- Auteur : Jean-Christophe Grangé
- Editeur : Le Livre de Poche
- Date de sortie : 7 février 2001
- ISBN : 2253171670
- EAN : 9782253171676
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Résumé :
Pierre Niémans, un commissaire aux méthodes musclées, est envoyé à Guernon, ville universitaire de l’Isère, pour élucider un meurtre atroce : un homme a été découvert nu, mutilé, coincé dans une paroi rocheuse en position foetale. Qui est l’auteur de cette mise en scène macabre ? Parallèlement, dans sa commune du Lot, le jeune lieutenant Karim Abdouf a de quoi s’occuper : l’école primaire a été visitée et le tombeau d’un enfant profané. Au départ bien distinctes et à des lieux l’une de l’autre, les deux enquêtes vont se recouper étrangement pour n’en faire qu’une, à la trame aussi hallucinante que terrifiante.
Martypopy 5 janvier 2023
Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé
Dans l’Isère, le corps torturé d’un homme vient d’être découvert accroché au flanc d’une montagne.
L’inspecteur Niémans, ancienne gloire de l’antigang, victime des ses pulsions de violence, va être envoyé là-bas pour enquêter sur cette affaire.
Karim Abdouf, un jeune policier plein d’ambition et ancien voyou dans les cités de Nanterre, va être chargé d’une affaire concernant la profanation de la sépulture d’un enfant.
Les deux hommes vont mener chacun de leur côté leur enquête, où ils vont être confrontés à des meurtres horribles, des rebondissements et des secrets jusqu’au jour où les deux affaires vont se recouper.
Ils vont alors s’associer et découvrir un secret incroyable englobant plusieurs générations.
Un thriller glaçant qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
J’avais vu le film il y a quelques années et il retrace tout à fait l’ambiance du livre.
Je lirai avec plaisir d’autres livres de cet auteur.
lecturesdudimanche 12 janvier 2022
Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé
Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, je me suis enfin attaquée à ce monument littéraire ! J’avais juste de très vagues souvenirs du film qui, à la lecture, m’ont fait soupçonner d’avoir pioncé la moitié du visionnage, tant rien ne m’était familier… D’autant mieux, ça m’a évité l’auto-spoil !
La rencontre avec le personnage principal est percutante : Pierre Niémans n’est ni gentil ni sympathique. Il a tout de la porte de prison, qu’on referme avec fracas sur la tronche d’un prisonnier, qui plus est. Mais s’il faut lui reconnaître une chose, c’est qu’il est plutôt doué pour son job : enquêter. Et c’est ce talent, autant que le besoin de sa hiérarchie de le mettre au vert quelque temps suite à son dernier dérapage, qui envoie notre enquêteur parisien en villégiature à Guernon, petit bled paumé en montagne. Guernon est, certes, isolé, mais plutôt bien servi quand même, puisqu’y trône une prestigieuse université. C’est justement son bibliothécaire qu’on a retrouvé mort au beau milieu de la montagne, passablement mutilé de surcroît. Pierre Niémans est sans conteste un atout indéniable pour expliquer ce crime, car la police locale est relativement peu habituée à de telles atrocités. Niémans va devoir gratter le vernis qui protège ce bon vieux village universitaire s’il veut venir à bout de l’énigme, d’autant que le meurtrier semble vouloir adresser un message (et accessoirement, d’autres cadavres…)
Et pendant que Niémans est aux prises avec un tordu sanguinaire, Karim Abdouf, flic de campagne, se voit attribuer une banale histoire de profanation de tombes ainsi que le cambriolage de l’école du village. Bien qu’insignifiants, il semble à Karim que les deux événements puissent être liés. En mal d’aventures, on ignore si le rapprochement établi par le flic est réel, mais force est de constater que certaines coïncidences sont un peu trop grosses pour n’être que le fruit du hasard.
