- Auteurs : Barbara ABEL, Karine Giebel, Nathalie Hug, Ingrid Desjours
- Editeur : Belfond
- Date de sortie : 8 juin 2017
- ISBN : 2714476252
- EAN : 9782714476258
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claire chronique 5 mars 2019
Crimes au musée - Collectif
Tout d’abord merci aux éditions Belfond pour ce service-presse.
J’ai étais vraiment ravie de recevoir ce livre, car je connais déjà quelques auteures que j’aime beaucoup lire et de plus, c’est la chance d’en connaitre de nouvelle de par ces nouvelles !
Il est composé de 18 nouvelles écrites en France, Belgique et Québec.
Il faut savoir qu’après chaque nouvelles "Richard Migneau guide du musée s’il l’on peut dire nous parle de l’auteure. J’ai trouvé ça très intéressant.
Hormis Barbara Abel, Ingrid Desjours et Karine Giebel , les autres m’étaient inconnus.
J’ai apprécié : "il faut savoir se salir les mains" de Claudia Larochelle ainsi que "Le chef d’oeuvre" de Dominique Sylvain et aussi la nouvelle de Karine Giebel même si l’on se doute de la fin ! Mes préférés entre toutes sont "dentelles et dragons" d’Elena Piacentini et celle d’Ingrid Desjours vraiment très original, je dois dire ! J’ai passé un très bon moment de lecture et de détente !
J’ai trouvé ça sympa de lire un roman de nouvelles au moins il n’y a pas de risque de se lasser !
En bref, je donne la note de 17/20, car certaines histoires m’on conquise et d’autres non. Mais je vais surement lire "crimes à la bibliothèque" et "crimes à la librairie"
Booksnpics 21 février 2019
Crimes au musée - Collectif
En règle générale, je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles. Mais quand des auteurs de polars et de romans noirs s’associent pour nous livrer un tel recueil, ma curiosité l’emporte toujours, comme ce fut le cas avec « Bruxelles Noir » dirigé par Michel Dufranne et paru aux éditions Asphalte.
Dans le cas présent, aux éditions Belfond, ce ne sont pas moins de 18 auteures (oui oui uniquement des femmes) belges, françaises et québécoises qui sont à la manoeuvre pour nous mener sur la scène du crime. Je ne mentirai pas en disant que le simple fait de voir les noms de Barbara Abel, Karine Giebel et Ingrid Desjours a fortement influencé mon choix Mais ne connaissant pas le milieu du roman noir québécois, j’allais pouvoir rapidement combler cette lacune.
Et je ne suis pas déçue. Chaque auteure, à sa manière, en respectant toujours, de près ou de loin – l’obligation de lier son récit au contexte d’un musée, nous emmène dans un univers qui lui est propre, un style bien personnel.
La nouvelle peut se révéler être un exercice assez complexe. Comment, à travers quelques pages, être suffisamment concis pour livrer aux lecteurs un récit cohérent, ne mettant pas en scène une multitude de personnages, et surtout permettant le développement de la trame pour que celle-ci soit la plus claire et complète possible de sorte que le lecteur développe ce sentiment d’attente jusqu’au dénouement final, surtout ici dans le cas du roman noir.
De Paris, à Tokyo en passant par Toronto, dans le contexte d’un musée de la police, de sciences naturelles ou encore d’un musée du thé, nos auteures ont l’art et la manière qui leurs sont propres pour jouer avec nos sentiments et surtout nos nerfs.
Il serait impossible de les comparer tant leurs styles varient mais je recommanderais tout de même les récits de Karine Giebel (avec son style direct et angoissant), Barbara Abel (fidèle à son sujet de prédilection), Ingrid Desjours (dont la nouvelle m’a bluffée de par son approche), Nathalie Hug (pour ce sentiment d’oppression) et Claire Cooke (pour le dépaysement).
Richard Migneault (auteur québécois du blog Polar, noir et blanc) complète ce recueil en dressant le portrait de chacune des auteures nous permettant ainsi d’en apprendre davantage sur leur parcours, leurs inspirations mais aussi leur actualité littéraire. Un plus pour qui veut découvrir leurs écrits. Il est à noter que « Crimes au musée » est paru simultanément aux éditions Belfond et aux éditions Druide (Québec).