mépris, ou pour blesser aussi.

    "Je ne cherchais pas la gloire, mais un exercice de style.
    Je me mis en chasse d’une victime facile et banale. Un test, un brouillon avant de viser plus haut.
    Je voulais un meurtre volontaire et prémédité."

    Mon ombre assassine commence par l’incarcération de Nadège après son ultime crime. Depuis sa cellule de prison, elle nous raconte sa vie, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Elle se dévoile, froide, cynique, démoniaque. Et patiente.

    "Avant de partir, je pris le temps de m’imprégner de sa mort. Je fixai sa bouche réduite au silence. Dix-neuf ans plus tard, la gamine terrorisée l’avait tuée."

    Ainsi, elle déroule le fil de sa vie, son enfance torturée dans une tour sombre et délabrée, ses relations familiales, ses petites habitudes. La tension est palpable dès la première page. Elle s’adresse directement à nous. Alors, on entre littéralement dans la tête de la meurtrière et on explore sa conscience.

    La plume de l’auteure est efficace. On entend la voix de Nadège Solignac résonner dans notre tête. C’est fin, autant que cela fait froid dans le dos. Le style d’Estelle Tharreau est implacable. Tout est dans la précision, autant des actes que des mots. Tout est pesé soigneusement. Et cela donne un thriller extrêmement addictif. A partir d’une femme en apparence si ordinaire, l’auteure construit un véritable monstre. Et cela semble si réel…

    Estelle Tharreau signe avec Mon ombre assassine un thriller glaçant. Qui ne vous fera peut-être plus voir comme avant votre voisine ou la maîtresse de vos enfants. Absolument addictif ! Et effrayant !

    https://ellemlireblog.wordpress.com/2019/04/10/mon-ombre-assassine-estelle-tharreau/

  • ellemlire 11 avril 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Nadège Solignac. Un nom ordinaire pour une femme ordinaire. En apparence.

    "Je suis la fille d’une dépression post-partum et d’un raté démissionnaire. Je suis la sœur d’un clone paternel et d’un monstre répugnant."

    Nadège est institutrice. Très appréciée de ses élèves et de leurs parents. Nadège est aussi solitaire. Et discrète. Nadège passe inaperçue dans sa vie de tous les jours. Et pourtant, derrière cette personnalité effacée, se tapie une femme machiavélique.

    "Rapidement, je pus prendre mes marques dans l’indifférence générale : une vie professionnelle parfaitement ouverte sur le monde que personne n’eut l’idée de mettre en relation avec une vie privée solitaire et secrète. La vitrine d’un fleuriste pour masquer l’arrière-boutique d’un équarrisseur."

    Nadège est manipulatrice. Cruelle. Organisée. Tout est préparé de manière très méthodique, dans les moindres détails. Car elle agit toujours avec préméditation. Nadège est tueuse en série. Ses victimes font partie de son entourage, plus ou moins proche. Elle assassine par vengeance, par mépris, ou pour blesser aussi.

    "Je ne cherchais pas la gloire, mais un exercice de style.
    Je me mis en chasse d’une victime facile et banale. Un test, un brouillon avant de viser plus haut.
    Je voulais un meurtre volontaire et prémédité."

    Mon ombre assassine commence par l’incarcération de Nadège après son ultime crime. Depuis sa cellule de prison, elle nous raconte sa vie, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Elle se dévoile, froide, cynique, démoniaque. Et patiente.

    "Avant de partir, je pris le temps de m’imprégner de sa mort. Je fixai sa bouche réduite au silence. Dix-neuf ans plus tard, la gamine terrorisée l’avait tuée."

    Ainsi, elle déroule le fil de sa vie, son enfance torturée dans une tour sombre et délabrée, ses relations familiales, ses petites habitudes. La tension est palpable dès la première page. Elle s’adresse directement à nous. Alors, on entre littéralement dans la tête de la meurtrière et on explore sa conscience.

    La plume de l’auteure est efficace. On entend la voix de Nadège Solignac résonner dans notre tête. C’est fin, autant que cela fait froid dans le dos. Le style d’Estelle Tharreau est implacable. Tout est dans la précision, autant des actes que des mots. Tout est pesé soigneusement. Et cela donne un thriller extrêmement addictif. A partir d’une femme en apparence si ordinaire, l’auteure construit un véritable monstre. Et cela semble si réel…

    Estelle Tharreau signe avec Mon ombre assassine un thriller glaçant. Qui ne vous fera peut-être plus voir comme avant votre voisine ou la maîtresse de vos enfants. Absolument addictif ! Et effrayant !

    https://ellemlireblog.wordpress.com/2019/04/10/mon-ombre-assassine-estelle-tharreau/

  • livrement-ka 31 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Début du livre : 

    Une institutrice a été mise en examen lundi suite à la découverte du corps sans vie d’un policier dans la piscine de son domicile.

    Un thriller absolument époustouflant mêlant interrogatoire, articles de journaux et pensées de l’accusé.

    Tout au long du livre, nous allons découvrir l’enfance de l’accusée Nadège, devenue institutrice et surtout son parcours quelque peu atypique et ses activités particulières.

    Je suis la fille d’une dépression post-partum et d’un raté démissionnaire.

    Un récit glaçant mais poignant et faisant de Nadège, une personnalité attachante au-delà de tout soupçon.

    En tout premier lieu, l’auteur nous livre la naissance de Nadège, dans une famille assez particulière avec une mère et un père totalement à côté de la vie.

    C’est la deuxième de cette famille, suivant un garçon, que le père prend sous son aile dès le départ et en fait son clone.

    Puis malheureusement pour tous et surtout pour elle, Manon, troisième enfant et deuxième fille pointe le bout de son nez, avec un très gros handicap.....

    ​​​​​​​A mon tour je me penchai au-dessus de la table. Ce que je vis me donna envie de vomir. Une chose hideuse.

    Puis survient le décès de la mère.

    A partir de ce moment là Nadège va devoir se débrouiller toute seule et apprendre la vie de manière autonome alors qu’elle est âgée d’à peine huit ans.

    Mon père prit l’habitude de venir me voir une fois par jour, à mon retour de l’école, pour remplir le réfrigérateur....

    Ce formidable courage ira de pair avec le développement de cette dernière pour des activités particulières. Elle a malgré tout l’envie de vivre, mais surtout de chasser ses vieux démons, dans tous les sens du terme.

    Elle semble être dotée d’une double personnalité. Son apparence est celle d’un ange, tout en contradiction avec ce qu’elle a au fond d’elle même.

    Quel superbe attroupement d’imbéciles !

    Alors que Nadège est en garde à vue pour la mort du policier, père d’une de ses élèves, l’auteur nous présente les interrogatoires des proches de cette dernière : interrogatoires qui ouvrent sur des anecdotes qui sont ensuite décrites du point de vue de l’accusé.

    Il y a également les actualités avec les diverses morts particulièrement sordides qui ont jalonnées le parcours de Nadège. Nous avons le pourquoi du comment.

    Reportage News TV du 22 août 2018

    J’ai été absolument conquise par cette histoire, par la narration et par le style de l’auteur et sa manière de présenter le récit. 

    Comment peut-on berner tout le monde de la sorte. Comment arrive t’elle à être aussi maligne, et surtout à ne jamais se trahir, à toujours garder cette apparence angélique. Je suis vraiment subjuguée par ce récit et par la description de ce personnage pour moi vraiment mystérieux.

    La nature de l’histoire : un thriller psychologique présenté de manière très originale.

    Le style de l’auteur : un nouveau style qui pour moi est une découverte tout simplement délicieuse. Je vais suivre cette auteure de très très près. Et me pencher d’ores et déjà sur ses précédents livres.

    Sur la forme de l’histoire :

    Le livre est divisé en plusieurs chapitres débutant par un interrogatoire, un article de journal, ou tout simplement l’histoire de la vie de Nadège.

    Le texte très aéré et la plume très fluide font de ce livre une lecture plus qu’agréable.

    Conclusion :

    Un thriller psychologique d’un nouveau genre, qui restera dans ma mémoire quelques temps. Existe t’il d’autres femmes comme Nadège ??? i oui cela me glace le sang rien que d’y penser. Une intelligence hors du commun et une femme absolument inssaisissable.

  • Marie Nel 28 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    J’ai déjà eu le plaisir de découvrir Estelle Tharreau avec son précédent roman, De la terre dans la bouche. Je m’étais déjà régalée de la façon qu’elle a de plonger le lecteur dans l’histoire et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Ici, avec Mon ombre assassine, elle ne nous épargne pas encore. On va rentrer dans la tête d’une tueuse, dans ses pensées, dans sa vie, et cela glace le sang de bien des façons !

    Nadège Soulignac est institutrice dans un village. Elle est appréciée de tous, aimée et respectée aussi bien par ses élèves que par leurs parents. Et pourtant, elle est présumée coupable dans une sombre histoire où un policier est mort. On l’a retrouvé noyé dans sa piscine, Nadège dit que c’est de la légitime défense puisqu’il aurait essayé de la violer. Le mystère reste entier, ses collègues, amis, son frère vont tout faire pour la défendre. La policière qui se charge de l’enquête a de gros soupçons sur sa culpabilité. Nadège va se raconter dans ce roman. Encore plus pénétrant qu’un journal intime. Elle est en cellule et va retracer toute sa vie. De sa petite enfance à sa vie d’adulte, elle ne va rien nous cacher à nous, lecteurs. Son enfance, traumatisée par une mère dépressive, un père qui ne prend pas ses responsabilités et ne s’occupe pas de son ménage. Elle a un frère, chouchou de son père, et une petite sœur, handicapée, qu’elle ne va pas supporter. Elle sera victime d’un viol d’un ami de son frère...c’est vrai qu’elle n’aura pas une enfance facile, mais est-ce que cela peut être un prétexte à tous les actes qu’elle a commis ? Nous, lecteurs, arriverons-nous à la détester ? À la comprendre peut-être ?

    Non, c’est trop compliqué pour la comprendre. Qu’elle ait regardé sa mère mourir sans bouger, je dirais que je peux comprendre quand on sait tout ce que sa génitrice lui a fait subir, pareil pour son violeur. Mais tout le reste, non, c’est difficile de se mettre à sa place et d’approuver son geste. Il y a certaines fois où elle va « liquider » une personne parce qu’elle lui rappelle quelqu’un ou simplement parce qu’elle l’énerve... Et pourtant, il m’est arrivé cependant de ressentir de la pitié pour elle, car elle n’a pas eu une vie facile, c’est le moins qu’on puisse dire. Il a fallu qu’elle se construise toute seule, se débrouiller pour faire des études, les mener à bien. Elle a dû se battre pour y arriver. Cependant tout cela ne cautionne pas ses machinations. C’est une femme calculatrice, manipulatrice, qui sait cacher ses émotions, même envers des personnes qu’elle déteste. Tous ces petits gestes sympathiques qu’elle fait envers les autres ne sont qu’un moyen pour elle de gagner leur confiance et passer pour une personne irréprochable. C’est une personne qui fait peur et froid dans le dos. Elle se glisse en silence dans l’ombre...l’ombre assassine...En lisant tout cela, je me dis qu’il faut toujours se méfier de tous, même des plus gentils....c’est triste d’en arriver là, mais ayant connu des manipulateurs dans ma propre vie, je sais combien ils peuvent être méchants et faux...

    J’ai pu apprécier une nouvelle fois le style de Estelle Tharreau. Toujours autant de fluidité, de précision dans les actes ou les sentiments. Le roman est bien construit. Certains chapitres sont consacrés à des retranscriptions d’interrogatoires, d’extraits d’articles de presse. Pour mieux replonger le lecteur dans la réalité et lui rappeler les faits graves pour lesquels Nadège est en prison. J’ai aimé cette façon de faire, cela rend l’histoire encore plus véridique, les confessions de cette femme sonnent encore plus vraies à nos oreilles. L’auteure arrive à nous faire traverser de multiples opinions. Rien n’est plat, j’ai vécu au rythme des actes de Nadège, j’ai eu envie de crier à ses amis ou son frère qu’ils ouvrent un peu les yeux et se rendent compte...en gros, j’ai vraiment cru dur comme fer que cette femme existait réellement et que ce que je lisais était un fait divers raconté dans un journal. Glaçant ! Et quand on pense que ces gens là existent, qu’ils peuvent se cacher derrière des personnes que l’on connait, à qui l’on parle, brrr...c’est atroce et bouleversant...vous comprendrez mieux après la lecture de ce roman et surtout après le final....

