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Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

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Résumé :

« Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination… Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. »

Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.

Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

Source : Editions Michel Lafon

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Vos #AvisPolar

  • lemurmuredesameslivres 31 octobre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    Avec « Les guerriers de l’hiver », Olivier Norek nous plonge dans une Guerre d’Hiver assez peu connue du grand public, celle qui a vu s’affronter russes et finlandais durant cent cinq jours, entre novembre 1939 et mars 1940.

    L’histoire débute peu avant le début du conflit, où nous découvrons nos futurs guerriers, la plupart déjà réservistes, et habitants de Rautjärvi, une commune frontalière avec la Russie. Parmi eux, se trouve un fermier du nom de Simo, réputé pour son excellente capacité de tir, faisant mouche à tous les coups, même face aux soldats de métier. Il l’ignore encore, mais cette capacité inouïe va changer le cours d’une guerre dont l’issue semblait pourtant courue d’avance.

    Contrairement à ce que j’imaginais, ce roman n’a pas été éprouvant à lire car il est davantage axé sur les faits plutôt que sur les émotions. Bien sûr, l’immense talent d’Olivier Norek fait qu’on ressent sensiblement le froid extrême, l’éclatante blancheur du paysage, et la tragédie qui se déroule sous nos yeux, jour après jour.

    J’ai été touchée par ces soldats russes envoyés au charbon, qui meurent au combat et dont les corps ne sont ni récupérés, ni enterrés, pour éviter que le peuple découvre que la Mère Patrie n’est pas toute puissante. La plupart d’entre eux ont davantage peur de Staline que de la mort. Ils ne sont même pas équipés correctement pour combattre dans le froid et la neige.

    Si le récit est raconté avec une distance qui m’a tout à fait convenu étant donné le sujet, j’ai beaucoup apprécié le premier épilogue, qui m’a bouleversée. Les informations relatées concernant la suite de cette guerre m’ont touchée et mise en colère. Grâce à ce roman, j’ai découvert tout un pan de l’histoire que j’ignorais. J’ai découvert la passivité des autres États, et j’ai admiré le courage de ce tout petit pays qu’est la Finlande, capable de tenir tête au géant Russe.

    Contre toute attente, « Les guerriers de l’hiver » est un roman qui m’a captivée du début à la fin. Un récit magistralement raconté par Olivier Norek, dont je me souviendrai longtemps.

    Chronique détaillée sur le blog.

  • Marielle69 30 septembre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    Une pépite ! Pas un coup de coeur mais ce n’était pas loin.
    Olivier Norek nous offre un récit de guerre (?), un roman historique (?) magnifique.
    Encore une fois, l’auteur réussit à faire passer ses émotions, son humanité dans sa plume. Ici, pas de fiction, juste l’Histoire d’un peuple héroïque. Il se surpasse pour nous faire sentir le froid, la violence de cette guerre qui nous rappelle malheureusement une autre guerre proche de chez nous et bien actuelle.
    Un roman poignant, bouleversant,passionnant que je vous recommande à 300%.

  • lecturesdudimanche 26 septembre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    À moins de vivre dans une galaxie lointaine (très lointaine… oups, pardon, je m’égare !), vous n’avez pas pu passer à côté de cette sortie ! Débarqué sur les étagères de nos libraires fin août, ce roman était très attendu par bon nombre d’entre nous ! Les rumeurs disaient « c’est de la blanche ! » (entendez par là : ce n’est pas du polar !). Eu égard au décor de neige, oui, je confirme, on est en pleine déferlante blanche, là ! Pour autant, l’histoire est bel et bien sombre !

    Certains connaissaient certainement ce morceau d’Histoire quand, en 1939, la Russie de Staline voulut s’emparer de la Finlande dans un conflit qu’il espérait expéditif. Moi, je n’en connaissais rien. En cela, l’auteur m’a apporté beaucoup.

