- Auteur : Cormac McCarthy
- Traducteur : François Hirsch
- Genre : Thriller
- Editeur : Points
- Date de sortie : 7 mai 2009
- Sortie poche : 3 mars 2023
- EAN : 9791041410699
Disponible sur
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Résumé :
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Lectures noires pour nuits blanches 25 août 2024
La route - Cormac McCarthy
Ce roman raconte l’odyssée désespérée d’un père et de son fils à travers un paysage dévasté par une catastrophe indéterminée. Le monde qu’ils traversent est sans espoir, marqué par des villes en ruines, des forêts mortes, et un ciel perpétuellement gris, où même la lumière semble éteinte. La nature paraît anéantie, et les rares survivants ont sombré dans la barbarie pour rester en vie.
Les deux protagonistes, dont les noms ne sont jamais révélés, voyagent vers le sud, à travers un paysage gris et brûlé, recouvert de cendres, essayant de rester en vie tout en évitant les dangers, notamment les autres survivants devenus violents. Ils doivent affronter la faim, le froid mordant, et une peur qui les accompagne à chaque instant. Leur relation est au cœur du récit, avec le père déterminé à protéger son fils, qui représente pour lui la dernière étincelle d’humanité dans ce monde désolé, un fragile espoir auquel il s’accroche désespérément.
« L’enfant était tout ce qu’il y avait entre lui et la mort. »
Le style de McCarthy dans La Route est à la fois poétique et brut. Il est épuré, avec des dialogues souvent réduits à l’essentiel, et des descriptions qui reflètent la désolation du monde dans lequel les personnages évoluent. L’absence de chapitres et la ponctuation minimaliste renforcent cette impression de dépouillement, rendant le texte aussi âpre que l’univers qu’il décrit. Ce style minimaliste accentue l’intensité de l’intrigue et la profondeur des émotions des personnages. Un peu déconcertant au départ, j’ai fini par m’y habituer et à le trouver en parfaite harmonie avec l’histoire.
Le roman explore des thèmes comme l’amour, la survie, la perte de l’humanité, et le sens de la vie quand tout semble perdu. C’est également une réflexion sur la fin de la civilisation. McCarthy écrit avec une prose simple mais puissante, rendant le voyage de ces deux personnages à la fois terrifiant et émouvant. J’ai souffert avec eux, ressentant presque le froid glacial, la faim et un goût de cendres dans la bouche.
Un livre d’une noirceur totale, sans la moindre lueur d’espoir. Je l’ai dévoré en quelques heures, incapable de le lâcher, avant de me plonger immédiatement dans son adaptation en bande dessinée. Cette lecture m’a laissé une boule au ventre, tant l’atmosphère était pesante et intense.
La Route est un récit poignant et intense, à la fois déchirant et terrifiant, qui reste en mémoire bien après la lecture. Cormac McCarthy nous offre un livre magistral qui explore les profondeurs de la souffrance humaine et de l’amour inconditionnel. C’est une lecture riche en émotions, à savourer en été, pour pouvoir, une fois le livre refermé, apprécier la chaleur et la lumière du soleil.
« Et peut-être qu’au-delà de ces vagues en deuil il y avait un autre homme qui marchait avec un autre enfant sur les sables gris et morts. Peut-être endormis séparés d’eux par à peine une mer sur une autre plage parmi les cendres amères du monde ou peut-être debout dans leurs guenilles oubliés du même indifférent soleil. »
https://www.facebook.com/lecturesno...
titine_bouquine 26 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESTONTONSFLINGUEURS
La route - Cormac McCarthy
L’apocalypse a eu lieu. le monde est dévasté, couvert de cendres... Des cadavres s’amoncèlent sur le bord de la route. Quelques survivants s’épient, se guettent, s’attaquent, se mangent… Et parmi ces rescapés, un père et son fils errent sur la route. Ils fuient le froid et la neige des hautes montagnes. Ils veulent rejoindre la mer, et le temps plus clément pour survivre.
Pour ce roman, l’auteur a imaginé une planète ravagée par une apocalypse nucléaire, un monde d’une d’une radicale hostilité où un homme et son fils tentent de survivre envers et contre tout. Le fils, né juste après la tragédie, ne connaît de la vie que cette version désespérante où le seul enjeu est de survivre à chaque journée, les pires dangers venant non du monde naturel mais de la cruauté des hommes.
Ce roman m’a ému et à chaque page, les larmes venaient. Car j’ai marché avec les personnages et j’ai vu et ressenti comme eux.
Au final, on se demande comment survivre sans espoir ? L’enfant représente t’il la dernière lueur d’espoir. Et son père survivra t’il pour porter cette lumière ?
Chineuse Deculture 15 juin 2023
La route - Cormac McCarthy
Les abysses de la noirceur, de la survie et de la filiation invoquées, on marche, on oublie, on se soutient, on tient bon pour nos enfants mais que le chemin est long quand l’homme est redevenu un loup pour l’homme. Une écriture immersive dans le plus noir des cauchemars porter un espoir déchu face à la plus innocente des créatures.