    C’est à nouveau une lecture coup de cœur pour moi. Je n’ai pour l’instant jamais été déçue avec Taurnada, je crois que je le dis à chaque roman, mais c’est un gage de bonne qualité et de très bonne lecture. Vraiment, si vous voulez vivre des moments passionnants avec de bons thrillers et des lectures qui remuent, n’hésitez pas à découvrir leurs parutions, vous ne serez pas déçus....

  • mavic 27 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    La sphère Bookstagram a de nouveau frappé ! J’ai vu ce titre passé à plusieurs reprises et surtout les retours plus que positifs. Il ne m’en fallait pas plus pour sauter le pas. Et j’ai adoré que ce soit l’histoire, le personnage de Nadège et la plume de l’auteure. Après avoir refermé le livre, vous ne verrez plus votre voisin de la même façon.
    C’est sombre, dérangeant, malsain et pourtant une fois les premières pages lues difficile de s’arrêter. Quand je pense au personnage de Nadège je ne peux m’empêcher de me dire que c’est une sacré psychopathe… et le mot est faible.

    Dès les premiers chapitres on sait qu’elle est coupable de l’homicide dont on l’accuse. Dès lors l’intrigue, la question que l’on se pose est de savoir si elle va s’en sortir. Va-t-on l’accuser d’homicide volontaire ou la libérer pour légitime défense ?

    Pour y répondre, l’auteure ou plutôt Nadège nous plonge dans son passé et nous explique comment elle en est arrivé là et comment elle a fait pour ne jamais se faire prendre sur le vif.

    Et de connaître ce passé, assez chaotique il faut le reconnaître, cela nous donne toutes les cartes en main pour pouvoir la juger et estimer si oui ou non elle mérite de finir en prison.

    Parce qu’en vérité c’est une sacrée psychopathe tordue qui a bien morflé pendant son enfance et qui n’a eu aucun soutien de son entourage. Je pourrais dire que j’ai presque pitié d’elle sauf que le récit de la petite Nadège a de quoi faire froid dans le dos et pas qu’un peu.

    C’est plus un sentiment de malaise qui m’a suivi durant ma lecture que de la compassion.

    Et cette exposition de sa vie est entrecoupée par les interrogatoires, les articles des journalistes et l’intervention de son avocate qui la défend avec ferveur. J’ai trouvé cette partie intéressante car elle permet de savoir comment les proches de Nadège la perçoivent mais surtout quelle influence peut avoir l’opinion publique à travers les médias.

    C’est autant intéressant que ce n’est malaisant car les médias collent dès le début une étiquette à Nadège et prennent ainsi parti alors qu’au final ils ne connaissent pas la vérité. C’était une dimension intéressante à exploiter car tout du long j’ai douté à savoir si elle allait s’en sortir au vu de certains témoignages.

    Pour le coup l’auteure joue rudement bien avec nos nerfs et nous donne envie de tourner la page jusqu’au dénouement. Et ça se lit vite car c’est addictif de par l’histoire mais également par la plume de Estelle Tharreau.

    Malgré ce que l’on peut apprendre sur Nadège, j’ai eu la sensation des trouver une certaine fragilité à travers tout ce qu’elle subit et fait subir. Que vous aimiez ou non le personnage, elle ne laisse pas insensible.

    Et quand on sait que c’est elle qui fait toute l’histoire je tire mon chapeau à l’auteure de l’avoir autant travailler, de lui fournir une telle prestance qu’on a du mal à s’en défaire.

    En bref,

    J’en aurais encore des choses à vous dire sur Nadège et sa famille, ses proches, mais je vous laisse le plaisir de le découvrir vous-même. C’est une histoire fascinante à propos d’un personnage charismatique. Armez-vous pour découvrir la vie de Nadège et ses méfaits et à votre tour d’essayer de deviner si elle s’en sortira.

  • La Caverne du Polar 24 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Aujourd’hui je vais vous parler de Mon ombre assassine d’Estelle Tharreau. C’est déjà son 4ème roman, mais je dois bien avouer que pour moi c’est le premier que je lis. Dans Mon ombre assassine, Estelle Tharreau nous invite à découvrir les confessions monstrueuses d’une tueuse en série. Allez suivez-moi c’est parti en direction du hameau des « Sans sous » perdu en Provence.

    On fait très vite la connaissance de Nadège Solignac, une jeune institutrice qui est incarcérée suite à la mort d’un policier. Elle explique dans sa déposition, qu’elle a été agressée par la victime et qu’en se débattant, ils seraient tombés dans la piscine où elle aurait fini par le noyer pour sauver sa peau. Nadège plaide donc la légitime défense. Lors de son placement en cellule, elle va nous raconter tout son parcours. Une réelle plongée dans sa vie. Mais le récit de tous ses souvenirs est entrecoupé de passages d’interrogatoires par la police, mais également d’articles de journaux relatant l’affaire Solignac. Nous remontons le temps afin de retourner jusqu’à son enfance. Ainsi elle nous fera comprendre pourquoi elle est devenue un tel monstre

    Le choix d’aborder les tueuses en série de cette manière-là est vraiment intéressant. J’ai adoré m’immiscer dans la vie de cette femme, découvrir comment elle est devenue une tueuse en série. Nadège est une femme terrifiante et manipulatrice. Honnêtement j’ai été complètement happé par ce personnage, ce roman est d’une réalité troublante et saisissante et c’est terriblement bien écrit. Moi qui connais assez bien ce sujet, je trouve qu’Estelle Tharreau, l’a traité de façon remarquable. Elle nous démontre bien que les tueuses en série peuvent être aussi cruelles que les tueurs en série… Mais surtout beaucoup plus manipulatrices, donc plus complexe à saisir. N’importe qui peut être Nadège Solignac…

    Avec Mon ombre assassine, j’ai découvert une auteure pleine de talent. Moi qui suis assez porté sur le sujet des tueurs et tueuses en série, j’ai été gâté… Mon ombre assassine est vraiment un thriller captivant, mais surtout différent des autres. J’ai hâte de découvrir d’autres romans d’Estelle Tharreau.

  • Pickbooks 20 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Hello ! Nouvelle lecture terminée ! Il s’agit de Mon ombre assassine d’Estelle Tharreau aux éditions Taurnada.

    Résumé :
    En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
    Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
    Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
    Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
    Un être polymorphe.
    Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
    Une ombre. Une ombre assassine.

    Mon avis : Pour faire simple, ce livre est une claque dans ta face de lecteur ! Il est simplement ultra efficace. Nous suivons le récit de la vie de Nadège par cette dernière pour en arriver au meurtre dont elle est accusée dès le début du roman. Arrive très vite la grande question qui se pose toujours en matière de serial killer : est-ce la vie, leur enfance qui fait qu’ils le deviennent ? Naissent-ils comme cela ? Au-delà de ces questions, ce roman nous amène également face à un type de serial killer que la société a du mal à admettre : les femmes. On en parle très peu dans les médias. Il est difficile d’accepter l’idée qu’une femme puisse tuer de sang-froid, sans mobile particulier autre que le plaisir de tuer. Et pourtant le personnage de Nadège le démontre d’une façon magistrale ! Une pure psychopathe froide, intelligente, calculatrice et manipulatrice qui laisse sans voix et réduit nos préjugés en fumée. Mon ombre assassine est le genre de livre qui marque et dont le souvenir va s’accrocher un long moment…

  • Des plumes et des livres 9 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Dans Mon ombre assassine, nous suivons Nadège Solignac, enseignante de 29 ans, qui est incarcérée après avoir tué en légitime défense un policier qui tentait de la violer. Enfin, ça, c’est la version des faits que défend son avocate. Les nombreux soutiens de Nadège vont tout faire pour que ce soit cette version qui soit retenue auprès des juges. Après tout, qui pourrait soupçonner cette jeune femme au visage candide, cette institutrice adorée par les enfants et adulée par les parents ?

    Du fin fond de sa cellule, dans un récit à la première personne, Nadège nous dévoile la moindre parcelle de sa vie. De sa naissance non désirée, de l’absence de son père, la dépression de sa mère, l’handicap de sa jeune sœur. Nadège raconte comment elle a dû grandir seule, s’éduquer par elle-même. Par observation et mimétisme, elle a acquis les code sociaux. En ce qui concerne le Bien et le Mal, Nadège s’est forgé sa propre opinion et cela a grandement influencé ses choix et actions…

    Là où la plume d’Estelle Tharreau surprend et a réussi un coup de maître est dans le fait de provoquer de l’empathie pour un personnage qui n’en mérite pas ! Nadège est un monstre de par ses actes, cependant, à travers son récit, on ne peut que comprendre cette jeune femme délaissée, dédaignée, violentée pendant son enfance. Le récit de Nadège est froid, distant, mécanique, sans émotion et pourtant il provoque un flot d’émotions à son encontre pour le lecteur : tristesse, colère, incompréhension, terreur.

    Après avoir lu Mon ombre assassine, impossible de ne plus soupçonner qui que ce soit du pire. Estelle Tharreau nous jette le doute sur tout le monde…

  • anais_serial_lectrice 7 mars 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    MAGISTRAAAAAAL !!!

    Je m’attendais à tout sauf à ça… Estelle Tharreau, c’est cette auteure qui situe ses intrigues dans de p’tits patelins perdus dans la campagne, qui se voient secoués par un ou plusieurs meurtres, qui voient évoluer une enquête dans un milieu de quasi huis-clos. Je pensais retrouver à nouveau cet environnement, et voilà que l’auteure a décidé de tout bousculer pour nous offrir quelque chose qui s’apparente plus à un thriller psychologique.

    Cette fois, tout repose sur une femme, une seule. Elle est le point central de l’intrigue, autour duquel tout s’articule. Nous croiserons bien la route de nombreux personnages secondaires, mais une seule crèvera les pages, et elle s’appelle Nadège. Jeune institutrice aimée de tous, la voilà accusée du meurtre de celui qui a tenté de la violer. Alors qu’elle hurle à la légitime défense, l’auteure nous permet d’aborder d’un autre point de vue ce qu’elle est en tant que personne, en nous plongeant dans sa vie, de sa jeune enfance, terrible, cataclysmique, avec des parents qui n’auraient jamais dû le devenir, jusqu’à sa vie d’adulte, solitaire et dangereuse.

    Manipulatrice, calculatrice, froide, incapable de ressentir une émotion, c’est un personnage très sombre qu’Estelle Tharreau a fait naître. Elle est d’ailleurs, pour moi, l’un des personnages les plus démoniaques que j’ai pu rencontrer depuis que j’ai commencé le polar il y a bien 8 ans de ça. L’auteure pousse loin son analyse du personnage, elle nous la détaille moralement sous toutes les coutures, elle n’épargne aucune scène aux lecteurs, certaines scènes sont à la limite du supportable, et il semble n’y avoir aucune limite dans la monstruosité de cette femme.

