- Auteur : Stephen King
- Editeur : Le Livre de Poche
- Date de sortie : 19 février 2020
- ISBN : 2253260622
- EAN : 9782253260622
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lecturesdudimanche 11 septembre 2024
L’Outsider - Stephen King
Acheté dès sa sortie, voilà le genre de livre qui ne traîne jamais bien longtemps dans ma PAL, à l’instar de quelques-un en ce moment ! J’ai privilégié les SP mais ensuite, je me suis jetée sur ce petit bijou avec la certitude de ne pas être déçue !
Si j’aime le King de manière générale, je sais qu’il a certains écrits qui ne sont pas du tout pour moi (je pense à Cellulaire ou Dreamcatcher) ! Mais ce roman-ci, dans lequel il mêle intrigue policière avec ingrédients fantastiques, c’est une recette qui me goûte plutôt bien, déjà savoureuse avec Fin de ronde (vous allez voir la transition subtile qui arrive ! ) à qui, d’ailleurs, L’Outsider emprunte le pétillant personnage de Holly Gibney ! (Voilà, ça, c’est fait !). Bon, reprenons dans l’ordre…
La petite ville de Flint City est en émoi après le meurtre sordide d’un gamin de 11 ans, et je vous passe les détails révoltants qui rendent ce crime encore plus intolérable. Mais l’assassin a singulièrement manqué de discrétion, laissant non seulement empreintes et traces ADN sur la scène de crime mais également en ayant été vu par de nombreux témoins, notamment en compagnie de la victime juste avant le meurtre ! Peut-être son statut de citoyen modèle au-dessus de tout soupçon lui semblait-il suffire ? Pour la police, arrêter ce monstre qui, en plus, est le coach sportif de tous les gamins de la ville et prof d’anglais au lycée et donc en permanence entouré d’enfants devient une priorité et l’arrestation est à l’image à la fois du meurtre et du meurtrier : spectaculaire !
Oui, mais voilà… En plus de clamer son innocence, le suspect peut également prouver qu’au moment du meurtre, il n’était pas en ville et, en plus, dispose de nombreux témoins pour le prouver, et pour cause ! Il assistait à une conférence d’Harlan Coben ! ( 😍 Oups, désolée pour le gloussement de groupie qui vient de m’échapper...)
Au début, les policiers se sentent invincibles ! Pas de bévue possible ! Puis, tout doucement, le doute s’infiltre. Et l’arrestation en fanfare a de lourdes conséquences. Pourtant, on ne peut pas se trouver à deux endroits en même temps, si ? Nooon…. Si ? (oui, ça peut durer longtemps comme ça… Mais vous avez saisi l’idée !)
Voilà le topo… Avec une écriture dynamique, le King confirme son talent de conteur. Il y a de la colère et de la tristesse dans ces lignes, mais elles sont parsemées de petites remarques plus légères, de petites piques politiquement presque correctes, de sous-entendus et de franches blagues. C’est ce mélange parfaitement dosé qui devrait rallier à la cause du King les plus terre-à-terre d’entre nous, les réfractaires à l’horreur. On notera aussi, pour les aficionados du King, un nombre important de petits clins d’œil à ces œuvres passées ! Rien à ajouter, si ce n’est que, pour moi, le King, c’est comme un bon vin : il se bonifie en vieillissant !
ValG 28 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe CAMVAL
L’Outsider - Stephen King
Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City.
Le coupable est rapidement identifié et confondu par des preuves irréfutables (les témoins, l’ADN, les empreintes) : il s’agit de Terry Maitland, l’entraîneur aimé et respecté de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes.
Cependant, Terry Maitland affirme qu’il est innocent et a un alibi en béton, tout aussi irréfutable que les preuves qui l’accusent. Comment une personne peut-elle se trouver dans 2 lieux différents au même moment ?
La vindicte populaire se déchaîne face à ce crime odieux et il se produit des dommages collatéraux.
Le roman débute selon un scénario assez classique de polar : meurtre, accusation, arrestation du coupable, présentation des preuves, début du processus judiciaire, jusqu’au basculement dans le fantastique, avec des retournements de situations et la montée eu suspense. Les personnages sont très attachants.
