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Un sac - Solène Bakowski

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Résumé :

En pleine nuit, une jeune femme attend face au Panthéon, seule, un petit sac dans les bras qu’elle serre comme un étau. Cette femme, c’est Anna-Marie Caravelle, l’abominable, l’Affreuse Rouquine, la marginale.
Vingt-quatre ans plus tôt, Anna-Marie, fille d’un suicidé et d’une folle à lier, a été prise en charge en secret, à l’insu du reste du monde, par la vieille Monique Bonneuil, qui ne s’imaginait pas qu’elle abritait un monstre sous son toit. Un monstre que, lentement, elle a fabriqué. Car la petite fille, poussée par ses démons, hantée par son histoire, incapable de distance, se met à tuer. Tuer, sacrifier pour régler ses comptes, tout simplement.
Mais que fait-elle là, Anna-Marie, désormais jeune femme, agenouillée en plein Paris au milieu de la nuit ? Et que contient ce mystérieux sac qu’elle serre dans ses bras ?

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Vos #AvisPolar

  • Peluche0706 15 mai 2023
    Un sac - Solène Bakowski

    Ici, pas de petits oiseaux, de conte de fée, ou de rêves exaucés. On est bien dans un livre noir, très noir.

    L’enjeu du livre : savoir ce que contient le fameux sac. Et pour cela, il va falloir se pencher sur l’histoire de Anna-Marie Caravelle. Et ce n’est pas simple.

    J’ai tout de suite été happée par l’écriture de l’auteur, complètement envoûtante. L’histoire est racontée comme un conte, le cynisme en plus. L’atout de ce livre est bien là d’ailleurs.

    Je ne peux pas vraiment en dire plus parce que la vie de Anna-Marie Caravelle est compliquée et le « plaisir » réside dans la découverte de ce qu’elle fut. On devine au fur et à mesure ce que contient le sac mais très vite cela ne devient pas forcément le plus important.

    Une bonne surprise donc pour ma part, même si le livre noir n’est pas mon style préféré. Solène Bakowski signe un premier roman très prometteur. Il avait d’ailleurs été publié en 2013 et vient d’être republié aux éditions Milady.

  • A la croisée des livres 7 mai 2023
    Un sac - Solène Bakowski

    Une femme se tient devant le Panthéon, un sac à ses pieds.
    Cette femme, c’est Anna-Marie Caravelle, l’affreuse Rouquine.
    Vingt-quatre ans plus tôt, Monique Bonneuil décide d’élever ce bébé, fille d’un suicidé et d’une "folle". Monique décide de cacher l’enfant, de l’isoler de tous. Mais elle ne s’imagine pas le destin d’Anna-Marie.

    Si je ne me trompe pas, "Un sac" est le premier livre de l’autrice (vous me direz si je dis une bêtise). Il a d’abord été auto édité, puis, face au succès, il a été édité chez Milady.
    On suit la vie d’Anna-Marie, qui débute sa vie dans des conditions assez particulières.
    Recueillie par la voisine Monique, elle vivra, cachée au monde pendant toute son enfance. Jusqu’à un événement qui poussera Anna-Marie dans la rue et dans le monde.
    J’avoue que je n’ai pas totalement adhéré à cette histoire. J’ai trouvé qu’il se passait trop de choses, une surenchère de glauque, et j’ai un peu décroché au milieu de l’histoire. Mon intérêt est revenu à la fin, à un instant particulier, mais la réaction d’Anna-Marie face à ce drame m’a parut totalement inadapté, ce qui fait que j’ai une nouvelle fois décroché de l’histoire.
    Même si j’ai tenté d’oublier que j’avais lu les autres romans de l’autrice, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer et forcément, de trouver cette histoire en-deçà des autres.
    Néanmoins, c’est un premier roman qui montre déjà le potentiel de l’autrice.

