- Auteur : Takahashi Hikaru
- Genre : Polar, Roman noir
- Editeurs : Belfond, Harper Collins
- Date de sortie : 1er octobre 2020
- EAN : 9782714486455
Disponible sur
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Résumé :
Au début, Ayumu a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des défis, des larcins. Pour lui, l’étranger venu de la grande ville, c’était aussi un bon moyen de s’intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit lycée de province.
Et puis Ayamu a commencé à remarquer. Les humiliations, les punitions, les coups, tous dirigés vers le doux Minoru. Que faire ? L’Okuribi, la fete des Morts, est arrivé : le jour ou tout à basculé...
Lectures noires pour nuits blanches 7 février 2023
Okuribi renvoyer les morts - Hiroki Takahashi
Ayumu arrive dans son nouveau collège et s’intègre avec facilité dans le groupe d’adolescents. Mais très vite le malaise s’installe et le jeune homme s’interroge, les jeux auxquels ils se livrent ne sont pas tout à fait innocents.
Ce livre aborde des thématiques fortes, comme le harcèlement et l’effet de groupe. Comme Ayumi, le lecteur y est confronté et assiste impuissant à une escalade de la violence. Ayumi s’interroge mais reste passif, il a peur de s’interposer.
L’auteur crée le malaise et fait monter progressivement la tension jusqu’au point de rupture, jusqu’à l’horreur absolue.
La narration est lente, tout en retenue et empreinte de poésie. Les descriptions de la campagne japonaise, avec ses rizières, ses insectes et les promenades bucoliques, sont apaisantes. Une douceur bienvenue qui contraste avec la violence de certaines scènes.
Arrivée à la fin, je suis perplexe. Je pensais avoir des réponses, j’en suis pour mes frais. Je ne suis pas sure d’avoir saisi tout ce que l’auteur voulait nous transmettre. Je finis un peu déçue et dépitée. Je n’aime pas les fins ouvertes et encore moins les histoires nébuleuses. En ce moment, je suis servie.
Un roman très court, intense par moment, et intéressant. J’ai apprécié l’écriture, la façon de raconter l’histoire d’un point de vue extérieur, mais ça manquait de force. Pour moi, cette fin c’est la carte de trop et j’ai fait plouf !
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