- Auteur : Maxime Chattam
- Genre : Thriller
- Editeurs : Pocket, XO Éditions
- Date de sortie : 13 novembre 2014
- ISBN : 2266207067
- EAN : 978-2266207065
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Résumé :
Les enquêteurs les surnomment La Bête et Le Fantôme... Si les meurtres qu’ils commettent ne se ressemblent pas, leur sauvagerie est comparable. Et que penser de cette mystérieuse signature commune – * e – qui écarte la piste de serial killers isolés ? Les tueurs se connaissent-ils ?
Mais bientôt, La Bête et Le Fantôme ne sont plus seuls. Les crimes atroces se multiplient, d’abord en France, puis à travers l’Europe tout entière.
La prédation à l’état brut. Une compétition dans l’horreur...
Pour tenter d’enrayer cette épidémie, et essayer de comprendre : une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.
Emilie Nal 23 août 2024
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Gros gros coup de cœur pour ce thriller addictif !
J’adore les thrillers de Maxime Chattam, surtout quand ça traite du Mal avec un grand M.
Et la conjuration primitive ne fait pas exception à la règle.
Dès le début, on rentre dans le vif du sujet. Alexis part à la recherche du criminologue qui pourrait les aider à mettre un terme à ces meurtres. Richard Mikelis. Le souci, c’est qu’il a pris sa retraite et ne souhaite pas revenir pour de nouveau entrer dans la tête des tueurs !
Alexis, Ludivine et Segnon s’arrachent les cheveux. L’enquête piétine, ils n’ont aucun début de piste. Et les meurtres se multiplient. Attendre une erreur d’un tueur ? Difficile. Et il y a cette lettre qui revient systématiquement : *e.
Heureusement ou malheureusement, c’est un meurtre enregistré et diffusé à la télévision qui va faire sortir Mikelis de sa retraite et aider la gendarmerie de Paris.
Je suis captivée par la façon dont raisonne les tueurs en série. Ce plaisir à être sadique. Ces prédateurs qui se cachent dans l’ombre pour assouvir leurs pulsions !
A part Cédric Sire, je connais très peu d’auteurs qui traite du mal comme sujet principal.
Avec la conjuration primitive, j’ai été servi, c’était comme si je me noyais dans le Mal. Je ne pouvais pas m’arrêter de lire, les chapitres m’ont tenu en haleine. Maxime Chattam a une plume tellement addictive que ça en devient hypnotisant !
Et les protagonistes ont tellement d’humanité qu’ils en sont attachants. Ils luttent pour un monde meilleur en sachant qu’un tueur, ou un pédophile arrêté ou mort, il en viendra encore plus ! C’est la lie de l’humanité.
J’ai été fasciné par la théorie de Richard Mikelis et qui est rejointe par celle de Joshua Brolin (une belle surprise de le voir), que je ne peux malheureusement pas vous dévoiler. Ce serait spoiler tout le roman et je ne le veux pas !
Encore une fois, avec Maxime Chattam, la conjuration primitive ne laisse pas indemne, elle laisse un vide béant. Tristesse, colère, désespoir, espoir, et frissons garantis sont au rendez-vous !
Et j’ai enfin ma réponse concernant le titre de cette série : pourquoi « Ludivine Vancker » et ce fut un coup rude. Il m’a fallu une soirée pour m’en remettre. Sur ce message énigmatique je vous laisse !
Emilie Nal 23 août 2024
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Gros gros coup de cœur pour ce thriller addictif !
J’adore les thrillers de Maxime Chattam, surtout quand ça traite du Mal avec un grand M.
Et la conjuration primitive ne fait pas exception à la règle.
Dès le début, on rentre dans le vif du sujet. Alexis part à la recherche du criminologue qui pourrait les aider à mettre un terme à ces meurtres. Richard Mikelis. Le souci, c’est qu’il a pris sa retraite et ne souhaite pas revenir pour de nouveau entrer dans la tête des tueurs !
