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Terres fauves - Patrice Gain

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14 #AvisPolar
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Résumé :

Ecrivain new-yorkais en mal d’inspiration et citadin convaincu, David McCae doit rejoindre l’Alaska afin de terminer les mémoires du gouverneur Kearny Le politicien visant la réélection, il envoie son prête-plume étoffer l’ouvrage d’un chapitre élogieux : le célèbre et très apprécié alpiniste Dick Carlson, ami de longue date. aurait de belles choses a raconter sur lui et leurs aventures Direction Valdez pour David, direction le froid. les étendues blanches. les paysages sauvages et un territoire qui l’est tout autant. Plus adepte du lever de coude que de l’amabilité, l’alpiniste n’en est pas moins disert et David en apprend beaucoup Trop La violence des hommes. et celle d’une nature qui a préservé tous ses droits, s’abat sur lui et l’oblige a combattre ses démons pour survivre.

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Vos #AvisPolar

  • Marielle69 14 juin 2022
    Terres fauves - Patrice Gain

    J’ai l’histoire un peu longue à démarrer mais une fois que c’est parti...
    Très bon roman dont l’intrigue se passe au milieu des terres hostiles et pourtant sublimes et grandioses de l’Alaska et du Canada, de la violence des hommes...
    Roman court mais percutant.

  • Asmo Stark 12 novembre 2021
    Terres fauves - Patrice Gain

    David McCae est un écrivain new-yorkais qui s’est vu confié la rédaction des Mémoires du gouverneur en poste qui brigue un nouveau mandat. Celui-ci pour clôturer son livre souhaite que David rédige un chapitre sur son ami et héros national Dick Carlson, le premier américain a avoir gravi un sommet de plus de 8000m. David débarque donc en Alaska, pour discuté avec Dick qui, affalé dans son canapé, soul, se prête avec arrogance et impolitesse au jeu. Mais David fini par en apprendre un peu trop sur le personnage et quand celui-ci l’emmène dans son lodge de chasse pour lui faire découvrir son univers c’est pour mieux l’abandonner dans cette nature sauvage, terrain des ours. David va devoir se démener pour sauver sa peau.
    Quel roman ! C’est puissant, j’ai adoré de bout en bout. Un citadin laissé seul en plein Alaska, sans moyen de retourner à la civilisation ça promet non ? On est aussi perdu que lui, aussi apeuré. Je ne veux pas trop en dévoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir, mais c’est fort très fort. La tension est permanente, l’auteur fait bien attention à ne pas la relâcher. La nature y est magnifiquement décrite tout comme la nature humaine dans ce qu’elle a de bon et de mauvais, dans ce qu’elle a de changeante.
    J’avais déjà beaucoup aimé le sourire du scorpion et j’ai hâte de découvrir ses autres romans.
    Puissance, nature, rapport homme nature, changement suite a expérience de vie, remise en question.

  • l’oeil de sauron 20 février 2021
    Terres fauves - Patrice Gain

    Ah, la déception ! Merdouille ! Pourtant ce roman avait tout : l’histoire, les personnages, l’écriture. Ca devait être un roman sauvage, bestial, brutal et … non. Pourquoi ? Mais parce qu’il manque au moins 150 pages pour qu’on puisse s’imprégner, angoisser, être transporté en Alaska. Là, tout est expédié, c’est à n’y rien comprendre. C’est rageant et ça dessert le roman complètement. OK, David subit beaucoup mais son sort nous est tellement livré sur un plateau que ça en devient surréaliste. Abandon, attaque d’ours en une centaine de pages et pouf dénouement une centaine de pages plus loin !! WTF ! Circulez y’a plus rien à lire. Alors oui, je suis frustrée, je voulais plus de sauvagerie, de brutalité, de bestialité, de terres fauves.