La police et l’avocat s’allient pour tenter de trouver la vérité, aussi irrationnelle soit-elle, en se faisant aider par un détective privé et, cerise sur le gâteau, par un des personnages principaux de la trilogie Mr Mercedes/Carnet noirs/Fin de ronde (que j’ai adorée).
L’outsider est un modèle du genre, qui mêle le fantastique et le mal absolu, plus conforme aux attentes des lecteurs habituels de Stéphen King, aux codes du polar, qui séduisent de nouveaux lecteurs.
J’ai bien aimé ce livre, que j’ai lu très vite tant il m’a tenue en haleine.
Pandi_lit 18 avril 2023
L’Outsider - Stephen King
J’ai bien aimé la première partie du livre où on est dans une stricte enquête de police. Avec bien sûr la petite touche d’atrocité de King mais arrivé à la deuxième partie, on part dans quelque chose de plus fantastique et comme je ne m’y attendais pas, je dois avouer que ça m’a un peu perdue et je n’ai plus réussi à apprécier le livre comme au départ. L’histoire reste tout de même bonne, avec des personnages que j’ai beaucoup apprécié.
Aude Lagandré 26 septembre 2022
L’Outsider - Stephen King
Terence Maitland, dit Coach T, entraîneur de l’équipe locale de baseball, connu et respecté de tous est arrêté au milieu d’un match, devant parents et enfants, accusé du meurtre d’un enfant, Frank Peterson. En ce 14 juillet, humilié, menotté, son existence s’arrête. de respecté, il devient méprisé. À Flint City, le temps se fige suite au choc. Pour la police, la culpabilité du coach ne fait aucun doute, les preuves sont solides, les témoignages inébranlables. Et pourtant… Au moment du meurtre, Coach T rencontrait Harlan Coben dans un séminaire, vidéo à l’appui. Comment une personne peut-elle se trouver dans 2 lieux différents au même moment ?
C’est tout l’intérêt du roman. Voilà plusieurs années que je n’avais pas lu de romans de Stephen King, sûrement échaudée par les interprétations cinématographiques qui ne retranscrivent jamais l’ambiance que j’y trouvais (exception faite pour 22.11.63). Dès les premières pages, j’ai eu l’impression d’avoir à nouveau 17 ans, pelotonnée sous ma couette des dimanches entiers à lire les « Christine », « Cujo », « Carrie » et autre « Ca ». le talent du maître, du conteur incroyable qu’il est, n’a pas disparu. Bien au contraire, il s’est même bonifié avec l’âge. En quelques lignes, il vous emporte dans son univers, vous empêchant de refermer son livre, tant l’attachement que vous ressentez pour ses personnages est grand. J’ai toujours aimé la façon qu’il a d’amener son histoire, de prendre son temps, de faire entrer ses personnages et de distiller cette ambiance qui devient graduellement pesante, angoissante, à vous donner la chair de poule.
Dans cet opus, Stephen King délaisse l’État du Main pour l’Oklahoma et ce n’est pas innocent. Dans les années 80, le Maine bascule progressivement du côté du parti démocrate. Or, Stephen King avait besoin que son intrigue se situe dans un État à majorité républicaine, qui applique, de surcroît, la peine de mort. En effet, cet État extrêmement conservateur, qui prône le christianisme évangélique est l’un des plus rigoristes des États-Unis, avec le Texas. Il se place aussi au 3e rang des exécutions par injection létale. le lieu choisi permet donc d’asseoir le propos et de placer un contexte précis pour raconter les faits.
