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Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

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Résumé :

Un roman noir glaçant, pour ne jamais oublier.
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés et qui a eu la vie sauve grâce à son art.

Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l’art du dessin.
Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son œil d’artiste interprète la vie et surtout la mort.
L’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés.
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  • lecturesdudimanche 11 septembre 2024
    Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

    Cette histoire est horrible, atroce, inhumaine, incroyable, bêtement et méchamment cruelle, tellement odieuse qu’elle donne la nausée au moins une page sur deux ! Alors pourquoi la lire, me direz-vous ? Parce que cette histoire, c’est celle de la vie du « Camp de Travail » (laissez-moi rire !) de Ravensbrück. Ce n’est donc pas un scénario machiavélique tiré de l’imagination fertile d’un écrivain, oh que non ! Ce n’est que la transcription de cette page de l’histoire que jamais personne ne doit oublier. Stanislas Petrosky a un jour lu dans « Le Monde » qu’un français sur dix ne sait pas ce qu’est la Shoah, et l’on passe à plus de deux sur dix lorsque l’on arrive dans les adolescents… Ce n’est pas normal. Ce n’est pas envisageable de laisser une telle ignominie tomber dans l’oubli. Il a alors pris sa plus belle plume qu’il a enrobée de sobriété, car les actes parlent d’eux-mêmes. Sous couvert d’une fiction, il a dépeint Ravensbrück, de sa construction à sa libération. Il y a ajouté les personnages de Gunther et Edna. Gunther, un jeune allemand fils de ferme, artiste dans l’âme, se retrouve forcé par ses parents à intégrer les forces allemandes comme ouvrier, et le voilà posant, pierres après pierres, la frontière de l’horreur. Grâce à ses talents de dessinateur, il devient l’illustrateur attitré du camp. Forcé de coucher sur papier la souffrance et la mort, il tente désespérément de se forger une carapace. Il n’est pas responsable de la dérive allemande, y est même farouchement opposé, mais il ne sait pas comment se révolter, car il voit tous ceux qui manifestent le plus petit signe d’humanité envers les prisonniers le payer chèrement de leur vie.

    Entre les soldats allemands qui n’osent pas et ceux qui deviennent des monstres de cruauté gratuite, l’auteur insuffle un brin d’espoir avec le personnage d’Edna, juive dont Gunther va tomber amoureux. Mais un amour peut-il réellement naître dans ce décor où tout est prétexte à torturer ou à tuer ?

    Ce n’est pas une lecture amusante. Pire, même, quelques heures après avoir refermé le livre des larmes plein les yeux, ma fille s’inquiétait de ma mine sombre, me demandant sans cesse si quelque chose n’allait pas. Oui, quelque chose ne va pas ! On ne peut pas oublier, pour plusieurs raisons, la principale étant la vitesse à laquelle la dérive peut survenir.

    J’ai essayé de formuler le danger, mais je ne trouve pas les mots justes ou délicats, je n’arrive pas à nous mettre en garde contre nous-mêmes sans agressivité. Alors, je préfère reprendre les mots qu’Ophélie (Quand Ophe Lit) a écrits dans sa chronique tellement émouvante : « Les nazis étaient des hommes et des femmes comme vous et moi… Il suffit parfois d’un mot, d’une pensée, d’un geste pour devenir acteur de notre propre destruction…« 

    Lisez ce livre, pleurez, ragez, diffusez, mais surtout, par pitié, n’oubliez pas…