    Et pourtant, il faut creuser et pour tenter de voir plus loin dans l’adulte qu’elle est devenue, il faut essayer de comprendre pourquoi elle en est arrivée là. Est-ce qu’on naît mauvais ? Ou bien est-ce qu’on le devient ? Parce que je peux vous dire qu’elle a morflé, cette gosse… Et qu’une souffrance aussi immense sur un esprit déjà fragile, ça peut causer de sérieux dégâts. Elle a dû se construire seule, dans un cercle familial étouffant à l’air vicié. Les actes de maltraitance ont jalonné son enfance, l’amour et l’attachement maternel étaient inexistants. J’allais écrire qu’elle n’était pas partie sur de bonnes bases dans la vie, je dirais plutôt qu’il n’y a eu aucune base. Elle est marquée au fer rouge, et tout a contribué à faire naître le monstre qui sommeillait en elle. Elle est venue au monde sans le demander, mais elle décidera de mener sa vie comme elle l’entend, passant de l’état de victime à celui de bourreau, se vengeant de tous ceux qui l’ont un jour malmenée. On pourrait parler d’histoire de vengeance, mais c’est un peu plus que ça je pense, car elle ne s’en prend pas seulement à ceux qui lui ont fait du mal. Elle s’en prend à tous ceux qu’elle déteste. D’ailleurs, elle déteste tout le monde : jeunes, vieux, enfants, son frère, sa belle-sœur, sa nièce, ses collègues, peu importe… Elle n’est attachée à personne, elle ne veut de personne dans sa vie. On est en présence d’une vraie cinglée, d’une vrai serial-killeuse sans aucun état d’âme. On en rencontre peu dans la littérature noire, des femmes serial-killeuses, et c’est aussi ce qui fait la singularité de ce roman.

    Ce qu’il y a d’intéressant également dans Mon ombre assassine, c’est que l’auteure alterne différents types de narrations, en nous proposant des retranscriptions d’interrogatoires de témoins entendus dans le cadre de cette affaire, des coupures de presse, mais aussi des passages sous forme de journal intime où c’est Nadège qui prend la parole, utilisant le « je » et s’adressant à nous directement, comme si le lecteur était son confident direct. Elle nous heurte, nous interpelle, elle nous positionne en qualité de témoin, elle nous prend à parti aussi, et soulève en nous des questions. Impossible de rester passible face à elle, et face au monstre qu’elle est devenue. Je l’ai tantôt maudite, tantôt eu en pitié. Moi qui aime les grands méchants dans mes lectures, j’en ai eu pour mon compte ! L’écriture d’Estelle Tharreau est grandiose, et fait passer tant d’émotions et tant de sentiments différents que ça en fait un ouvrage puissant.

    [ Le mot de la fin ]

    La souffrance est maîtresse de tout, elle est capable de transformer n’importe quel individu en monstre. Je ne dédouane pas Nadège de ses actes non, car ils sont trop graves pour être pardonnés, mais qui peut dire dans quel état il se retrouverait, s’il avait vécu la même enfance qu’elle ? Qui peut dire qu’après avoir souffert comme une bête, il demeurerait sain d’esprit ?

    Ce livre est pour moi un coup de massue, et je pense que je vais mettre un certain temps avant de m’en défaire. Bravo Estelle Tharreau, il en faut pour me mettre dans cet état ! Mon ombre assassine est pour moi de loin le meilleur livre de l’auteure qui a pris de vrais risques en nous proposant quelque chose de très différent de ce qu’elle écrit habituellement.

    Non seulement je recommande, mais en plus je vous conseille de le mettre sur la liste de vos achats d’urgences ultimes (je ne veux rien entendre concernant votre banquier qui me déteste svp !! 🙂 )

  • FLORENCE CHOLLET / VOYAGELIVRESQUE 28 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Vraiment brillant, mon ombre assassine de Estelle Tharreau .
    Un gros coup de coeur pour un roman glaçant, un récit intense, un thriller saisissant de réalisme... comment un beau petit ange blond devient une tueuse en série implacable, froide, méthodique. Nait on sérial killer ou le devient-on, vaste question qui est un peu au cœur de ce livre. Une rythmique rapide pour un souffle court, pour une montée en puissance. Un style vivant, captivant, addictif.
    Nadège et son ombre, Nadège et Némésis, deux femmes qui n’en sont qu’une, l’auteure nous entraine dans l’esprit complexe, tortueux d’une meurtrière, pour qui le bien et le mal se mélangent, fusionnent, vérité et mensonges, dévotion et manipulation, bienveillance et malveillance, douceur et monstruosité.
    Une scénique forte, un jeu entre présent, passé... Des flashbacks prononcés au je, Nadège nous narre son passé, sans se chercher de circonstances atténuantes, sans se déculpabiliser, une plongée dans son passé pour nous faire comprendre son présent. Une psychopathe, sociopathe, intelligente, réfléchie, qui nous amène dans le sillage de cette petite fille qu’elle fut, qui a baigné dans un univers fait d’une mère en « dépression post partum », d’un père, « raté démissionnaire », d’un frère « sorte de clone paternel » et d’une sœur « monstre répugnant ». Un personnage psychologiquement instable, sans empathie, pris dans la toile de sa folie, une errance entre sa réalité et sa fiction au fil du temps, au gré des rencontres , un personnage tout en contraste entre l’image qu’elle renvoie et sa véritable nature
    Un récit entrecoupé d’extraits de journaux et procès-verbaux d’audition qui mélange les tons dans le roman

    Nadège Solignac , une institutrice appréciée de tous, une tueuse froide , un visage angélique, une ombre assassine .... En attente de son jugement , pour le meurtre de Fabien Bianchi, un policier qui aurait tenté de la violer, elle se souvient de son chemin parcouru .
    Un thriller passionnant que je vous recommande ardemment

  • Les lectures de Maryline 26 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Dès les premières lignes, on comprend que dans la tête de Nadège, il y a beaucoup de choses : de l’amour, de la haine, de la peur et surtout, un passé lourd à porter.

    J’aime beaucoup la façon dont l’auteur nous raconte cette intrigue : la mort d’un jeune policier et la mise en cause d’une institutrice. Est-elle coupable ou essayait-elle simplement de se défendre de cet homme ? Là est toute la question !

    D’une part, nous suivons cette enquête à travers des extraits d’auditions, des articles de presse, des interviews de proches de la victime ou de la présumée coupable. Le jeune policier est mort noyé dans sa piscine alors qu’il se disputait avec l’institutrice de sa fille. Cette dernière, présente lors des faits est un témoin phare. Mais l’entourage des deux protagonistes est important aussi et surtout parce que Masha, la petite fille de 4 ans, est encore trop jeune pour que les policiers puissent en faire une véritable témoin à part entière.

    D’autre part, nous lisons ce que Nadège, l’institutrice, nous livre du fond de sa cellule en attendant d’être jugée ou libérée. Elle n’est, pour le moment, que présumée coupable mais elle nous raconte tout, ce qu’elle a réellement fait ce jour-là et surtout, les années précédentes. Ce thriller est une perfection ! J’ai adoré ces passages de Nadège qui nous dit tout, son passé, ses vengeances, ses peurs mais surtout sa rage. On a une impression d’étouffement et j’ai même eu peur de la connaitre et qu’elle soit là, derrière moi, à préparer un coup pour se venger de moi. J’ai eu pitié d’elle à certains moments car sa vie, sa jeunesse n’ont pas été de tout repos, mais en même temps, j’ai eu la rage contre elle, elle qui n’a aucun remord...

    Un très bon thriller vraiment psychologique, une approche assez singulière mais véritablement intéressante et captivante. J’ai adoré cette lecture qui m’a emprisonnée pendant quelques heures, incapable de sortir de cet enfer. J’en redemande !

  • 4bookine 22 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Le temps de mûrir pour accomplir un meurtre parfait …

    Nadège Solignac est une araignée qui tisse sa toile pour tuer ses prochaines proies. Une tueuse en série qui nous fait complice de ses assassinats.
    Elle nous interpelle. Elle nous retourne les tripes. Nadège est la personne bien sous tous rapports avec un monde intérieur destructeur. On ne se méfie pas d’elle, on la trouve forte psychologiquement et gentille, elle passe inaperçue. Mais côté familiale elle est juste la fille, la sœur, la femme à cacher, à éloigner parce qu’elle ne sert à rien.

    Un roman glacial qui s’enchaîne tellement bien que Nadège nous prend dans ses filets. Nous devenons sa complice dans ses atrocités commises.

    Entre les mots de Nadège, les extraits d’interrogatoires et les articles de journaux nous sommes plongés dans un univers sombre. Pour Nadège c’est une jouissance, après ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse de faire souffrir dans d’atroces souffrances ses victimes.

    Une frissonnante découverte d’une autrice de talent qui arrive par sa plume addictive à nous rendre paranoïaques face a cette tueuse en série.

    Un roman magnifique à dévorer.

    [Article complet sur le blog]

  • LKA06 22 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    J’ai découvert ce roman en lisant la chronique d’Anaïs Serial Lectrice. Et je dois dire que je ne suis pas déçue d’avoir suivi son conseil. Il s’agit d’un thriller extrêmement prenant et addictif. Dans ce roman, nous ne faisons qu’un avec l’héroïne, avec ses pensées les plus profondes, les plus noires, c’est déstabilisant, troublant, et il est impossible de lâcher ce livre avant la dernière page. Je vais me dépêcher de découvrir les autres romans de cette auteure.

  • MELMAMAN 14 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Tout commence avec la mise en examen d’une institutrice, Nadège Solignac, pour homicide volontaire. Des extraits d’auditions, des articles parus dans la presse plantent le décor. Et après quelques dizaines de pages, nous faisons connaissance avec cette fameuse Nadège. Nous entrons dans sa tête, devrais-je plutôt dire. Pour un aller-simple glaçant. Dans la tête d’une tueuse.…

    Le récit à la première personne permet, d’une part, à Nadège, d’exprimer ses sentiments, ses pensées et ses expériences, mais aussi et surtout il offre la possibilité au lecteur de s’introduire dans sa vie. Cette forme narrative bien particulière secoue le lecteur, d’autant que l’auteur nous fait partager les souvenirs de Nadège depuis sa plus tendre enfance.

    Le choix technique de ce mode narratif régule l’information distillée au lecteur. Cela joue sur la perception, d’autant que le récit est mené en chronologie réelle. On s’imprègne du changement graduel de personnalité, de la véritable mue qu’à effectué Nadège, sa polymorphie poussée à l’extrême.

    Cela crée une intimité confessionnelle d’une intensité remarquable. Le lecteur vit de l’intérieur le récit. Il en est l’acteur en s’identifiant à Nadège. Et franchement, ça fait peur.

    L’histoire est enchâssée dans des témoignages ou des rapports de police, permettant au lecteur d’essayer de se faire sa propre opinion, tel un juré, mais également de mieux cerner la personnalité de Nadège et de faire le comparatif avec la perception qu’ont les autres de cette femme si courageuse, serviable et avenante. Les mises en garde de Nadège sur les personnes avec lesquelles on s’entoure, ou encore à qui opon confie nos enfants sont glaçantes et rajoutent une tension supplémentaire.

    Pouvoir se rendre compte « en live » de ce qui a fait glisser Nadège sur la mauvaise pente, le pourquoi du comment, ça m’a fait frissonner de peur à plusieurs reprises. Se dire qu’en apparence, elle était tout ce qu’il y a de plus normal, alors qu’au plus profond d’elle-même c’est une tueuse de sang froid, c’est juste épouvantable.

    L’écriture est concise et va à l’essentiel, sans fioritures inutiles. Et Estelle a réussi le tour de force à me faire aimer Nadège. Oui, oui, je l’avoue, j’ai eu pitié d’elle, où son enfance terrible a sonné comme une excuse à son comportement. Et malgré sa froideur lors des descriptions des mises à mort, mon empathie envers elle est restée intacte. Sa démarche de vengeance se tient, s’excuse presque, et c’est diaboliquement bien calculé. C’est à ce moment-là dans l’écriture de cette chronique que je me demande si je ne devrais pas consulter….

    Sérieusement, à la fin du livre, vous n’allez plus regarder vos proches, vos amis, vos collègues de la même façon. Qu’est ce qui vous prouve qu’untel ou unetelle n’est pas une ombre, tapie dans l’obscurité et les méandres de son cerveau dérangé, dans l’attente de sa prochaine victime, qui pourrait très bien être vous ??

