- Auteur : Gaston Leroux
- Editeur : Editions 84
- Date de sortie : 4 janvier 2013
- ISBN : 2290058696
- EAN : 9782290058695
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Résumé :
Le quarantième siège de l’Académie va-t-il donc rester vide ? Tous les prétendants à la succession du défunt Mgr d’Abbeville s’écroulent, raides morts, en prononçant leur discours de réception. Pas un coup de feu, pas un éclat de voix, mais la menace d’un prétendu mage plane et alimente leshypothèses les plus farfelues. Funeste hasard ou malédiction ? Gaspard Lalouette, simple antiquaire,propose sa candidature et mène l’enquête. Cependant, même s’il parvient à percer le mystère de lachanson qui tue, il risque fort de déshonorer à son tour l’illustre assemblée. Une qualité essentielle lui fait en effet cruellement défaut…
l’oeil de sauron 14 février 2020
Le Fauteuil hanté
Il est bon de revenir à la lecture de classique. On y redécouvre un plaisir simple : lire une belle prose. Celle de Gaston Leroux est, en plus, drôle, ce qui ne gâche rien.
Certes, nous sommes loin des romans actuels mais malgré tout, j’ai retrouvé tout ce qui fait un bon thriller, mais simple, sans surenchère du gore et de l’épouvantable. Comme c’est agréable ! Pour être tout à fait honnête, j’ai eu peur de m’ennuyer mais finalement, je me suis prise au jeu et j’ai bien ri face aux épreuves de M. le Perpétuel et de M. Lalouette. Mais, vraiment, croyez moi, tout y est : des morts inexpliqués, les malédictions, le suspens, les retournements de situation… ça vous parle tout ça ? Oui, début XXème siècle, c’est déjà là et je comprends le succès de Gaston Leroux. Ça peut vous paraitre vieillot, plat ou ennuyeux, il n’en demeure pas moins un auteur classique, prolifique et drôle. Quand on s’intéresse aux trhillers et à leur histoire, Gaston Leroux a une place tout à fait légitime dedans, comme Stevenson ou Hitchcock.
Le fauteuil hanté est une histoire très bien écrite avec des idées intéressantes et même surprenantes. Les personnages sont très drôles dans leur pseudo enquêtes et on sent bien que le ton badin employé est destiné à se moquer de cette institution « divine ».
J’ai bien apprécié cette immersion dans le thriller classique, à une époque où même sans écrire le mot sang ou torture, on savait faire peur.