    Car oui, c’est un récit de guerre, que ce livre. De guerre et de manœuvres politiques. De crainte, de courage, de folie, d’espoir. Il y a un peu de tout cela dans ces lignes. Tout cela et même plus, car Olivier Norek, qui n’en est pas à son coup d’essai, manie la plume avec une aisance qui ne fait que s’accroître au fil de ses ouvrages, et avec une poésie qui, cette fois, touche au sublime. L’auteur nous raconte la guerre d’une poignée de valeureux qui ont dû abandonner leurs terres pour défendre leur jeune patrie contre un fou tyrannique et puissant. On découvre ainsi jusqu’où allait la fourberie de Staline, dont même les proches avaient peur, et cette terreur qu’il inspirait a finalement été à l’origine de sacrés revers, car personne n’osait lui conter la vérité du terrain ni contester la bêtise de certaines de ses décisions. Ne pas réfuter un ordre stupide, c’est mener vers une mort certaine un troupeau de soldats qui, pas plus que les finlandais, n’avaient choisi d’être là !

    J’ai appris la propagande utilisée pour justifier l’injustifiable. Mais elle ne m’a pas surprise. Pire encore, elle reflète cruellement l’actualité de notre monde dans lequel, certes, on s’indigne encore, comme à l’époque, mais on laisse faire, encore, comme à l’époque. J’ai appris qu’une armée de cœurs purs pouvait soulever des montagnes, réveiller le Sisu, J’ai vu comme un humble soldat pouvait devenir une légende. Car, dans ce livre, l’auteur nous emmène faire la guerre aux côtés de Simo Häyhä, à qui son père avait si bien appris la chasse qu’il devint, par ces temps de guerre, le plus incroyable des snipers. Craint et surnommé « la mort blanche » par ses ennemis, il n’était pourtant qu’un fermier, jeté dans cette mêlée avec ses amis qui, pas plus que lui, ne trouvaient de sens à cette folie.

    Tout provient de faits avérés, et l’auteur a mis tout son cœur et toute son âme dans la rédaction de ce livre, c’est indéniable. Les différentes sélections à de prestigieux prix le confirment.

    Ce n’est pas ma petite perception qui entravera la route de ce roman, dont je reconnais à la fois la puissance et la qualité. J’ai appris énormément, j’ai vraiment aimé apprendre. J’ai apprécié l’excellence littéraire que frôle l’auteur, l’intensité des mots, la force de narration. Mais, et j’en suis la première navrée, je n’ai pas pu entrer en empathie avec les personnages. J’ai abordé le récit comme on entre dans un récit historique, factuel. Il m’a manqué ce supplément d’âme qui plonge le lecteur dans les pensées intimes de ses personnages, lorsque ceux-ci sont directement issus de l’imagination d’un écrivain. Ici, chaque personnage, chaque anecdote, comme le confirme l’auteur en fin d’ouvrage, est vrai. De l’authentique, pur et dur, qui fait que l’auteur, par souci de justesse, n’a pas pu nous plonger dans leur « moi » intérieur. J’ai noté une phrase qui représente ce que j’essaie d’expliquer (de justifier ?) afin de ne pas me faire vilipender : « Il ratait souvent ses cibles volontairement ou pas, personne n’était dans sa tête -, » voilà, c’est ça, personne n’était dans sa tête, et en tant que lectrice, je n’y étais pas non plus. Voilà ce qui m’a manqué, parce que je marche à ça, moi. À l’émotion, aux ressentis.

    Lorsque j’ai démarré mon blog, je me suis promis à moi-même la transparence. Ne pas avoir le même coup de cœur pour un livre que l’ensemble des lecteurs n’est pas une tare. Être à contre-courant non plus. Ce qui compte, c’est d’être honnête. Je vous le dois, mais plus encore, je me le dois à moi-même. Alors oui, ce livre a des qualités sincèrement indéniables, mais non, il ne m’a pas touchée…

  • universpolars 21 septembre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    D’années en années, nous nous éloignons toujours un peu plus du « Norek polars », pour nous approcher davantage d’un Norek face à l’humanité, l’humain, la vie, mais aussi la mort. Ici, dans ce récit de guerre, cet aspect demeurera très profond et vraiment chargé en émotion.

