- Auteur : Alex Michaelides
- Genre : Thriller
- Editeurs : Le Livre de Poche, Calmann-Lévy
- Collection : Calmann-Lévy Noir
- Date de sortie : 16 juin 2021
- Sortie poche : 25 mai 2022
- EAN : 9782253258209
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Résumé :
Mariana, Londonienne d’origine grecque, est psychothérapeute. Alors qu’elle se remet à peine de la noyade de son mari, sa fragile nièce Zoé, étudiante à Cambridge, l’appelle au secours. Une jeune fille de sa classe a été retrouvée sauvagement assassinée sur leur campus.
Mariana, ancienne élève de Cambridge, débarque aussitôt pour soutenir Zoé, et ne peut s’empêcher de mener sa propre enquête, surtout quand Zoé accuse son professeur de grec ancien, le séduisant Edward Fosca, d’être l’assassin. Mariana découvre alors que Fosca entretient des relations mystérieuses avec quelques étudiantes qui se surnomment « les Muses ». Bientôt, une autre jeune femme est retrouvée morte, une autre muse…
Avec ce nouveau thriller psychologique mêlant psychanalyse, faux-semblants, mythologie grecque et huis clos dans une université mythique, Michaelides nous coupe plus que jamais le souffle.
labibliodeclo 2 août 2022
Les Muses - Alex Michaelides
Pour être honnête, l’intrigue ne m’a pas spécialement emballée au début : elle est plutôt commune, un meurtre au campus, une secte d’ados, tout ça... L’intrigue est, en plus, assez longue à se mettre en place ; il y a beaucoup de descriptions / explications qui peuvent vite ennuyer mais qui vont se révéler, finalement, essentielles au fur et à mesure de la lecture.
Bien que commune, cette histoire est grandement menée : du suspense, des rebondissements... Mariane, le personnage principal, est une psychothérapeute que la vie n’a pas épargnée : son mari est mort noyé, sa soeur et son mari sont décédés, la laissant tutrice de Zoé, sa nièce... Lorsque celle-ci l’appelle à l’aide, elle n’a pas d’autre choix que de lui porter secours.
Personnellement, j’ai dévoré cette lecture sans pause ; j’étais vraiment prise dans cette intrigue que j’ai trouvé excellente dès les premières pages, jusqu’au dénouement. De nombreux personnages suspects se succèdent (même si ceux qui sont finalement écartés n’auront pas eu d’autre utilité). J’avais, pour ma part, prédit un peu le coupable, mais pas ses motivations ! De fait, je trouve la fin vraiment excellente, et surprenante.
Dany La 1er juillet 2022
Les Muses - Alex Michaelides
Gros coup de ❤️ pour la couverture que je trouve très belle avec ces feuillages noirs et inquiétants qui s’ouvrent sur cette université de Cambridge et ses mystères.
❤️ J’ai bien aimé les références à la mythologie pour nourrir cette intrigue, bien menée malgré quelques grosses ficelles et surtout ce final inattendu.
❤️ j’ai été bien intriguée par le personnage de Mariana. Elle a un côté risque-tout qui ne peut que la mettre en danger. Pour une psychothérapeute en charge de clients difficiles, tutrice d’une jeune orpheline, elle me parait manquer de maturité et quelque peu inconsciente. Il le faut bien sinon il n’y aurait pas d’enquête et c’est toute la complexité de ce personnage dessiné par l’auteur.
En conclusion, j’ai bien aimé ce roman et je vais de ce pas lire « Dans son silence »
Loudiebouhlis 9 janvier 2022
Les Muses - Alex Michaelides
Après le succès et mon coup de coeur pour "Dans son silence", je reconnais que la barre était placée très haute. Et bien que je ne sois pas déçu, celle-ci a été revu à la baisse.
Je cherche depuis plusieurs jours à vous donner un avis juste et correct. Et je dois avouer que bien que j’en ai attendu beaucoup, je suis loin d’en ressortir marqué.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, les 100/150 premières pages furent houleuses à lire. Je reconnais avoir peiné, laissant le roman de côté pendant vingt-quatre heures, avant de finalement me mettre un coup de pied aux fasse pour le finir.