  • CaptainAlba 23 janvier 2023
    Un sac - Solène Bakowski

    Bonjour

    Je n’ai pas encore lu ce livre il a l’air très intéressant. Le titre est un peu étrange mais le synopsis attire vraiment l’attention. J’aime bien ce genre d’histoire. Et voilà que j’essaie d’imaginer quel genre de sac Anne-Marie avait-elle ? Ou plutôt quelle marque ? Un petit sac avec un grand mystère qui cache peut-être l’arme du crime, ou bien des papiers pour une nouvelle identité afin de recommencer sa vie… ? Comme on dit, le sac d’une femme renferme beaucoup de secrets. On peut y trouver des objets insolites. Dernièrement, j’avais un gros penchant pour le sac cabas. Il est spacieux, facile à transporter et convient presque à tous les styles. J’ai trouvé un article original qui est un guide pour choisir un sac cabas moins cher. Devenu tendance, il est souvent difficile de faire un choix parmi autant de marques, de matières et de couleurs. La meilleure astuce est donc d’aller sur un site comparatif qui suggère quelques modèles avec leur prix. L’avantage du sac cabas, on peut y mettre tous ses livres et j’espère que ce roman de Solène Bakowski sera parmi mes collections bientôt.

  • Marielle69 11 août 2021
    Un sac - Solène Bakowski

    Un livre noir, poignant dont on ne sort pas indemne.
    Une très bonne lecture pleine d’émotions que je vous recommande.

  • Mes Carnets Litteraires 9 août 2021
    Un sac - Solène Bakowski

    Avec ce roman, Solène Bakowski nous propose ce qu’elle sait faire de mieux : un roman noir très sombre au cœur de la folie humaine.
    C’est une conteuse qui n’y va pas avec le dos de la cuillère pour faire vivre les pires drames à ses personnages.
    Même si le contenu du sac se devine assez rapidement, les différents événements qui mènent au drame restent inattendus et glaçants.
    La plume de l’auteure, très littéraire, apporte une certaine douceur à l’horreur et les personnages deviennent attachants malgré tout.

    ➡️ Un roman noir qui marque inévitablement !

  • DesLivresEtMoi7 17 mai 2021
    Un sac - Solène Bakowski

    D’emblée l’auteure sait susciter notre curiosité presque malsaine au travers d’un cours prologue, semant insidieusement le malaise au plus profond de notre âme qui se retrouve prise au piège d’une lecture qu’il ne saura lâcher avant de l’avoir terminée. Notre attention s’éveille, le doute s’installe, le silence se fait autour de nous lorsqu’on franchit les portes de ce récit, le rideau se lève…
    Et puis l’on rencontre Anna-Marie Caravelle qui, sans même nous connaître, a tellement besoin de vider son sac (Oui, je sais, elle était facile celle-là !) qu’elle ne prend aucun gant pour nous retracer sa vie… Une vie douloureuse à souhait et triste à pleurer, tant l’absence d’amour qui l’entoure y est désespérément flagrante et fatale… Car c’est finalement tout ce qu’elle demandait, notre Anna-Marie… Rien qu’un peu d’amour de quiconque voudra bien lui en donner… Et c’est finalement ce véritable désert affectif qui brisera ce qu’il y a de plus précieux en elle, qui la conduira à se mettre en danger pour exister face au monde qui l’entoure… Qui la poussera à commettre bien des actes inqualifiables pour attirer l’attention, susciter une once de sentiments à son égard…
    Alors l’auteure nous déroule cette vie en nous bernant de faux espoirs, en nous assommant de déconvenues… En jouant finalement avec nos nerfs au gré des chapitres et au fil des rebondissements pour nous achever avec un dénouement par K.O…
    Même si on ne peut pas parler d’attachement ou de réelle affection à l’égard de notre héroïne, l’auteure réussit malgré tout la prouesse de susciter notre empathie pour cette demoiselle qu’on apprend à connaître, à reconnaître, qui se laisse partir en vrille face aux impuissants témoins que nous sommes, victime de l’amour qui lui a posé un lapin, du destin qui ne l’a pas épargnée, de la folie qui la guette et l’attrape au détour d’un miroir… Il y a bien sûr d’autres personnages dans ce récit, pour autant Anna-Marie nous hypnotise et accapare la majeure partie de notre attention tant elle rayonne de cette noire aura qui est la sienne…
    Et cette plume, aussi dure qu’elle est élégante, ce style aussi efficace qu’il est incisif, finit de conquérir un lecteur sous emprise d’une lecture dangereusement addictive…

    (Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2017/04/chronique-2017-un-sac-de-solene-bakowski.html)

  • LesRêveriesd’Isis 8 octobre 2020
    Un sac - Solène Bakowski

    J’avais déjà vu passer des romans de Solène Bakowski dans des chroniques littéraires, mais c’est avec Un Sac que j’ai réellement découvert son univers, et, très vite, j’ai été déroutée.

