- Auteur : Nicolas Feuz
- Genre : Polar
- Editeur : Rosie & Wolfe
- Date de sortie : 3 octobre 2024
- EAN : 9782889730650
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Résumé :
Une adolescente victime de harcèlement sur les réseaux sociaux se suicide.
Le même jour, sa seule amie disparaît.
Au même moment, dans une prison de la région, cinq détenues subissent la loi d’une agente de détention. Ce sont des extradées. Des femmes bannies du système. Des destins brisés.
Quel est le lien entre tous ces personnages ?
Le procureur Norbert Jemsen mène l’enquête dont les fils vont se croiser avant de se rejoindre dans un dénouement époustouflant.
Source : Rosie & Wolfe
universpolars 3 novembre 2024
Les Extradées - Nicolas Feuz
Un prologue tendu, agité, fort en émotions, nous donne accès à ce récit. Nous sommes à Estavayer-le-Lac, dans le canton de Fribourg, en Suisse - à 25 min de chez moi, c’est appréciable ! -, et nous pouvons imaginer l’horreur absolu. La scène se termine, on rembobine, retour donc en arrière. Pour comprendre.
Nous allons essentiellement passer par la case prison et nous allons y rester un bon moment, le temps de nous lier avec quelques détenues. Dans cet enfer version huis clos, nous allons surtout retrouver notre chère Tanja. Cette prison pour femmes, à Lonay, va carrément être votre second domicile le temps de cette lecture.
Parallèlement, nous allons suivre une enquête liée à la disparition d’une jeune ado. Une disparition jugée très inquiétante.
Certains éléments mis en avant dans ce récit, et qui me tiennent à cœur, sont remarquablement bien traités. Qui dit prison, dit justice. Qui dit justice, dit parfois injustice. Même souvent. La justice des hommes est délicate, difficile à rendre. La société a son propre modèle, mais est-il équitable, juste, parfait ? Bien sûr que non. Dans cette histoire, parfois déchirante, souvent surprenante, cet aspect aura son importance. Il sera peut-être même capital.
L’être humain est très complexe - tordu … - et la justice l’est tout autant. Au final, comment pouvons-nous rendre une justice simple et « juste ». Pari impossible ? Probablement. Notre procureur neuchâtelois va nous le démontrer en bousculant cet équilibre judiciaire qui est parfois bien précaire.
Nicolas Feuz traite ici de faits sociaux qui ne sont de loin pas négligeables, bien au contraire. Violences domestiques, gardes d’enfants, mères démunies et désespérées, souffrance, incontestablement … Et la souffrance défonce des portes qui vous donnent accès à des chemins qui se dirigent vers des directions parfois douteuses, singulières, violentes, voire cruelles.
Bref. Une enquête, à l’extérieur, des détenues avec leur passé respectif, à l’intérieur. Mais il n’y aura pas que le passé qui s’avérera être intéressant. Le présent a aussi un certain avantage, surtout pour nous, lecteurs. Celui de lancer ce récit à 200 km/h. L’instantanée ne laisse que peu de place à la réflexion, et davantage à l’action.
Cette trame est propulsée par deux moteurs bien distincts. L’un, fonctionnant au Diesel, maintient une pression constante. L’autre, doté d’un turbo-compresseur, nous fait accélérer constamment. Un très bon assemblage qui fonctionne bien.
Le dénouement est fidèle à ce que l’auteur a l’habitude de nous offrir, soit enrichi d’un joli coup de bluff. Je dois admettre qu’il est impeccable, astucieux, mais - cette fois-ci ! - je l’ai vu venir. Quelques petits détails m’ont titillé et mis sur la bonne voie.
Mais ne vous inquiétez pas. Vous aurez droit au dénouement du dénouement et, celui-là, je ne l’ai pas vu venir et je l’ai pris en pleine gueule. Je garde l’espoir de pouvoir comprendre un jour, à l’avance, le mécanisme fourbe et machiavélique d’une future intrigue de Nicolas Feuz.
