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Vert-de-gris - Philipp Kerr

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Résumé :

1954. Alors qu’il tente de fuir Cuba en bateau, Bernie Gunther est arrêté par la CIA et transféré à la prison de Landsberg à Berlin. La guerre froide fait rage et les Américains, qui ont besoin d’informations sur l’Allemagne de l’Est et les Soviétiques, passent un marché avec Gunther : sa liberté dépendra de ce qu’il leur révélera sur un ancien de la SS, Erich Mielke, le chef de la nouvelle Stasi. Au fil des interrogatoires qu’il subit, Gunther se raconte : son entrée dans la SS, la traque des communistes allemands dans les camps français, les mois passés en URSS comme prisonnier de guerre, et sa volonté farouche de sauver, à tout prix, sa peau.


Une intrigue pleine de chausse-trapes. Grâce à ses incessants va-et-vient entre réalité et fiction, Philip Kerr réussit cette fois-ci le tour de force de nous donner à voir de l’intérieur la période la plus sombre de la guerre froide. Yann Plougastel, Le Monde des livres.

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Vos #AvisPolar

  • titine_bouquine 28 juillet 2023
    Marathon du polar 2023, équipe LESTONTONSFLINGUEURS
    Vert-de-gris - Philipp Kerr

    L’US Navy arraisonne le bateau de Bernie Gunther alors que celui-ci essaie de fuir Cuba et cherche à atteindre Haïti en compagnie d’une séduisante fugitive recherchée pour meurtre.

    Décidément, Gunther a le don de s’attirer les ennuis ! Le voilà arrêté par la CIA qui le ramène en Allemagne. Un jeu de chat et de souris dans un pays découpé pour ce personnage toujours aussi ironique et cynique.

    Un roman passionnant !

  • 1001histoires 20 octobre 2020
    Vert-de-gris - Philipp Kerr

    Quel titre pourrait bien manquer à la série Bernhard Gunther ?

    A l’origine ce devait être une trilogie autour de trois dates clés de l’Histoire du nazisme : 1936 ( L’été de cristal ), 1938 ( La pâle figure ) et 1947 ( Un requiem allemand ). La publication en langue anglaise de cette trilogie se fait en 1989, 1990 et 1991. Puis plus rien jusqu’en 2006. Quinze années avant d’en savoir un peu plus sur Bernie Gunther. En 1949 il doit fuir vers l’Amérique du Sud. Durant l’année 1950, il enquête en Argentine pour le compte du directeur de la sécurité et du renseignement au sein des réfugiés nazis. Ces recherches sont liées à une autre enquête qu’il avait menée alors qu’il était inspecteur de police à Berlin mais qu’il n’avait pas pu faire aboutir du fait de la fin de la République de Weimar et de la prise de pouvoir par les nazis au début 1933. En 1954 Bernie vit paisiblement à Cuba jusqu’à ce qu’il rencontre une femme, en fait la femme qu’il avait aimée en 1934 alors qu’il était détective à l’Hôtel Adlon à Berlin.

    Fuir Cuba s’impose ( voir ICI ) mais c’est plus un retour dans le passé que Bernhard Gunther va connaître. C’est peut-être le nouvel élan qui manquait à la série ...

    Vert - de - gris : rester à Cuba est devenu impossible pour Bernie alias Carlos Hausner. Rejoindre Haïti est un bon échappatoire, une traversée facile avec une barque de pêche à moteur sauf si vous êtes arraisonné par l’US Navy. Et c’est le début des ennuis : Guantanamo ( l’enfer de Gitmo ! ) puis la prison militaire de Fort Williams sur Governors Island dans la baie de New York. Et enfin retour à la case départ, Munich, prison de Landsberg là même où Hitler avait été interné dans la cellule n°7 après le putsch manqué de 1923.

    L’Office of the Chief Counsel for War Crime s’intéresse aux années de guerre pendant lesquelles Bernie a servi dans l’Office central de la Sécurité du Reich ( RSHA ). Mais en 1954 l’ennemi a changé, c’est la Guerre froide et la CIA s’interroge sur Erich Mielke, chef adjoint de la Stasi en RDA. Communiste allemand, en 1931 Mielke avait été accusé du meurtre de deux policiers à Berlin avant de se réfugier en URSS.