C’est bien un thriller sociétal que le King nous propose. Les allusions à Trump le situent dans une époque précise (la nôtre), il y développe un oeil critique sur le système judiciaire. Toute la première partie est consacrée à l’arrestation, à l’examen des preuves, aux arguments de défense du Coach, mais aussi aux témoignages « d’honnêtes citoyens » qui viennent entrecouper le récit. Je suis toujours fascinée par la propension des gens à juger de la culpabilité de quelqu’un et par la facilité avec laquelle on oublie la présomption d’innocence. En créant cette scène d’entrée dans laquelle l’humiliation du coach prend toute son ampleur en étant arrêté devant la ville entière, Stephen King nous entraîne dans les arcanes de la vindicte populaire. « Oui, mais j’ai l’intention d’en parler avec mon avocat d’abord.(…) Puisque je suis présumé innocent tant que je n’ai pas été reconnu coupable. Belle contre-attaque, songea Ralph. Un criminel endurci n’aurait pas fait mieux. » Il exploite avec dextérité le sujet puisqu’il va jusqu’à développer les incidences de cette arrestation publique dans le cercle familial et amical. « Il n’a pas de fumée sans feu ». J’y ai tellement retrouvé les remarques, le ton, les attitudes, l’aveuglement des familles républicaines que j’ai pu rencontrer que s’en est troublant, et criant d’authenticité. Ce roman est une photographie conforme à tout ce qui peut me perturber dans la conception des choses du peuple américain. Cela va bien au-delà d’une simple perception, c’est pour moi une réalité quotidienne que je n’arrive toujours pas comprendre après 6 années passées dans le pays.
Le roman s’ouvre donc sur un scénario assez classique : meurtre, accusation, arrestation du coupable, présentation des preuves, début du processus judiciaire. Dans ce rouleau compresseur judiciaire, d’une affaire claire et sans doute possible, un petit grain de sable vient enrayer la machine : Maitland a un alibi et cet alibi est incontestable. Les preuves détenues par la police le sont également : l’ADN ne ment pas, les témoignages se recoupent. C’est dans la seconde partie que la magie de Stephen King opère. C’est également là, précisément, que j’ai retrouvé le King que j’aime, celui qui vous embarque vers des contrées que vous ne pouviez pas imaginer. Il a tellement pris son temps dans la première partie pour asseoir son scénario, développer les caractéristiques de ses personnages que vous ne pouvez que le suivre et dévorer ses mots. Page 199, il donne un nouveau tournant à son récit. Les personnages prennent alors de l’ampleur, de la consistance, de la profondeur. Il faut que je vous parle de Ralph Anderson, ce flic qui a orchestré l’arrestation du coach et présumé, par son acte, de sa culpabilité en provoquant les événements qui suivront. Magnifique portrait que ce personnage qui en vient à s’interroger sur lui-même, ne reste pas sur ses acquis et progresse lentement vers une autre vérité.
Enfin, ce que Stephen King fait le mieux c’est générer la peur, cette frayeur sourde qui naît progressivement en vous. C’est toute lumière allumée, à l’écoute des moindres bruits, dormant peu et mal que j’aie terminé son roman. Il n’a pas son pareil pour vous filer les chocottes, quand vous passez votre temps à vous dire que ce n’est qu’un livre. « Je crois qu’il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée. » C’est exactement cela.
Stephen King n’a rien perdu de sa superbe, ses livres sont toujours aussi envoûtants. Il vous embarquer et faire naître en vous, LA TERREUR…
ChrysLit 19 mai 2022
L’Outsider - Stephen King
Je vais sans doute écrire un peu au fil de ma lecture et pas juste tout d’un coup à la fin. Juste pour voir ce qui en sort. J’espère que mon commentaire ne sera pas hors sujet, trop long, ou inutile. bref. vous me direz !
Etrange je trouve que le principal enquêteur du crime (Ralph Anderson) raconte l’avancée de son enquête à sa femme par le menu et qu’elle lui suggère un plan d’actions au fur et à mesure ! ^^
(...) bon je viens de me spoiler toute seule… il y aurait des volumes à avoir lu avant celui-ci...
(...) c’est drôle parce que j’ai lu La Part des Ténèbres il y a quelques jours et revient cette notion de mêmes empreintes, digitales, ADN, cette notion de jumeaux. C’est drôle dans le sens où ça fait des mois que je n’ai pas lu de Stephen King et que j’enchaîne mon 3e en quelques semaines… et que cette notion - qui n’est pas systématique dans tous les thrillers non plus - revient dans 2 bouquins sur 3… bref. On doit lire les livres quand on doit les lire, j’en suis convaincue. En voilà un exemple.
je peux déjà dire que cette première partie est super bien, mais ce n’est pas du “GRAND” Stephen K pour moi…
(...) un truc plutôt inhabituel chez King et amusant : des références à d’autres auteurs qu’il nomme clairement : un des perso qui a hâte de rentrer chez lui le dimanche soir pour ne pas louper le nouvel épisode d’une série fantasy ^^... une façon amusante et accrocheuse de marquer l’époque et le lecteur.
