- Auteurs : Michael Connelly, Marcus Malte, Ian Fleming, Donald E. Westlake, Tanguy Viel
- Editeurs : Pocket, JC Lattès, Le Livre de Poche, Editions Gallimard, Folio, Bragelonne, Les Éditions de Minuit, Urban Comics
Découvrez le monde fascinant et impitoyable des casinos.
Qui dit casino dit roulette russe. Qui dit roulette russe dit la vie. Qui dit vie dit mort, aussi.
A l’occasion de ce vendredi 13, BePolar vous invite à entrer dans l’univers du casino. Fascination pour le jeu, pour les joueurs, génies ou fou, pour les braqueurs ou, peut-être, pour les pires crapules de l’histoire, les propriétaires de ces maisons de jeux, souvent associés à la mafia, c’est assurément d’un lieu propice au polar qu’il s’agit. D’ailleurs, qui décrit mieux l’enfer du jeu que Fiodor Dostoïevski dans Le Joueur ? Le célèbre auteur russe n’est-il pas considéré comme un des pères du polar par les spécialistes, notamment avec son chef-d’œuvre Crime et Châtiment ? Coïncidence ? On ne croit pas.
Voici une liste de 7 livres (un chiffre porte-bonheur) à connaître quand on veut pouvoir dire qu’on s’y connait en polar & casino (liste non-exhaustive, précision pour les tricards du jeu des devinettes).
1. A tout seigneur tout honneur, sûrement le plus connu, le Casino Royale de Ian Fleming (Bragelonne). Le père de James Bond, en bon anglais perfide, y associe de subtiles références à la France (un casino, un méchant au nom évocateur, l’univers des maisons closes) pour régler son compte à des agents soviétiques, sur fond de partie de baccara. Mais il est un jeu que 007 ne peut que perdre...
2. La lune était noire de Michaël Connelly (Le Livre de Poche). Une ex-braqueuse en conditionnelle à qui on propose de voler une mallette remplie d’argent dans un des casinos les plus sécurisés du pays ? Et si les dés étaient pipés ?
3. Le Lac des singes de Marcus Malte (Folio). Un pianiste virtuose engagé pour un contrat court au Casino Royal d’Evian. Un plan d’enfer...
4. Le bien-nommé Casino de Nicholas Pileggi (Pocket). Connu pour son adaptation par Scorsese, ce roman est encore plus riche ; on y suit l’ascension d’un bookmaker, soutenu par la mafia, qui va forger Vegas et sombrer au plus dangereux des jeux : tomber amoureux.
5. Il parait que Tanguy Viel n’écrit pas des polars, tout le monde le dit. Il écrit de très talentueux polars, et c’est le cas dans L’absolue perfection du crime (Minuit) ou une famille bretonne vaguement mafieuse va s’attaquer à un monument du crime organisé : le braquage d’un casino.
6. Qui dit casino dit mafia, car ce fut longtemps l’un des moyens les plus simples de blanchir l’argent. Et qui dit mafia dit Mario Puzo, l’auteur de la mythique saga du Parrain. Dans Le Dernier Parrain (disponible d’occasion - JC Lattès) on suit la « modernisation » de la petite entreprise familiale, qui passe (notamment) par les casinos.
7. Parker rafle la mise (ou Sous pression) de Donald Westlake (disponible d’occasion - Gallimard) : le prolifique et talentueux romancier de polars à l’humour affirmé nous raconte ici le casse d’un casino que doit mener l’un de ses personnages récurrents, Parker. Mais quand mouchards, flics et le divin hasard s’en mêlent...
8. Bah oui, qui dit casino dit triche, donc un 8ème livre bonus : la série BD Scalped de Jason Aaron et R.M. Guéra. On y croise Dash Bad Horse, qui revient dans la réserve indienne qui l’a vue naître et constate que rien n’a changé, si ce n’est l’apparition d’un casino flambant neuf (un privilège réservé parfois réservés aux « minorités autochtones » aux États-Unis) et la victoire du crime organisé et de la drogue sur la fierté d’un peuple.