Ces deux enquêtes se déroulent en parallèle. J’avoue avoir nettement préféré les passages qui touchaient à l’enquête de Karim qui m’est apparu beaucoup plus attachant que le glacial Niémans. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour ce monstre sacré de la police, même lorsqu’il s’est retrouvé en mauvaise posture. Cependant, son enquête était intrigante… Il faut avouer que c’est le très gros point fort de ce livre : les enquêtes sont complexes et addictives, les rebondissements gardent le lecteur en haleine et, ce qui ne gâche rien, l’écriture est rythmée et agréable. Les décors nous emmènent en voyage, même si celui-ci est flippant et malsain. J’y étais, avec les enquêteurs !
En définitive, hormis le personnage antipathique de Niémans, tout m’a plu dans ce livre ! Je me suis même mise en tête de prolonger le plaisir de lecture en m’octroyant une seconde session de visionnage de l’adaptation cinématographique. Bon, comme toujours, le film ne tient pas la comparaison par rapport au livre (surtout que Karim l’Arabe à dreadlocks s’est transformé en Max le breton… mais soit…) mais j’ai quand même passé un bon moment ! Et juré, cette fois, je n’ai pas dormi…
Saveur Littéraire 26 mars 2021
Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé
En voilà un qui s’est vu adapté sur de multiples supports, s’attirant les foudres des uns, les applaudissements des autres. Thriller sombre et glauque comme on l’attend avec impatience, signé de la main de Jean-Christophe Grangé, Les Rivières Pourpres se distingue déjà par son titre qui intrigue et donne le ton ! Sachez aussi que c’est le premier opus d’une série, avec La Dernière Chasse et Le Jour des Cendres.
Et si par hasard, nous doutions encore de ce que nous allions trouver entre ces pages, le tout premier chapitre envolera toutes nos questions, tant il y a de violence et de tension ! Ce qui n’est pas forcément pour déplaire devient pourtant très vite irritant, à commencer par le surplus de violence que je ne trouve personnellement pas nécessaire.
Viennent ensuite les deux enquêteurs qui feront leur route séparément sur deux affaires qui pourraient bien se rejoindre : Pierre d’un côté, encore un flic cogneur, dragueur à souhait, et torturé. Karim de l’autre, cliché ambulant du flic des cités aussi violent que son compatriote, avec ceci de plus qu’il se permet de déroger à toutes les règles de la police, allant jusqu’à tuer sans remords juste pour venger des potes déjà perdus de son ancienne cité. Charmant tableau, complété par une irritation présente à chacune de leurs scènes ! C’est bien embêtant quand l’essentiel du roman se passe via leurs yeux et leurs pensées, et si l’auteur prend soin de développer quelques facettes des personnages, ils restent malgré tout lointains, presque inaccessibles.
Dents qui grincent souvent à l’approche des deux flics, certes, mais qu’en est-il du reste ? Les deux enquêtes mettent du temps à se rejoindre, elles s’enchaînent néanmoins sans qu’on voit le temps passer, sur des chapitres clairement distincts qui permettent de voir toutes les étapes de chaque affaire. Le rythme et l’intérêt restent toujours très forts alors que les chapitres défilent, et les fausses pistes et découvertes avec. Bref, au départ sans lien, on suit pourtant le fil avec passion. Une écriture très maîtrisée, des éléments de tension toujours présents, c’est au moins ça de très bon ! Même si j’avais saisi le gros des retournements de situations et des révélations à la moitié de l’histoire, Jean-Christophe Grangé n’étant pas très déterminé à nous faire exploser une bombe de secrets au visage.
Alors oui, je n’ai apprécié aucun des personnages principaux, les enquêteurs en premier, mais les intrigues ont su me séduire, à tel point qu’il me fut impossible de lâcher la brique avant les dernières lignes. Un manque d’intérêt, de compassion et de sympathie évident pour des personnages que j’ai trouvé assez plats, mis à part les clichés qu’ils se traînent et l’amourette ridicule de Pierre et Fanny, invraisemblable au passage parce que trop rapide, ceci dit, ça ne m’a pas empêché de m’investir dans les problèmes que chacun a rencontré. Un peu plus dur, mais pas impossible.