(...) bon… finalement je trouve que cette seconde partie tient le basculement plus subtilement que je ne m’attendais. J’ai eu peur du ralentissement, de mon désintérêt mais non, ça tient la route je trouve ! Avec toujours ces ref’ aux autres oeuvres ça, je trouve que c’est dépaysant de sa part.
(...) après une inspiration qui m’a parue longue, le rythme et l’intérêt sont repartis jusqu’au bout. Oui, la fin est… Mais elle est tout Stephen King je dirais ! Dans toute sa splendeur ! Je m’attendais même à bien pire finalement. Plein de points communs avec La Peau sur les os je trouve aussi. Oui, il est bien, vous pouvez y aller. Sans être effrayé par le nombre de pages… le reste est bien plus étrange et flippant ! ^^
Merci !
#avispolar
Killing79 25 octobre 2021
L’Outsider - Stephen King
Cela faisait quelques temps que je ne m’étais pas plongé dans un Stephen King. J’étais un grand fan quand j’étais jeune, je l’ai beaucoup lu mais dernièrement mon programme de lecture surchargé et sa production prolifique m’ont découragé de remettre le couvert. Grâce à ce livre audio, j’ai pu entreprendre le dernier succès du maitre.
Comme à son habitude et grâce à son imagination incomparable, il nous met en présence d’une étonnante énigme. Suite au meurtre atroce d’un enfant, l’ensemble des indices récoltés lors des interrogatoires et des investigations tendent vers une conclusion inexplicable. Plus l’histoire avance, moins les explications du dilemme sont crédibles. On nage en plein brouillard et l’angoisse s’installe.
Stephen King ne serait pas Stephen King s’il ne prenait pas un temps conséquent à mettre en place ses personnages et tous les éléments de l’intrigue. Les faits sont répétés à l’envi et la lecture souffre alors de certaines longueurs. Mais lorsque l’on est habitué à cet auteur, on sait que ce développement permet de vraiment s’imprégner de l’atmosphère et d’être totalement en phase avec le récit. Stephen King reste un maitre conteur qui n’a pas son pareil pour nous faire voyager dans son univers.
La voix grave du lecteur concorde à merveille avec le texte. Le rendu audio est parfait et restitue bien le mystère. Même si je ne peux mettre ce roman au niveau de « 22/11/63 » mon dernier coup de cœur de l’auteur, je considère que « L’outsider » est un opus abouti qui remplit pleinement son objectif. Je ne suis pas un grand adepte du fantastique, mais du début à la fin, j’ai été hypnotisé par cette aventure dans laquelle la tension monte crescendo. Le King est toujours là et les frissons avec ! Je n’attendrai plus aussi longtemps pour reprendre une dose !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/10/25/701-stephen-king-loutsider/
labibliodeclo 11 avril 2021
L’Outsider - Stephen King
J’avais vraiment hâte de lire ce livre, à la couverture si attirante ! Et que dire de l’histoire... Le résumé était déjà très très intriguant, mais le bouquin entier m’a absorbée ! J’étais comme accro à cette histoire, une histoire de meurtre, d’identité, une histoire atroce... Qui, finalement, ressemble pas mal à Ça ! (L’idée du monstre, qu’il faut combattre).
On s’attache vraiment beaucoup aux personnages, notamment Terry Maitland. Son destin est triste, tout comme celui des précédents. Ralph, sa femme, Howie, tous, je les adore. J’ai d’ailleurs appris, à la suite de cette lecture, qu’il y avait de grosses mentions à la trilogie Bill Hodges (qui fait une apparition) ! Il existe aussi une "suite" ou une histoire dérivée dans le roman Si ça saigne (qui regroupe quatre nouvelles). J’ai hâte de m’y plonger !
