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Le Carré des indigents - Hugues Pagan

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Résumé :

Dans « Le Carré des indigents, nous retrouvons l’inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d’Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l’accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d’être muté dans une ville moyenne de l’est de la France, une ville qu’il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n’est jamais rentrée. Schneider a déjà l’intuition qu’elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.

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Vos #AvisPolar

  • lemurmuredesameslivres 28 décembre 2023
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    L’intrigue se déroule dans les années 70. L’inspecteur principal Schneider vient d’être muté dans une petite ville de l’est de la France. Alors qu’il prend ses quartiers en tant que chef du Groupe criminel, un homme vient signaler la disparition de sa fille Betty, quinze ans.

    Contrairement à tous ces livres policiers qui suivent toujours le même schéma, Hugues Pagan nous emmène plus loin dans son récit. L’enquête principale est une partie d’un tout, d’une histoire qui évoque plusieurs sujets, donnant à cette oeuvre une dimension plus sociétale, digne d’un roman noir. Un réalisme renforcé par le contexte historique de l’époque, avec la peur encore très présente du communisme et la guerre d’Algérie qui a laissé des séquelles irréversibles. Un roman qui raconte aussi les coulisses de la police, les rivalités, les hiérarchies corrompues, les comportements déplacés mais aussi les braves gens, investis corps et âme dans leur mission.

    J’ai beaucoup apprécié le personnage de Schneider, un type plutôt taiseux, à l’attitude neutre, qui attise la curiosité. Quelques pages suffisent à détecter la carapace, la sensibilité sous le masque de fer. Un flic comme je les aime, au passé chargé, aux convictions fortes, doté d’un sens moral à l’épreuve des balles. J’ai apprécié sons sens de la justice, sa façon d’interroger les témoins, de voir les opprimés et les invisibles, d’accompagner les douleurs, sans paroles superflues ni hypocrisie. Chez lui, pas de réactions enflammées, mais un culte du détachement.

    Et puis il y a le décor et l’ambiance. “Un commissariat-bunker” sinistre, une atmosphère sombre, la fumée des cigarettes, les silences, la mélancolie, un piano qui joue un air de blues. Un roman dans un pur style polar noir, qui m’a définitivement conquise. Nous ne sommes pas dans un rythme haletant, dans une enquête sous tension menée tambour battant, pourtant, j’ai été captivée jusqu’à la dernière minute.

    Cette incursion dans le style d’Hugues Pagan a été une réussite, et j’ai bien envie de partir à l’assaut de toute sa bibliographie.

    Roman lu dans le cadre du Pris Audiolib 2023
    Chronique détaillée sur le blog.

  • Musemania 21 mai 2023
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Hugues Pagan, auteur et scénariste français, est le père d’un personnage récurrent dans ses romans noirs, celui de l’inspecteur principal, Claude Schneider. Dans son dernier livre, « Le carré des indigents », celui-ci revient dans un polar bien noir qui se déroule courant des années 70.

    Schneider doit enquêter sur la mort, somme toute banale, d’une anonyme, une jeune fille de 15 ans dont son père est venu déclarer la disparition peu de temps avant. Dans une cité sombre et miteuse quittée plusieurs années auparavant, il reprend du service au sein du Bunker, la criminelle, entouré d’une équipe aux personnalités bien trempées.

    Les amateurs de polars noirs traditionnels seront ravis avec ce livre dont les codes du genre sont bien présents. Pour ma part, j’ai apprécié les deux tiers du roman avec notamment l’enquête policière entourant la mort de Betty, l’adolescente de 15 ans. Après, je me suis un peu ennuyée par les autres enquêtes s’ajoutant à la principale.

    J’aurais préféré que le livre ne compte que 300 pages et s’arrête à cela. Hélas pour moi, d’autres faits se produisent et prolongent le récit, ce que j’ai trouvé en quelque sorte comme secondaire et accessoire.