    Bernhard Gunther se souvient et raconte ... et le lecteur est dans la confidence. Bernie est né en 1896, le 23 mai. Un même 23 mai, il a en effet croisé Mielke, c’était en 1931. Il y aura ensuite l’Hôtel Adlon avant de reprendre du service à la Kripo en septembre 1938 à la demande de Reinhard Heydrich, il devient l’Oberkommissar Gunther. A la déclaration de guerre il est intégré à l’Office central de la sécurité du Reich ( RSHA ) comme toute la Kripo et il devient capitaine SS, Hauptsturmführer et portera l’uniforme vert-de-gris confectionné par un tailleur juif ( Bernie n’aura pas droit à l’uniforme de l’intendance fourni par Hugo Boss car il y a urgence, Bernie doit rejoindre Paris, nous sommes en juillet 1940 ).

    L’interrogatoire de Bernie Gunther devient récit de sa vie, le lecteur le voit fidèle à lui même, critique et pince-sans-rire, rusé et emporté malgré lui dans un conflit qu’il voyait venir et auquel il sera obligé de participer au côté des nazis. Bernie est à Paris et en France pendant un an à la recherche pour le compte des nazis du communiste Mielke. Il se rend dans les camps de concentration français du sud de la France, Gurs et Le Vernet, où sont détenus des Républicains ayant fui Franco.

    En juin 1941, Bernie est de retour à Berlin avant de participer à l’opération Barbarossa à la frontière russo-polonaise. Il appartient à l’Einsatzgruppe B, une unité opérant à l’arrière des troupes allemandes avec pour mission de tuer des juifs et des partisans. Bernie est renvoyé à Berlin en septembre 1941 car il n’obtenait pas de bons résultats ... Il est à Prague en été 1942 et au printemps 1943 il est en mission à Smolensk en Russie en tant que membre du bureau des crimes de guerre.

    Bernie se marie durant l’été 1943 avant d’être recruté par l’Abwehr, le renseignement militaire. En juin 1944, Bernie est officier de renseignement à Königsberg en Prusse orientale sur le front du Nord-Est. L’horreur a changé de camp, elle suit désormais la progression de l’Armée Rouge. Bernie est fait prisonnier et il est interné dans la camp n°11, province de Voronej au milieu de la steppe ukrainienne. Puis il est transféré dans un autre camp, près de Stalingrad pour y creuser un canal, un travail d’esclave sous la surveillance zélée du MVD soviétique. Il y sera condamné, conséquence inattendue d’une enquête qu’il n’aurait pas dû mener, Bernie ou l’art de se mettre dans des situations incroyables ... Bernie est condamné à 25 ans de travaux forcés et transféré dans le camp de Johannesgeorgenstadt en Tchécoslovaque dans une mine de pechblende, minerai dont est extrait l’uranium destiné au projet de bombe atomique de l’URSS. La radio-activité y tue aussi sûrement que la peine de mort. Une rencontre inattendue va le sauver, il lui est proposé d’intégrer l’Ecole antifasciste de Krasnogorsk puis le Kommissariat 5. Avec d’anciens nazis, les soviétiques créent l’embryon d’une nouvelle police pour une nouvelle Allemagne, de l’Est. C’est ce projet qui sauvera Bernie, une fuite alors que la seconde Guerre mondiale se termine et que la Guerre froide commence.

    De la prison de Landsberg, Bernhard Gunther est envoyé à Paris pour y être interrogé par le SDECE, il connait la caserne Mortier et la prison de la Santé. La France cherche à arrêter les plus fascistes des français ayant collaboré, ceux ayant commandé la Légion des volontaires français contre le bolchévisme ou la Division SS Charlemagne. Nous sommes à l’automne 1954, les prisonniers des camps de détention soviétiques vont être libérés et parmi eux sans doute d’anciens nazis acquis à la cause du communisme et futurs espions. Bernie revient à Berlin, Ouest bien sûr, du bon côté du rideau de fer. A la fin du roman, l’aspect récit de guerre est fini. Bernie est devenu un espion, tiraillé entre la CIA, le SDECE et peut-être les soviétiques et les allemands de l’Est. Il n’a plus à enquêter pour percer à jour une entourloupe, c’est à lui d’en monter une pour retrouver sa liberté et son indépendance. Il aspire à un nouveau départ, avec Elisabeth, mais pas à Berlin.