    L’écriture, en plus, est bien, attractive, on est pris dans la tourmente mais comme ça va trop vite, on a à peine le temps de s’attacher aux personnages de les détester, de les comprendre…

    Bref, j’ai expédié cette lecture comme à été expédiée ce roman et je reste frustrée.

    https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2021/02/20/terres-fauves-de-patrice-gain/

  • Postit.book 11 août 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Alors tout d’abord je dis chapeau bas car réussir à faire des références à Stephan Eicher (cf. Déjeuner en paix) et presque 180 pages plus loin à Thomas Hobbes ("L’homme est un loup pour l’homme") avec entre deux un peu de Steinbeck, ça force le respect, surtout quand ça n’enlève rien au récit 🦸‍♂️
    .
    Je suis décidément mitigée avec les polars de la sélection 2020 du prix des lecteurs... Si le voyage en Alaska a bien eu lieu et qu’on s’attache peu à peu à David, notre héros citadin perdu dans ces grands espaces giboyeux 🐾 force est de constater que l’histoire est parsemée d’incohérences ! 🤷🏼‍♀️
    .
    En effet notre prête-plume parti interviewer un alpiniste reconnu, une sommité (hihi 🏞) pour agrémenter de quelques pages la biographie qu’il est train de réaliser pour un homme politique américain, est le prétexte à une série rocambolesque d’événements de moins en moins crédibles 😅 :
    ✔ entendre les confessions d’un alcoolique mythomane
    ✔ décrire à la première personne la faune et la flore d’une contrée inconnue quand on est 100% citadin ( le dico à été mon ami)
    ✔ se faire "bouffer" par un grizzly
    ✔ se faire poursuivre par des tueurs à gages
    ✔ être sauvé par des inconnus qui n’hésiteront pas à tuer pour vous
    ✔ découvrir un tueur en série simplet
    ✔ résoudre des cold case, écrire des articles tout en arrêtant un pédophile et un politicien corrompu....et je ne vous raconte même pas la fin ⛔
    .
    Le tout en 255 pages et surtout sans jamais perdre son ordi portable 💻 Avouez que c’est risqué ? Je préfère finir sur la note positive et rester sur une immersion quand même agréable en mode "Into the Wild" 🥾

  • Michel BLAISE 11 juin 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Longtemps, je me suis astreint à terminer tous les livres dont je commençais la lecture ; j’y ai renoncé depuis.

    C’est ce qui vient de se produire, à la quarantième page du livre « Terres fauves » de Patrice Gain. C’est au dessus de mes forces que de lire du « sous Sylvain Tesson », ; mais quel ennui ; sans saveur, ni odeur, insipide au possible.

    Peut-être que je laisse passer un roman exceptionnel, mais je n’ai plus envie d’attendre le milieu d’un livre pour trouver un éventuel intérêt à celui-ci.

    Michel.

  • Leratquilit 6 juin 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    J’ai trouvé que l’histoire s’est débloqué après un début un peu compliqué et lent pour moi. J’ai commencé à devenir très intriguée. Qui est réellement cet homme politique, que veut-il et pourquoi se retrouve-t-on dans cette zone si reculée, en proie aux dangers ? Et que fait Lennie, qui est Nola ? J’ai finis par m’attacher au personnage principal et le style m’a finalement bien plu.
    Une chose est sûre, nous sommes tenus en haleine, nous nous imaginons dans ce décors et ces forêts d’Alaska rudes, sauvages, et presque inhospitalières ...

    J’ai beaucoup aimé le côté survie mêlé au mystère de cet homme politique, même si j’ai trouvé qu’au final, le côté nature-writing prenait un peu le dessus sur le côté polar en lui même. Ça change, et c’est agréable aussi !

  • Musemania 31 mai 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Grâce au Grand Prix des Lectrices Elle, j’ai lu le livre « Dans la gueule de l’ours » de James McLaughlin (vous pouvez retrouver ma chronique sur le blog si cela vous intéresse) et ainsi découvert un genre littéraire, encore peu connu, le nature-writing. « Terres fauves » est un digne représentant de ce genre, je trouve.