    Je commente
    J’aime
    3

    Les Lectures d’Anne-Sophie 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau
    1
    2
    3
    4
    5
    Énorme coup de cœur pour cette lecture !
    Estelle Tharreau nous raconte ici une incroyable histoire de tueuse en série.
    Non, en fait elle fait mieux que de nous la raconter, elle nous la fait vivre.
    Armée d’un style millimétré, l’auteure n’ajoute aucun mot superflu, mais n’en oublie pas un seul d’essentiel non plus.
    Et nous voici plongés dans les pensées de l’insoupçonnable Nadège Solignac.
    Petite fille à la vie difficile mais aux capacités aussi variées qu’effrayantes, elle va développer une maîtrise à toute épreuve afin de parvenir à faire ce qu’elle aime par-dessus tout : tuer.
    Camouflée derrière un physique avenant et un métier qui la place au-dessus de tout soupçon, elle se fabrique de toutes pièces un personnage à l’opposé de son moi profond.
    L’auteure distille au fil des pages un malaise grandissant qui nous malmène et nous ravit tout à la fois.
    En nous plaçant non pas dans le rôle de simple spectateur mais bel et bien dans celui du confident, nous oscillons sans cesse entre répulsion et fascination.
    Et nos pulsations cardiaques augmenteront bien plus souvent que ce que l’on aurait pu imaginer.
    Pris dans notre lecture comme un petit animal dans les phares d’un véhicule, nous attendons et assistons, impuissant, à l’inévitable résultat.
    Il est rare qu’en si peu de pages une telle histoire soit correctement racontée.
    Et pourtant c’est précisément le cas ici.
    260 pages, que nous engloutissons à une vitesse folle, et dans lesquelles il ne manque rien de ce qui fait d’une histoire une très grande histoire.
    Rarement un roman m’aura donné autant de frissons.
    Nul besoin de scènes de violences extrêmes, la seule description du psychisme de Nadège suffit à nous faire passer une nuit blanche.
    Arrivé à la fin, révulsé par le parcours meurtrier de Nadège, mais ébahi par le talent de l’auteure, le lecteur n’aura qu’une attente : son prochain roman.
    En attendant, ni vous ni moi ne regarderons plus nos proches et notre entourage de la même façon.
    Oh non, car, après tout, comment être certain qu’une Nadège ne se cache pas près de nous ?
    Vous comprendrez bien vite qu’il n’y a aucun moyen d’en être absolument sûr...
    À lire, bien sûr ! Et vite, car le talent n’attend pas.

    Je commente
    J’aime
    3

    Les Lectures d’Anne-Sophie 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau
    1
    2
    3
    4
    5
    Énorme coup de cœur pour cette lecture !
    Estelle Tharreau nous raconte ici une incroyable histoire de tueuse en série.
    Non, en fait elle fait mieux que de nous la raconter, elle nous la fait vivre.
    Armée d’un style millimétré, l’auteure n’ajoute aucun mot superflu, mais n’en oublie pas un seul d’essentiel non plus.
    Et nous voici plongés dans les pensées de l’insoupçonnable Nadège Solignac.
    Petite fille à la vie difficile mais aux capacités aussi variées qu’effrayantes, elle va développer une maîtrise à toute épreuve afin de parvenir à faire ce qu’elle aime par-dessus tout : tuer.
    Camouflée derrière un physique avenant et un métier qui la place au-dessus de tout soupçon, elle se fabrique de toutes pièces un personnage à l’opposé de son moi profond.
    L’auteure distille au fil des pages un malaise grandissant qui nous malmène et nous ravit tout à la fois.
    En nous plaçant non pas dans le rôle de simple spectateur mais bel et bien dans celui du confident, nous oscillons sans cesse entre répulsion et fascination.
    Et nos pulsations cardiaques augmenteront bien plus souvent que ce que l’on aurait pu imaginer.
    Pris dans notre lecture comme un petit animal dans les phares d’un véhicule, nous attendons et assistons, impuissants, à l’inévitable résultat.
    Il est rare qu’en si peu de pages une telle histoire soit correctement racontée.
    Et pourtant c’est précisément le cas ici.
    260 pages, que nous engloutissons à une vitesse folle, et dans lesquelles il ne manque rien de ce qui fait d’une histoire une très grande histoire.
    Rarement un roman m’aura donné autant de frissons.
    Nul besoin de scènes de violences extrêmes, la seule description du psychisme de Nadège suffit à nous faire passer une nuit blanche.
    Arrivé à la fin, révulsé par le parcours meurtrier de Nadège, mais ébahi par le talent de l’auteure, le lecteur n’aura qu’une attente : son prochain roman.
    En attendant, ni vous ni moi ne regarderons plus nos proches et notre entourage de la même façon.
    Oh non, car, après tout, comment être certain qu’une Nadège ne se cache pas près de nous ?
    Vous comprendrez bien vite qu’il n’y a aucun moyen d’en être absolument sûr...
    À lire, bien sûr ! Et vite, car le talent n’attend pas

  • Les_lectures_de_linzio 12 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    "Sauf à suivre un jour mes pas, vous ne connaîtrez jamais ce sentiment d’avoir tout pouvoir sur un être humain" .
    Nadege, Nadege... , que dire de toi ?! Qu’est ce que j’ai aimé te détester et qu’est ce que je me suis détestée t’aimer ! Contradictoire non ?! .
    Et bien mes sentiments ont complètement été chamboulé avec ce livre ! Comme dit au dessus, j’ai détesté ce personnage, cette noirceur, cette méchanceté, son côté cynique .. et en même temps j’ai eu par moment de la pitié pour elle, oui Nadege par moment m’a touché ! .
    Estelle Tharreau nous retranscrit depuis la jeunesse de Nadege, une partie de sa vie et ce qui a fait qu’elle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui ! .
    Noir très noir, oppressant, stressant, dérangeant ... Une écriture profonde, intense, elle y va direct ! Une écriture par laquelle on est scotché, et qui malgré la noirceur nous emporte ! J’ai dévoré ce roman noir, d’autant plus que c’est mon 1er de cette auteure !! .
    Estelle Tharreau s’immisce au plus profond de l’âme humaine, des faces cachés de l’espèce humaine ! Peut on dire que nous connaissons avec certitude les êtres qui nous entoure ?! .
    Vous voulez un petit conseil ?! Mieux vaut ne pas être l’ennemi de Nadege !! 😉

  • 4bookine 12 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Un roman glacial qui s’enchaîne tellement bien que Nadège nous prend dans ses filets. Nous devenons sa complice dans ses atrocités commises. Un pur page turner qui fait frissonner rien qu’à la lecture de ce récit qu’il est difficile de laisser.Comment personne n’a pu se douter de son état psychologique ?
    Entre les mots de Nadège et les extraits d’interrogatoires et les articles de journaux nous sommes plongés dans un univers sombre. Pour Nadège c’est une jouissance, après ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse de faire souffrir dans d’atroces souffrances ses victimes. Une façon pour elle de combler ses péchés. Elle est manipulatrice, vicieuse et calculatrice.
    Ce roman fait réfléchir sur l’être humain et fait flipper sur le fait que les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes pulsions quand ils décident de passer à l’acte.

    Un roman magnifique à dévorer.
    avis complet sur le blog

  • Maks 8 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Le récit ici présent est un thriller raconté par une tueuse en série. Pourquoi ? comment ? quand elle commet ses crimes ? elle nous emmène pendant une bonne partie du livre sur la genèse de ses actes, son enfance et sa vision du monde, des gens, de ses proches ou des êtres humains divers et variés au gré de ses rencontres et de sa vie.

    Même si l’impression de « documentaire » persiste pendant un bon tiers, nous sommes vraiment sur un thriller, l’intrigue se met en place doucement mais sûrement, sans que cela ne gène le suspense qui est bel et bien présent du début à la fin du récit, l’auteure nous fait passer à la cruauté, le mal incarné, et même si au début j’ai ressenti de la pitié pour le personnage de Nadège, une fois dans cette profonde noirceur, j’ai n’ai eu que dégoût pour cette pauvre femme, non, pour ce monstre car c’est ce qui ressort de ces pages.

    Estelle Tharreau n’en est pas à son coup d’essai car « Mon ombre assassine » est son quatrième roman. Je n’ai lu que son précédent, « De la terre dans la bouche » qui était très bon et original, ici nous sommes sur un autre registre mais c’est tout aussi intéressant.

    Ce livre est à conseiller aux amateurs de thrillers qui n’on pas froid aux yeux, âmes sensibles, attention vous lisez à vos risques et périls.

  • Sharon 7 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Quel livre ! Et quelle claque !
    D’habitude, j’apprécie peu les récits dans lesquels les tueurs présumés racontent leur vie, parce que, trop souvent, elle n’est que banalité, stéréotype, et leurs voix me donnent une envie irrésistible de sauter ces chapitres. Ici, ce n’est pas du tout le cas : la voix de Nadège est prenante, hors-norme, et son récit, pour insupportable qu’il soit, nous donne envie de poursuivre la lecture.
    Elle ne se cherche pas d’excuses. Elle n’en veut pas. Elle nous montre une vie des plus ordinaires en apparence, ou plutôt une vie solitaire, transparente, où tout est fait pour n’attirer l’attention de personne. Surtout pas.
    Ce qu’elle nous montre, ce n’est pas seulement des crimes qui sont ignorés de la justice. C’est une jeunesse qui est passée totalement inaperçue aux yeux de l’éducation nationale et des services sociaux. Débordés ? Non, pas vraiment, indifférents plutôt. Nadège grandit donc, et se construit, pas seulement une carapace pour se protéger, non, ce n’est pas cela, elle s’adapte à ce que les autres perçoivent d’elle – invisible, sans sentiment, sans reproche, sans paroles, sans désir aussi, parce que cela arrange bien tout ceux qui l’entourent.
    Nadège est un personnage comme je les aime, un de ses beaux méchants richement construits, qui vont jusqu’au bout des choses, et tant pis si cela dérange le gentil lecteur. Nadège pense à tout, y compris à l’après – surtout à l’après – parce qu’elle a un privilège par rapport à d’autres tueurs : être proche de ceux qu’elle fait souffrir. Oui, cette tueuse ordinaire, cette tueuse du quotidien, loin des tueurs en série spectaculaire et sanguinaire, est bien plus inquiétante que ses confrères. Parce qu’elle est une femme ? Pas seulement. Pas qu’elle inspire la confiance, et parce qu’elle sait résister à ses pulsions – nous sommes loin des tueurs de série télévisée qui assassinent une fois par semaine.
    Mon ombre assassine est un roman fascinant, dont on aimerait bien ne jamais croiser l’héroïne dans la vie réelle.
    https://deslivresetsharon.wordpress.com/2019/02/07/mon-ombre-assassine-destelle-tharreau/

  • AnnieLecture 6 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Le décor est planté… ou comment devenir une serial killeuse !!!

    C’est une super découverte, un récit glaçant, sans empathie. On commence l’histoire alors que l’on connaît déjà le tueur. Du coup j’aime bien, c’est sympa. On est sous tension en continue, et souvent même en apnée !!!

    Aucun temps morts, une écriture qui se lit facilement. J’ai adoré le côté sombre du personnage de Nadège.

    Tout le monde l’aimait beaucoup. Alors… Victime ? Bourreau ? Lisez-le !!!

    Une auteure à suivre !!!

    Merci Joël, Editions Taurnada

    Ma note : 19/20

  • La bibliothèque de Céline 3 février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Tout d’abord, je voudrais remercier la maison d’édition pour cette découverte, un opus violent et captivant à la fois.
    Vous êtes amateurs de littérature noire ?! Retenez un nom : Solignac, Nadège Solignac. Un titre : Mon ombre assassine. Puis une autrice à la plume implacable et aux mots justes : Estelle Tharreau. Aux mots justes et froids, aux phrases…assassines qui vous glacent sur l’instant mais aussi bien après la lecture. J’avoue avoir frémi à plusieurs reprises en lisant ce thriller. Ce ne sont pas tant les détails gores qui m’ont perturbée, ils sont rares, mais davantage, et c’est en cela que réside tout l’intérêt, la noirceur de celle qui œuvre : Nadège Solignac, dit Nana.
    Comment peut-on être aussi manipulateur et machiavélique ? Nadège est le mal personnifié. Ne vous fiez pas à son apparent dévouement. Ni à sa fausse bienveillance. Je peux vous donner un conseil ? Faite en sorte de ne pas croiser son chemin. Éviter également de vous mettre en travers du sien car elle ne vous épargnera pas. Le loup a revêtu l’apparence du mouton. Le danger rôde autour de Nadège, et ce depuis toujours. Un père absent, une mère dépressive et démissionnaire, une enfance vécue dans un isolement total. Et voilà le résultat : la violence comme seule arme.
    J’en ai lu des romans noirs mais rarement un personnage m’aura autant touchée que la protagoniste de Mon ombre assassine. Je l’ai trouvée abjecte. Impitoyable.
    Elle a perturbé mon sommeil et troublé mes nuits – deux nuits car j’ai très vite lu ce livre –
    Cette histoire m’a dérangée. Les apparences peuvent être si trompeuses et les êtres si fragiles. Une fois brisé, il semblerait qu’ils n’aient plus qu’une obsession : vous brisez vous aussi.
    Un excellent – vraiment – thriller. Petit avertissement : âmes sensibles, mettez-vous en condition ! Les autres, foncez !!!
    N’hésitez pas à me faire un retour après lecture pour me dire tout le bien que vous avez pensé de Nana…Brrrrrrrrrrrrr Nana….