J’ai vraiment accroché à ce livre, même si cela me rappelle beaucoup Ça. Il y a une phrase de l’auteur que j’ai beaucoup aimé, et qui m’a fait doucement rire : "J’ai déjà vu Les Sentiers de la gloire une dizaine de fois, au moins. Un des meilleurs films de Kubrick. Bien meilleur que Shining et Barry Lyndon, si vous voulez mon avis". Voilà, c’est tout pour moi !
Mélodie reno 31 décembre 2020
L’Outsider - Stephen King
Du grand Stephen King, a mi chemin entre thriller, horreur et science fiction, un bon combo pour un bon livre.
Pour éviter le spoil (pas comme moi) il faut lire dans l’ordre :
1- M. Mercedes
2- carnets noirs
3- l’outsider
4- fin de ronde
BulleDeLecture 4 novembre 2020
L’Outsider - Stephen King
Dans l’Outsider Stephen King mélange ce qu’il sait faire, le fantastique avec le réalisme. Et ça marche bien ! L’enquête est vraiment halletante et la première partie du roman se lit avec passion. Le thème abordé est très prenant et la pointe de mystère présente donne un côté abstrait qui ne choque pas. Si l’auteur était resté dans cette dynamique ça aurait été, à mes yeux, un livre juste parfait. Mais... Arrive la deuxième moitié du roman. Holly Gibney rentre en scène, et autant j’avait trouvé ce personnage incontournable dans la trilogie Mr Mercedes, là je me suis demandée pourquoi l’avoir fait apparaître dans l’Outisider. Je n’y ai pas compris la plus value que Stephen King a certainement pensée. A part nous faire quelques rappels sur la vie de Bill Hodges... et encore.
Malgré tout l’écriture reste au top, le fond de l’histoire aussi et c’est ce que je retiens de ma lecture.
Marion Souch 7 octobre 2020
L’Outsider - Stephen King
L’enquête policière est bien ficelée et nous tient en haleine tout le long de ce pavé de 800 pages. Stephen King arrive même à nous faire croire à l’impossible, même si cet aspect surnaturel est pour moi de trop. On se croirait dans X-files
Matildany 23 juillet 2020
L’Outsider - Stephen King
Dans la ville de Flint City, un petit garçon est retrouvé sauvagement mutilé.
Les éléments de preuves et les témoignages convergent vers une seule personne : Terry Maitland, un homme respecté de la communauté, professeur et entraîneur sportif côtoyant toute la jeunesse des environs. Ralph Anderson , policier en chargé de l’affaire, l’arrête. Mais Terry clame son innocence, et a un alibi : il était à des centaines de kilomètres de là et des témoignages le confirment. Peut-on être à deux endroits en même temps ?
Un récit encore réussi de Stephen King, qui délaisse ici les romans foisonnants de personnages et les longues mises en place de l’action, pour nous plonger immédiatement dans une enquête, et y instiller peu à peu du surnaturel, comme dans sa trilogie de "Mr Mercedes". Les personnages sont à nouveau très réalistes et plein d’humanité, et on retrouve avec plaisir, en deuxième moitié du roman, Holly Gibney, une des protagonistes de ces récits.
J’ai également visionné la série, qui ajoute ou transforme certains éléments, sans dénaturer le roman.
Ma note :4,5/5
https://instagram.com/danygillet
Claude 18 juillet 2020
L’Outsider - Stephen King
Mon retour sur l’outsider de Stephen King. Cela faisait longtemps que je n’avais pas remis le nez dans un des livres du Maître et je n’ai pas été déçu. Stephen King à fait ce qu’il sait faire de mieux… du Stephen King et encore une fois, passé les premières lignes, j’ai été littéralement happé par le récit au point d’avaler, presque d’une traite, les 570 pages de ce thriller.