    Olivier Norek nous dépose en Finlande, dans les années 1939 - 1940, où s’est déroulé la Guerre d’Hiver, un conflit sanglant opposant la Finlande à l’envahisseur soviétique. David contre Goliath … Une guerre aussi illégale qu’injuste, au terme de laquelle la Finlande n’avait aucune chance de gagner. Perdre, une issue indéniable, mais perdre en restant soudés, combatifs, patriotiques, avec les honneurs et en montrant de la résistance. Quel exemple de courage ! Finalement, ce n’est pas vraiment perdre …

    L’auteur, dans le cadre de ce conflit, braque ses projecteurs et porte toute son attention sur Simo Häyhä, un jeune agriculteur, tireur d’élite redoutable et redouté durant ce conflit. Cette histoire est son histoire, mais aussi celle de toutes les personnes qui se sont battues et qui ont péri pour tenter de sauver leur terre, leur jeune patrie et pouvoir conserver leur indépendance. (Simo, surnommé « La mort blanche », reste à ce jour une légende).

    C’est très bien narré. On vit absolument chaque instant comme si c’était le nôtre. L’avant-guerre, la guerre, l’après-guerre, le front, l’arrière front, c’est comme si nous y étions et nous ramassons autant de kilos d’émotions que de tonnes de terreur dans la tronche. Mais également - et surtout ! - des avalanches de valeurs liées au courage, à la bravoure, au sacrifice et à la camaraderie qui glisse jusqu’à nos pieds. C’est très touchant.

    L’auteur n’épargne personne - l’Histoire étant déjà écrite -, et encore moins le lecteur. La guerre est relatée telle qu’elle est, sombre, dévastatrice, cruelle et assez insupportable.

    J’ai aimé la vigueur, la fermeté et la hardiesse finlandaises face à la bêtise, la stupidité et l’absurdité staliniennes. Olivier Norek relate vraiment très bien le fait qu’une armée dirigée par la terreur fonctionne mal. Les hommes se battent s’ils ont une motivation noble, à l’image des finlandais dans ce conflit.

    Tous ces hommes s’entretuent car on leur a ordonné de le faire - comme dans toutes les guerres - et, sur le champ de bataille, ils peuvent bien se demander ce qu’ils foutent là à abattre leurs semblables. C’est aspect, humainement déstabilisant, est également très bien décrit.

    Mis à part ce contexte fort ou encore ces hommes et ces femmes forçant le respect le plus pur, Olivier Norek nous enfouit dans un décor ahurissant, qui risque bien de vous geler autant l’âme que vos extrémités.

  • Aude Bouquine 19 septembre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    « Les Guerriers de l’Hiver » plonge le lecteur dans l’univers glacial de la Guerre d’Hiver (30 novembre 1939-13 mars 1940) opposant la Finlande à l’Union soviétique. Olivier Norek, connu pour ses thrillers, explore ici une période historique méconnue. La Guerre d’Hiver est souvent négligée dans les études historiques et la culture populaire, principalement en raison de son timing par rapport aux événements colossaux de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, ce conflit a une importance stratégique et symbolique considérable. D’abord, il s’agit d’une invasion inattendue pour laquelle la Russie espère une victoire rapide grâce à sa supériorité numérique et matérielle. Ensuite, La Guerre d’Hiver met en lumière une résistance acharnée de l’armée finlandaise en exploitant à la fois son terrain forestier et ses conditions hivernales. Cette insoumission a étonné le monde, montrant à quel point un petit pays pouvait défier une superpuissance.

    « Les Guerriers de l’Hiver » s’articule autour de la figure de Simo Häyhä, surnommé « La Mort Blanche », un homme devenu un tireur d’élite légendaire par la force des choses. Il dépeint également le courage, les luttes et les sacrifices des soldats finlandais face à l’Armée rouge. À travers des récits de batailles, des témoignages et des recherches impressionnantes, Olivier Norek brosse un tableau à la fois héroïque et tragique de ce conflit. Il transporte le lecteur dans des affrontements glacials et la lutte pour la survie dans les forêts enneigées finlandaises. Difficile de ne pas faire un parallèle entre l’invasion de l’Ukraine par les forces russes le 24 février 2022…

    Le livre est structuré en plusieurs chapitres qui alternent les points de vue de personnages clés. « Les Guerriers de l’Hiver » s’ouvre sur un prologue saisissant. Dès le début, Olivier Norek instaure une atmosphère de tension et de désolation, tout en mettant en avant le destin de paysans qui n’ont rien demandé. Chaque chapitre développe un aspect de la guerre, qu’il s’agisse des combats, de la stratégie militaire, ou de la vie quotidienne des soldats. Les récits de bataille sont décrits avec réalisme, détaillant les embuscades, les tirs de précision de Simo Häyhä, et les stratégies d’infiltration des troupes soviétiques. D’autres encore développent les personnages principaux, notamment Simo Häyhä, et nous plongent dans leur quotidien en temps de guerre. Cette structure narrative autorise une immersion complète dans les différentes dimensions du conflit, mais permet aussi à l’auteur de mettre en lumière l’aspect méconnu de cette guerre.