  • Root 1er février 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    « Je suis dans cette cellule en attendant de savoir ce que le destin a prévu pour moi. Non que je sois inquiète, il m’a trop souvent éprouvée pour que j’aie encore peur de lui. »

    Nadège Solignac est confiante. Elle a toujours réussi à s’en tirer. À être ce que l’on attendait d’elle. Expressions du visage, les bons mots quand il faut, elle trompe son monde depuis l’enfance. La collègue de l’école, l’amie, le grand frère, tous, lors de leur interrogatoire, la décrivent comme une femme douce, fiable et courageuse, avec ce qu’elle a enduré, la pauvre, vous n’avez pas honte de l’accabler de la sorte ? Ça la fait rire, Nadège. Mais elle a quand même son sac à vider, et comprenne qui veut.

    Comment se construit-on entre une mère dépressive et un père capitulard ? Qui devenez-vous, au sein d’une famille qui ne vous accorde pas un regard ou pas celui que vous êtes en droit d’attendre ? C’est dans l’indifférence que Nadège a pris ses marques. Ça valait toujours mieux que les moqueries et les brimades. Mieux que si quelqu’un s’était réellement intéressé à sa vie et avait découvert le mal silencieux qui a très tôt commencé de l’animer. Violence n’est pas forcément synonyme de coups : la manipulation s’offre une place de choix parmi les armes de destruction, et Nadège a une façon toute particulière de rendre les bleus au cœur qu’on lui a causés. Alors, ce flic, elle l’a tué ou pas ? C’est pour ça qu’elle est claquemurée aujourd’hui, assise sur sa présomption d’innocence. Au regard des autres, cette pauvre brebis dévouée à sa sœur handicapée ne ferait pas de mal à une mouche. Mais toi, lecteur, passé l’introduction, tu entrevois de quoi elle est capable derrière son masque de gentille maîtresse, et ce type qui flotte dans la piscine et qui aurait tenté de la violer, tu sais très bien qu’elle a pu le négocier. Entre les proches soumis à la question et les coupures de presse, l’histoire prend des allures de fait divers. Et ça fonctionne très bien. Rapidement, le malaise s’installe. Je suis obligée d’écouter ce qu’elle a à dire, la Solignac ? Oui, t’es obligé. Parce que maintenant que t’as commencé, il faut que tu saches. Jusqu’où elle a pu aller, ce qui a entaché son passé, et à quel(s) moment(s) ça a déraillé dans sa petite tête blonde.

    Je ne suis pas fan des personnages féminins. Avec ces personnages-là, ça part souvent d’un je-n’ai-pas-assez-de-place-dans-mon-couple ou mon-quotidien-ne-me-contente-plus. Mon ombre assassine tape un cran plus haut et avec Nadège Solignac, Estelle Tharreau a capté mon attention dès le début, pour me faire passer un mauvais moment comme je les aime. Écrit avec simplicité, sans se perdre en conjectures, ce roman sème le trouble : au diable la morale, j’en suis venue à me laisser avoir et à la plaindre, la Solignac. Sec, dérangeant et efficace.

  • aurore 31 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Aujourd’hui, je vous parle du dernier roman d’Estelle Tharreau « Mon Ombre Assassine » paru aux éditions Taurnada le 17 janvier dernier.

    Ici, l’héroïne nous raconte son histoire. Nous apprenons que c’est une enfant non désirée par une mère dépressive et un père démissionnaire. Dans ce climat hostile elle apprend à ne pas se faire remarquer à n’être qu’une ombre. A l’école, elle n’a pas d’amis les enfants la craignent ce qui l’arrange, elle se concentre sur la lecture et l’apprentissage. Dès l’enfance, son « ombre assassine » fait déjà des victimes .
    A l’âge adulte, Nadège est une institutrice très appréciée des parents et de ses élèves. Elle est toujours aussi discrète et mène, en apparence, une vie sans histoire. Jusqu’au jour où elle est arrêtée, accusée d’avoir tué le père d’une de ses élèves qui s’avère être un policier. Du fond de sa cellule, elle invoque la légitime défense, ayant été la victime d’une tentative de viol .Mais que s’est- il réellement passé ce soir là ? Nadège est-elle vraiment ce qu’elle laisse paraître ? Peut on se fier aux apparences ? Au fur et à mesure que Nadège nous livre son histoire, nous nous retrouvons soudain face à l’inimaginable…

    Mon Ombre Assassine est le 4e roman D’Estelle Thareau et le premier que je lis de cette auteur. L’histoire est absolument passionnante et se lit très vite (2 jours pour ma part) Le récit de Nadège est glaçant et enrichi de témoignages de ses proches et des différents interrogatoires menés par la police. Je vous conseille vivement ce roman qui vous fera cependant douter des personnes qui vous entourent…Les connaissez-vous vraiment…

    Résumé :
    En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession. Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs. Celle d’une femme manipulatrice et cynique. Celle d’une tueuse en série froide et méthodique. Un être polymorphe. Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir. Une ombre. Une ombre assassine.

  • L’atelier de Litote 29 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Voici un livre d’une maîtrise incroyable dans l’art de la perversion et de la manipulation. L’héroïne d’Estelle Tharreau vu de l’extérieur présente les traits parfaits d’une gentille maîtresse d’école. Maîtresse Nana est aimée par les enfants et estimée par les parents. Ses collègues n’en disent que du bien et son frère la seule famille qui lui reste la place sur un piédestal. Elle sait parfaitement se fondre dans le paysage pour passer inaperçue. Jusqu’au jour où elle est soupçonnée de meurtre et c’est en attendant son jugement, dans sa cellule, qu’elle nous livre sa confession.

    J’ai adoré lire ce livre, c’est mon premier coup de cœur 2019, il a parfaitement rempli mon dimanche. Le chapitres alternent tantôt la confession de Nadège Solignac notre suspect numéro 1, tantôt les rapports de police retraçant les faits, par des témoignages ou encore des articles de ce qu’en dit la presse locale. L’exercice est parfaitement maîtrisé et nous donne une lecture complètement addictive et passionnante. Au fur et à mesure que ce dresse le portrait de cette tueuse en série froide et sans âme, nous somme sous le choc et l’auteur emporte le lecteur exactement là où elle veut l’amener, pour une rude prise de conscience. J’ai réagi comme la mère de famille que je suis et j’ai pensé que effectivement, il devait bien exister des êtres aussi manipulateur et dangereux que Nadège dans la vraie vie, mais en avoir fait une maîtresse d’école, tout comme elle aurait pu en faire une nounou, (et devinez ma profession ?) c’est là du grand art parce que on ne peut s’empêcher de penser à ses propres enfants et à qui en réalité les confions-nous pour aller travailler, le savons-nous ? Tout est histoire de confiance. Je suis souvent revenu sur la couverture pendant ma lecture, car, sous des traits angéliques peut très bien se cacher un monstre, mais comment le savoir, on lui donnerait le bon Dieu sans confession tout comme son avocate le clame si ce n’était justement la confession froidement réaliste et terrible de Nadège sur les traumas subits dans son enfance et que je vous laisse découvrir. Bonne lecture.

  • lecturesdudimanche 28 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je commencerai cette chronique en remerciant les éditions Taurnada qui m’ont proposé la lecture de ce thriller ! Avant d’accepter, je préfère toujours vérifier que l’histoire se situe dans mes goûts, et le résumé de celui-i m’a alléchée d’emblée ! Et qu’en fut-il après lecture ? Une bombe ! J’ai vraiment adoré !

    Nadège Solignac est incarcérée après avoir, suite à une lutte, accidentellement tué un policier qui tentait de la violer… Du moins, c’est ce que clame son avocate, et la douceur du visage candide de cette jeune institutrice adulée par tout son entourage penche indéniablement en sa faveur…

    Mais la version qu’offre Nadège à ses lecteurs depuis le fond de sa cellule est tout autre… Nadège est une ombre, et ce, depuis sa naissance non-désirée. Un père absent qui ne s’occupe que de son grand frère, une mère dépressive, une petite sœur lourdement handicapée, Nadège a dû grandir par elle-même. Les codes sociaux, elle les a déduit toute seule en observant le monde extérieur par ses yeux d’enfant. Le Bien et le Mal, elle s’en est fait une idée bien à elle, qui, dès lors, a déterminé ses choix et ses actions…

    La magie de la plume d’Estelle Tharreau, ça a été de provoquer l’empathie là où le récit de Nadège ne le demandait pas ! Vous avez déjà pu vous rendre compte à quel point je suis sévère dans mes jugements quand un récit tente de « justifier » des actes « malheureux », car je reste persuadée que l’on est maître de ses choix et je déteste qu’on y trouve des excuses.

    Ce ne fut pas le cas ici, que du contraire ! Nadège est un monstre de la pire espèce et ne s’en cache pas ! Et pourtant, impossible de ne pas la comprendre. Son récit froid et mécanique, dénué d’émotion provoque tout le contraire chez le lecteur, tiraillé entre tristesse, incompréhension et horreur.

    D’une main de maître, Estelle Tharreau signe une histoire glaçante qui vous fait douter de tout… Nul doute qu’après cette lecture, même votre meilleure amie fera l’objet de vos doutes intérieurs !

  • lireencore93420 26 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Premier coup cœur de l’année 2019, c’est simple j’ai tout aimer dans ce livre.
    D’abord, le genre un opus liant un thriller, car l’institutrice Nadège, elle tue, et la confession, deux styles de lecture, généralement, qui sont dissociées, ou bien on as affaire a un véritable polar ou bien une confession ou un témoignage.
    La, les deux parties sont intégrées au livre, et je trouve que vraiment c’est une excellente idée.
    De plus comment est composée le livre, un chapitre sur deux, les auditions des divers témoins du procès, et encore ceci, j’aime beaucoup, j’ai toujours était intéressée par ce qui se passe au sein d’un tribunal, le pourquoi d’une condamnation, voir les acteurs de la vie de la l’accusée, on découvre, l’univers de la personne et ça peut nous donner un avis sur ce que va donner la délibération.
    Et évidemment le reste la trame du livre, la vie de Nadège, on se demande avec la vie quelle as eu, comment elle ne pouvait pas devenir ce qu’elle était ? Une tueuse avec sang froid effrayant.
    Parfois, on se sent révoltée par le peu de considération, qu’elle as eu, a d’autres moments, on as peur, pour ces victimes, tellement les passages sont difficile, on as envie de les passer
    Et parfois, on es empathie avec Nadège, et malgré tout on as envie qu’elle s’en sorte.
    C’est un livre qui vous prends aux tripes, il est vraiment bouleversant, et on se demande combien de personnes cachent ce genre de secret, ce genre de vie, cela nous force a réfléchir sur la vraie nature des personne qui nous entourent.
    Et quel que soit les rapport qu’on peut avoir, il faut toujours garder une part de méfiance, sans tomber dans la parano, évidemment.
    J’ai beaucoup aimer l’écriture simple de cet auteure mais vraiment qui va droit au but, sans fioritures, alors c’est encore un nom que je vais précieusement noter, et découvrir ses autres publications.
    Je remercie les éditions TAURNADA pour ce livre vraiment percutant.