Alexis, Ludivine et Segnon s’arrachent les cheveux. L’enquête piétine, ils n’ont aucun début de piste. Et les meurtres se multiplient. Attendre une erreur d’un tueur ? Difficile. Et il y a cette lettre qui revient systématiquement : *e.
Heureusement ou malheureusement, c’est un meurtre enregistré et diffusé à la télévision qui va faire sortir Mikelis de sa retraite et aider la gendarmerie de Paris.
Je suis captivée par la façon dont raisonne les tueurs en série. Ce plaisir à être sadique. Ces prédateurs qui se cachent dans l’ombre pour assouvir leurs pulsions !
A part Cédric Sire, je connais très peu d’auteurs qui traite du mal comme sujet principal.
Avec la conjuration primitive, j’ai été servi, c’était comme si je me noyais dans le Mal. Je ne pouvais pas m’arrêter de lire, les chapitres m’ont tenu en haleine. Maxime Chattam a une plume tellement addictive que ça en devient hypnotisant !
Et les protagonistes ont tellement d’humanité qu’ils en sont attachants. Ils luttent pour un monde meilleur en sachant qu’un tueur, ou un pédophile arrêté ou mort, il en viendra encore plus ! C’est la lie de l’humanité.
J’ai été fasciné par la théorie de Richard Mikelis et qui est rejointe par celle de Joshua Brolin (une belle surprise de le voir), que je ne peux malheureusement pas vous dévoiler. Ce serait spoiler tout le roman et je ne le veux pas !
Encore une fois, avec Maxime Chattam, la conjuration primitive ne laisse pas indemne, elle laisse un vide béant. Tristesse, colère, désespoir, espoir, et frissons garantis sont au rendez-vous !
Et j’ai enfin ma réponse concernant le titre de cette série : pourquoi « Ludivine Vancker » et ce fut un coup rude. Il m’a fallu une soirée pour m’en remettre. Sur ce message énigmatique je vous laisse !
bookliseuse 24 décembre 2023
Marathon du polar 2023, équipe BOOKLISEUSE
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Alexis Timée gendarme se rend dans les Alpes au fin fond des bois afin de convaincre Richard Mikelis, criminologue à la retraite, de reprendre du service suite à plusieurs meurtres non élucidés commis par 2 meurtriers en liens : Le Fantôme et La Bête.
L’auteur ne nous épargne aucun détail, et quels détails ! Ames sensibles s’abstenir !
On découvre la noirceur humaine à son apogée. Des horreurs et perversités inimaginables pour un cerveau normalement constitué.
Passez votre chemin si vous êtes dérangé par les descriptions de tortures.
Nofret 24 septembre 2023
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Des enquêteurs relèvent sur plusieurs scènes de crime le même symbole : *e. Des différences au niveau du mode opératoire, des lieux conduisent à une conclusion inquiétante. Plusieurs criminels agissent en apposant la même signature, un signe de ralliement.
La conjuration primitive est le premier tome de la série avec Ludivine Vanker (section de recherche, gendarmerie). Rythme effréné, le récit est très prenant : un chapitre commencé, presque aussitôt terminé. Un véritable "page-turner". Pourtant, je reste un peu mitigée concernant cette lecture. J’ai eu le sentiment que cela faisait beaucoup : beaucoup de meurtres horribles, beaucoup d’atrocités, beaucoup de psychopathes (là, on est sur du "cluster").
Sinon j’ai apprécié la petite apparition à la fin du roman d’un personnage de la Trilogie du mal, et le fait de recroiser ce personnage m’a incitée à me replonger dans cette trilogie.
unevietoutesimple 19 février 2023
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Avec La conjuration primitive, j’ai retrouvé tout ce que j’avais apprécié lorsque j’ai découvert l’auteur : une série de meurtres sadiques, du rythme, des rebondissements, du suspense. Un régal pour moi !
Chattam ne nous épargne pas les descriptions et nous gratifie de scènes de crimes dont la violence va crescendo. Les morts ne se limitent pas à la France et le périmètre s’élargit de plus en plus. L’auteur nous plonge au cœur du mal.