Une fois n’est pas coutume tout débute avec l’arrestation de l’auteur d’un viol et meurtre, particulièrement horrible, commis sur un jeune garçon. ADN, empreintes digitales, procès-verbal des témoignages le désignant ; tout l’accuse. La charge est accablante et si l’enquête initiale, trop rapidement menée à mon goût, est somme toute classique, elle a pour mérite de nous plonger rapidement dans une ambiance polar. La suite vous donnera votre dose de suspense et de délicieux frissons. De ceux que nous recherchons et que Stephen King sait si bien nous donner. C’est du grand King avec, comme a son habitude, quelques clins d’œils en direction de ses romans. Au gré des pages vous discernerez des touches de Carrie, de Mr Mercedes, de Carnets noirs et j’ai du en louper. Je terminerais, sans spoiler (quel vilain mot), en citant, comme lui, Sherlock Holmes : « lorsque toutes les hypothèses raisonnables sont épuisées, force est de se diriger vers la dernière, aussi improbable soit-elle. »
Oryane 7 juillet 2020
L’Outsider - Stephen King
L’outsider de Stephen King, Albin Michel
Résumé : Terry Maitland est le résident idéal des villes moyennes américaines. Entraîneur de l’équipe locale de baseball et bon père d’une famille unie, l’homme voit sa vie basculer lorsque la police locale l’arrête devant des centaines de spectateurs venus applaudir son match le plus important. Ce qu’on lui reproche ? D’avoir violé, mutilé et assassiné un garçon de 11 ans. Un cas apparemment facile pour le policier enquêteur Ralph Anderson : des témoins oculaires ont vu Maitland avec le garçon sur la scène de crime, qu’il a laissée souillée d’empreintes digitales et d’ADN. Mais il ya un problème avec ce scénario. Maitland n’était pas à Flint City au moment du crime, et son alibi se tient : par des empreintes ADN, par la télévision, par ses proches. En allant fouiller dans la mythologie mexicaine. Il est donc à la fois coupable et innocent. Pendant ce temps là, une détective privée, Holly Gibney, mène son enquête de son côté pour trouver cette réalité mais la vraie.
Avis : L’outsider mélange du policier et du surnaturel pur et dur duquel Stephen King ne s’est jamais vraiment éloigné. J’ai été prise de soubresaut de moment douloureux, comment ce livre a pu
jongler avec la vie, et les histoires de mythologie. J’ai été subjuguée par un livre qui me donnait à la fois envie de le jeter, et à la fois envie de le lire. Ce roman reste dans notre tête il s’y inscrit à coup de fait étourdissant. Je conseille ce livre si on veut chercher à se découvrir une partie de soit autre.
Lecturesetgourmandises 20 avril 2020
L’Outsider - Stephen King
Après avoir multiplié des lectures particulièrement agréables ces derniers temps, j’ai voulu découvrir le dernier roman de Stephen King qui me faisait envie depuis plusieurs mois. J’avais lu des critiques très positives et je voulais me faire mon propre avis.
Je ne sais pas si c’est lié aux fêtes de fin d’année ou à la fatigue, mais le fait est qu’il m’a fallut quasiment 3 semaines pour en venir à bout. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire et un rien suffisait à me sortir de ma lecture.
C’est donc avec quelques difficultés que je rédige cette chronique, d’une part parce que je n’ai pas été particulièrement séduite par ce roman, et d’autre part parce que, la lecture s’étant étalée, je n’ai plus tous les détails en tête.
Une chose est sûre, on se pose beaucoup de questions durant le récit, et celle qui revient le plus souvent est de savoir comment Terry Maitland pourrait être innocent alors qu’une multitude de preuves le désignent comme coupable.
L’histoire se déroule dans une petite ville sans histoire des Etats-Unis. Tout le monde se connaît et chacun semble vivre en harmonie, jusqu’à la découverte du corps sans vie d’un jeune garçon qui a été brutalisé. Un crime sordide, atroce, qui sera résolu très rapidement grâce à l’accumulation de preuves contre Terry Maitland, entraîneur de l’équipe de baseball.
Pourtant, à mesure que les preuves s’accumulent, des témoignages et faits contradictoires viennent bousculer la certitude des policiers, notamment celle de l’inspecteur Ralph Anderson.
J’ai commencé à vraiment apprécier ma lecture vers la moitié du roman, notamment avec l’apparition du personnage d’ Holly. À partir de ce moment, j’ai senti que l’intrigue prenait un nouveau souffle et surtout que l’enquête s’accélérait.