  • Les Lectures de Maud 25 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Presque lu d’une traite. Une lecture au travers les yeux d’une meurtrière en attente de son jugement. Nadège relate son enfance, comment elle a grandi, découvert et évolué dans le monde. Comment elle a su se fondre dans la masse, devenir Madame Tout Le Monde et jusqu’à présent n’avait pas du tout été soupçonné. Nous visons l’enquête, les témoignages comme visionnés à la télévision. Les articles arrivent parsemée des avancées, tempérés par les réactions très vives de son avocate.
    Le personnage m’a de suite été antipathique, froid et calculateur, son enfance et ce qu’elle a vécu ne donne pas à Nadège l’excuse de ce qu’elle a fait de sa vie. Mêlant la curiosité de connaître ses arguments et de savoir la décision finale, m’ont totalement emportée. Un personnage qui ne ressent aucune émotion, ni remords, pour ses semblables, que haines et manipulation ; comment une telle personne peut exister ? J’ai été limite hypnotisée par cette découverte.
    Je découvre l’auteur avec ce livre et je salue le travail de précision, un style incisif qui prend aux tripes. Cette œuvre est addictive, entremêlée d’articles de journaux, de témoignages, et de pensées de Nadège ; un ensemble très rythmé et qui s’imbrique parfaitement. Nous assistons à tous les regards, la police, la presse, la population et la criminelle. Tout le monde réagit, personne ne reste indifférent. Le côté humain ressort également lorsque certaines personnes profitent de la situation pour régler des comptes avec le passé. L’image est toujours ce qui primera. Une très belle lecture que je recommande évidemment !!!!! Je me pencherais très rapidement sur les autres livres de l’auteur

  • Laurent 22 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Naît-on meurtrière ou le devient-on ?

    Tout au long de ce récit glaçant, cette question, vous vous la poserez souvent.
    Après un préambule qui met une bonne fois pour toute les points sur les i quant à la différence entre homme et femme, s’il y en a une, tout le monde peut tuer ...

    Un portrait certes fictif pour mettre à mal toutes les idées reçues, il n’en faut pas plus pour distiller un poison de malaise, une ambiance qui flirte rarement avec l’espoir, le souffle est court, on retient sa respiration devant l’implacable esprit qui envenime tout sur son passage, à commencer par celui de Nadège Solignac.

    Qui est Nadège Solignac ?

    L’auteure, Estelle Tharreau, continue son exploration de la face cachée des être humains, dans cette frontière ténue entre le bien et le mal, l’importance de plonger dans les couches du passé pour comprendre le présent, rien n’est laissé au hasard ou plutôt tout est en gestation, lentement mais sûrement, l’environnement prend une place prépondérante dans la construction et l’affirmation de soi, la part psychologique devient alors un autre voyage aux confins de la folie, le double qui finit par transformer et tisser une toile tendue, au fil du temps, au gré des rencontres, l’existence récite alors une mélodie funeste, dans cette spirale impitoyable, peu de place aux sentiments d’autrui et toute proportion gardée, l’empathie est étrangère ici à ce que l’on devine très vite, le tableau d’une sociopathe en puissance.

    Pourtant, tout l’intérêt de ce quatrième roman, après Orages, L’Impasse et De la terre à la bouche, réside dans le trouble qui s’installe au fur et à mesure de l’avancée de la lecture, entre articles de presse et témoignages de personnes ayant connu la protagoniste et présumée meurtrière en série, c’est du brut de décoffrage dans le texte, à chacun de se faire sa propre opinion devant les preuves irréfutables, décortiquer les failles qui prennent une place aussi déterminante dans les investigations menées après chaque affaire, ce n’est pas tant de dresser un tableau clinique que de gratter et de déflorer toutes la sinuosité dangereuse qui retrace le parcours sanglant de celle pour qui tous les sobriquets sont valables et dans toutes les nuances propres, entre la gentillesse incarnée et la manipulatrice retors, entre la générosité faite institutrice et la redoutable machine à tuer, tout est une question de subjectivité, de recul et pour appuyer la thèse clinique de l’histoire invoquée, qui est responsable ? Quand commence et où finit le mal à l’état pur ? Existe-t-il un trouble du comportement ou bien ne serait-ce qu’un raccourci facile pour catégoriser des cas de dangerosité ?

    A travers cette ambiguïté du personnage principal, les doutes devant certains faits troublants, les incertitudes prennent alors le pas sur la culpabilité pourtant infaillible, les preuves, les circonstances atténuantes et son contraire, l’influence de ses proches, une sociopathe n’est pas une psychopathe, cette zone est mince pour les dissocier, certains peuvent présenter un mixage, d’autres cadrer avec des éléments trahissant l’origine de leur trouble.
    Creuser toujours plus dans les méandres de l’esprit complexe et dissociatif, j’ai fini par me prêter au jeu sournois du chat et de la souris, quand on tire une ficelle d’une pelote de laine, jusqu’où l’exercice ou ici le jeu machiavélique aboutira ? Quelle surprise dois-je m’attendre encore dans les profondeurs inconnues ?
    Comment captiver le lecteur en suivant la genèse d’une tueuse en série pendant près de 250 pages ?

    Certains vont détester le personnage principal ou le condamner à l’enfer éternel, d’autres vont essayer de le comprendre, à défaut de lui trouver une forme de rédemption ou de le pardonner, en partie.
    Une âme condamnée à errer éternellement dans les couloirs de la folie et des impasses, entre lucidité et effroi, entre peur de se faire piéger et l’espoir d’une porte de sortie, frôler la violation permanente et contrôlée des codes moraux, se mouvoir dans les abysses d’une personnalité profondément perturbée et obsessionnelle, jusqu’au-boutiste, osez infiltrer ce labyrinthe obscur d’une perversité absolue.
    Le bien et le mal n’ont plus de frontière délimitée, tout y est désormais désorganisé, fusionné en une seule entité ... immorale.

    A travers ce récit intense et tout en suivant le cheminement intérieur des rouages de l’esprit de Nadège Solignac, rien ne vous y échappera, comme le signale la quatrième couverture, ce récit pousse encore plus loin l’investigation et la perdition du personnage principal dans ses délires et pensées sociopathiques, comme une fracture ouverte, il n’en faut pas plus pour réveiller ses vieux démons intérieurs

    A l’instar des thrillers dont tout le suspense demeure dans l’action et les rebondissements, dans la recherche de la vérité au-delà des mensonges, dans la perfidie à l’oeuvre, dans cette part déchirée de l’ombre, on parle de bipolarité, d’êtres humains en proie à leur démon intérieur, le feu qui caractérise toute la personnalité et menaçant de s’embraser et tout leur cercle restant, il est des romans qui ne laissent pas indifférent et Mon ombre assassine en fait parti ...

    Froide comme une lame ou victime d’un monde qui ne la comprend tout simplement pas ? Tout l’enjeu est de savoir s’il faut lui prêter des conditions particulières ou des circonstances atténuantes ?

    Sans concession, une histoire à faire froid dans le dos, observer la face torturée d’un esprit démoniaque n’est pas courant, pour appréhender et évaluer la notion du bien et du mal, rien de mieux que de bafouer les frontières délimitant ces deux extrêmités, et si tout n’était qu’illusion, manipulations et cauchemar ?
    Une nouvelle fois conquis par la plume sans fioritures d’une auteure qui n’a pas fini de me surprendre dans son approche de thématiques inhérents à l’esprit tortueux, au poids du passé qui concerne tout le monde, jamais l’expression Méfiez-vous de l’eau qui dort n’aura paru si éloquent en tournant la dernière page de ce pur roman psychologique, Estelle Tharreau pénètre un peu plus dans la cour des grandes dames du thriller.

  • LES LECTURES D’EMILIE 18 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Hello tout le monde

    C’est avec une petite journée de retard que je viens vous parler de Mon ombre assassine de Estelle Tharreau
    Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Taurnada et particulièrement Joël Maïssa pour ce fabuleux livre.

    Wahou 😱 Une nouveauté à découvrir absolument !!! Mes dernières lectures étaient plutôt mitigées, mais là, Estelle Tharreau vient de me redonner le sourire !!! Merci !!!

    Commençons par le RESUME :
    ⬇️⬇️⬇️
    En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
    Celle d’une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
    Celle d’une femme manipulatrice et cynique.
    Celle d’une tueuse en série froide et méthodique.
    Un être polymorphe.
    Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
    Une ombre. Une ombre assassine.

    MON AVIS :
    ⬇️⬇️⬇️
    Tentant, n’est ce pas ? Attendez que je vous en touche quelques mots pour finir de vous convaincre.

    Ce thriller commence ainsi (prologue) :

    "Femmes criminelles : un pourcentage en augmentation.
    D’après les dernières statistiques officielles : un crime sur dix est commis par une femme. Ce qui est proportionnellement peu. Elles sont aussi moins nombreuses à être incarcérées : 4%. Mais depuis dix ans, le taux de criminalité des femmes augmente plus vite que celui de la gent masculine. S’agissant du cas particulier des tueuses en série, en France, elles seraient, d’après Stéphane Bourgoin, entre 13 et 15%(...).
    (page 11)

    Alors ? Je poursuit ... Et pour continuer je vais vous parler de celle qui pourrait être l’institutrice de votre enfant... Oui celle qui vous fait de grands sourires à l’école... Celle à qui vous confiez votre progéniture en toute sérénité... Mais oui, vous savez maîtresse Nana que vos enfants adorent (ils ne parlent que d’elle, ils lui font des dessins). Mais vous ne savez pas ce qui se passe une fois que les barrières de l’école se referment...

    Et puis un jour, tout bascule pour maîtresse Nana, qui se retrouve en attente de son jugement suite au meurtre de Fabien Bianchi, 38 ans, marié, père de famille, policier et... Coureur de jupons.

    Comment Nadège Solignac en est elle arrivée là ? Comment est-elle devenu une ombre ? Une ombre assassine.

    Mon ombre assassine c’est tout simplement :
    ➡️ La confession d’une femme aimée et estimée par tous
    ➡️ Une ombre qui vous pourrez un jour croiser sans jamais en penser du mal
    ➡️ Un thriller qui vous mettra parfois mal à l’aise par la cruauté du personnage
    ➡️ Addictif

    Estelle Tharreau n’y va pas par quatre chemins : son style est direct et sa plume... assassine. Vous aimerez aussi ses chapitres courts qui alternent le récit de l’histoire de Nadège, 29 ans et tueuse en série, avec les coupures de presse et les auditions menées par l’officier de police Nadine Tratu.

    Un thriller qui sort de l’ordinaire car pour une fois notre tueuse en série est une femme. Une femme froide, manipulatrice et solitaire. Tel le Grand Ibijau, elle se fond dans la masse, se camoufle, pour attendre patiemment sa prochaine victime.

  • LinstantdesLecteurs 18 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Une claque ! Un petit souffle glacial qui s’insinue doucement dans le creux de vos reins jusqu’à vous glacer tout court ! Mais les mots et le contexte sont d’une richesse ahurissante. La tête vous tourne ? Plongez !

    Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, vous connaissez cette jeune femme, discrète et sympa, avenante et pas embêtante ? Mais si, celle de la petite maison là-bas… Je crois qu’elle est instit à l’école de la fille du voisin ! Mais bien sûr que vous voyez qui c’est ! Elle est toute mignonne.
    Eh bien, vous savez quoi ? Elle aurait tué le voisin ! Oui, le gendarme, celui-là même ! Hey, pardi il aurait tenté de la forcer ! Mais oui ! Non, je vous dis moi, on n’est plus à l’abri de rien et de quiconque dans ce bas monde ! Une instit peuchère, quand même ! En plus elle gardait la petite et c’est une bonne amie de la voisine !

    Allez, trêve de plaisanterie Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans un nouveau roman d’Estelle THARREAU. Je me suis fait aspirer, non que dis-je littéralement engloutir par ce livre ! Comme une hypnose qui commence doucement par un article de journal, une rubrique de faits divers… Qui se transforme en tourbillon de confidences hallucinantes… Mais, nous allons trop vite !

