- Auteur : Bernhard Aichner
- Genre : Polar
- Editeurs : Archipoche, L’Archipel
- Date de sortie : 4 avril 2018
- ISBN : 2809821151 - 2377351417
- EAN : 978-2809821154 - 978-2377351411
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Résumé :
Il y a quelques mois, Blum a retrouvé les cinq responsables de la mort de son mari et les a froidement éliminés un à un pour assouvir sa vengeance...
Aujourd’hui, alors qu’elle a tout juste appris le décès d’une sœur jumelle, Björk, dont elle ignorait l’existence, les restes de l’une de ses victimes viennent d’être exhumés.
Bien vite, la police fait le lien. La personne ayant procédé à la mise en bière du corps est la première suspectée – en l’occurrence Blum, qui dirige une entreprise de pompes funèbres.
Prenant la fuite, elle trouve refuge en pleine Forêt Noire, dans la famille de Björk. Elle s’y croit en sécurité. Pas pour longtemps : hier chasseuse, Blum est aujourd’hui la proie...
hellobooks 13 janvier 2021
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
J’ai beaucoup apprécié cette lecture.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit. Effectivement, le début était très très long, jusqu’à presque la moitié, je me suis demandé ce qu’il allait se passait !! Et c’est en lisant des commentaires sur Internet, que j’ai appris que c’était une suite à « Vengeances », que je n’ai pas lu. Cela peut donc expliquer pourquoi le début était long pour moi.
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de descriptions, et les dialogues étaient dénués d’émotions… c’était très étrange à lire.
Cependant, je dois avouer que l’histoire de fond m’a bien plus. Des meurtres et des tordus :p
Et puis dans la deuxième partie, tout s’accélère. Il y a de plus en plus d’actions, un rythme effréné et oppressant va nous maintenir en haleine jusqu’à la fin. J’ai lu la deuxième moitié très rapidement tant l’auteur suscitait mon envie d’en connaître plus.
J’ai été agréablement surprise par la fin, je ne m’attendais pas à tous ces rebondissements.
J’ai bien aimé suivre Blum, malheureusement le fait que cela soit une ‘suite’ m’a quelque peu dérangé, car la psychologie de ce personnage n’est pas approfondie, alors qu’il pourrait l’être davantage.
Les autres personnages qu’elle va rencontrer au fur et à mesure du récit sont attachants aux premiers abords, puis il émane d’eux quelque chose de pas cohérent,www mais je n’ai pas su dire tout de suite ce que c’était.
J’ai trouvé la plume de l’auteur très fluide, malgré les descriptions. L’auteur a su rebondir et nous mener en bateau (surtout lors de la seconde moitié) et cela est agréable pour les fan de thriller comme moi.
Ce livre n’a pas été un coup de cœur pour moi du fait du début assez lent. Mais je me laisserais tenter volontiers par d’autres romans de cet auteur.
Happy Manda Passions 19 novembre 2020
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
Ce roman fait suite à "Vengeance" du même auteur, et pour une lecture plus agréable il est préférable de l’avoir lu, mais cela ne gêne en rien car l’auteur fait beaucoup de rappels
Deuxième opus de la trilogie, nous retrouvons Blum plus forte et plus rebelle que jamais. Si sa vengeance a été assouvie dans le premier tome sa vie devrait ressembler à un long fleuve tranquille ou presque !
Mais Mr Aichner ne va pas laisser son héroïne tranquille aussi facilement, il va la confronter à son passé et à son enfance pour construire une énigme plus tortueuse et plus noire encore.
Blum dirige une entreprise de pompes funèbres, fragile, perturbée psychologiquement, pourtant ses capacités de justicière vengeresse ne font plus l’ombre d’un doute. Qui s’y frotte s’y pique. Mais aujourd’hui c’est elle la proie.
Un vrai thriller avec tous les codes d’usage. L’auteur travaille parfaitement l’ambiance etouffante, qui nous pousse à tourner les pages pour chercher la lumière, le bout du tunnel. https://happymandapassions.blogspot.com/2018/07/la-maison-de-lassassin-bernhard-aichner.html
Kirzy 30 mai 2019
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
Passons sur le titre que je trouve vraiment lourdaud car au mieux un peu racoleur, au pire trop explicite pour le lecteur qui aime découvrir comme un grand par lui-même où il met les pieds.