    Arrêtons-nous sur le personnage de Simo Häyhä dont le parcours devient rapidement légendaire non seulement parmi ses compatriotes, mais aussi aux yeux de ses ennemis. En quelques mois, il accumule un nombre impressionnant de victoires, jusqu’à être crédité de plus de 500 morts confirmées, un record inégalé pour un sniper dans une seule guerre. Sa réputation inspire ses camarades finlandais et instille une peur palpable chez les troupes soviétiques. La figure de Häyhä devient un symbole de la résistance finlandaise, montrant que même les forces les plus modestes peuvent défier une superpuissance grâce à la compétence et à la détermination. Son surnom « La Mort Blanche » reflète non seulement son efficacité, mais aussi son uniforme de camouflage blanc, se fondant dans le paysage enneigé et devenant pratiquement invisible aux yeux de l’ennemi.

    Malgré toutes les qualités indéniables de « Les Guerriers de l’Hiver », je n’ai pas pu m’empêcher de rester en marge émotionnelle tout au long de ma lecture. Ce livre avait potentiellement toutes les cartes en main pour me bouleverser, si j’admets que les récits qui décortiquent l’histoire de la Russie me sortent de ma zone de confort. Mais étrangement, rien ne s’est produit. Mon cœur est resté insensible, froid même, face à ce récit qui aurait dû, en théorie, éveiller en moi un tourbillon d’émotions.

    Le principal reproche que je peux adresser à ce roman, c’est son aspect trop descriptif et presque documentaire. Certes, la richesse des détails et le travail colossal de recherche témoignent d’une belle maîtrise du sujet par l’auteur. Mais, selon moi, cette précision extrême finit par nuire à l’intensité émotionnelle. La guerre, qui fut courte et brutale, devient ici un récit très long, presque interminable à certains moments. Les scènes sont si minutieusement décrites que j’ai perdu le souffle vital de l’histoire. Ce trop-plein d’informations a fini par me distancer de « Les Guerriers de l’Hiver », comme si Olivier Norek était plus préoccupé par le fait de rendre justice à chaque détail historique (démarche qui se respecte) que de créer une immersion viscérale.

    Le personnage de Simo Häyhä, pourtant central, est resté trop distant de moi. Je n’ai pas ressenti la gravité ou la terreur qui devait accompagner son parcours de tireur d’élite. Tout est trop bien rangé, trop propre, trop maîtrisé. Là où j’attendais de la tension, des dilemmes intérieurs, des moments où l’on ressent profondément la pression d’une guerre inhumaine, il n’est resté qu’une froideur analytique. Il m’a été difficile de m’attacher à lui, et cela a grandement affecté l’empathie que j’aurais dû éprouver pour ce personnage pourtant légendaire.

    D’autre part, le rythme du roman est inégal. La guerre d’Hiver, qui n’a duré que quelques mois, est étirée sur des centaines de pages (surtout lors du récit des premiers jours), ce qui alourdit considérablement le texte. Le souffle épique qui aurait pu faire de cette guerre un moment de tension insoutenable se dilue dans des descriptions qui n’en finissent plus. « Les Guerriers de l’Hiver », aussi bien écrit soit-il, manque d’une véritable dynamique. J’ai attendu, espéré, qu’une charge émotionnelle éclate, mais cela n’est jamais vraiment arrivé. Tout m’a semblé trop lissé, presque clinique.

    Il y a indéniablement un vrai talent d’écriture chez Olivier Norek, notamment dans l’évolution de son style qui s’affine avec chaque ouvrage. Son engagement dans ses récits est perceptible, tout comme le soin qu’il apporte à documenter ses histoires. Mais parfois, une telle accumulation de détails peut éloigner le lecteur de ce qui fait la force d’un roman : les émotions. Et c’est là, selon moi, que « Les Guerriers de l’Hiver » échoue, malgré ses nombreux atouts. Toutefois, je salue la prise de risque de l’auteur à changer de registre littéraire et encourage vivement ses lecteurs (et tous ceux qui ne le connaissent pas) à tenter l’aventure. Ceci n’est que mon ressenti de lecture et peut être très différent d’un lecteur à l’autre.