À lire.
universpolars 3 novembre 2024
Les Extradées - Nicolas Feuz
Un prologue tendu, agité, fort en émotions, nous donne accès à ce récit. Nous sommes à Estavayer-le-Lac, dans le canton de Fribourg, en Suisse - à 25 min de chez moi, c’est appréciable ! -, et nous pouvons imaginer l’horreur absolu. La scène se termine, on rembobine, retour donc en arrière. Pour comprendre.
Nous allons essentiellement passer par la case prison et nous allons y rester un bon moment, le temps de nous lier avec quelques détenues. Dans cet enfer version huis clos, nous allons surtout retrouver notre chère Tanja. Cette prison pour femmes, à Lonay, va carrément être votre second domicile le temps de cette lecture.
Parallèlement, nous allons suivre une enquête liée à la disparition d’une jeune ado. Une disparition jugée très inquiétante.
Certains éléments mis en avant dans ce récit, et qui me tiennent à cœur, sont remarquablement bien traités. Qui dit prison, dit justice. Qui dit justice, dit parfois injustice. Même souvent. La justice des hommes est délicate, difficile à rendre. La société a son propre modèle, mais est-il équitable, juste, parfait ? Bien sûr que non. Dans cette histoire, parfois déchirante, souvent surprenante, cet aspect aura son importance. Il sera peut-être même capital.
L’être humain est très complexe - tordu … - et la justice l’est tout autant. Au final, comment pouvons-nous rendre une justice simple et « juste ». Pari impossible ? Probablement. Notre procureur neuchâtelois va nous le démontrer en bousculant cet équilibre judiciaire qui est parfois bien précaire.
Nicolas Feuz traite ici de faits sociaux qui ne sont de loin pas négligeables, bien au contraire. Violences domestiques, gardes d’enfants, mères démunies et désespérées, souffrance, incontestablement … Et la souffrance défonce des portes qui vous donnent accès à des chemins qui se dirigent vers des directions parfois douteuses, singulières, violentes, voire cruelles.
Bref. Une enquête, à l’extérieur, des détenues avec leur passé respectif, à l’intérieur. Mais il n’y aura pas que le passé qui s’avérera être intéressant. Le présent a aussi un certain avantage, surtout pour nous, lecteurs. Celui de lancer ce récit à 200 km/h. L’instantanée ne laisse que peu de place à la réflexion, et davantage à l’action.
Cette trame est propulsée par deux moteurs bien distincts. L’un, fonctionnant au Diesel, maintient une pression constante. L’autre, doté d’un turbo-compresseur, nous fait accélérer constamment. Un très bon assemblage qui fonctionne bien.
Le dénouement est fidèle à ce que l’auteur a l’habitude de nous offrir, soit enrichi d’un joli coup de bluff. Je dois admettre qu’il est impeccable, astucieux, mais - cette fois-ci ! - je l’ai vu venir. Quelques petits détails m’ont titillé et mis sur la bonne voie.
Mais ne vous inquiétez pas. Vous aurez droit au dénouement du dénouement et, celui-là, je ne l’ai pas vu venir et je l’ai pris en pleine gueule. Je garde l’espoir de pouvoir comprendre un jour, à l’avance, le mécanisme fourbe et machiavélique d’une future intrigue de Nicolas Feuz.
À lire.
spitfire89 31 octobre 2024
Les Extradées - Nicolas Feuz
Sixième opus de la saga "Le Procureur Norbert Jemsen", ce nouveau volet offre au lecteur deux récits imbriqués, celle de Tanja Stojkaj attendant son procès et Norbert Jemsen qui enquête sur une disparition, les chapitres alternent les intrigues en parallèles. Une plume fluide, une ambiance sombres et pesantes, un huis clos, des secrets, du suspense, des triggers warning et un bon twist plot final. Je recommande cette saga captivante, addictive et intense.