    Malgré tout, j’ai aimé l’ambiance seventies, que je ne trouve pas forcément dans mes lectures habituelles.

    Par contre, concernant mon écoute, la voix de Cyril Romoli se joint très bien au personnage de Schneider, telle que je l’aurais imaginée par rapport au descriptif que l’auteur en donne. Malgré les tons de voix différents selon les personnages, cela ne m’a pas permis d’accrocher plus que cela à l’histoire.

    Ces constatations ne sont que mon humble avis personnel. Je vous invite à vous forger le vôtre et suis certaine que d’autres lecteurs seront plus enthousiasmés que moi.

  • dominolu 7 mai 2023
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Quand ce matin j’ai tourné la dernière page du roman noir de Hugues Pagan « Le carré des indigents » j’ai laissé s’incruster dans mon cerveau les derniers mots qui clôturent ce petit bijou :
    « Ainsi, nos vies sont-elles comme un long sommeil éveillé, où les rêves seuls tiennent lieu de mémoire »
    Un roman noir, une atmosphère sombre et triste à la fois mais une écriture tellement puissante et belle !
    Pourquoi n’ai-je donc pas croisé plus tôt les nombreux romans de Hugues Pagan et son inspecteur Claude Schneider ? Mais pas de soucis j’ai la chance de pouvoir rencontrer très prochainement l’auteur sur le Festival des littératures Policières de Libourne (3 et 4 Juin 2023) et je ne rentrerai surement pas les mains vides !
    Dans ce « Carré des indigents » nous évoluons dans les années 70, la guerre d’Algérie n’était pas loin et l’inspecteur Schneider qui vient d’être muté récemment à sa demande dans sa région d’origine va devoir enquêter sur la disparition de Betty, adolescente sans histoire. Schneider est un flic seul, bourru mais droit et intraitable et le visage de la jeune fille, un petit visage de chaton, affiché dans son bureau va le tourmenter jusqu’à devenir obsessionnel.
    Tout dans ce roman est puissant, les mots, les expressions, l’intrigue et les personnages qui sont finement décrits. J’ai été complètement subjuguée par cette lecture percutante et je ne manquerai pas de lire rapidement les précédents romans de Hugues PAGAN.

  • Sylvie Geoffrion 18 octobre 2022
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Que c’est triste. J’ai refermé ce livre et il me semblait avoir un poids sur les épaules. J’étais totalement abattue. Voilà le pouvoir des mots et du récit.
    Pourtant, c’est la triste et banale histoire du meurtre d’une jeune fille de quinze ans et la recherche de ses meurtriers. Je découvre Hugues Pagan avec ce titre et j’ose dire que cet auteur est un maître du roman noir, du roman noir social.
    Bizarrement, en lisant, j’ai vu Humphrey Bogart ou encore Lino Ventura. Savez ce genre de flics, taiseux, un brin cynique, immensément désabusé et en même temps, infiniment humain, de ceux qui en ont vu d’autres mais qui gardent ça pour eux. de ceux qui ne lâcheront pas le morceau pour retrouver les meurtriers d’une adolescente. de ceux qui ont une équipe d’hommes soudés, loyaux parce qu’eux mêmes sont intègres et justes. Un flic de la vieille école, un flic que l’administration ne fait pas fléchir, un flic qui a ses façons de faire et qui obtient des résultats parce que rien n’est laissé au hasard dans l’enquête. Bref, un chef, un vrai.
    Un récit politique et social campé dans une atmosphère enfumée, alcoolisée, tendue, telle que l’on dirait la fin d’une époque. Une langue parfois vulgaire mais toujours riche qui saisit et rend parfaitement la quotidienneté des gens ordinaires, de ceux qui triment dur, de ceux qui se contentent de peu, des malchanceux, des malheureux. Dans « le carré des indigents » c’est le malheur pour tous : victimes, flics, criminels, petits voyous, politiques, édiles, c’est la noirceur pour tous mais c’est beau. C’est beau car c’est poignant, envoûtant, surtout authentique et c’est très réussi.
    Et même si j’étais terriblement triste en refermant ce livre, j’y ai pris du plaisir car il n’est pas si fréquent de retrouver cette sorte d’écriture qui nous fait ressentir ces sentiments de désespoir et d’accablement comme Hugues Pagan a su si bien le faire . Un très très bon roman.