  • angelita 14 septembre 2024
    Les guerriers de l’hiver - Olivier Norek

    Les guerriers de l’hiver d’Olivier Norek, présentation
    C’est la fin de la guerre. Les cadavres des deux armées jonchent le sol. Il y en a eu plus d’un million.

    1939, c’est la Guerre d’Hiver qui a lieu entre la Finlande et la Russie.

    Avis Les guerriers de l’hiver d’Olivier Norek
    Je pense ne pas pouvoir écrire une trop longue chronique, tellement ce roman est dense, complet et qui est consacré au plus célèbre sniper, tireur d’élite de la Finlande, mais pas que.

    Quelques semaines d’histoire entre les Finlandais et les Russes. Un petit pays devenu indépendant quelques années auparavant, convoité par le géant russe et son dictateur Staline. Un petit pays qui n’a pas voulu se faire manger par l’ogre voisin et qui a été entraîné dans une guerre de quelques mois. La Finlande n’était pas du tout préparée, pas du tout habillée pour, son armée était quasi inexistante, tout comme les moyens logistiques. Pas mal de mensonges pour envoyer les hommes au front qui ont tout donné, qui ont vécu l’enfer, qui ont réussi à contenir la Russie avec tous leurs moyens. Dans une guerre, il y a toujours deux côtés. Les Russes étaient également envoyés au combat et ils ont vécu l’enfer car leurs hauts dirigeants n’ont rien vu venir de la combattivité finlandaise. Et puis, il ne fallait absolument pas que Staline apprenne toutes les déconvenues, d’où tous les mensonges. Dans ce régime totalitaire, il est vite fait d’être tué parce qu’on est contre les ordres…

    L »auteur nous relate la vie de ces hommes, de ces femmes, leur passé dans leur pays. Ils deviennent très proches du lecteur. Pour moi, aucun des personnages, côté Finlandais, n’a provoqué une réaction de rejet, même L’Horreur. Comment un jeune homme est devenu le meilleur tireur d’élite de son pays, sans formation militaire, en ayant appris tout chez lui. C’est la vie de Simo Häyhä, qui deviendra la terreur des Russes, qui deviendra un héros pour son pays. Il se mettra au diapason des éléments, il obersera, réfléchira, attendra avant d’agir, pour faire mouche.

    Olivier Norek nous raconte les combats atroces entre les deux camps, les prises de position, les reculs, la terreur, les conditions extrêmes, assourdissantes, les nombreux morts. Les femmes ont également participé en étant là pour les soldats. Olivier Norek nous raconte également une profonde histoire d’amitié entre Simo et ses amis et ceux qui, au fur et à mesure, sont arrivés pour remplacer tous ceux qui sont morts. Olivier Norek nous raconte ce que cela fait de tuer tant et tant.

    En tant que lectrice, j’ai rencontré Olivier Norek il y a peu par rapport à d’autres auteurs. Il me semble maintenant avoir presque tout lu. Auteur de très bons polars avec un personnage récurrent que j’espère bientôt retrouver, ce nouveau livre d’Olivier Norek est une biographie, un livre d’histoire romancé. Mais pour écrire sur ce morceau d’histoire, inconnu de ma part, il en a fallu des heures et des heures de recherche pour l’auteur. J’ai l’impression qu’Olivier Norek a rencontré toutes ces personnes, qu’il était sur le front.

    Je ne sais pas si tous les livres de l’auteur portent une dédicace. En tous les cas, je l’ai même s’il n’y a pas mon prénom pour un roman commandé sur un site en ligne. Je remercie l’auteur.

    Un livre qui rencontre un écho particulier avec ce qui peut se passer en Ukraine qui se bat contre les Russes. Là aussi, cela devait être rapide, mais Poutine, dictateur comme Staline, s’est lui aussi trompé.

    Un livre coup de poing, un livre coup de coeur. Je ne donne pas de conseils de lecture, mais allez-y.

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