Le Bonhomme de neige de Tomas Alfredson

Les critiques ne sont pas tendres avec Le Bonhomme de Neige de Tomas Alfredson, et pour causes. Réalisateur de Morse, grand prix et prix de la critique à au festival de Gerardmer 2009, Tomas Alfredson avait habitué ces derniers à un certain esthétisme et une caractérisation des personnages implacables. Polar magistral et maîtrisé, le roman éponyme de Jo Nesbo, avait séduit des milliers de lecteurs - tout comme son inspecteur, Harry Hole, qu’on ne présente plus. Son adaptation au cinéma par le réalisateur suédois (qui signait son retour à la neige) était donc très attendue ; elle a beaucoup déçu. La faute revient au director’s cut d’Hollywood et à un montage maladroit qui déstabilise le spectateur plus qu’il ne l’emporte. Pour ceux qui n’ont jamais lu le best-seller norvégien, ce thriller avec Michael Fassbender vaut toutefois le coup d’œil, pour ses fulgurances à la réalisation et le charisme de ses acteurs, pour s’immerger dans une atmosphère glaçante ou tout simplement juger par soi-même...

Synopsis : Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges.

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