    La quatrième de couverture était terriblement énigmatique et tentante. Une vieille femme qui élève une enfant et ne se doute pas qu’elle élève un monstre. Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité ! Mais ce « résumé » est très lacunaire. En réalité, nous suivons Anna-Marie Caravelle et son destin : ses parents, sa naissance et sa vie jusqu’à ses vingt-cinq ans environ. Une vie marquée par la souffrance, par le deuil, par le tragique et le sang.

    La narration est assez singulière. Deux récits alternent. D’une part, une inconnue au pied du Panthéon, un sac dans les bras. D’autre part, le récit à la première personne de la vie d’Anna-Marie. Nous découvrons assez vite le lien entre ces deux fils narratifs, même si le contenu du sac ne nous frappe que dans les dernières pages. Cette narration a eu un étrange effet sur moi. Très vite, je me suis distanciée de l’héroïne, une sorte de répulsion instinctive s’est emparée de moi, ce qui m’a déplu car ma lecture en a été grandement affectée. J’ai d’ailleurs hésité à laisser de côté ce livre, c’est dire !

    Le personnage d’Anna- Marie m’a fortement dérangée, ce qui est rare car j’ai tendance à adorer les personnages cabossés par la vie. Mais voilà, Anna-Marie l’est trop pour moi et un certain nombre de ses actes m’ont mise mal à l’aise par leur violence, par leur gratuité et surtout par l’apparente désinvolture avec laquelle le personnage les accomplit et les accepte. C’est étonnant car je suis habituée à lire des thrillers avec des crimes sanglants, mais là, quelque chose m’a titillée et m’a gênée au plus profond de mon cœur. Peut-être d’ailleurs est-ce lié à cette narration à la première personne qui m’a plongée dans la tête de la jeune femme.

    Alors bien entendu, Anna-Marie n’est pas juste un monstre. Elle est plus complexe que cela : à la fois victime et bourreau, elle souffre plus souvent qu’à son tour, fait preuve d’une candeur terrible et ne comprend pas bien les codes de la société. A cela s’ajoute un héritage familial bien (trop) lourd pour les frêles épaules d’une enfant. Elle bascule. Mais en même temps, c’est aussi un personnage en quête de rédemption, consciente de sa folie et de sa dangerosité. Curieusement, je me suis surprise, à la fin du récit, à la plaindre. Dans les derniers chapitres, la vie est d’une cruauté sans nom, les hommes sont d’une cruauté sans nom et la victime éclate en plein derrière le bourreau.

    Malheureusement, aucun des personnages ne m’a réellement conquise : ni Camille l’artiste raté, ni Max le séducteur paumé, et encore moins Moni n’ont pu capter mon empathie. Par contre, ce pauvre Tolstoï (c’est le nom d’un chien…) m’a littéralement brisé le cœur, endeuillant encore un peu plus une lecture déjà sous le sceau de la douleur. Je m’attendais donc à rédiger une chronique très négative tant j’ai peiné au début à lire, mais je dois reconnaître que la plume de l’autrice est fluide et glaçante, ce qui s’accorde bien au propos ainsi qu’aux personnages marginaux, hors normes, qui prennent vie entre ces pages. Si ma déception était criante au début, je ne saurais plus dire désormais quel sentiment l’emporte après avoir refermé le livre : le malaise est bien présent, de la compassion pour Anna-Marie couplé à un rejet viscéral de ce personnage éminemment dérangeant. Bref, des émotions contradictoires et paradoxales.

    Ainsi, Un sac est un thriller détonant et glaçant qui ne m’a décidément pas enthousiasmée. Anna-Marie retrace pour nous ce que fut son histoire, celle d’une femme qui, toute sa vie, joue au funambule au bord de l’abîme, menaçant à chaque instant de basculer dans la folie.

  • Matildany 29 juillet 2020
    Un sac - Solène Bakowski

    La confession d’Anna-Marie, marginale de 24 ans, qui a vécu ses premières années enfermée chez Moni, une vieille voisine en mal d’enfant, sa mère ayant été internée. Petite fille inconsciente du dehors, et même d’elle-même, aucun miroir ne lui permettant de voir qu’elle a une tache de vin sur le visage, elle prendra brutalement conscience du regard des autres à dix ans, quand par l’intermédiaire de Moni, elle rencontre finalement sa génitrice. La folie semble être le seul lien capable de les unir. Anna-Marie, vivra dès lors hantée par les voix de sa mère, vengeresses et avides de violence, qui la mèneront tout au long de sa vie à tuer indifféremment humains ou animaux, le meurtre étant pour elle une distribution de justes châtiments. A l’adolescence, elle plonge dans les rues de Paris, et rencontre Camille, un jeune en rupture familiale de par son homosexualité. Ils vivotent, sans que les tensions en Anna-Marie s’éteignent..