J’aime beaucoup lorsque les histoires impliquent des criminologues/profilers comme c’est le cas ici car je trouve la psychologie humaine fascinante, comment deux personnes élevées dans un contexte similaire peuvent prendre des chemins complètement différents où l’un devient un monstre alors que l’autre reste dans le droit chemin.
Je me suis complètement fourvoyée sur certains points alors que je me suis rapprochée sur d’autres et c’est ce que j’apprécie, ce plaisir de constater que l’on ne s’est pas trompé (sans que tout ne soit trop évident quand même) et celui de se faire mener en bateau par l’auteur (sur ce point, je n’avais pas du tout vu venir le dénouement – j’étais partie sur un autre personnage).
Seul reproche, la partie finale qui m’a semblé peu crédible et digne d’un blockbuster américain. Ah oui et puis le personnage de Ludivine m’a un peu énervée à partir du moment où elle a pris les rennes de l’enquête à trop se focaliser sur un événement tragique qui s’est déroulé peu de temps avant. Je peux comprendre qu’elle ait du mal à s’en remettre mais j’avais l’impression de lire continuellement la même phrase.
Je lirai avec plaisir la suite des enquêtes de Ludivine Vancker.
Tiffany ST 31 janvier 2023
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Avec ce livre j’ai découvert l’univers de Maxime Chattam un auteur que je n’avais pas encore lu et que j’ai découvert par ce livre. Waw mais quel livre !
On est vite pris par l’enquête avec deux co-tueurs, co-tueurs qui nous donnent froid dans le dos tant ils ne regrettent pas et jouissent de leurs crimes.
Un suspens orchestré de main de maître, une histoire à faire frémir les plus téméraires. J’espère continuer à le découvrir avec d’autres livres !
kris_k 2 avril 2021
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Si vous cherchez un livre qui reflète bien l’univers "tueurs en série " de Chattam, vous êtes dans le bon avec celui-ci. Mais d’habord il vous faut lire la série ’l’ame du mal’ et puis continuer avec cette série-ci.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas un livre de bisounours, non il est question de noirceur et des horreurs ici, le mal qu’un être humain serait capable de faire !
Bref du Chattam comme je l’adore.... vivement la suite !
pagesnoires 6 décembre 2020
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Cet ouvrage est ma rencontre avec l’écriture de M. Chattam.
C’est surtout une rencontre avec la Violence, le Mal.
Un écrit tout en noirceur, en cruauté, en perversité...
L’intrigue est extrêmement bien construite : des "méchants" barbares, des rebondissements, une véritable course contre la montre.
Bref, ça se lit tout seul !
Le Carnet de Peg 4 juillet 2020
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Une vraie belle découverte avec ce premier roman pour moi de Maxime Chattam. Eh oui, pourtant fan de polars depuis longtemps, je n’avais encore lu aucun de ses romans. Retard impardonnable réparé !
Des crimes atroces sont commis en France, puis en Europe. Il apparaît assez vite qu’il y a au moins 2 tueurs en série. Les méthodes employées sont différentes mais la signature est la même : *e. le gendarme Alexis Timée en charge de l’enquête avec son équipe va faire appel à un criminologue Richard Mikelis.
L’enquête est très bien menée, pleine de rebondissements plus inattendus les uns que les autres. Les scènes de crime sont terriblement bien décrites, à vous faire froid dans le dos. C’est d’une violence extrême mais ce n’est jamais gore pour autant.
On se retrouve plongé dans l’enquête, on vit l’enquête, on vit les meurtres.
Âmes sensibles s’abstenir.
mouffette_masquee 11 juin 2019
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Premier livre que je lis de Chattam et je suis époustouflée ! Des les premières pages, on est accroché à l’intrigue. Des rebondissements très forts et inattendus, des détails précis et historique, avec une intrigue à couper le souffle ! J’ai vraiment adoré !!!! Ce livre m’a fait me poser beaucoup de questions sur l’humanité, les tréfonds de l’âme, et le MaL, le mal absolu qui peut exister chez certains individus.
