- Auteur : Henri Loevenbruck
- Editeur : Flammarion
- Date de sortie : 5 octobre 2013
- ISBN : 2081246295
- EAN : 978-2081246294
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Résumé :
Après plusieurs meurtres mystérieux et le vol d’un manuscrit, Ari Mackenzie accepte de mener l’enquête dans les milieux ésotériques afin de percer le mystère de l’identité du plus mystérieux alchimiste du XXe siècle : Fulcanelli.
polacrit 26 juin 2019
Le mystère Fulcanelli - Henri Loevenbruck
Le Mystère Fulcanelli est le troisième roman de la série "Ari Mackenzie, le premier étant Le Rasoir d’Ockham (2008) et le second Les cathédrales du vide (2009).Il a été publié en 2013 par les éditions Flammarion. Il propose une réponse au mystère de la véritable identité de Fulcanelli, le fameux alchimiste du 20 ème siècle, réponse qui s’appuie sur des recherches très sérieuses et documentées. Les amateurs d’histoire, d’ésotérisme et de mystères adhéreront à ce récit avec bonheur, tandis que les lecteurs en quête de frisson et de divertissement seront également comblés.
Livre premier : In Ictu Oculi : expression latine qui signifie "En un clin d’œil" : c’est le titre d’un tableau du peintre baroque espagnol Juan de Valdes Leal (1622-1690) présentant une allégorie de la mort, oeuvre réalisée vers 1671 et mesurant 2,2 mètres de haut. Il constitue l’une des deux vanités ( nature morte à implication philosophique qui évoque à la fois la vie humaine et son caractère éphémère) peintes pour l’hôpital de la Charité de Séville. Le personnage central est un squelette ; sur le sol, se trouvent un cercueil ouverts et des symboles de richesse et de pouvoir. Le squelette éteint une chandelle qui symbolise la vie, au-dessus de laquelle figure le titre du tableau. Un volume des croquis de Rubens de l’arche de Triomphe d’Anvers, honorant la visite du cardinal-infant Ferdinand, nouveau gouverneur, en 1634, constitue un symbole de désillusion politique. La deuxième vanité de la paire s’intitule "Finis Gloriae Mundi" qui signifie " la fin de la gloire du monde" ; elle représente un évêque mort et un chevalier.
Livre second : Nimas Nimenos : qui signifie "Ni plus ni moins".
Livre troisième : Finis Gloriae Mundi : qui signifie "La fin de la gloire du monde".
Tout commence avec l’assassinat d’un inconnu dans l’église de la Santa Caridad de Séville, ville où Canseliet aurait croisé Fulcanelli alors âgé de 113 ans, en 1952. Afin d’en savoir plus, Radenac demande à son ami Ari, sachant l’intérêt et les connaissances de ce dernier pour l’alchimie, d’éclairer sa lanterne en lui expliquant qui était Fulcanelli.
Suite à la disparition de Giacomo Mazzoleni, bibliophile et collectionneur retrouvé mort d’une crise cardiaque dans son fauteuil par sa propre fille Gabriella, et au vol d’un mystérieux carnet lui appartenant qui serait de la main de Fulcanelli, Ari, engagé par la dite Gabriella, décide de mener sa propre enquête, en parallèle de l’enquête officielle ,menée par Radenac, afin de retrouver le carnet et surtout de satisfaire sa curiosité personnelle : ce carnet est-il authentique ou, comme le pense Mackenzie, une supercherie ?
Commence alors une enquête aventureuse au sein des milieux ésotériques qui le mèneront aux quatre coins de Paris, mais également à Séville et sur l’île de Jersey, sur les traces du plus fameux et aussi du plus mystérieux alchimiste du XXe siècle : Fulcanelli. Elle le mènera également sur les chemins hasardeux de la quête de soi, de son amour pour Lola, de savoir finalement quelle tournure Ari veut donner à sa vie personnelle.