    "Un sac" est le deuxième roman de l’auteure qui m’avait enchantée dans le doublé Avec Elle /Sans elle, co-écrit avec Amélie Antoine. Je pense que beaucoup seront choqués, ou retournés par ce récit, qui se lit comme un conte macabre du début à la fin.
    Moi, je suis restée tout du long à côté de l’histoire, j’ai eu l’impression de survoler la folie d’Anna-Marie, qui m’a même semblée pontifiante parfois, et surtout, surtout, j’ai pressenti le contenu de ce sac au bout de 30 pages environ.. j’ai continué par contre jusqu’au bout car je voulais connaître les tenants et aboutissants la menant à trimballer son fardeau, qui m’ont contentée pour le coup, la raison est glaçante, en effet, mais les issues semblaient toutes tracées depuis le départ.

    Ma note :2,5/5
    https://instagram.com/danygillet

  • lireencore93420 5 avril 2020
    Un sac - Solène Bakowski

    C’est un livre noir, cru que nous offres l’autrice Solène Bakowski, sur une réflexion ou tout commence dans l’univers ou on est plongée avant notre naissance.
    J’ai beaucoup aimée l’histoire de Anne-Marie, l’enfant d’Elise, on comprend parfaitement sa folie meurtrière et ses démons.
    C’est ce genre de livre qui vous prends totalement dans sa toile et qui vous broient les tripes, tellement c’est un livre poignant.
    Il y aussi des moments tendres ou on peut croire que Anne-Marie va s’en sortir, va trouver un chemin pour retrouver une vie sereine.
    Ce livre m’as fait penser à un trampoline, ou il y a des moments difficiles ou quelque fois la tension est allégée par des passages légers.
    C’est le premier livre que je lis de cet auteur, et j’ai vraiment appréciée la puissance d’une écriture profonde et qui va vraiment au cœur de son sujet.
    J’adore ce genre de livre qui nous font comprendre les événements d’une vie qui font qu’on peut passer de l’autre côté, la partie noire de chaque être qui peuvent être débloquer à la suite de traumatismes.
    J’essayerais de me procurer d’autres livres de cette auteure, car c’est un opus qui m’a vraiment captivé.

  • Des plumes et des livres 7 septembre 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    Après avoir dévoré Une bonne intention, j’ai profité de recroiser le chemin de Solène Bakowski lors du Salon du polar de Sens pour me procurer Un sac.

    Si j’avais beaucoup apprécié ma lecture de Une bonne intention, celle d’Un sac l’a surpassée. J’ai dévoré ce roman en moins d’une journée !

    Dans les premières pages, nous faisons la connaissance d’Anna-Marie, qui semble avoir eu une vie difficile malgré ses vingt-quatre ans. Elle transporte avec elle, un sac, dont le contenu un peu lourd intrigue. Elle souhaite plus que tout déposer ce sac au Panthéon. Pourquoi ? Qu’y a-t-il dans ce sac ?

    Au fil des chapitres, Anna-Marie couche dans un carnet l’histoire de sa vie. L’histoire commence avant même sa naissance, au moment où sa mère, Elise, apprend sa grossesse et que son père se suicide. Puis le rejet de sa génitrice pour cette chose qui grandit en elle, ainsi que le rejet de Monique, la voisine qui recueille Elise, puis l’attention de cette dernière qui voit en Anna-Marie, l’enfant qu’elle n’a jamais eu.

    Anna-Marie n’a pas eu une vie des plus classiques. Elle est d’abord cachée par Monique, puis jetée dans la gueule du loup en guise de présentation à sa mère pour qui Anna est la cause de son malheur. Anna va avoir du mal à gérer ses émotions (on ne lui a jamais appris, et la vieille n’est pas non plus un ange) et va commettre des atrocités...