    Nous faisons la connaissance de Nadège Solignac. Cette jeune femme au premier abord propre sur elle, institutrice bienveillante qui offre ses services quand le besoin s’en fait sentir… Elle a juste voulu rapporter la peluche à la petite ! Et ça s’est soldé par la mort ! Méfiez-vous des apparences, elles sont trompeuses ! Faites attention aux personnes que vous croisez, la perfidie peut se trouver sur une ombre que vous voyez le matin…
    Du fond de sa cellule, où elle reste solitaire parce que oui, il y a eu un meurtre, elle le reconnait bien ! Pour légitime défense. Elle va nous raconter froidement, sereinement sa vie, son ombre, sa façade et son âme sombre. Mais ne serait-ce pas le coup de trop ? Celui qui va la faire plonger pour de bon du « mauvais côté » de la ligne ?

    Elle s’immisce gentiment en vous expliquant sa jeunesse auprès de sa mère démissionnaire et dépressive. Auprès du monstre qui lui a servi de sœur et de brouillon. De son père et de son frère quasi inexistants. De la Provence brute et crayeuse. Elle s’ingère obligeamment dans le sillon de l’explication et des choses factuelles qui l’entourent. De son point de vue et de son prisme. Elle se glisse doucement dans votre hypothalamus et joue sur les nerfs sensibles de votre cerveau, de votre corps et de votre cœur. Elle est franche, froide et direct. Une fois qu’on a fait sa connaissance, comme un aimant, elle nous tient. On ne peut pas glisser les yeux ailleurs, on ne peut pas écouter un autre refrain que les paroles qu’elle nous sert.

    Une ombre assassine qui dévoile son monde dans les basfonds de sa mémoire, dans les tréfonds de son âme. Les tribulations d’une image belle et chantante qui cache de sombres desseins. Une tueuse en série. Une tique qui gratte jusqu’à la lie…

    Estelle Tharreau, avec une désinvolture hallucinante, nous fait plonger de manière addictive dans son roman ! C’est propre, c’est fin et dérangeant. C’est d’un coup de maître qu’elle réussit à nous subjuguer et nous faire danser une valse lente et dépendante avec une tueuse en série, une ombre assassine ! Son personnage principal est extraordinairement bien travaillé. Les mots, les contextes, les émotions sèches et droites, les sens, les raisons tout est millimétré au cordeau et c’est beau ! C’est extraordinaire !

    Le texte dérange, mais la plume est magnifiquement belle et travaillée, elle est emportée, rageuse et calme. Les sentiments sont contradictoires, mais nous sommes aspirés dans un tourbillon infernal de connaissance. Cette soif de savoir. De comprendre. C’est tellement impensable… et pourtant… Les mécanismes sont huilés, les actes mûrement réfléchis, doucement calculés et répétés.

    Nadège Solignac nous révèle, à la manière d’un journal intime, sa vie. Elle nous raconte sa façade et son ombre. Le journal est entrecoupé de coupures de presse, d’interview et d’auditions. Le récit est tellement bien travaillé que nous avons l’impression que c’est le témoignage d’une histoire vraie. C’est en ça qu’Estelle a réussi avec brio son roman ! C’est vrai, c’est tellement vrai qu’on en tremble, qu’on se révolte, qu’on cri, qu’on hurle ! Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, vous allez vous faire aspirer par ce témoignage. Par cette femme qui vous enivre de paroles choquantes.

    Estelle prouve là, encore une fois, sa puissance d’écriture, sa propension à poser sur ses pages tout son cœur, ses tripes et sa rage d’écrire. Elle manie l’intrigue, le suspense et l’attractivité de l’histoire avec brio.

    Je ne peux pas vous en dire plus, je ne saurais vous rendre l’attractivité de ce roman aussi addictive que son auteure. La seule chose que je puisse faire désormais, Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, c’est de vous dire de foncez pour lire ce livre ! C’est fort, c’est poignant, c’est dérangeant et atrocement addictif !
    Je ne peux que vous recommander ce livre. Je me suis régalé. Je l’ai englouti, je l’ai absorbé ! Et je suis effarée ! Je vous laisse, sans me retourner, toutefois en vous laissant cette citation que je vous livre comme un conseil du bout de mon clavier… « […] vivre avec mon ombre assassine pouvant vous frôlez à chaque instant au détour d’un regard, d’un geste anodin ou d’une parole amicale. Surtout si elle est amicale. Mes semblables et moi, vous ne nous verrez jamais tels que nous sommes. »

  • Le Monde de Marie 17 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Je ne peux que vous conseiller de vous précipiter en librairie pour l’acheter. Ce livre, pour moi le meilleur de l’auteur, est une pure merveille, un gros coup de coeur.

    On plonge dans une histoire à la présentation originale, entre comptes-rendus policier et sorte de journal intime de Nadège. Il est très vite impossible de lâcher l’ouvrage avant de l’avoir fini et d’en connaître le dénouement.

    Une femme qui cache une ombre terrible sous des airs de sainte. La psychologie de ce livre est très forte. Nadège nous raconte sa vie. Comment tout a commencé. Comment elle a pu devenir une criminelle redoutable, capable du crime parfait.

    Une femme dont il vaut mieux ne jamais croiser la route mais qui, pourtant, sera parvenue à me toucher sur son vécu lorsqu’elle était enfant. Est-elle vraiment responsable de ce qu’elle est devenue ?

    Une lecture qui me restera longtemps en mémoire.

  • Mes évasions livresques 17 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Le quatrième roman d’Estelle Tharreau sort aujourd’hui aux éditions Taurnada et est un bijou de noirceur cynique.
    Différents de ces autres romans dans sa forme, nous assistons à une longue confession de Nadège Solignac, une jeune femme qui attend son jugement après la mort d’un policier, pour laquelle elle plaide la légitime défense...
    Plus le récit avance, plus on s’aperçoit à quel point la femme qui se livre est totalement apathique, manipulatrice et peut totalement se camoufler tel un caméléon parmi ses semblables.

    Le récit est entrecoupé d’articles de presse et d’interrogatoire rendant l’affaire très factuelle.
    En cela, ce roman diffère des précédents romans de l’auteure.

    Tout au long du roman, nous allons revivre l’enfance et l’adolescence de Nadège et ses premiers pas dans le crime... Se rendre compte à quel point, elle a pu, par son apparente normalité et sa grande empathie feinte, passer entre les mailles de la justice. A quel point elle a su manipuler les personnes de son entourage et profiter de la moindre occasion qui se profilait pour assouvir son besoin de tuer, de se débarrasser du moindre obstacle sur sa route, tout en donnant le change en livrant une prestation toute en nuances pour le commun des mortels ne la voyant que telle qu’elle souhaitait se montrer...

    L’ombre assassine est un délice de roman noir avec un personnage féminin fort et complexe, cynique et calculatrice, arrivant à transformer ses faiblesses en forces.
    Un personnage avec lequel on souffre à l’évocation de son passé mais qu’on ne peut aimer tant elle est froide et manipulatrice. Malgré la succession d’horreurs que le lecteur découvre, il ne peut s’arrêter de lire et de tourner les pages...

    Un beau portrait de serial killer au féminin, brillamment développé et qui nous fait sortir de cette lecture avec une impression glaçante car le mal peut avoir le visage le plus pur...

    Un roman décalé et brillant que je vous recommande :)

  • unevietoutesimple 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Le livre commence sur des extraits d’études faites sur les femmes tueuses en série, ils sont très instructifs et, de but en blanc, mettent en avant que les femmes peuvent faire preuve d’autant de froideur, de manipulations, de faux-semblants que les tueurs en série masculins et que si l’on en connait peu, c’est surtout parce qu’elles agissent différemment et notamment sur des périodes bien plus longues que les hommes. Rien qu’avec cela, vous êtes tout de suite mis dans l’ambiance.

    Puis nous suivons les confessions de Nadège, une institutrice appréciée de tous, incarcérée pour avoir noyé un policier dans sa piscine. Son avocate plaide la légitime défense.

    La construction du récit est très intéressante puisque qu’elle oscille entre les mots de Nadège et les extraits d’auditions et d’interviews des différents témoins ou proches des victimes. Souvent, la différence entre la façon qu’a Nadège de relater les faits et celle dont elle est perçue par les autres est saisissante.

    En effet, Nadège relate son parcours d’une façon terrifiante tant elle est glaciale, sans faire transparaitre la moindre émotion, sans le moindre état d’âme ou remord par rapport à ses actes. Mais Nadège est un caméléon, elle a appris à se fondre dans le décor, à ne pas laisser transparaitre ce qu’elle est réellement, car en dépit de ce que peuvent dire les personnes qui la côtoient, Nadège est un monstre.

    Sans la moindre émotion, Nadège raconte sa vie, depuis sa plus petite enfance (enfant non désirée, ignorée de sa mère, vivant recluse et devant se débrouiller par elle-même, moquée par les autres, avec un père et un frère qui ne font pas le cas d’elle), à sa vie d’adulte (une institutrice adorée par les élèves et leurs parents) en passant par son adolescence (une sœur plus jeune lourdement handicapée dont on lui impose la visite). A aucun moment, elle ne cherche à s’excuser ou à trouver une explication à ce qu’elle est devenue.

    C’est un personnage complexe à la fois fascinant et perturbant qui vous marquera indéniablement. Une fois la dernière page tournée, Nadège aura laissé son empreinte dans votre esprit.

    “Mon ombre assassine” est un thriller psychologique incroyablement maitrisé par Estelle Tharreau. Il y a des romans que l’on lit et que l’on oublie aussitôt, ce n’est pas le cas de celui-ci, il vous suivra pendant un bon moment.

    Je vais terminer cette chronique en vous conseillant vraiment de lire ce roman qui va vous remuer les tripes et surtout en espérant qu’une personne comme Nadège ne croisera jamais ma (notre) route…

  • Les Lectures d’Anne-Sophie 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Énorme coup de cœur pour cette lecture !
    Estelle Tharreau nous raconte ici une incroyable histoire de tueuse en série.
    Non, en fait elle fait mieux que de nous la raconter, elle nous la fait vivre.
    Armée d’un style millimétré, l’auteure n’ajoute aucun mot superflu, mais n’en oublie pas un seul d’essentiel non plus.
    Et nous voici plongés dans les pensées de l’insoupçonnable Nadège Solignac.
    Petite fille à la vie difficile mais aux capacités aussi variées qu’effrayantes, elle va développer une maîtrise à toute épreuve afin de parvenir à faire ce qu’elle aime par-dessus tout : tuer.
    Camouflée derrière un physique avenant et un métier qui la place au-dessus de tout soupçon, elle se fabrique de toutes pièces un personnage à l’opposé de son moi profond.
    L’auteure distille au fil des pages un malaise grandissant qui nous malmène et nous ravit tout à la fois.
    En nous plaçant non pas dans le rôle de simple spectateur mais bel et bien dans celui du confident, nous oscillons sans cesse entre répulsion et fascination.
    Et nos pulsations cardiaques augmenteront bien plus souvent que ce que l’on aurait pu imaginer.
    Pris dans notre lecture comme un petit animal dans les phares d’un véhicule, nous attendons et assistons, impuissants, à l’inévitable résultat.
    Il est rare qu’en si peu de pages une telle histoire soit correctement racontée.
    Et pourtant c’est précisément le cas ici.
    260 pages, que nous engloutissons à une vitesse folle, et dans lesquelles il ne manque rien de ce qui fait d’une histoire une très grande histoire.
    Rarement un roman m’aura donné autant de frissons.
    Nul besoin de scènes de violences extrêmes, la seule description du psychisme de Nadège suffit à nous faire passer une nuit blanche.
    Arrivé à la fin, révulsé par le parcours meurtrier de Nadège, mais ébahi par le talent de l’auteure, le lecteur n’aura qu’une attente : son prochain roman.
    En attendant, ni vous ni moi ne regarderons plus nos proches et notre entourage de la même façon.
    Oh non, car, après tout, comment être certain qu’une Nadège ne se cache pas près de nous ?
    Vous comprendrez bien vite qu’il n’y a aucun moyen d’en être absolument sûr...
    À lire, bien sûr ! Et vite, car le talent n’attend pas.