Je ne saurais vous dire ce qui m’a véritablement déplu. Un rythme trop lent à mon goût, de faux moments de tension qui avaient tendance à s’essouffler seuls. Un coupable un peu trop facile à désigner. Et des doutes que j’ai pu avoir qui se sont révélés fondés et on fait perdre tout intérêt à une intrigue plutôt bancale.
Mais je n’ai pas la sensation d’être déçu par ma lecture, juste comme si j’avais été arnaqué en cours de route. Comme si on m’avait fait croire bon nombre de choses durant ma lecture, avant de finalement me dire "rien à voir, c’est par là bas que ça se passe."
Quelque chose sans queue ni tête qui tombe comme ça. Quelque chose qui me laisse fort perplexe en définitive.
Les Vies Denses 19 octobre 2021
Les Muses - Alex Michaelides
[Chronique] : Les Muses d’Alex Michaelides. C’est le 2ème roman de l’auteur et j’avais autant hâte que peur de le lire tellement j’ai été scotchée par ’Dans son silence’. Mariana, psychothérapeute qui se remet à peine de la mort de son mari, reçoit l’appel de sa nièce dont l’amie vient d’être assassinée. Et Mariana va se rendre dans son ancien campus pour y mener l’enquête. Mais je vais être directe : j’ai passé un bon moment de lecture mais j’ai été déçue. La trame de l’histoire semblait prometteuse, les crimes, le prof et son groupe de ’Muses’, la tragedie grecque mais les ficelles s’avèrent au final assez grossières. Et malheureusement, les personnages ne sont pas très crédibles, dans leurs réactions, leurs dialogues etc, et certains se révèlent même inutiles. J’ai été surprise par la fin mais sans vraie conviction. La scène finale est même digne d’un mauvais telefilm et l’aspect psychothérapie qui m’avait plu dans le 1er est totalement baclé ici. Les clins d’oeil au 1er opus étaient cependant bienvenus. La prochain sera sans aucun doute mieux !
Happy Manda Passions 23 septembre 2021
Les Muses - Alex Michaelides
L’histoire m’a captivé dès le début, Mariana est un personnage en deuil et vulnérable, elle nous devient sympathique dès le début. Elle lutte entre ses démons, son professionnalisme et l’amour de sa nièce, sans perdre sa pertinence psychologique. Sur ce point, l’auteur la développe encore une fois avec brio. J’ai eu l’impression de pénétrer le cerveau d’un psy, une source inépuisable de savoir sur un sujet passionnant.
Un rythme lent qui s’accélère un peu sur la fin seulement, cela correspond totalement à ce type de roman. L’atmosphère est sombre en corrélation avec les assassinats et le côté mythologique accentue le mystère.
Je verrais parfaitement une adaptation cinématographie de ce roman, j’imagine très bien l’ambiance, les acteurs, la musique, oui je pense qu’il pourrait faire un excellent film en plus d’un très bon roman.
Une prose qui coule de source, un mystère qui vous garde en alerte jusqu’au dénouement, encore un grand plaisir de lecture. Un auteur que je continuerai à suivre avec curiosité et avidité.
https://happymandapassions.blogspot.com/2021/06/les-muses-alex-michaelides-editions.html
Enlivre_moi 3 août 2021
Les Muses - Alex Michaelides
Le jour où sa nièce l’informe qu’un meurtre a été commis à Cambridge où elle étudie, Mariana se rend sur place. La victime faisait partie d’un étrange groupe d’étudiantes appelées les Muses. Mariana, thérapeute de groupe, fera appel à toute son expérience pour résoudre l’affaire.
Ce roman m’inspirait bien : ambiance un peu dark academia (vieille université, groupe d’étudiantes privilégiées...), références à l’antiquité, meurtres, et puis cette splendide couverture... Et si j’ai bien aimé et que je pense qu’il s’agit d’un bon roman, ce sera peut-être moins enthousiasmant pour un habitué des polars.
Tout d’abord j’ai trouvé le début très lent. Nous avons beaucoup de pages sur la thématique du deuil et je me suis plutôt ennuyée pendant ces passages.