  • jeanmid 29 avril 2022
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Quel plaisir d’avoir pu échanger de longues minutes avec Hugues Pagan aux derniers QDP !
    Ses anecdotes qui datent de son époque de flic à Dijon où il courait après les voyous et il entendait un de ses collègues évoquer un partage équitable des butins, sont un vrai régal .

    C’est en clair la même verve poétique que l’on retrouve dans ce roman magistral qui témoigne de manière romancée d’une époque révolue.
    Une époque - celle du début des années 70 - dans laquelle l’inspecteur principal Schneider officiait , revenant dans sa ville de sa jeunesse après une période où l’armée puis son entrée dans la police parisienne l’ont accaparé et où la guerre d’Algérie l’a marqué à vie. Un retour aux sources dans un nouveau bunker avec des patrons grisés par le pouvoir mais dont lui n’avait que faire car “ il n’avait pas de plan de carrière, ni rien qui pût y ressembler. Il poursuivait un chemin insondable, silencieux, et qui de toute évidence ne menait nulle part.”
    Schneider n’est pas un homme d’appareil , il fait son boulot pour lequel il est payé le plus consciencieusement possible. Et ça suffit à forcer le respect de ses collègues.
    Dès son arrivée il va être confronté à une sale affaire : la disparition de la jeune Betty Hoffmann. Une adolescente prête à croquer la vie à pleine dent . Un visage d’ange qui va hanter Schneider bien après l’avoir retrouvée sauvagement assassinée et qui va le pousser à poursuivre cette enquête coûte que coûte. Un crime comme un autre , ni le premier ni le dernier. Un crime à résoudre parce qu’il le faut , parce qu’il le doit à son père , parce qu’il ne peut laisser un crime impuni ou pour tenter de racheter tous ceux qui ont été commis en Algérie devant ses yeux.
    Schneider n’est pas un flic comme les autres : c’est un artiste au propre comme au figuré. Pianiste émérite et homme à femmes , doté d’un charme et d’un charisme hors pair , il cache au fond de sa grande carcasse des blessures de celles qui ne se referment pas de si tôt.
    On va le suivre avec son équipe du Groupe Criminel bigarrée dans ces enquêtes qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Des sordides affaires où il faut avoir le coeur et les tripes bien accrochés pour continuer. Des affaires de flics et d’assassins qui usent les plus endurcis.

    Atmosphère poisseuse, celle des bas-fonds, odeurs nauséabondes des relents fétides et des corps en décomposition, corps ensanglanté supplicié d’une jeune victime innocente. Telles sont quelques images et quelques sensations que l’on retrouve dans ce roman noir, très noir,
    Dans ce décor désincarné, déambule cet anti -héros magnifique qui trimballe sa mélancolie et son caractère imprévisible, cette ombre énigmatique et impassible qui, tel un oiseau de nuit, déploie, solitaire, son ramage crépusculaire. Personnage miroir de l’auteur, Schneider trace sa route, déterminé à faire éclater la vérité, aussi rude soit-elle.
    L’écriture est flamboyante et poétique dans tout ce que la saleté du monde et des hommes a de pire. On est marqué par ce récit qui autopsie avec minutie ces terribles faits divers dans leur plus terrible laideur.
    L’auteur reprend avec un certain panache le style des pionniers du polar américain, où les surnoms se succèdent à l’envie et où les protagonistes de second plan surgissent au premier dans une harmonie parfaite. Je n’oublie pas les stars atypiques qui éblouissent de leur aura flamboyante comme ici Schneider et la journaliste Laura Traven dans leurs péripéties amoureuses.
    Un roman noir certes mais d’où l’émotion peut nous prendre aussi par surprise.
    Un futur classique du genre sans aucun doute.