C’est donc une lecture en demi-teinte qui s’achève, avec des passages assez intenses et d’autres malheureusement très plats.
Bien sûr, je ne vous déconseille pas ce roman, c’est simplement que de mon côté , j’ai eu du mal à accrocher alors que, jusqu’à présent, j’ai toujours dévoré chaque Stephen King que j’ai pu lire.
Cocomilady 9 mars 2020
L’Outsider - Stephen King
J’ai retrouvé le plaisir des anciens romans, mais en un peu moins gore.
Quel plaisir de retrouver la plume de Stephen King, qui reste mon auteur favori, avec ce roman qui m’a fait penser à ses plus anciens, mes préférés !
La couverture est superbe, avec une coloration dorée et argentée et un personnage en relief.
Comme je vous le disais plus haut, ce qui m’a vraiment plu, c’est de retrouver la patte de l’auteur et les ingrédients qui ont fait le succès de ses titres les plus anciens : une intrigue avec des meurtres, de l’horreur, un récit basé dans la réalité, mais où le fantastique s’invite et nous fait vite perdre pied. On se demande alors si tout cela ne pourrait pas être possible.
Mais j’ai tout de même un petit bémol à émettre : je trouve un peu dommage que Stephen King se soit assagi avec l’âge et que les scènes terrifiantes et macabres, les points de vue du tueur etc. ne soient plus aussi présents.
Résultat : j’ai eu beaucoup moins peur en dépit d’une histoire passionnante et pleine de surprises, flûte ! ??
Par contre l’intrigue est parfaite, le suspense total : le coach est-il coupable ou innocent alors qu’on a retrouvé ses empreintes digitales et son ADN sur la victime ? Il clame son innocence et a l’air sûr de lui. Les faits vont vite compliquer l’enquête qui se révélera beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait au premier regard, un vrai casse-tête pour les enquêteurs et le lecteur...
J’ai adoré l’horreur que l’auteur sait manier à la perfection, la manipulation psychologique du lecteur pour qu’il perde pied et soit amené à se poser tout un tas de questions. C’est du grand art sous sa plume, tout comme la part de fantastique et ce côté malsain toujours contrebalancé par des personnages foncièrement bons. La plume de Stephen King a l’art de nous plonger dans une sorte de film dont nous sommes spectateurs, du moins dans notre tête. Et encore une fois, c’est ce qui s’est passé pour moi.
J’en ressors de ma lecture absolument enchantée et j’ai hâte de lire son prochain roman ! Vivement !
A lire de toute urgence !
Cocomilady
Lisez.du.polar 8 mars 2020
L’Outsider - Stephen King
⭐️ Vous en reprendrez bien un peu ? ⭐️
Je n’avais pas relu King depuis mes 19 ans. Depuis le jour où, complètement terrorisée, je refermai les pages de Simetierre et ne regardai plus jamais les chats de la même manière. C’était il y a 10 ans (si, si, 10 ans, à peine… l’essentiel étant de s’en convaincre).
L’outsider s’ouvre sur l’arrestation publique de Terry Maitland, le coach de l’équipe de baseball d’une petite ville puritaine de l’Oklahoma, l’un de ses membres les plus respectés, une institution. Et quand l’accusation de meurtre pédophile tombe, c’est toutes les valeurs de l’Amérique profonde qui vacillent.
L’enquête, pour démontrer la culpabilité ou l’innocence de Terry, va s’étendre sur seulement 13 jours. Treize jours au côté de l’Inspecteur Ralph Anderson, treize jours à suivre avec minutie chaque indice, chaque élément venant étayer l’une ou l’autre des versions. Treize jours à lutter pour rejeter ce que mon esprit cartésien refuse de voir et d’accepter, tout comme celui d’Anderson.
Stephen King nous entraîne alors, contraints et forcés, vers ce qu’on tente de repousser : l’irrationnel, le surnaturel, l’univers de nos terreurs infantiles. Pour les inconditionnels du King, le terrain est connu. Pour moi, il est aussi escarpé que celui de Mahingan Falls (😜), et pourtant je m’y suis accrochée intensément, totalement captivée.