Ensuite j’ai trouvé qu’il n’y avait pas véritablement d’enquête. Tout se fait un peu par hasard ou avec les déductions de Mariana qui est thérapeute mais qui a de gros problèmes (avec les hommes notamment), ce qui porte un peu un coup à sa crédibilité professionnelle.
Et enfin j’ai trouvé que l’ambiance n’était pas assez sombre et mystérieuse par rapport au groupe d’étudiantes et qu’il n’y avait pas assez de références antiques. Je crois que je m’attendais plus à une atmosphère à la Donna Tartt dans Le maître des illusions (en plus policier quand même).
Toutefois c’est fluide, ça se lit très vite et même si on peut facilement comprendre la fin (que je trouve un peu tirée par les cheveux) quand on lit beaucoup de polars, c’est une lecture qui reste bonne pour se "détendre".
L’atelier de Litote 26 juillet 2021
Les Muses - Alex Michaelides
Mariana a étudié à Cambridge, elle est aujourd’hui psychothérapeute à Londres. Après un appel inquiétant de sa nièce Zoé, étudiante dans la même université, elle décide de lui venir en aide en retournant sur les lieux. Le meurtre sauvage d’une des élèves de la classe de Zoé met tout le campus en émoi et bientôt Mariana se retrouve en position d’enquêtrice en parallèle de l’enquête officielle. L’auteur prend grand soin de développer le personnage de Mariana, on récolte ainsi de nombreux éléments sur son enfance, ainsi que sur sa vie de couple et la fin tragique de son mari. On peut ainsi dire que tout tourne autour de Mariana et de sa profession. Pourtant, je n’ai pas retrouvée le même intérêt pour la psychanalyse que dans son premier roman « Dans son silence » en revanche j’ai apprécié le clin d’œil de l’auteur qui fait apparaître à nouveau le personnage de Théo. La vie à l’université de Cambridge est plantée comme le décor où tout va se jouer. Très vite un des professeurs va émerger comme le suspect idéal, Edward Fosca est un personnage charismatique, il enseigne le grec ancien avec talent. Autour de lui gravitent un cercle de jeunes femmes qu’il a nommé Les Muses. L’intrigue en elle-même ne m’a pas surprise, j’ai percé le mystère bien trop tôt dans ma lecture et même si je n’avais pas tous les éléments de réponses à mes questions cela reste décevant. Sans tous les éléments se rapportant à la mythologie grecque, ce thriller psychologique n’aurait pas eu la même saveur. C’est le fil rouge du roman, on retrouve de nombreux indices qui nous ramènent à la tragédie grecque. Je ne m’attarderais pas sur le dénouement final qui manque de finesse et donne une scène tragi-comique ce qui, je suppose, n’était pas l’effet recherché. Comme toujours je vous laisse vous faire votre propre avis. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/07/26/39049120.html
Aude Lagandré 17 juin 2021
Les Muses - Alex Michaelides
Alex Michaelides a fait une entrée remarquée dans le thriller psychologique en février 2019 avec « Dans son silence » (voir le lien vers ma chronique en fin d’article). Quand un roman obtient un tel succès, il n’est pas facile de relever le challenge une seconde fois, en proposant, à nouveau, un thriller psychologique. « Les Muses » met en scène une psychothérapeute, Mariana, appelée au secours de sa nièce étudiante à Cambridge. Le cadavre d’une jeune fille sévèrement mutilée a été retrouvé près de l’école. Mariana, très fragile psychologiquement, puisqu’elle vient de perdre son mari mort noyé lors de leurs vacances, décide de se rendre à Cambridge pour soutenir sa nièce Zoé. D’origine grecque, elle rencontre sur le campus un professeur qui enseigne le grec ancien. Ce dernier, très charismatique, intrigue Mariana. Lorsqu’elle apprend qu’il a créé un groupe appelé les Muses, assemblage d’étudiantes triées sur le volet, en adoration devant le mâle savant auquel il donne des cours privés, elle le place immédiatement dans la liste des suspects. Quand un second cadavre est retrouvé, le doute n’est plus permis : Edward Fosca est le coupable qu’il faut parvenir à démasquer.