    Même s’il est classé dans la catégorie « polar », comme le nom de ce genre l’indique, la nature occupe une place prédominante dans le récit et détient à elle seule le rôle d’un personnage. Patrice Gain nous emmène en Alaska, où il nous livre de nombreuses descriptions de cet environnement encore sauvage.

    David McCae est écrivain à New York et termine son dernier livre sur les mémoires du gouverneur de l’Etat de New York, candidat à sa réélection. Afin de compléter son manuscrit, il doit rencontrer un célèbre alpiniste, proche dudit gouverneur et ce, dans les terres reculées de l’Alaska. Alors que son séjour ne se passe pas vraiment comme prévu, il se retrouve seul, isolé de toute population et doit alors apprendre à survivre.

    Son personnage principal, l’écrivain David McCae est l’anti-héros par excellence car suite à la rupture avec sa compagne, il est rempli de doute et est au début de l’histoire, assez inconséquent. Par la situation dans laquelle il se trouve et au fil des pages, il doit puiser au fond de lui-même et c’est alors qu’il se révèle dans cette ambiance oppressante.

    J’ai trouvé que le côté « roman noir » est mis un brin de côté par rapport à tout ce qui entoure le nature-writing. C’est un peu dommage que l’enquête en elle-même n’est pas plus abordée et laissée un peu pour compte. J’aurais aimé que cela soit plus approfondi. J’ai envie de mettre cela sur le fait qu’il ne s’agit que du troisième ouvrage de l’auteur et qu’au fil de ses écrits, cela pourra être mieux ciselé.

    Malgré cette petite entorse, Patrice Gain a su me faire croire à son récit, tout lecteur pourrait d’ailleurs penser qu’il a été écrit par un auteur anglo-saxon. J’ai aimé la façon dont l’auteur décrivait ses paysages si inhospitaliers mais pourtant si envoûtants. C’est une réelle invitation à la découverte de cet état des Etats-Unis que Patrice Gain nous fait, même si son côté hostile est mis en exergue.

    Je ne connaissais pas du tout ce bouquin avant le Prix des Lecteurs mais encore une fois, ce fut une plaisante découverte.

    Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de Poche, présélectionné pour le mois de mai.

  • Root 26 mai 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Fraîchement plaqué par sa femme, David McCae n’a envie de rien, et surtout pas d’écrire le fichu bouquin du gouverneur. Fichu bouquin qui exige qu’il se rende en Alaska – on se plaindrait de moins – pour s’entretenir avec un « ami » du gouverneur Andrew Kearny, un alpiniste de renom qui l’aiderait à enjoliver les mémoires du sieur Kearny qui souhaite redorer son blason à l’approche de la présidentielle. Son éditeur ne voulant rien savoir, David prend sur lui et s’exile pour rencontrer Dick Carlson, qui s’avère aussi accueillant que le paysage. Porté sur la bouteille et les femmes (ses troisièmes noces se sont achevées comme les deux précédentes), Carlson semble ne pas pouvoir s’empêcher d’être odieux. Grossier, sans gêne, il est toutefois loquace, et David pourrait en découvrir plus que ce qu’il est venu chercher…

    Résigné à faire ce qu’on lui demande, David accepte de se rendre à Ravencroft, un morceau de terre isolé par les eaux et accessible uniquement en hélicoptère, pour recueillir les confessions du vieil homme. Sauf qu’au lieu de retrouver Dick Carlson comme il le pensait, David est abandonné là sans moyen de communiquer avec la civilisation ni de la regagner. Dans une nature hostile sous le joug du règne animal, il va devoir lutter pour sa survie, et il est difficile de prédire qui sortira gagnant de ce combat…