    Vert-de-gris est le titre qui manquait à la série Bernhard Gunther. C’est un récit qui éclaire le passé de Bernie principalement durant la seconde Guerre mondiale. C’est une main courante qui va redonner un nouvel élan à ses aventures et enquêtes. Le lecteur est maintenant prêt à affronter d’autres épisodes tragiques du Troisième Reich, à Prague, à Katyn et ailleurs. Le lecteur va savoir situer dans l’espace et le temps la vie de Bernie et il est prêt à en savoir plus. Les approfondissements qui vont suivre seront plus cohérents. Le lecteur est maintenant prêt à découvrir de nouveaux portraits que Philip Kerr grand spécialiste du nazisme nous a préparés avec minutie.

    Bibliographie de Philip Kerr ICI

  • 1001histoires 13 octobre 2020
    Vert-de-gris - Philipp Kerr

    Quel titre pourrait bien manquer à la série Bernhard Gunther ?

    A l’origine ce devait être une trilogie autour de trois dates clés de l’Histoire du nazisme : 1936 ( L’été de cristal ), 1938 ( La pâle figure ) et 1947 ( Un requiem allemand ). La publication en langue anglaise de cette trilogie se fait en 1989, 1990 et 1991. Puis plus rien jusqu’en 2006. Quinze années avant d’en savoir un peu plus sur Bernie Gunther. En 1949 il doit fuir vers l’Amérique du Sud. Durant l’année 1950, il enquête en Argentine pour le compte du directeur de la sécurité et du renseignement au sein des réfugiés nazis. Ces recherches sont liées à une autre enquête qu’il avait menée alors qu’il était inspecteur de police à Berlin mais qu’il n’avait pas pu faire aboutir du fait de la fin de la République de Weimar et de la prise de pouvoir par les nazis au début 1933. En 1954 Bernie vit paisiblement à Cuba jusqu’à ce qu’il rencontre une femme, en fait la femme qu’il avait aimée en 1934 alors qu’il était détective à l’Hôtel Adlon à Berlin.

    Fuir Cuba s’impose ( voir ICI ) mais c’est plus un retour dans le passé que Bernhard Gunther va connaître. C’est peut-être le nouvel élan qui manquait à la série ...

    Vert - de - gris : rester à Cuba est devenu impossible pour Bernie alias Carlos Hausner. Rejoindre Haïti est un bon échappatoire, une traversée facile avec une barque de pêche à moteur sauf si vous êtes arraisonné par l’US Navy. Et c’est le début des ennuis : Guantanamo ( l’enfer de Gitmo ! ) puis la prison militaire de Fort Williams sur Governors Island dans la baie de New York. Et enfin retour à la case départ, Munich, prison de Landsberg là même où Hitler avait été interné dans la cellule n°7 après le putsch manqué de 1923.

    L’Office of the Chief Counsel for War Crime s’intéresse aux années de guerre pendant lesquelles Bernie a servi dans l’Office central de la Sécurité du Reich ( RSHA ). Mais en 1954 l’ennemi a changé, c’est la Guerre froide et la CIA s’interroge sur Erich Mielke, chef adjoint de la Stasi en RDA. Communiste allemand, en 1931 Mielke avait été accusé du meurtre de deux policiers à Berlin avant de se réfugier en URSS.

    Bernhard Gunther se souvient et raconte ... et le lecteur est dans la confidence. Bernie est né en 1896, le 23 mai. Un même 23 mai, il a en effet croisé Mielke, c’était en 1931. Il y aura ensuite l’Hôtel Adlon avant de reprendre du service à la Kripo en septembre 1938 à la demande de Reinhard Heydrich, il devient l’Oberkommissar Gunther. A la déclaration de guerre il est intégré à l’Office central de la sécurité du Reich ( RSHA ) comme toute la Kripo et il devient capitaine SS, Hauptsturmführer et portera l’uniforme vert-de-gris confectionné par un tailleur juif ( Bernie n’aura pas droit à l’uniforme de l’intendance fourni par Hugo Boss car il y a urgence, Bernie doit rejoindre Paris, nous sommes en juillet 1940 ).