Avant de vous dire ce que j’ai réellement pensé de ce second opus, je voudrais redire ici qu’un avis de lecture est personnel et que ce qui fonctionne avec les uns ne fonctionnera peut-être pas avec les autres. À mon sens, et c’est mon avis, que vous pourrez confirmer ou infirmer, le schéma narratif choisi est exactement le même que celui de « Dans son silence ». Pour les gros lecteurs de ce genre d’ouvrages, suspicieux dès le départ, intuitifs ou à la recherche de tous les indices que laisse l’auteur, appelez ça comme vous voudrez, les ficelles de l’intrigue sont rapidement dénouées. Ainsi, aux environs du premier quart, j’ai échafaudé une esquisse de scénario. Même si je ne savais pas pourquoi ni comment, mes pronostics se sont révélés exacts. Il aura donc fallu terminer ces 372 pages pour comprendre le tissage de l’histoire, alors que j’avais depuis longtemps répondu à la question qui ? Il faut dire que certaines « incohérences », et/ou « insistances » m’avaient mis la puce à l’oreille, grâce ou à cause de la construction de « Dans son silence ». Que dire de la fin sans être trop grinçante ? Nous sommes en plein psychodrame lors d’une scène tellement téléphonée que le pire des cinéastes ne s’y risquerait pas : vive les lieux communs bien commodes et sans ambition où le lecteur exaspéré est abandonné sur le bord du chemin avec ses questions laissées sans réponses. Comme je vous l’ai dit plus haut, je savais qui, mais pas pourquoi… L’explication finale n’est pas piquée des vers, accrochez-vous. Le plan déroulé est un non-sens total. Je ne peux pas développer ici mon argumentation, mais en gros, le roman se finit en queue de poisson, avec deux références à « Dans son silence » qui ne peuvent pas parler à ceux qui ne l’ont pas lu. Pour mémoire, Mariana est psychothérapeute. Dites-moi si vous avez l’impression qu’elle a fait son boulot dans cette fin ? Ça, c’était pour la trame, ce n’est pas fini.
« Les Muses » mêle psychologie et mythologie. L’idée est intéressante, mais il manque un supplément d’âme pour y croire tout à fait. Elle aurait pu passionner si l’écriture avait suivi… Malheureusement, le style est ampoulé, ronflant et très/trop théâtral. Certes, j’ai appris des choses (mes connaissances en mythologie sont faibles), mais j’ai eu un peu l’impression qu’on me les rentrait dans le crâne à coup de massue. Et les dialogues alors ? Pompeux, ennuyeux, sans saveur et tout sauf naturels. (c’est véritablement là que réside le problème) C’est précisément ce manque de naturel qui m’a posé problème chez Mariana, ou plus tard chez Zoé. Comme si, les réflexions que se font les personnages féminins sont à des années-lumière de ce que pense une femme saine d’esprit. J’ajoute qu’il y a dans ce livre des idées très dérangeantes du type : démontrer une corrélation entre intelligence et traumatisme « Pourtant, en dépit de tous ces traumatismes, Henry était doté d’une intelligence remarquable et pendant un moment il avait semblé qu’elle suffirait à le sauver. » Puis, plus gênant, affirmer que les psychopathes se créent dans l’enfance à cause de divers traumatismes, d’un manque d’amour ou de la perte d’un parent est assez limite. (Je dois être une psychopathe refoulée !) Enfin, le traitement d’une thématique précise à la fin est très très malaisante.
D’une manière générale, je n’ai ressenti aucune empathie envers les personnages. Mariana a de sacrés problèmes non résolus avec elle-même. De plus, sa « crainte » mainte fois évoquée à l’égard de la gent masculine démontre un sérieux problème mental. C’est bien simple, elle suspecte TOUS les hommes qu’elle rencontre d’être des serials killers en puissance. Du coup, je remets totalement en cause la façon dont elle exerce son métier, et, forcément sa crédibilité.
Je m’arrête là même si j’avais encore beaucoup de choses à dire. Je vous invite à vous faire votre propre opinion et aussi à lire le premier ouvrage de l’auteur qui était tout à fait jubilatoire.
Je remercie les éditions Calmann-Lévy de leur confiance.