Au chapitre d’Elodie 12 mai 2019
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Voici le premier opus de la trilogie de Maxime Chattam concernant le personnage de Ludivine Vancker. Quel plaisir de retrouver Maxime Chattam ! J’ai beaucoup aimé les personnages de ce livre. Encore une fois, il nous plonge dans l’antre du mal. Scènes et visions d’horreur sont au rendez-vous. Le mal engendre-t-il le mal ? Morsures, viols, tortures, étranglements...On est loin du monde enchanté des Bisounours. Les détails sont glauques mais sans tomber dans le dégoûtant et c’est ça qui fait que les livres de cet auteur soient aussi addictifs. Nous sommes des spectateurs de l’ignominie. Maxime Chattam fouille, décortique l’univers de tueurs abjects. L’ intrigue est poussée, machiavélique et captivante. Les morts s’enchaînent à travers l’Europe, la traque commence mais qui tire les ficelles de ce jeu morbide ? (...)
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2019/05/12/37323048.html
Elodie
@elodieuniverse
Sylvie Belgrand 26 avril 2019
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Une nouvelle fois, Maxime Chattam plonge dans le fond du fond du noir le plus noir de l’âme humaine ( si tant est qu’on puisse encore parler d’humanité ! )
C’est à la fois terrifiant, répugnant... et terriblement fascinant.
Je ne préfère pas m’attarder sur ce que cette fascination dit de moi 😊
En tout cas, j’ai pris énormément de plaisir à lire "la conjuration primitive ". J’ai adoré frissonner, être horrifiée.
Et j’ai été incapable de lâcher ce livre dès la première page !
Amateurs (trices) de thriller, de traque de tueurs démoniaques, ce roman est fait pour vous.
Le quatrième de couverture :
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade de l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Ecosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive au cœur des pires déviances de la nature humaine.
eTemporel 10 février 2019
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
La conjuration primitive était l’un des romans que j’attendais le plus en cette année 2013. D’une part, parce que je fais partie des inconditionnels de Maxime Chattam, spécialement dans le registre du thriller dans lequel il excelle, mais aussi parce qu’en suivant l’auteur sur Twitter, il n’était pas rare de bénéficier de sa part de quelques commentaires alléchants sur la progression de son intrigue, voire même de partager les souvenirs de ses repérages, en Pologne par exemple, à travers quelques photos. De quoi mettre l’eau à la bouche !
Malgré tout, j’ai tardé à me lancer, faute de temps. J’ai fini par sauter sur l’occasion d’une lecture commune organisée par Randall sur Livraddict, et prévue pour le 1er septembre prochain, pour me plonger dans cette histoire, et avec quel délice ! Enfin, si on peut vraiment parler de délice, parce qu’en l’occurrence, je ne suis pas sûre que le mot soit bien adapté car ce qui s’y passe fait froid dans le dos. Et je ne parle pas seulement des détails macabres, certes foisonnants, mais bel et bien de cette espèce d’obsession qu’a l’auteur pour le Mal lui-même. Quelle est son origine ? Comment évolue-t-il ? Peut-on y faire face et pendant combien de temps ? Arrivera-t-il un moment où nous serons submergés ?
Alors bien sûr, il y a quelques passages, en particulier à l’approche du dénouement, où les théories des criminologues, sur lesquelles les protagonistes s’attardent longuement, sont un peu trop appuyées, au point de finir par paraître un peu fumeuses. Mais ce roman a été un véritable coup de cœur pour moi, le second de l’année seulement, sur plus d’une cinquantaine d’ouvrages lus jusqu’ici, et ce n’est pas pour rien ! C’est parce que Maxime Chattam sait habilement jouer avec nos nerfs.
Ici, l’intensité dramatique atteint des sommets, l’auteur n’hésite pas une seconde à malmener ses personnages, quitte à les sacrifier. Il nous expose froidement les exactions de ses tueurs, des prédateurs qui sèment des cadavres à travers toute l’Europe, titillant notre imagination sur ce qui se passerait s’ils parvenaient à s’entendre, à s’unir contre nous, innocentes victimes, en une espèce de coalition démente. Un page-turner efficace, aucun doute là-dessus. Un roman qui ne souffre d’aucun temps mort, le récit est dynamique, très fortement ancré dans notre réalité, le suspens constant, les décors incroyables.