    L’interrogatoire de Bernie Gunther devient récit de sa vie, le lecteur le voit fidèle à lui même, critique et pince-sans-rire, rusé et emporté malgré lui dans un conflit qu’il voyait venir et auquel il sera obligé de participer au côté des nazis. Bernie est à Paris et en France pendant un an à la recherche pour le compte des nazis du communiste Mielke. Il se rend dans les camps de concentration français du sud de la France, Gurs et Le Vernet, où sont détenus des Républicains ayant fui Franco.

    En juin 1941, Bernie est de retour à Berlin avant de participer à l’opération Barbarossa à la frontière russo-polonaise. Il appartient à l’Einsatzgruppe B, une unité opérant à l’arrière des troupes allemandes avec pour mission de tuer des juifs et des partisans. Bernie est renvoyé à Berlin en septembre 1941 car il n’obtenait pas de bons résultats ... Il est à Prague en été 1942 et au printemps 1943 il est en mission à Smolensk en Russie en tant que membre du bureau des crimes de guerre.

    Bernie se marie durant l’été 1943 avant d’être recruté par l’Abwehr, le renseignement militaire. En juin 1944, Bernie est officier de renseignement à Königsberg en Prusse orientale sur le front du Nord-Est. L’horreur a changé de camp, elle suit désormais la progression de l’Armée Rouge. Bernie est fait prisonnier et il est interné dans la camp n°11, province de Voronej au milieu de la steppe ukrainienne. Puis il est transféré dans un autre camp, près de Stalingrad pour y creuser un canal, un travail d’esclave sous la surveillance zélée du MVD soviétique. Il y sera condamné, conséquence inattendue d’une enquête qu’il n’aurait pas dû mener, Bernie ou l’art de se mettre dans des situations incroyables ... Bernie est condamné à 25 ans de travaux forcés et transféré dans le camp de Johannesgeorgenstadt en Tchécoslovaque dans une mine de pechblende, minerai dont est extrait l’uranium destiné au projet de bombe atomique de l’URSS. La radio-activité y tue aussi sûrement que la peine de mort. Une rencontre inattendue va le sauver, il lui est proposé d’intégrer l’Ecole antifasciste de Krasnogorsk puis le Kommissariat 5. Avec d’anciens nazis, les soviétiques créent l’embryon d’une nouvelle police pour une nouvelle Allemagne, de l’Est. C’est ce projet qui sauvera Bernie, une fuite alors que la seconde Guerre mondiale se termine et que la Guerre froide commence.

    De la prison de Landsberg, Bernhard Gunther est envoyé à Paris pour y être interrogé par le SDECE, il connait la caserne Mortier et la prison de la Santé. La France cherche à arrêter les plus fascistes des français ayant collaboré, ceux ayant commandé la Légion des volontaires français contre le bolchévisme ou la Division SS Charlemagne. Nous sommes à l’automne 1954, les prisonniers des camps de détention soviétiques vont être libérés et parmi eux sans doute d’anciens nazis acquis à la cause du communisme et futurs espions. Bernie revient à Berlin, Ouest bien sûr, du bon côté du rideau de fer. A la fin du roman, l’aspect récit de guerre est fini. Bernie est devenu un espion, tiraillé entre la CIA, le SDECE et peut-être les soviétiques et les allemands de l’Est. Il n’a plus à enquêter pour percer à jour une entourloupe, c’est à lui d’en monter une pour retrouver sa liberté et son indépendance. Il aspire à un nouveau départ, avec Elisabeth, mais pas à Berlin.

    Vert-de-gris est le titre qui manquait à la série Bernhard Gunther. C’est un récit qui éclaire le passé de Bernie principalement durant la seconde Guerre mondiale. C’est une main courante qui va redonner un nouvel élan à ses aventures et enquêtes. Le lecteur est maintenant prêt à affronter d’autres épisodes tragiques du Troisième Reich, à Prague, à Katyn et ailleurs. Le lecteur va savoir situer dans l’espace et le temps la vie de Bernie et il est prêt à en savoir plus. Les approfondissements qui vont suivre seront plus cohérents. Le lecteur est maintenant prêt à découvrir de nouveaux portraits que Philip Kerr grand spécialiste du nazisme nous a préparés avec minutie.

    Bibliographie de Philip Kerr ICI

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