  • Killing79 24 février 2022
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Hugues Pagan est un écrivain assez discret qui n’est pas très prolifique. Je l’avais repéré lors d’une émission dans laquelle il parlait de son dernier roman, après 20 ans d’absence. C’était en 2017. Par curiosité, j’avais tenté ce « Profil perdu » et je n’avais pas regretté mon choix.

    Avec cet auteur, l’ambiance est au cœur du roman. Il a été inspecteur de police pendant de longues années. Il sait de quoi il parle. Pour raconter ce métier, il ne cherche pas à faire de la surenchère. Pas de descriptions sanguinolentes, pas de poursuites effrénées, pas de tueur en série démoniaque, pas de rebondissements à répétition, seulement une réalité. Le lecteur est au plus près du quotidien d’un service de police.

    On retrouve son personnage récurrent, Schneider, dans le début des années 70 alors qu’il n’était encore qu’un jeune officier. Plusieurs dossiers atterrissent sur son bureau et il met un point d’honneur à les résoudre. A ses côtés, on déambule dans toute la structure judiciaire, où l’on croise les effluves du pouvoir, de la politique, de l’information. Chaque partie du système déplace ses pions pour défendre ses intérêts. Dans ce monde d’ambition, Schneider apparaît comme un chien dans un jeu de quilles, incontrôlable. Il n’est pas prêt à lâcher ses convictions même sous la pression.

    L’auteur a conservé son écriture envoutante, qui alterne entre élégance et crudité. Par les mots, il sait cerner les maux d’une société. Loin d’être nostalgique, ce roman sombre est le témoignage d’une époque, sans concession. Même si l’intrigue peut paraitre un peu faible et qu’il ne se passe pas grand-chose, Hugues Pagan a encore réussi à me passionner, en m’immergeant dans la vie tourmentée de son antihéros taciturne. Je suis heureux que ce maître du roman noir soit revenu aux affaires !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/02/24/737-hugues-pagan-le-carre-des-indigents/

  • L’atelier de Litote 22 février 2022
    Le Carré des indigents - Hugues Pagan

    Tout débute par la sordide histoire de la jeune Betty, quinze ans « au visage de chaton ébouriffé » ( attention aux répétitions). Son père simple cheminot, inquiet de ne pas voir rentrer sa fille unique, va signaler sa disparition au commissariat. C’est l’inspecteur Schneider qui va être en charge de l’affaire. De retour de la guerre d’Algérie, il a rejoint la ville où il a grandit. Il est nouvellement nommé chef du Groupe Criminel. Un roman sombre où l’on rencontre des personnages secondaires bien construits et touchants, des petites gens modestes aux mauvais garçons. J’ai trouvé le personnage de Schneider formidable, il est discret, parlant peu, ne lâchant jamais rien, il force le respect par son intégrité et ne recours pas à la violence comme il est d’usage dans la police à cette époque. Son passé en Algérie revient souvent le hanté, notamment le largage de napalm sur des villages civils. Son rapport avec les femmes est complexe depuis qu’il a perdu son premier amour, il ne s’en ait jamais remis. L’auteur nous brosse un tableau sombre et désabusé où les notes de piano et le blues qu’aime tant Schneider lui colle parfaitement à la peau. Alors même si on nage dans une certaine noirceur, il y a un côté humaniste et une attention particulière est portée aux malheurs des pauvres gens dont tout le monde se fout. Il y a enfin le rappel d’une époque révolue, on est sous la fin du mandat Pompidou et la politique oscille entre la crainte des rouges et celles des immigrés. Un polar à l’atmosphère poisseuse, crimes, braquages autant d’enquêtes que l’équipe très soudée du Groupe criminel est prête à relever. Une écriture fluide et captivante qui nous fait entrer dans une autre dimension et nous changent des polars actuels. Bonne lecture.

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