    Dans Un sac, Solène Bakowski nous plonge dans la tête et les pensées d’Anna-Marie. Son thriller psychologique m’a tenu en haleine et au fil des pages, je gardais à l’esprit qu’il fallait découvrir le contenu de ce sac si mystérieux. Seulement, voulons-nous vraiment le savoir ? A un moment, je me demandais même si l’auteure ne jouait pas avec mes nerfs et si le sac ne refermait rien d’horrible ni de dangereux ?

    Un sac ne referme pas que le pire de la vie d’Anna-Marie Caravelle. Il y a aussi des moments de bonheur, d’insouciance, en plus de trouver la frustration, l’amertume, la vengeance... Un sac est en fait à l’image de la vie.

    Le dénouement de ce roman est inattendu, j’ai été surprise (pas par le contenu du sac mais du comment, il est arrivé là). Et étonnamment, ce n’est pas la partie qui m’a le plus choquée ou dérangée.

    Les mésaventures des animaux me traumatisent davantage que d’autres événements... C’est sans aucun doute la manière dont les scènes sont décrites qui font jouer sur le pathos.

    En tout cas, Un sac a été une excellente lecture, riche en émotions et intense en réflexion.

  • VALERIE FREDERICK 11 juin 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    En refermant ce livre, je me suis dit que décidemment, certaines personnes naissaient avec un handicap social tel qu’il leur était impossible de vivre "normalement" dans notre société actuelle. Anna-Marie Caravelle, à la fois le personnage principal et la narratrice de cette histoire en fait partie. Un père qui se suicide à l’annonce de sa venue au monde, une mère qui se mure alors dans le silence (et la folie), une voisine qui en profite pour s’accaparer à l’insu de tous le bébé et voilà comment on construit un monstre...
    Anna-Marie retrace ici les vingt-quatre premières années de sa vie de marginale, qui agit et réagit à l’instinct, sans foi ni loi, hantée par ses propres démons, trainant sa peau d’"Affreuse Rouquine" dans les alentours magnifiés de la Place des Grands Hommes à Paris.
    Une héroïne à la dérive que l’on n’aurait pas envie de croiser dans la réalité !

  • claire chronique 5 mars 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    C’est l’histoire d’une enfant Anne-Marie caravelle non désirée devenue femme marginale ! Histoire noire, violente et l’atmosphère y est pesantes ! Une mere folle et un père qui sait suicidé ! Livrer seule a elle-même elle vivra une vie de marginal et s’amourachera d’un jeune homme son ange comme elle l’appelle ! Excès de drogue, d’alcool et de sexe rien qui fera de sa vie une vie de stabilité ! j’ai aimé lire ce livre, mais il ne sera pas de ceux qu’il me marque malheureusement

  • a little library 27 février 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    Une grosse gifle dont on ne sort pas complètement indemne : l’histoire de Anna-Marie, bousillée, déglinguée.
    L’histoire d’une tignasse rouquine, d’un corps offert, d’une âme sale et salie, et d’un petit sac.
    C’est noir, glauque, triste.
    À éviter les soirs de déprime.

  • Sangpages 26 janvier 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    Difficile à décrire tant il est, quelque part, contradictoire. Un personnage horrible sans foi ni loi que l’on a pourtant envie de prendre dans ses bras, tout doucement, en murmurant « chutttt… tout va bien, tout est ok »
    Une magnifique plume qui nous emporte dans une histoire sordide, racontée avec beaucoup d’émotions qu’elles soient dures ou douces. Une histoire tellement émouvante et tellement prenante qu’elle en paraît réelle.
    J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à lire ce très beau livre qui m’a franchement émue et c’est pas courant pour un thriller….
    Un thriller à la fois dur et à la fois très psychologique ou personne n’est noir ou blanc, ou personne n’est plus responsable ou méchant…Une histoire comme dans la vraie vie …

  • Ju lit les Mots 26 janvier 2019
    Un sac - Solène Bakowski

    Solène Bakowski m’a retourné et encore une fois elle m’a entraîné dans le sillage d’une écriture de talent ! Une conteuse de la vie…

    Avec un sac elle m’avait subjugué par son talent et avec cet opus elle démontre un talent de conteuse de la vie… la vie inexorablement meurtrie…

    Ici point de meurtres…. Mais des cœurs brisés. … des vies brisées. … par la seule manipulation…

    « On croit qu’on a oublié, on croit qu’on n’a pas fait attention, et puis il suffit d’un objet, d’une parole, d’une musique et tout remonte à la surface, y compris des détails qu’on ne pensait pas avoir relevés sur le moment. »

    Comment pousser une famille vers la destruction. … comment s’imaginer un moment que l’amour peut vous détruire. .. pourtant un amour qu’on s’imagine inconditionnel peut nous détruire ou nous pousser vers le haut…

    Encore une fois Solène Bakowski se sert de l’amour filiale comme terreau de sa trame, décortique les sentiments avec talent, finesse et en fin psychologue elle démontre que la vérité arrive toujours à trouver la porte de sortie !