    L’atmosphère est oppressante dès le début. Le moral en berne du héros, taciturne et défaitiste, commence à planter le décor. Généralement, c’est le genre de personnage qui me plaît, et David McCae n’a pas fait exception à la règle. J’ai donc apprécié la première partie du roman, particulièrement sa rencontre avec le détestable Dick Carlson. Dans le rôle de l’antagoniste, l’alpiniste est plutôt bon et l’ambiance froide, sombre, brutale soutient son acrimonie. Aurais-je trop espéré de ce duo ? L’enchaînement d’événements dramatiques peu vraisemblables et trop prévisibles dessert l’intérêt que présentaient les personnages. L’extrême des situations gomme la dimension psychologique que j’aurais aimé voir creusée, et point alors ce que tout lecteur redoute : la lassitude. C’est toute une part du récit qui s’essouffle pour laisser place à l’aventure seule, qui n’a pas suffi à combler mes attentes. Ai-je été induite en erreur par le résumé ? Terres fauves semble diviser, et je vous souhaite de lui trouver les qualités que peut-être, je n’ai pas su apprécier.

  • Kirzy 21 mai 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Peut-être que j’en attendais trop ...
    Les premières pages m’ont ennuyée, non pas que la lecture ait été déplaisante, loin de là, mais bof, difficile de vraiment m’intéresser à ce David McCae, écrivain new-yorkais obligé de se rendre en Alaska pour terminer un biographie commandée par un gouverneur américain et y rencontrer un alpiniste à la renommée mondiale, ami dudit homme politique. Ecriture comme personnage, j’ai trouvé tout très fade, sans mystère, sans tension, sans interrogation. Plat.

    Puis le récit décolle lorsque l’interview vire au cauchemar et le roman en récit de survie dans le décor grandiose d’une île sauvage d’Alaska. Même si on est très loin de l’ambiance oppressante que propose David Vann dans le même cadre, j’ai été ferrée. Puis c’est retombé.

    La faute, peut-être, à un autre livre ( pas Sukkwan Island ) que j’ai lu juste avant, Croire aux fauves, de Nasstaja Martin, récit qui n’a rien à voir avec Terres fauves mais qui relate aussi un combat avec un ours et surtout une transformation suite à cette confrontation, avec une force inouïe. Pas de bol d’avoir enchaîné ces deux lectures ... la comparaison a clairement parasité la lecture de certains chapitres de Terres fauves, et jamais à son avantage.

    On voit bien David, falot, naïf et dépressif, se transformer en mode survie, obligé de se surpasser une fois réellement confronté à la violence de la nature et des hommes. Mais plutôt que de pousser les curseurs à fond, de jouer la carte de l’ambiguïté de cette métamorphose, l’auteure confronte son personnage à une course contre la mort, certes bien ficelée mais qui repose sur des invraisemblances et qui aboutit à un enchaînements d’événements dramatiques en accéléré, tous prévisibles, ce qui décentre le récit qui aurait pu être captivant de la mue radicale de David. Je n’ai pas réussi à y croire.

    Bref, pas la bonne lecture au bon moment pour moi, je suis passée à côté ...

  • jeanmid 14 avril 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    La langue revêt parfois une puissance et une beauté extraordinaire , C’est ce que je me sui dit en lisant la prose de Patrice Gain . Une écriture généreuse , où chaque détail compte . Où chaque mot a sa place afin de mieux nous embarquer dans l’émotion du récit .
    Il nous conte ici les (més)aventures qui attendent David Mac Cae , un écrivain , nègre occasionnel pour quelques personnalités en mal de reconnaissance et souhaitant faire parler d’eux avant une future élection . Habitué à l’urbanisme et la foule de New York , le voilà embarqué malgré lui pour l’immensité glacée , sauvage et quelque peu inhospitalière de l’Alaska , en mission pour son éditeur . Objectif : rencontrer une gloire de l’alpinisme américain et international , premier yankee à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres et accessoirement , ami du gouverneur pour lequel David doit écrire un livre . Il ne s’attend certainement pas à découvrir un vieillard arrogant , cynique et alcoolique qui a bien l’intention d’offrir une surprise mémorable à notre écrivain . En fait de surprise il ne sait pas encore qu’il vient de se jeter dans la gueule d’un ours mal léché et à la face cachée beaucoup moins reluisante …