L’Outsider aura été pour moi un réel plaisir de lecture et l’occasion de renouer avec le Maître.
Finalement, je crois que je vais relire Simetierre.
LeahBookAddict 7 mars 2020
L’Outsider - Stephen King
Prenant, haletant parfois lent mais sans jamais s’ennuyer !
J’ai beaucoup aimé les personnages ainsi que l’intrigue il me tardait de découvrir les secrets de l’outsider.
Vraiment un thème original et une lecture addictive !
loeilnoir 28 février 2020
L’Outsider - Stephen King
Me voici de nouveau face à un roman de Stephen King comme un enfant devant un sapin de Noël… regorgeant de cadeaux d’un genre bien particulier… On y trouve de multiples abominations (on sait d’avance que Stephen King va nous emmener là où nous n’avons pas envie d’aller… et pourtant on y va quand même, et avec plaisir…), des terreurs insaisissables diaboliquement orchestrées et distillées de façon insidieuse et efficace… Mais ce n’est pas tout : voilà qu’entre deux cadeaux empoisonnés (l’un contenant les tortures infligés à un jeune garçon et l’autre les hallucinations traumatisantes d’un flic alcoolique atteint d’un cancer fulgurant, par exemple), quelques surprises de taille sauront rapidement convaincre le lecteur de la valeur de ce roman.
L’Outsider est construit comme un bon polar, dans la lignée de Mr Mercedes, Carnets noirs et Fin de Ronde. On y trouve à bien des égards des similitudes avec CA et Docteur Sleep, qui raviront les fans. A propos de ces fameuses surprises que l’on découvrira au fur et à mesure de la lecture , Stephen King devient coutumier des références à ses propres livres, élargissant l‘univers partagé, dont il est le Dieu créateur. Une règle en écriture : quand on ouvre une porte, on la referme… Stephen King utilise cette règle à bon escient et cela tombe bien : son univers est empli de portes et de corridors qui ne demandent qu’à être ouvertes, refermées et arpentés… Jouissif, je vous l’avoue pour un mordu du maître…
L’histoire donc, commence ainsi : le corps de Franck Peterson, 11 ans est retrouvé violé et mutilé dans un parc de Flint City, Oklahoma. Plusieurs témoignages ainsi que des empreintes accablent Terry Maitland, professeur d’anglais, entraîneur du club de base-ball, et bon père de famille. L’inspecteur Ralph Anderson, dont Maitland a entraîné le fils, certain de sa culpabilité, l’arrête publiquement lors d’un match de base-ball. Maitland nie farouchement et fournit un alibi en béton : le jour du meurtre il assistait, à 100 kilomètres de là et accompagné de trois collègues, à la conférence d’un célèbre auteur de romans policiers…
Howard Gold, avocat, aidé d’un détective privé parvient à prouver la présence de Maitland à la conférence, alors que les policiers trouve les traces ADN du suspect sur les lieux du crime. La situation est complexe, d’autant plus que l’hypothèse du jumeau est éliminée rapidement… Devenu paria dans sa propre ville, Maitland est emmené au tribunal où l’attend une foule déchaînée. La manoeuvre vire au drame : Terry Maitland est tué sous les yeux de sa femme par le frère aîné de Franck Peterson… Suite à ce fiasco, Ralph Anderson est placé en congés administratif, mais rongé par la culpabilité et atterré par ce problème insoluble, il poursuit l’enquête, aidé par Yunel Sablo, policier et de Howard Gold . Le trio sera rejoint par une invitée de marque (une très bonne surprise pour ma part), qui parviendra à convaincre ses comparses de la présence du surnaturel dans cette délicate affaire. Le fantastique apparaît donc dans la seconde moitié du livre, par des références à la légende hispanique d’El Cuco, le croquemitaine dévoreur d’enfants…
De nombreux ingrédients sont donc présents pour faire de cette recette un succès du maître : les peurs ancestrales, le portrait de l’Amérique au travers d’une petite ville où tout le monde se connaît, les bons vieux tubes rock n’roll… Le pire de la race humaine opposé à des personnages très travaillés et emplis d’humanité auxquels on va forcément s’attacher… Difficile encore de refermer un livre comme celui-là…