Cet auteur a un don : celui de nous mettre le trouillomètre à zéro et de se débrouiller pour nous faire croire qu’on aime ça ! Du grand Chattam.
Wolf1316 5 février 2019
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Une intrigue incroyable et surprenante. Des tueurs plus terrifiants les uns que les autres. Aurez-vous le courage de plonger au cœur des ténèbres en compagnie d’Alex et Ludivine ? Âmes sensibles s’abstenir...
La Caverne du Polar 26 novembre 2018
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Tout d’abord je dois dire que cela fait très longtemps que je me dis que je devrais lire un des romans de Maxime Chattam. Toutefois, pour une raison inexplicable, je n’avais jamais sauté le pas jusqu’à présent. Pour un premier contact avec l’univers de cet auteur j’ai donc choisi La conjuration primitive 1er tome de la saga Ludivine Vancker. Et je dois dire WAOUH quel premier contact ! Si un jour au lieu de tuer chacun de leur côté, tout les tueurs en série du monde entier se mettraient à communiquer ensemble et à se regrouper… Quelle idée de départ qui fait froid dans le dos. Un voyage qui nous emmène au coeur de la noirceur humaine.
Nous allons tout d’abord faire la connaissance d’Alexis et de Ludivine qui travaillent tout deux pour la section de recherche de Paris. Alexis est un jeune gendarme avec une vivacité d’esprit et une rapidité de déduction impressionnante. Il est tellement dévoué à son travail qu’il en néglige sa vie privé. Ludivine elle, est une jeune femme à la fois forte et fragile. Elle mène une existence sans réelles attaches affectives de peur d’être blessée. C’est une gendarme efficace et intuitive. Ils sont lancés dans une enquête où plusieurs tueurs en série taguent sur leur victime un symbole identique pour revendiquer leur appartenance à un groupe. Cette enquête va très vite les dépasser et ils vont faire appel à Richard Mikelis un criminologue à la retraite. Ce dernier dégage une aura inquiétante et semble aussi dangereux que les psychopathes qu’il traque. Ses hypothèses sont d’une justesse déconcertante et il a cette faculté déstabilisante de se placer du point de vue du tueur. Au gré des meurtres ils devront se rendre en Ecosse, en Pologne et enfin au Canada.
Le récit est bien construit, il n’y a aucun temps mort, l’écriture est agréable et très fluide. L’auteur décrit à merveille toutes les scènes de crimes. Et que dire des personnages, qui sont hyper réaliste. Mais pour moi le gros point fort de ce livre est ailleurs. Bien sûr qu’on est plongé dans un univers d’horreur, mais la violence n’est pas gratuite. L’analyse développé dans ce livre est tout simplement que le mal peut être partout et qu’il a le visage de tout le monde, le mal est en chacun d’entre nous.
La conjuration primitive est un thriller original et haletant qui nous pousse à une réflexion très pertinente sur la nature humaine. Maxime Chattam démontre vraiment avec ce roman qu’il est l’un des tout meilleurs auteurs de thriller en France. A lire absolument !
universpolars 24 novembre 2018
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Le criminologue français Stéphane Bourgoin, pour qui le comportement des serial-killers n’a désormais plus aucun secret, vous dirait que ce scénario n’est théoriquement pas possible. D’une part, cela ne s’est encore jamais vu - et heureusement ! - et d’autres parts, un tueur en série, par son attitude, qu’il soit psychopathe, psychotique ou encore sociopathe, n’arrivera jamais à un tel résultat. Mais ceci reste une théorie ; et si c’était finalement possible ?
Toute la finesse de ce roman de Maxime Chattam se trouve justement là. Un criminologue vous expliquera que ce scénario - dont je ne peux évidemment pas tout vous révéler - n’est pas concevable, mais ceci c’est sans compter que la société, en continuelle évolution, se modifie et tend à transformer les attitudes de chacun, jusqu’à l’essence-même de la personne. Une société à forte consommation au sein de laquelle des normes, notamment entre le bien et le mal, sont bien définies et ancrées. Et si on tentait de les changer ?