De loin le meilleur thriller que j’ai lu ces cinq dernière années. L’enquête est bien menée, les personnages sont très plaisants et crédibles illustrés dans une galerie de portraits savoureuse, notamment avec le personnage de Jacquet, les dialogues sont fluides, dans une langue accessible, simple et directe, comme dans la réalité, ce qui facilite l’entrée du lecteur dans ce récit qui aborde pourtant des thèmes qui sont loin d’être aisés à pénétrer. On sent que l’auteur est passionné par son sujet et qu’il défend sa version avec passion, compétence relevée d’une pointe d’humour très agréable.
Toutefois, je dois avouer que les passages relatant les biographies des "fulcanellisables" m’ont parfois semblé un peu longs. Bémol tempéré par les prises de position de l’auteur concernant les librairies, son amour des livres qui transparaît ici et là au cours du récit. J’ai également beaucoup apprécié sa passion discrète mais bien réelle pour son sujet qui donne envie au lecteur d’en savoir plus, de creuser les pistes développées, ce qui donne à son roman autant de valeur que les nombreux essais et exposés sensés révéler l’identité du maître, avec à la clé une bibliographie.
Ophé Lit 7 septembre 2018
Le mystère Fulcanelli - Henri Loevenbruck
« Tous les ingrédients ludiques du mystère étaient là : c’était comme ouvrir un vieux coffre au trésor »
Cette phrase est le parfait reflet de ce que j’ai ressenti à chacun des tomes de la trilogie d’Ari Mackenzie.
Dans le Mystère Fulcanelli Henri Loevenbruck nous emmène une fois encore dans une chasse au trésor. Pas un trésor physique, mais un trésor propre à chacun de ses lecteurs. Car si une énigme est bien « dévoilée », c’est bien sur nous même que l’auteur nous invite souvent à réfléchir.
Rassurez-vous, vous saurez tout sur le Mystère Fulcanelli à la fin du roman. Néanmoins, au delà du mythe, Henri nous invite à voyager dans le temps, à aller à la rencontre de l’art et de l’ Histoire. D’ésotérisme en hermétisme sans oublier une dose de religion, tous les ingrédients d’une quête y sont !
J’ ai donc retrouvé avec un immense plaisir Ari et sa fameuse MG, Lola, Krystov et Iris Michotte, pour une nouvelle enquête passionnante, empreinte de mystère.
Comme pour chacun des tomes précédents, j’ai aimé cette plume délicate qui m’a embarquée et une fois n’est pas coutume, régalée en références historiques, culturelles, en informations liées à l’art et plus particulièrement, ici, sur les « vanités ». J’ai été bluffée une fois encore par la richesse des recherches et des références.
Une lecture comme je les aime qui , non seulement divertit ,mais surtout, ouvre les chakras et enrichit.
Outre les aspects culturels, il y a un certain nombre de passages qui m’ont touché parce que criant de vérité, tant sur notre société que sur les rapports humains :
« une librairie qui meurt, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un livre qui se ferme, à jamais. »
« Il n’y a rien de tel que le fric et le cul pour détruire même les plus belles histoires d’amitié. C’est dans la nature humaine [...] les gens sont fondamentalement égoïstes, question de survie. »
« On ne peut pas juger un couple de l’extérieur, Lola. On ne doit jamais. L’intimité, par définition, c’est quelque chose qui ne se partage pas avec les autres. Méfie toi des gens qui savent toujours mieux que toi ce que tu devrais faire dans ta vie amoureuse. »
Une fois encore du grand Loevenbruck 😊
Je quitte avec regrets Ari, Lola, Krystov et Iris... mais pas Henri puisque très bientôt j’attaquerai l’intégrale de la trilogie : La Moïra.
slymageaz 3 juillet 2017
Le mystère Fulcanelli - Henri Loevenbruck
très bien écrit et surtout très bien documenté !
encore une fois un roman qui ravi mon âme d’historienne.
je n’ai pas trouvé qu’il y avait des longueurs tant les détails sont important
bref à lire