    J’avais découvert l’écriture lumineuse de l’auteur dans son dernier roman et avait hâte de mettre la main sur son précédent . Bien m’en a pris . J’ai en effet lu ce roman d’une seule traite comme un type en manque …de merveilleux . Autant vous dire que j’ai été gâté ! Les romans de Patrice Gain ont cette beauté de proposer , sous prétexte d’un (très) bon polar , un conte quasi philosophique où l’on découvre la renaissance d’un homme . le renouveau à travers la douleur , les expériences inoubliables …et cette nature foisonnante , libre , envoutante comme au premier jour pour celui qui la regarde avec un oeil nouveau . Passionnant parcours initiatique d’un homme qui apprend à revivre , à redécouvrir le plaisir des choses simples , l’amitié et la solidarité .
    L’émotion ondule à travers ce livre comme les torrents dans les territoires du Yukon et grâce à de très beaux personnages …qui nous font encore espérer en l’humanité .

  • Mes Carnets Litteraires 5 mars 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Ce roman noir haletant m’a fait passé un bon moment au cœur de l’Alaska.
    L’auteur nous entraine dans un road trip aux allures de chasse à l’homme, à mi-chemin entre polar et nature writing. Le mélange des genres est intéressant et savamment dosé.
    Sans répit, les secrets et les évènements dramatiques s’enchaînent et donnent du rythme à l’histoire.
    Malgré tout, il m’a manqué un peu de profondeur et de densité dans le récit. J’aurais aimé ressentir les émotions de David et frissonner un peu plus avec lui.

    ➡️ Un roman d’aventure assez noir qui montre que les fauves ne sont pas toujours ceux qu’on imagine !

  • bonne_heure_litteraire 5 mars 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Quelle superbe découverte ! J’ai dévoré ce livre ♡

    On embarque pour un périple de New York jusqu’au Canada en passant par l’Alaska où les émotions sont, elles, en montagnes Russes !

    Nous sommes happés par cette lecture à la plume douce voire poétique et la rudesse de l’histoire, le tout en une introspection du personnage principal.

    J’ai en revanche trouvé la fin un peu rapide, le denouement fut un peu trop simple au vu du récit, mais j’aurais vraiment voulu que cette lecture ne se termine pas tant elle etait vraiment interessante. 255 pages seulement mais un vrai bon moment de lecture.

  • calyenol 6 février 2020
    Terres fauves - Patrice Gain

    Salut !
    Retour sur ma lecture du week-end.

    .

    J’ai découvert Patrice Gain et ses 𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑭𝒂𝒖𝒗𝒆𝒔.

    .

    "En fermant la porte derrière moi,j’avais eu le sentiment que rien ne serait plus jamais comme avant,que les jours prochains allaient m’être très pénibles à vivre.
    Rien ne me permettait d’entrevoir que j’étais bien en deçà de ce que me réservaient les semaines à venir."

    .

    David,écrivain new-yorkais,se voit envoyé en Alaska afin de terminer les mémoires du gouverneur de l’État de New York.
    Il part recueillir les confidences d’un alpiniste de renommée mondiale et ami proche du gouverneur.
    Mais rien ne se passe comme prévu.
    David en apprend beaucoup trop et devient gênant.
    Laissé seul dans une nature glaciale dont il ne connaît rien,il va devoir essayer de sauver sa peau.

    .

    "Les semaines passées avaient guidé mes choix...les hommes croisés,mes actes..."

    .