    On ne ressort pas indemne après avoir lu du Solène ! C’est en même temps une claque et une thérapie ! Oui j’ose le dire !

    Vous vous poserez maintes fois la question : dois-je en fin de compte cacher certaines choses pour protéger ? Cacher un tel secret protège vraiment ceux que j’aime ?

    Un secret, un non dit ronge son détenteur mais aussi ceux que l’on croit protéger en ne divulguant rien !

    Avec ce livre, vous prendrez en pleine face vos secrets et leurs conséquences et toutes vos certitudes s’écrouleront !

    Merci Solène, pour ce livre, merci pour cette écriture, merci pour cette thérapie !

    « La haine est une araignée qui entoile tout et tout le monde, elle ne s’encombre pas de demi-mesure. »

    Bizarrement, cette lecture a fait quelques parallèle à ma vie et je dois dire que tout du long je me suis sentie fière des choix que j’ai pu faire… fière d’avoir rompu avec les traditionnels secrets bien gardés qui te bouffent de l’intérieur !

    Avec talent, empathie l’auteur te prouve par A+B que parler délie les nœuds et engendre compréhension. …

    Parler, ne pas cacher permet de comprendre et mieux appréhender l’autre mais surtout de le comprendre….

    Il est intéressant de noter que j’ai lu ce livre le lendemain d’une grande discussion entre 3 générations de femmes, générations qui ont chacune à leur manière décider de briser le cercle de répétitions inconscientes dues à l’absence de parole…

    La génération de ma mère 64 ans ne parlait pas et pensait protéger ses êtres aimés en cachant ses propres blessures, ma génération de 20 ans plus jeune a décidé de rompre ces secrets et de parler à la 3ème génération, ma fille 20 ans… en ne cachant rien ! Et j’ai vu les bienfaits….

    Alors oui ! Un grand merci Solène pour cette lecture en avant première, un grand merci pour cette confiance, un grand merci pour cette thérapie, un grand merci de démontrer avec talent que l’être humain se croit fort mais est bien faible sans remise en question…

    L’amour peut-être une destruction, l’amour peut aussi élever celui qui le reçoit sans concessions sans tabous, sans secrets….

    Aimer l’autre, c’est l’aimer assez fort pour faire confiance en son jugement ! Aimer l’autre c’est être sincère ! Aimer l’autre c’est lui faire confiance.

    Être une mère ne donne pas un droit de diriger la vie de son enfant ! Aimer son enfant c’est lui faire confiance, l’aider à se construire et surtout le laisser voler de ses propres ailes…

    On ne sort pas indemne d’une lecture comme celle-ci ! La plume de l’auteur te marque au fer rouge et laisse son emprunte indélébile….

    Merci Solène….

  • Nicolas Elie 7 juillet 2017
    Un sac - Solène Bakowski

    Je viens de refermer ce roman.

    Comment te dire… La claque.

    C’est rare que je sois aussi bluffé par un bouquin que je n’attendais pas. Et bluffé, c’est le terme. Déjà, on est à des kilomètres de l’enquête policière, et ça, j’aime bien. C’est du noir. Pas de couleurs qui transparaissent de temps en temps, pas de jolis nuages à l’horizon, rien, que dalle. Des maux sur du papier.

    Elle s’appelle Anna-Marie Caravelle. Son père est mort, il s’est suicidé, et sa mère est gardée au frais dans un asile qui lui file des médicaments. Ce genre d’asile.

    Anna-Marie, elle vient d’être recueillie par Moni, et Moni, elle décide de la garder pour elle. Juste pour elle. Les autres, ils ont pas besoin de savoir, alors elle la cache. En plus, Anna-Marie, elle a un drôle de truc sur le visage, alors vivre cachée, ça l’arrange peut-être aussi.

    Anna-Marie, elle est double.