Pour savoir tout de même un peu de quoi je parle, voici à quoi son confrontés les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Paris.
Le topo est assez préoccupant et dépasse complètement les enquêteurs qui sont scotchés sur place depuis plusieurs mois. Trois individus, ayant trois modes opératoires totalement différents et se focalisant sur des victimes n’ayant absolument rien à voir les unes avec les autres, oeuvrent aux quatre coins de la France. Fait totalement inédit, ils signent leurs crimes tous de la même manière, soit un signe "gravé" sur les victimes ; "*e".
Le 1er, surnommé "Le Fantôme", ne laissant pas de trace d’effraction, viole et étouffe ses victimes avant de les réanimer et de les violer à nouveau, jusqu’à ce que la mort soit inévitable. Le second, agissant dans l’est de la France, surnommé "La Bête" pour sa barbarie extrême, psychotique, laisse ses victimes dans un état abominable. Il se permet même d’en manger quelques morceaux. Comme si cela ne suffisait pas, des photos ont été découvertes sur un site pédophile, dévoilant des enfants violés, toujours avec cette inscription "*e". Le troisième prédateur.
Pour Alexis Timée, responsable de l’enquête, et ses coéquipiers, l’incompréhension est totale lorsqu’ils découvrent un nouvel événement tragique ; un adolescent pousse sur les rails trois personnes plus un nourrisson dans une poussette - tous tués sur le coup - avant de se jeter lui-même sous le train ; sur un mur à proximité du crime, un tag représentant ce fameux signe "*e". Ce sigle devient plus qu’une signature, il devient le symbole même du Mal, un signe de rassemblement ? Les enquêteurs demeurent cependant assez septiques, les tueurs en série sont des solitaires - au pire en couple -, avec leur propre fantasme, souvent repliés sur eux-mêmes.
Le célèbre criminologue Richard Mikelis, une sommité, va venir en aide aux enquêteurs en leur faisant profiter de sa capacité à "comprendre" les tueurs. Cet homme, qui voulait pourtant raccrocher, n’ayant plus la force d’emmagasiner toute cette violence dans son âme, va pourtant être très actif et ainsi endosser son propre rôle de prédateur. Ce personnage, construit par Maxime Chattam, est tout simplement fascinant. En outrepassant ses limites, il va jouer le rôle de consultant, voir bien plus. Dommage que ce personnage ne soit pas plus "présent" dans l’enquête, car il a un potentiel énorme.
A présent, le mot "épidémie" commence à être murmuré puis cité de plus en plus fort par les enquêteurs.
Néamoins, cet événement va enfin ouvrir une petite brèche qui va permettre à la gendarmerie de suivre une piste, la première depuis le début de ces faits étranges. Une brèche qui va permettre d’en ouvrir d’autres et ainsi former le début d’une image d’un puzzle dont les pièces, au début, tendaient à en former plusieurs à la fois. Une ouverture vers le début d’une explication, vers des suspects potentiels.
Les frontières françaises vont rapidement être dépassées ; de la Pologne, en passant par l’Ecosse, ou encore l’Espagne et le Canada, les crimes vont prendre une ampleur géographique inquiétante, qui vont obliger les enquêteurs à bien se coordonner entre pays.
L’enquête révélera également des faits troublants et extrêmement inquiétants, à l’image des signes laissés par ces troublants prédateurs sur des lieux symboliques, tel un ancien Lebensborn, endroit dans lequel des expérimentations abominables étaient pratiquées durant le règne nazi et où l’on essayait de créer la race aryenne durant la guerre, respectivement "des enfants parfaits". Comment comprendre cela ? Quel lien ?
Maxime Chattam nous donne l’occasion de nous poser bien des questions sur le sujet de la violence. Est-il possible qu’une ou des personnes, estimant que leurs conditions méritent d’être reconnues, puissent tenter de modifier les codes de la société ? Des défenseurs de la déviance, d’une minorité.