    Petit livre de 254 pages,𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑭𝒂𝒖𝒗𝒆𝒔 est une chouette découverte.
    Je ne l’ai jamais vu passer sur les réseaux et c’est bien dommage.
    L’auteur pose l’histoire tranquillement dans les premiers chapitres et sa plume donne l’envie de poursuivre le chemin dans ces 𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑭𝒂𝒖𝒗𝒆𝒔 où quand tout s’accélère,on n’arrive plus à le lâcher.
    Il nous montre l’homme prétentieux prêt à tout pour ne pas perdre sa notoriété et surtout que les secrets les plus vils sont capables de tuer.
    David,homme réservé et qui n’ose pas,l’apprend à ses dépends et devient homme courage.
    Je suis passée du stress à l’angoisse avec ces moments d’oppression malgré les beaux décors plantés par l’auteur.
    𝑻𝒆𝒓𝒓𝒆𝒔 𝑭𝒂𝒖𝒗𝒆𝒔 est un roman noir captivant et addictif qui m’a embarqué plus loin que la nature hostile...la nature hostile de l’homme.
    .

    J’ai adoré !

  • jml38 27 octobre 2019
    Terres fauves - Patrice Gain

    Un roman féroce dans une nature sauvage.

    David McCae, le narrateur, est un écrivain un brin désabusé. Sa femme l’a quitté tout en squattant toujours son appartement, et son éditeur le presse de finir les mémoires du gouverneur Kearny qui veut se faire mousser avant les prochaines élections, travail d’écriture qui ne le passionne pas plus que ça. Comble de l’horreur pour lui, il doit aller en Alaska rencontrer Dick Carlson, ami du dit gouverneur, alpiniste et gloire nationale, premier américain a avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres.

    Pour David, citadin convaincu perdu dès qu’il s’éloigne de New-York, son paradis sur terre, l’atterissage est rude dans cette nature des plus sauvages, parmi des chasseurs dont l’unique obsession est de rajouter un ours à leur tableau de chasse. L’entente avec Dick, vieux grimpeur fortement porté sur la bouteille, n’est pas des plus cordiales et David n’a qu’une envie, celle de retrouver sa grande ville.

    Mais dans ce milieu hostile où la menace ne vient pas que des gros plantigrades voraces, l’écrivain n’est peut-être plus tout à fait maître de son séjour, et les surprises, pour quelqu’un d’aussi désarmé que lui face aux grands espaces, risquent de dépasser ses plus grandes angoisses, le poussant à puiser dans des ressources qu’il n’aurait pas soupçonnées.
    Le récit devient vite très addictif de par l’intensité dramatique qui s’en dégage, le lecteur s’attendant au pire à chaque page, comme dans tout bon thriller qui se respecte.

    Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit d’un roman brutal, dans lequel la nature, dont la beauté n’a d’égale que le danger qu’elle représente, est un personnage à part entière. Les locaux ne s’y trompent pas, la rudesse laissant la place à la poésie lorqu’ils évoquent leur territoire, s’émerveillant sur les mérites et l’importance de passereaux, grenouilles des bois, saxifrages, la vraie vie dont ils dépendent, parenthèse de douceur de courte durée dans leur monde de brutes, avant que l’instinct de prédateur et le réflexe de survie ne reprennent le dessus.

    J’ai eu l’impression paradoxale en cours de récit que David apprend à aimer cette nature qui l’agresse sans concessions ni faux-semblants, lui-même arrivant à se demander s’il n’a pas été transfusé avec du sang de coureur des bois.

    Mais résumer l’histoire à un écrivain affrontant un environnement hostile serait trop réducteur. L’intrigue est plus complexe, avec un réel suspense, et un final que j’avoue avoir trouvé agréablement surprenant.

    Je ne peux que conseiller cet excellent moment de lecture à tous ceux qui aiment les grands espaces sauvages et ne craignent pas une certaine violence – voire une violence certaine -, acceptant d’être quelque peu secoués par une histoire qui déménage.

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