- Auteur : Peter May
- Editeur : Editions du Rouergue
- Date de sortie : 10 mars 2021
- EAN : 9782812621574
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Résumé :
Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.
S.M.Wanda 9 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESSOEURETTES
Quarantaine - Peter May
Ce livre, écrit avant la pandémie de Covid 19, nous plonge dans la même ambiance anxiogène d’un monde aseptisé et vide, avec des meurtres sordides en plus.
C’est presque un thriller d’anticipation. C’est fascinant.
spitfire89 27 juin 2023
Quarantaine - Peter May
Peter May écrivait en 2005 ce roman sans savoir que la réalité s’était rapproché de la fiction. Publié quinze ans plus tard en Grande-Bretagne, en plein confinement, Quarantaine a fait l’événement. C’est aussi, tout simplement, un roman policier qu’on ne peut pas lâcher en plein confinement.
La vision d’une pandémie dans la spirale incontrôlable des contaminations. Criante de réalisme qui suscite un véritable ascenseur émotionnel, une réflexion sur comment nos gouvernent gère la véritable crise que nous connaissons. Après il faut être prêt à pouvoir lire ce type de roman sans craindre l’overdose d’anxiété.
Kirzy 30 avril 2021
Quarantaine - Peter May
Si je considère mes attentes, fortes, liées à mon amour pour la trilogie écossaise de ce même auteur, si je prends en compte l’étiquette « polar » , je suis tout de même déçue.
J’ai retrouvé la patte Peter May dans sa capacité à faire vivre des personnages éminemment touchants dans une enquête terrible qui place en son coeur la découverte des ossements d’une enfant martyre. Mais j’ai trouvé l’enquête en elle-même assez simple, manquant de sinuosités, bref trop linéairement orientée. Et je n’ai que peu goûté sa bascule dans une scène grand-guignolesque que j’ai trouvé incongrue, lorsqu’apparaît le tueur engagé à empêcher la découverte de la vérité. Définitivement too much même si j’ai eu envie de poursuivre le roman qui se déroule fluidement sur un tempo plaisant qui s’accélère crescendo.
Si on considère la date de rédaction, 2005, Peter May est un génie ! En 2005, son roman a été refusé par les maisons d’édition, jugé irréaliste, déraisonnable voire ridicule car il mettait en scène un Londres, épicentre d’une pandémie mondiale de grippe ( ici la grippe aviaire H5N1 ), assiégée par cet ennemi invisible. Stephen King, bien sûr, avait déjà imaginé un tel scénario avec le Fléau mais King c’est King, et il est étiqueté fantastique / horrifique / surnaturel.
Peter May a gardé un arrière-plan très très réaliste, à la frontière de la dystopie. C’est ce qui rend ce roman absolument terrifiant, cette prescience prophétique est déconcertante en 2021 et rend la lecture très étrange. Bien sûr, l’auteur pousse les curseurs très loin pour explorer l’emprise d’un virus tueur sur une grande ville ( pillages, loi martiale, létalité à 80%, décès du Premier ministre ) mais tout le reste est terriblement familier : confinement, couvre-feu, rues désertes, masques, gels hydroalcooliques et distanciation sociale, morgue pleine, les précisions des détails du quotidiens sont dingues quand on voit ce qu’il se passe 16 ans après ...