Ça, c’était juste après la lecture. Quelques semaines se sont écoulées depuis, et je peux maintenant poser le doigt sur les bémols qui m’ont empêché de réellement apprécier, et c’est dommage, parce que l’histoire dans son ensemble était explosive. La fin, déjà, qui apparaît trop lisse et surtout trop facile, compte tenu du contexte et des événements : j’avoue ma déception, surtout concernant le personnage de Pierre, qui s’en sort trop bien. Oui, je pèse mes mots, et pourtant, j’ai lu ce que j’ai lu. En comparaison de ce qu’il a fait, et de la fin qu’on lui réserve prétendument, parce que la suite a vite fait de me faire comprendre que c’est vraiment trop facile. Ah, les séries publiées qui annoncent le sort d’un personnage… J’aurais donc bien aimé que Pierre descende de son piédestal, et qu’il se trouve autre chose que la violence comme trait principal. Peut-être plus tard ?
Les Rivières Pourpres a une trame qui déborde de profondeur, tordue, malsaine. Mais c’est aussi une intrigue invraisemblable sous de nombreux aspects, sans parler de la durée de l’enquête. Est-il réellement possible de résoudre un tel nœud en si peu de temps ? Malheureusement, si on se laisse emporter à la première lecture, la réflexion nous fait considérer les choses autrement, et le tout manque cruellement de crédibilité. Il faudrait juste lire sans s’inquiéter de la cohérence de l’univers, et ne plus y revenir, ça éviterait de croire trouver un coup de cœur et se rendre compte de tous les défauts qu’il contient.
Alors, déception ? Mi-figue, mi-raisin, plutôt. J’en garde un bon souvenir en dépit de mon manque d’investissement dans des personnages trop caricaturaux à mes yeux, mais rien que pour l’histoire, rien que pour les thèmes qu’on y retrouve et les nœuds disséminés partout, ça vaut le coup d’œil, assurément. Et pour répondre à cette question qui plane toujours : La perfection vaut-elle qu’on sacrifie son humanité ?
(https://saveurlitteraire.wordpress.com/2021/03/26/134-les-rivieres-pourpres-jean-christophe-grange/)
ju_se_livre 13 décembre 2020
Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé
Il faut savoir déjà que cet auteur et moi on est pas très copains. J’avais lu Le vol des cigognes que je n’avais pas aimé. Trop abracadabrantesque à mon goût. Mais que voulez vous ? J’ai une soeur qui est fan et qui m’a offert sa bibliographie quasi complète. Donc j’ai ravalé mes préjugés et je me suis lancée dans ce livre dont le résumé me plaisait bien.
Bon bon bon... on va dire que c’était mieux que ma première expérience mais pas encore ça. D’un côté j’ai absolument pas aimé le personnage de Niémans et son enquête. Ça m’a plus ennuyé qu’autre chose. Trop plat trop mou et personnage antipathique. MAIS j’ai trouvé beaucoup plus intéressants le flic atypique Abdouf et son enquête sur la tombe profanée.
L’histoire se lit bien. Mais c’est quand même assez prévisible. Et cette fin un peu trop rapide à mon goût. J’ai tourné la dernière page et je me suis dit : "Quoi ? C’est fini ? Ça se termine comme ça ?" Comme si l’auteur s’était dit "voilà vous savez tout. Bonjour chez vous et à la prochaine !"
Je ne sais pas si je me replongerais dans l’un de ses livres. Peut être un plus récent pour voir comment son écriture a évolué mais ça ne sera pas pour tout de suite.
krisk 11 juin 2020
Les Rivières pourpres - Jean-Christophe Grangé
Apres le vol des cigognes, il était temps d’aller naviguer dans les rivières pourpres.
Elles ne sont pas très propres ces rivières, y a comme un gout de sang glacé et de mort, on n’a pas trop envie de s’y baigner, si c’est pour tomber nez à nez avec un cadavre autant éviter !
Mais les deux personnages clé du livre plongeront sans hésiter dans cette enquête.
En terme de violence ils pensent déjà avoir tout vu, mais là c’est une autre dimension !
Un très bon livre, malgré le fait d’avoir deviné la fin bien avant, enfin pas tout de la fin, heureusement.
Il parait que j’ai vu le film mais je n’en garde aucun souvenir... et c’est tant mieux !
Le livre se lit facilement grâce au suspense insoutenable.
Bon au suivant :)