L’enquête va mettre à jour des événements du passé, de l’époque du nazisme justement ; des victimes qui, au fil du temps, sont peut-être devenus des prédateurs, motivés par la souffrance, une énorme souffrance morale, un mal d’identité, une exclusion. Une sorte de revendication envers la société ? Des prédateurs qui vont enlever ce qu’il y a de plus profond à l’être humain ; son innocence.
L’auteur ressort des événements extrêmement durs, une honte du passé, pour nourrir son intrigue. Une perversité à l’état pur qui sera l’origine d’une dégringolade macabre, le coeur même du Mal. Se regrouper pour mieux régner et tenter de changer les normes universelles pour ainsi devenir normal. Encore faut-il que ce terme ait réellement un sens.
Maxime Chattam met en avant un constat peu réjouissant de notre société qui serait composée de plus en plus de personnes déviantes et dangereuses. L’homme "craque" de plus en plus ? L’auteur aurait-il raison, il n’y a qu’à voir les tueurs de masse qui prolifèrent et dont leurs actes nourris de plus en plus souvent les pages consacrées aux faits divers. L’auteur, par cette intrigue, nous fait bien comprendre que l’homme, à la base, reste un prédateur qui essaye de rester par tous les moyens au sommet de la chaîne alimentaire. C’est uniquement par la suite que des normes et des codes - la société ? - sont apparues pour préserver notre espèce.
Ne dit-on pas qu’un côté sombre plane sur chacun de nous...?
Les scènes de crimes détaillées par l’auteur sont spectaculaires, criantes de réalisme, d’abomination. C’est cru - mais pas gratuit -, les actes commis sont poussés à l’extrême dans le vice et la violence.
Les personnages - notamment les flics - ne sont pas des super-héros, juste de fins limiers voulant réussir, aller jusqu’au bout des possibilités pour mettre un terme à cette boucherie. Alexis Timée et Ludivine Vancker, sa collègue, sa complice, même peut-être un peu plus que ça, vont s’acharner au dépend de leur vie privée pour aller de l’avant. Alexis et Ludivine, personnages clés du roman, vont se succéder pour avancer. Vous comprendrez en lisant.
Deux personnages qui voguent à vue, au gré du vent, en ce qui concerne leur vie privée qu’ils semblent ne pas trop gérer, mais deux personnes qui naviguent avec beaucoup de détermination dans le cadre de leur travail.
Maxime Chattam nous réserve des surprises assez marquantes concernant ses personnages principaux, quelques coups de théâtre magistraux !
Un roman surprenant, très bien documenté, une enquête structurée, méthodique, une intrigue qui se tient dans l’élaboration des méthodes scientifiques ou techniques, un voyage instructif aux quatre coins de l’Europe. Pour ce dernier point, Maxime Chattam nous permet de visiter plusieurs endroits fascinants dont je ne soupçonnais même pas l’existence, comme les mines de sel de Wieliczka, en Pologne, un véritable temple souterrain dédié à la religion dans lequel il place une de ses scènes relativement morbide, ou encore le village de Val-Segond, dans le nord canadien - nom fictif mais lieu réel -, endroit choisi par l’auteur pour créer ses dernières scènes, son dénouement ; un véritable coup de poing dans la face du lecteur.
Bonne lecture.
Laure Manda Marie 26 septembre 2018
La Conjuration primitive - Maxime CHATTAM
Le début, je l’avoue, m’a laissé perplexe…Je trouve le début lent, plat. Continuer ou abandonner ? Mais est ce que j’allais regretter de le mettre de côté ?
Quelque chose me poussait clairement à le continuer. Une petite voix m’a dit : vas-y continue, tu as eu de bons échos !
Au fil des pages je me suis laissée entraîner par ce livre et je ne le regrette pas. Connaître la fin devenait indispensable. Un comble, puisqu’au départ ce n’était pas gagné.
Un livre angoissant, noir, très sombre !
J’ai trouvé l’écriture de Maxime Chattam fluide ! Livre très bien écrit !
MM