    La gentille petite fille, celle que tu as pu croiser un jour, celle des sourires, et puis l’autre. Celle qui est capable du pire. Le pire, elle t’explique que finalement, elle n’y est pour rien. Elle sait que ce qu’elle fait parfois, c’est pas bien, mais elle peut pas faire autrement. Et quand elle t’explique, tu comprends.

    Est-ce qu’elle est perverse au point de te raconter des salades, et suffisamment balèze pour te gruger, toi aussi ?

    Je sais pas. Ou plutôt, si, je sais, mais je te dis pas. Tu verras et tu te feras ton opinion.

    Tu vas, toi aussi, attendre face au Panthéon. Le Panthéon, je te le dis, c’est l’endroit où on met les dépouilles des gens importants. Donc tu vas attendre, avec ton sac et ton bouquin, et tu vas pas savoir ce que t’attends parce qu’il va falloir que t’aille au bout des pages de Solène pour comprendre.
    Anna-Marie, sans doute qu’elle aurait pu être différente. Sans doute qu’un peu d’amour aurait pu changer son devenir, modifier profondément sa capacité à l’empathie. Juste un peu d’amour.

    Tu dois en croiser toi aussi, des gens qui ont manqué de cette affection qui permet de grandir avec le regard qui porte sur un avenir joli, des enfants qui provoquent chez toi un peu de compassion, voire quelques larmes, qui les dédouanent de ces actes violents que la société réprouve.

    Un sac de larmes, un sac de chagrin, un sac de sang aussi, un sac d’amour qu’elle aurait tellement aimé recevoir.

    Solène écrit à la première personne. J’adore ça. Cette capacité à te glisser dans la tête de cette petite fille que tu vois grandir. De partager ses pensées et de finalement, réussir à la comprendre, peut-être. Tu verras… À ne pas lui en vouloir d’être ce qu’elle est et tu sauras qu’à la fin du bouquin ce qu’il y a dans ce sac. Tu vas tomber de ton canapé.

    Souvent, je dis en râlant que j’aurais bien aimé aller plus loin dans la tête des personnages.

    Ben là, t’es dedans. Calé au fond des pensées d’Anna-Marie Caravelle. Tu vas vivre avec elle, marcher avec elle, et puis grandir avec elle. Devenir ce monstre niché au sein de notre société, qui reste au chaud sans se faire remarquer jusqu’au moment où elle vrille. Et tu vas vriller aussi, tu verras.

    Tu vas aller de surprises en surprises et tu vas passer les chapitres, les uns après les autres, sans te décider à t’arrêter, et c’est là que tu vas comprendre que t’as un sacré roman dans les mains.

    Solène aborde tous les thèmes. L’amour et la haine, la naissance et la mort, la compassion et l’indifférence, l’empathie et l’égoïsme. Tout passe entre tes mains, et chacun de ces thèmes va laisser sa marque quand tu vas fermer le livre.

    Tu vas côtoyer ceux qui vivent dans la rue avec Anna-Marie, ceux que tu regardes pas trop, de peur que la misère soit contagieuse. Ceux-là. Pas simple la vie, quand t’as pas vraiment de chez toi, et que ton chez toi c’est le contraire de celui que t’imaginais quand t’étais un môme avec ses rêves dans la tête.

    Solène a réussi à remuer des trucs que j’aime pas trop bouger, l’air de rien, des images violentes qui me ramènent à mon égoïsme face à ces gens que je décide, peut-être de façon inconsciente, de ne pas voir, à défaut de ne pas les regarder.

    C’est un roman court.

    Comme quoi, t’as pas besoin d’en faire 500 pages pour emmener le lecteur quand tu sais écrire.

    T’as pas besoin de broder des descriptions à n’en plus finir.

    Pas la peine de raconter les rues de Paris avec les panneaux et les vitrines.

    Tu mets juste les mots qu’il faut sur ton clavier. Ça suffit.

    Liberté, égalité, fraternité, il y a écrit quelque part. T’y croyais toi aussi, qu’on naissait tous égaux ?

    Qu’on avait tous les mêmes chances ?

    Tu t’es gouré.

    « Ce sac, ce satané sac ne s’imagine pas le vide qu’il laisse. Il creuse la femme autant qu’il l’avait comblée autrefois. L’amour qu’il recouvre est immense ; sa perte est insondable. »

    Va le chercher, fais-moi confiance.

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