  • Les Lectures d’Anne-Sophie 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Énorme coup de cœur pour cette lecture !
    Estelle Tharreau nous raconte ici une incroyable histoire de tueuse en série.
    Non, en fait elle fait mieux que de nous la raconter, elle nous la fait vivre.
    Armée d’un style millimétré, l’auteure n’ajoute aucun mot superflu, mais n’en oublie pas un seul d’essentiel non plus.
    Et nous voici plongés dans les pensées de l’insoupçonnable Nadège Solignac.
    Petite fille à la vie difficile mais aux capacités aussi variées qu’effrayantes, elle va développer une maîtrise à toute épreuve afin de parvenir à faire ce qu’elle aime par-dessus tout : tuer.
    Camouflée derrière un physique avenant et un métier qui la place au-dessus de tout soupçon, elle se fabrique de toutes pièces un personnage à l’opposé de son moi profond.
    L’auteure distille au fil des pages un malaise grandissant qui nous malmène et nous ravit tout à la fois.
    En nous plaçant non pas dans le rôle de simple spectateur mais bel et bien dans celui du confident, nous oscillons sans cesse entre répulsion et fascination.
    Et nos pulsations cardiaques augmenteront bien plus souvent que ce que l’on aurait pu imaginer.
    Pris dans notre lecture comme un petit animal dans les phares d’un véhicule, nous attendons et assistons, impuissant, à l’inévitable résultat.
    Il est rare qu’en si peu de pages une telle histoire soit correctement racontée.
    Et pourtant c’est précisément le cas ici.
    260 pages, que nous engloutissons à une vitesse folle, et dans lesquelles il ne manque rien de ce qui fait d’une histoire une très grande histoire.
    Rarement un roman m’aura donné autant de frissons.
    Nul besoin de scènes de violences extrêmes, la seule description du psychisme de Nadège suffit à nous faire passer une nuit blanche.
    Arrivé à la fin, révulsé par le parcours meurtrier de Nadège, mais ébahi par le talent de l’auteure, le lecteur n’aura qu’une attente : son prochain roman.
    En attendant, ni vous ni moi ne regarderons plus nos proches et notre entourage de la même façon.
    Oh non, car, après tout, comment être certain qu’une Nadège ne se cache pas près de nous ?
    Vous comprendrez bien vite qu’il n’y a aucun moyen d’en être absolument sûr...
    À lire, bien sûr ! Et vite, car le talent n’attend pas.

  • Sonia Boulimique des Livres 16 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Tout commence avec la mise en examen d’une institutrice, Nadège Solignac, pour homicide volontaire. Des extraits d’auditions, des articles parus dans la presse plantent le décor. Et après quelques dizaines de pages, nous faisons connaissance avec cette fameuse Nadège. Nous entrons dans sa tête, devrais-je plutôt dire. Pour un aller-simple glaçant. Dans la tête d’une tueuse.…

    Le récit à la première personne permet, d’une part, à Nadège, d’exprimer ses sentiments, ses pensées et ses expériences, mais aussi et surtout il offre la possibilité au lecteur de s’introduire dans sa vie. Cette forme narrative bien particulière secoue le lecteur, d’autant que l’auteur nous fait partager les souvenirs de Nadège depuis sa plus tendre enfance.

    Le choix technique de ce mode narratif régule l’information distillée au lecteur. Cela joue sur la perception, d’autant que le récit est mené en chronologie réelle. On s’imprègne du changement graduel de personnalité, de la véritable mue qu’à effectué Nadège, sa polymorphie poussée à l’extrême.

    Cela crée une intimité confessionnelle d’une intensité remarquable. Le lecteur vit de l’intérieur le récit. Il en est l’acteur en s’identifiant à Nadège. Et franchement, ça fait peur.

    L’histoire est enchâssée dans des témoignages ou des rapports de police, permettant au lecteur d’essayer de se faire sa propre opinion, tel un juré, mais également de mieux cerner la personnalité de Nadège et de faire le comparatif avec la perception qu’ont les autres de cette femme si courageuse, serviable et avenante. Les mises en garde de Nadège sur les personnes avec lesquelles on s’entoure, ou encore à qui opon confie nos enfants sont glaçantes et rajoutent une tension supplémentaire.

    Pouvoir se rendre compte « en live » de ce qui a fait glisser Nadège sur la mauvaise pente, le pourquoi du comment, ça m’a fait frissonner de peur à plusieurs reprises. Se dire qu’en apparence, elle était tout ce qu’il y a de plus normal, alors qu’au plus profond d’elle-même c’est une tueuse de sang froid, c’est juste épouvantable.

    L’écriture est concise et va à l’essentiel, sans fioritures inutiles. Et Estelle a réussi le tour de force à me faire aimer Nadège. Oui, oui, je l’avoue, j’ai eu pitié d’elle, où son enfance terrible a sonné comme une excuse à son comportement. Et malgré sa froideur lors des descriptions des mises à mort, mon empathie envers elle est restée intacte. Sa démarche de vengeance se tient, s’excuse presque, et c’est diaboliquement bien calculé. C’est à ce moment-là dans l’écriture de cette chronique que je me demande si je ne devrais pas consulter….

    Sérieusement, à la fin du livre, vous n’allez plus regarder vos proches, vos amis, vos collègues de la même façon. Qu’est ce qui vous prouve qu’untel ou unetelle n’est pas une ombre, tapie dans l’obscurité et les méandres de son cerveau dérangé, dans l’attente de sa prochaine victime, qui pourrait très bien être vous ??

  • lesmotsdelau 15 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Aussitôt reçu, aussitôt commencé, tasse de café fumant a porté de main, confortablement installée, je suis prête à me faufiler dans l’esprit machiavélique de ce personnage.
    Histoire dévorée en deux jours, c’est vous dire si j’ai passé un bon moment ! Cette lecture semble si réelle qu’elle en est terriblement addictive.
    Je découvre avec « Mon ombre assassine » la plume de l’auteure, il me tarde déjà de combler mon retard et de lire ses précédents ouvrages.

    Méfiez-vous des apparences ! elles peuvent souvent être trompeuses voir dans ce cas-là mortelles. L’auteure nous livre ici une histoire sous forme d’enquête, la vie d’une jeune institutrice, accusée d’homicide sur le père de l’une de ses élèves.
    On comprend bien vite que cette jeune femme n’est pas si innocente qu’elle en a l’air et que derrière son visage angélique se cache une personnalité très froide, calculatrice et dangereuse. Mise en détention provisoire, Nadège Solignac qui est narratrice de ce roman va nous livrer de façon très intime ses pensées, souvent dérangeantes, qui sont totalement à l’opposé du visage qu’elle renvoie aux gens qui la côtoient.
    Née de parents qui ne la désiraient pas, elle va grandir seule s’enfermant petit à petit dans une bulle meurtrière. Même si le personnage relate du fond de sa cellule que ses actes n’ont pas été influencés par son enfance malheureuse, à la lecture de ces lignes on peut bien se douter que cela à forcement jouer un rôle. Nous allons assister très rapidement à la naissance d’un monstre qui va se construire un masque de façade. Déjouant toutes les situations, un jeu de chat et de souris va commencer.
    Retournant tout à son avantage par une grande force de persuasion et à un mental infaillible, passant aisément de bourreau à victime. Un récit en cinq parties comme les cinq étapes qui l’ont fait devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

    Le personnage est très bien travaillé, le lecteur va connaître par cœur Nadège dans ses deux facettes, car le texte est écrit comme si c’était elle qui nous racontait, comme une sorte de journal intime ou d’une interview confession.
    Le récit diabolique est entrecoupé d’article de presse, mais aussi de la partie enquête où tout l’entourage de la suspecte va être interrogé sur son comportement quotidien et ses actes passés.
    Une histoire qui peut être dérangeante, car la plongée dans ce cerveau psychopathe et manipulateur n’est pas de tout repos.
    On peut penser que tout ceci a existé, que la personne de Nadège n’est pas imaginaire, car sa vie prend forme sous nos yeux. Stéphane Bourgoin est cité en notes préliminaires sur la méthodologie des crimes de ces femmes tueuses en séries.
    Plus discrètes que les hommes, mais très perverses, elles sont capables de rouler tout le monde dans la farine avec une force psychologique impressionnante. Cette histoire en est la preuve et aurait pu tout à fait figurer dans les faits divers de Mr Bourgoin.
    Cette force d’écriture, cette puissance autour de ce personnage nous entraîne dans cette lecture que l’on ne peut lâcher.
    Les questions nous assaillent au point qu’elles en deviennent obsédantes, peut-on relâcher dans la nature une personne comme Nadège ? Va-t-elle commettre une erreur qui révélera ainsi aux yeux de tous, sa vraie nature ? Méfiez-vous des personnes, le mal peut prendre des visages bien différents, il peut même se dissimuler sous les traits de la charmante institutrice de votre enfant…
    Une lecture complète et détaillée, un thriller psychologique à suspense que je suis heureuse d’avoir découvert

  • bookliseuse 13 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Dès le début ce livre m’a intrigué, d’abord par sa superbe couverture, puis pas son résumé. Ensuite, par le début du livre qui commence par des extraits sur l’étude des femmes tueuses en séries.

    Nadège Solignac, institutrice est accusée du meurtre d’un policier de 38 ans .

    A travers son récit, on découvre que dès son plus jeune âge, elle s’est isolée des autres, démontrant une asociabilité et psychopathie inimaginable .

    Elle a vécu une enfance bien particulière. Issue d’une grossesse non désirée, d’une mère souffrant de dépression post-partum jamais guérie, un père artisan et un frère aîné absents, une petite soeur lourdement handicapée, ils vivent en marge de la société complètement isolée du reste du monde.

    A 8 ans, la mère de Nadège se suicide sous ses yeux, celle-ci la regardera mourir froidement, avec un certain plaisir, ne faisant rien pour la sauver. A partir de ce moment là elle sera livrée à elle-même se débrouillant quasiment seule pour tout.

    La construction de ce roman est bien conçue, enchaînant les récits de Nadège avec les diverses interventions des autres protagonistes sous forme d’interrogatoire ou d’interview.

    Un roman addictif qui se lit d’une traite et vous glace le sang . Ou, comment une personne bien sous tout rapport, peut être le Diable incarné, une psychopathe sans aucun état d’âme, qui tue juste pour le plaisir de voir les autres souffrir.

    Ce livre est une bombe, l’auteur a créé un personnage froid, sadique, menteur, se nourrissant de la douleur des autres, comme de celle qu’elle peut infliger.

    Un énorme coup de coeur pour ce roman.

  • Happy Manda Passions 4 janvier 2019
    Mon ombre assassine - Estelle Tharreau

    Remarquable ! ce roman érige la manipulation au rang d’art Un coup de coeur pour ce page turner cette tueuse en serie vous séduira et tourmentera votre vie.
    Un coup de maitre ce thriller, l’histoire m’a littéralement happé. Les mots se freignent un chemin dans votre cerveau et l’histoire de vous lache plus, c’est insidieux mais absolument divin.

    Nadège Solignac est incarcérée en attendant son procès : Homicide involontaire d’un policier suite à une tentative de viol. L’auteur nous fait pénétrer dans l’esprit retors et manipulateur de Nadège, elle positionne son lecteur en en observateur angoissé et fasciné.

    Par son style narratif incomparable j’étais emprisonnée dans cet esprit malveillant. Par un portrait méticuleux et du sombre penchant de Nadège, Estelle Tharreau livre un récit captivant qui vous fera froid dans le dos.

    Un roman stupéfiant de réalisme que j’ai vraiment aimé à la folie - Rentrez dans la peau de ce charmant personnage, dans un récit parfaitement élaboré qui vous hantera longtemps.

    Si vous passez à coté de ce roman saisissez le, un roman frappant comme il est rare d’en lire

    Mon avis complet sur le blog.

    https://happymandapassions.blogspot.com/2019/01/ombre-assassine-tharreau-avis.html

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.