  • calyenol 25 mai 2020
    Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

    Voici une pépite, une pépite bouleversante mais à lire absolument.
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    𝐈𝐥𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭 𝐞𝐭 𝐜𝐞𝐧𝐭 de Stanislas Petrosky.
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    Gunther est un jeune Allemand opposé au régime nazi,il adore le dessin,il se retrouve promu illustrateur officiel de Ravensbrück,son oeil d’artiste interprète la vie mais surtout la mort.
    Voici l’histoire d’un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d’extermination de femme du IIIème Reich,un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés.
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    Comment mettre des mots sur ce livre...218 pages d’horreur,de tortures,de souffrances,de morts,dans cet enfer qu’était Ravensbrück.
    Le 15 mai 1939,877 femmes débarquent en provenance du camp de concentration de Lichtenburg,et tous les jours d’autres arriveront.
    Le crâne rasé,elles deviennent les pantins,les cobays des dit "medecins" qui s’acharneront sur elles sans être anesthésiées.De numéros en triangles de reconnaissance cousus sur leur tenue rayée,avec une lettre pour la nationalité et une couleur différente pour les catégories...aucune ne sera épargnée.Certaines subiront le bon vouloir des gardes,d’autres des avortements forcés,des adolescentes et des plus jeunes seront stériliser...et quand elles ne survivent pas à la douleur,les fours les font disparaître.
    Aucune sommation pour les rebelles qui sont abattues sur le champ....et ce n’est pas tout,il y a toujours et encore...Je ne sais pas comment je suis arrivée à finir ce livre.Beaucoup de pauses m’ont aidé.J’ai eu la nausée, une haine du SS... l’émoi profond ressenti lors de cette lecture ne m’aide pas à trouver les mots.J’ai été imprégné, j’ai souffert avec elles,pleuré avec elles,je les ai senti mourir.
    L’auteur a fait de ce livre un témoignage prenant à lire pour ne pas oublier par respect pour celles qui ont soufferts de ces atrocités pendant des années avant la délivrance.Il m’a montré que l’humain n’est pas forcément empreint d’humanité.
    𝐈𝐥𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭 𝐞𝐭 𝐜𝐞𝐧𝐭 c’est un livre où les mots font des maux au coeur.Un témoignage d’une histoire qui n’aurait pas dû être.
    Énorme coup de coeur +++
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    Extraits :
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    "Pour avoir le courage de supporter la vie au camp,je ne cessais de me répéter qu’un jour cela finirait,qu’un jour un autre pays s’opposerait enfin à Hitler."
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    "Il ne faut jamais rien oublier,nous connaissons les erreurs de notre passé,elles doivent nous aider à bâtir notre avenir."
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    "L’habit ne faisait pas l’homme,j’étais un mouton,pas un loup,alors même en enfilant une fourrure de loup,un mouton ne devenait pas un prédateur."

  • valmyvoyou lit 16 novembre 2019
    Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

    La chanson de Jean Ferrat trotte dans ma tête, je n’ai jamais été aussi attentive aux paroles. Cette chronique va être difficile à écrire, mais je vais la rédiger, car il ne faut pas qu’on oublie. J’ai lu beaucoup de livres sur la période de la guerre, mais je pense que je ne suis jamais entrée aussi profondément dans un camp.

    Gunther a lu dans « le journal Le Monde que 51% des lycéens ignorent la signification du mot « Shoah ». Gunther a quatre-vingt-dix-neuf ans et il raconte …

    Il est né en mai 1920, en Allemagne. Lorsque les nazis ont cherché des volontaires pour travailler pour eux, son père, qui ne l’estimait pas, a décidé pour lui et l’a envoyé en camp de travail. Le jeune homme a été parmi les premiers à construire le camp de Ravensbrück, sans connaître sa finalité. Prisonnier comme les autres, mais, étant allemand, il aurait dû être kapo si ses talents de dessinateur n’avaient pas été découverts par Maria Mandl, une gardienne sadique. Lui qui était incapable d’être un tortionnaire a un statut entre deux qui lui permet d’aller dans tout le camp et de tout voir. Tout… il retranscrit les horreurs innommables, il s’interroge et nous questionne : « qu’aurions-nous fait à sa place ? » Une tentative de rébellion et c’était la mort assurée.

    Gunther a été témoin de tout dans le camp et c’est ce que décrit ce livre. Souvent, un ouvrage relate un aspect, là, TOUT est dit et ça remue. Nous sommes prévenus, au début, rien ne nous sera épargné et c’est vraiment le cas. On entend les hurlements, on sent les odeurs… Je n’ai pas pu lire ce livre d’une traite, je lisais une partie par jour et depuis que je l’ai fini, il ne me sort pas de la tête. Le texte, avec la chanson de Ferrat en fond sonore, tourne dans mon esprit. C’est un travail de mémoire incroyable et puissant, mais aussi violent par sa réalité. Parler de ce livre me bouleverse.