Pour le reste, on a la un thriller assez riche malgré ses même pas 300 pages puisque le récit se construit en plusieurs couches qui s’emboîtent :
– 1ère couche : c’est le 2ème tome des aventures de l’héroïne, Blum ( pas lu mais aucune gène pour lire celui-ci ) : dans le précédent, Vengeances, elle a froidement abattu les 5 assassins de son mari, les a dépecés et a réparti les morceaux de chacun dans des différents cercueils, facile pour elle, elle dirige une entreprise de pompes funèbres. Et paf, un de ces morceaux est retrouvé par hasard. Elle fuit avant que la police ne l’arrête.
– 2ème couche : lors de sa fuite, elle découvre qu’elle a une soeur jumelle, morte désormais, en en recherchant sa famille adoptive, là voilà réfugiée chez elle, dans la maison du titre.
– 3ème couche : sa défunte soeur a été plastinée ( procédé consistant à conserver un corps en remplaçant les liquides organisques par du silicone ) et exposée en oeuvre d’art !
Bref, ça fait beaucoup, trop parfois, mais au moins on ne s’ennuie pas ! Même si manque un poil de fluidité entre les rouages, et que c’est souvent capillo-tracté, le récit fonctionne et l’auteur distille avec talent une ambiance lourde, malsaine. L’angoisse monte à pic jusqu’au deux tiers du roman, puis retombe car on devine vite dans quelle direction cela va aller, qui est l’assassin du titre, et du coup, le suspense fait soufflet.
L’auteur a beaucoup misé sur Blum, son héroïne, très intéressante. C’est le point fort mais aussi le point faible. Voilà une sacrée nana ( comparée par certains à Lisbeth Salander, mouais, quand même pas hein ), ambiguë, amorale, une tueuse de sang froid, une vraie survivante au mental de ouf. Mais je n’ai pas réussi à la comprendre ni avoir de l’empathie pour elle. Elle semble super intelligente et pourtant, elle ne fait que des " conneries " , prenant à chaque fois les mauvaises options, ce qui est la rend assez agaçante.
Au final, un thriller divertissant, efficace, vite lu, vite oublié sans doute aussi.
kateginger63 13 mars 2019
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
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Un univers malsain qui vous englue sur le sol pour de bon...
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Je remercie tout particulièrement Mylène des éditions l’Archipel Suspense, qui m’a proposé ce thriller peu conventionnel.
Un choix basé sur le lieu de l’histoire. La Forêt-Noire, un hôtel perdu dans les sapins sombres. Une nostalgiepour moi, des souvenirs heureux chaque fois que justement je me balade dans ces bois, des hôtels où il fait bon se prélasser dans un sauna....
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Oui, je sais bien que la joie, le soleil, la volupté ne sera pas de mise ici !
Un autre chroniqueur a comparé ce récit avec les agissements insensés de Dexter, le héros aux multiples visages de cette bonne série TV (si, si , vous connaissez certainement)
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Alors, je vous mets en garde, ceci est un tome 2, une suite de "Vengeances", que je n’ai pas lu. Mais au final, ça ne m’a pas desservi puisque j’ai bien compris le fil de l’histoire. Plusieurs fois, l’auteur nous résume les faits qui ont amené cette jeune veuve, Blum, à se cacher.
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Blum, autrichienne, thanatopracteur de son état, maman de deux filles va se retrouver embringuée malgré elle dans une affaire louche et sordide.
A plusieurs niveaux.
Son passé criminel va refaire surface tout d’un coup.
Et tout va s’enchaîner très très vite pour une révélation finale (j’avais une petite idée là-dessus)
Où il est question de plastification de corps humains (je connaissais puisque j’avais vu une exposition à ce sujet à Bâle), de zèbre, de langue boursoufflée, de scie-ruban, d’hôtel luxueux mais désert et de ...cercueils.
Je ne vous en révélerais pas plus, je m’arrête là.
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L’intrigue est narrée par Blum. Elle y expose ses pensées, ses actes, parfois des dialogues en italique qui doutent de la réalité.
C’est un personnage très intéressant. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle passe de l’action à l’immobilité, de l’espoir au désespoir. Toujours une ambivalence dans ses choix. Une femme sombre, aux allures de guerrière moderne, robin des bois, défendant âprement son espace vital. Une "Dexter au féminin. Oui, il est vrai qu’il y a des ressemblances certaines. On la prend en sympathie, on a vraiment envie qu’elle s’en sorte et revienne vivre auprès des êtres qui lui sont chers.
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Je n’ai peut-être pas trop apprécié les multiples redites de son passé criminel, et les phrases courtes (ou juste un mot par ci, par là) qui déstabilisent le récit. le côté glauque n’a finalement pas trop imprégné l’histoire (ouf !). Pas de sang, juste des "images de suggestions".
Le final amène une ouverture, une suite.
Je me laisserais peut-être tenter.....
PS : attention la cabane n’est pas le sujet, comme sur la couverture du livre, ce serait plutôt un hôtel luxueux !)
sandraSandra 28 février 2019
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
Alors là... je ne m’attendais pas du tout à ça ! En démarrant ce roman je me figurais que j’allais passer un bon moment avec un thriller psychologique qui remue les méninges. C’est finalement plutôt mon estomac qui a été remué par cet exposé d’horreurs servi par une plume froide et clinique d’un auteur de thrillers autrichien. Ce livre m’a mise à plusieurs reprises mal à l’aise et c’est assez rare pour être souligné. Je crois que c’est la première fois que je dévore un roman en gardant toujours un oeil au-dessus de mon épaule car dans cette histoire, vous ne pouvez vous fier absolument à personne ! J’ai vécu la lecture de La maison de l’assassin presque comme une expérience et je reste assez troublée par l’impression que me laisse ce roman une fois terminé.
Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir commencé par le premier tome, car oui, il s’agit d’une suite mais je ne l’ai compris qu’en cours de lecture. Certes, Bernhard Aichner reprend les moments forts de son premier opus, Vengeances, et les explicite quand c’est nécessaire, de manière à ce qu’aucun lecteur ne se sente largué. Mais cela reste assez frustrant de se dire qu’on aurait pu vivre une double dose de frissons si on avait commencé par le commencement. Mais quelque chose me dit que je devrais pouvoir me rattraper bientôt avec un troisième tome...
Louison Lit 12 mai 2018
La maison de l’assassin - Bernhard Aichner
La maison de l’assassin fait suite à Vengeances, on retrouve donc le personnage principal de « Blum » une jeune veuve, mère de deux petites filles. Je ne doute pas qu’il aurait été mieux de lire le premier tome avant celui-ci, cependant ce n’est pas mon cas et cela ne m’a pas empêché de suivre les nouvelles turpitudes de ce tome 2. On comprend très vite que Blum a vengé la mort de son mari en tuant un à un les cinq responsables. On la retrouve deux ans plus tard alors que l’on exhume le corps d’une de ses victimes et que tout l’accuse. De justicière vengeresse elle passe au statut de proie, traquée par la police. Dès les premières pages, on sait qu’elle est entrain de mourir et nous entraine avec elle dans ses souvenirs. Elle découvre aussi qu’elle avait une sœur jumelle dans d’incroyables circonstances ce qui donne au récit une drôle de sensation d’irréalité. Je n’arrive toujours pas à imaginer une exposition de corps humains conservé grâce au procédé de la plastination. Pourtant c’est bien de cela dont il s’agit. Le thème de la mort est omniprésent dans ce roman certes, le fait d’avoir été adopté, élevé par des parents tenant une entreprise de pompes funèbres était un bon point dans l’originalité de ce polar. J’ai revu pas mal de scène de la série Six Feet Under qui trainaient dans ma mémoire. Ce que j’ai aimé c’est la psychologie et le caractère bien trempé de Blum cela en fait une héroïne passionnante et combative malgré tout ce qu’elle subit. Il y a tous les éléments pour en faire un bon thriller : la forêt noire, un grand hôtel fermé à la Shinning et des personnages secondaires bien tordus. Pourtant j’ai eu bien du mal à me laisser prendre au jeu, je n’ai pas ressenti d’empathie pour Blum et c’est dommage, la fin laisse présager une suite. Affaire à suivre… Bonne lecture.