    Le récit commence à la construction du camp, viennent ensuite les années d’horreur, puis la libération (et là encore des passages très durs) et la vie après, avec les conséquences physiques et psychologiques. Ne plus en parler… et si justement il fallait en parler ? Comme le dit Stanislas Petrosky « N’oubliez jamais que la bête n’est pas morte ». A la fin du livre, il dresse la liste des personnages tristement célèbres qui sont dans l’histoire. Le travail de documentation a dû être phénoménal pour retranscrire de manière saisissante les atrocités.

    Conclusion

    Ils étaient vingt et cent est un roman fort, dur et nécessaire. J’ai énormément de mal à me remettre, car lire tous les aspects du sadisme nazi, par les yeux d’un homme qui a tout vu de l’intérieur, est un choc. Les mots de Stanislas Petrosky sont d’une puissance émotionnelle incommensurable. Un livre à lire absolument.

  • Sangpages 27 septembre 2019
    Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

    A chaque fois, tu crois que tu as tout lu, tout vu, tout entendu sur ce terrible sujet et à chaque fois tu découvres pire encore...
    Pire que ce que tu as déjà pu imaginer...
    Pire que ce que tu as déjà pu digérer...
    Pire que tout...
    Stanislas te décrit toute l’horreur du camp de Ravensbrück, camp de concentration, de travail, destiné principalement aux femmes. Non pas que ce soit pire d’y voir des femmes plutôt que des hommes, mais juste de constater que vraiment personne n’a été épargné, même pas les putes.
    Toujours difficile de dire d’un tel récit que ce fût un coup de cœur. Comment éprouver quelque chose de positif face à une telle horreur ?
    C’est bien sûr percutant, horrible, terrible, à vomir et va clairement falloir t’accrocher mais, le récit est juste. Stanislas Petrosky raconte et ne prend pas parti. Au contraire, et j’ai particulièrement apprécié cet aspect-là. Il ne se contente pas de parler de la souffrance des juifs et autres déportés. Il ne se contente pas de l’étaler. Il la décrit avec une forme de respect.
    Il aborde aussi et surtout la souffrance d’Allemands non nazis qui n’ont fait, eux aussi, que subir. Qui n’avaient d’autres choix que de se plier à une dictature de l’horreur qu’ils n’ont pas choisie, qu’ils haïssaient. Pour sauver leur peau, comme Gunther a dû le faire en dessinant l’innommable.
    Paradoxalement, ce récit est empli de poésie, de pensées magnifiques, de solidarité. Parce qu’au détour de l’ignominie, il y a l’amour et l’espoir. Parce que l’humain est fait de telle manière. Parce que son but est de survivre envers et contre tout, envers et malgré tout...Comme il peut, si il peut...
    Un livre à lire absolument pour ne jamais oublier !

  • Ju lit les Mots 20 septembre 2019
    Ils étaient vingt et cent... - Stanislas Petrosky

    Je suis ressortie complètement vidée par cette lecture et révoltée.

    Un livre troublant, comme la chanson de Ferrat, qui malgré les années qui passent, demeure un hymne à la mémoire.

    L’horreur des camps y est criante de vérité au point que je n’ai pu retenir mes larmes. Un livre à mettre entre toutes les mains, pour ne jamais oublier, surtout en ces périodes où il suffit de peu pour que l’être humain rebascule dans l’horreur.

    Gunther a 99 ans et partage ce qu’il a vécu il y a 80 ans. Il ne doit sa vie sauve qu’a la pointe de son fusain, en dessinant les horreurs qu’il côtoie. Il a connu la construction et la libération, du camps de Ravensbrück, le plus grand camps d’extermination de femmes du IIIème Reich.

    A aucun moment on ne pense que c’est une fiction, tellement l’auteur a donné vie à l’horreur.C’est poignant, dur, horrible, mais nécessaire.

    Un témoignage-fiction d’une grande intensité, bouleversant, révoltant…

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