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Résumé :
Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide ? Erlendur n’y croit pas.
Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d’ombres : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s’est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs...
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angelita 17 août 2024
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
Hypothermie d’Arnaldur Indridason, présentation
Maria enterre sa mère Leonora. Elle ne comprend pas pourquoi la famille de son père est absente.
Maria, quelque temps plus tard, se suicide. Karen, qui trouve, son corps, appelle, affolée, les secours.
Erlendur est chargé d’avertir le mari.
Avis Hypothermie d’Arnaldur Indridason
#Erlendur11
On retrouve Erlendur, très peu ses collègues. On apprend qu’Oli a quitté sa femme pour le moment. Il n’y a pas trop de travail à la brigade criminelle. Par conséquent, comme à ses débuts, Erlendur va enquêter en solo sur un prétendu suicide et tenter d’élucider deux cold-cases.
Une femme s’est suicidée dans son chalet d’été, près d’un lac. Elle était mariée à un médecin. Elle a été très proche de sa mère qui est morte très peu de temps auparavant. Erlendur doit annoncer la nouvelle au mari de Maria. Il reçoit la meilleure amie de Maria qui n’accepte pas forcément la thèse du suicide, car selon elle, Maria allait très bien. Lors de son enquête, Erlendur va plonger dans le passé de Maria, va tenter de comprendre sa peur du noir, sa certitude concernant la possibilité d’une vie après la mort, sa culpabilité concernant la mort de son père alors qu’elle était une enfant, sa dépression. Erlendur va interroger les uns et les autres. Son excuse est l’étude du cas du suicide dans les pays nordiques. Mais cela ne va pas forcément plaire, surtout au mari de Maria.
D’un autre côté, sur une enquête qui date de plus de 20 ans, il reçoit la visite du père d’un disparu. Cet homme en a plus pour très longtemps à vivre. Il aurait voulu connaître la vérité sur cette disparition. Tout comme celle d’une jeune étudiante.
Une histoire de lacs, nombreux en Islande. L’histoire d’un pays où le taux de suicide est très important. Les disparitions, quelles qu’elles soient, sont souvent dues au mauvais temps ou au suicide des personnes. Une histoire d’hypothermie, c’est-à-dire, tuer une personne, en l’immergeant dans de l’eau plus que glacée, et la ressusciter assez rapidement. Et ce dans le cas d’avoir une expérience après la mort. C’est aussi le surnaturel. Mais Erlendur a les pieds bien ancrés sur terre et il ne croit pas forcément à tout ça.
Les relations entre Erlendur et ses enfants sont au beau fixe. Eva s’est mis dans l’idée de rapprocher ses parents, qu’ils puissent discuter sans se mettre en colère. Mais ce n’est pas gagné. Erlendur comprend, quand même, que cela pourrait permettre à Eva de s’en sortir, elle qui se considère comme une moins que rien.
Le lecteur retrouve le Erlendur des débuts, tenace, seul, qui n’en fait qu’à sa tête, qui n’informe pas sa hiérarchie de ses actions. Mais toujours cette culpabilité quant à la mort de son frère. Arnaldur Indridason propose des chapitres en italique où il retrace la vie de Maria et sa culpabilité au fil des années. Un livre très documenté, comme d’habitude, mais toujours pas de coup de coeur retrouvé.
angelita 17 août 2024
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
Hypothermie d’Arnaldur Indridason, présentation
Maria enterre sa mère Leonora. Elle ne comprend pas pourquoi la famille de son père est absente.
Maria, quelque temps plus tard, se suicide. Karen, qui trouve, son corps, appelle, affolée, les secours.
Erlendur est chargé d’avertir le mari.
Avis Hypothermie d’Arnaldur Indridason
#Erlendur11
On retrouve Erlendur, très peu ses collègues. On apprend qu’Oli a quitté sa femme pour le moment. Il n’y a pas trop de travail à la brigade criminelle. Par conséquent, comme à ses débuts, Erlendur va enquêter en solo sur un prétendu suicide et tenter d’élucider deux cold-cases.
Une femme s’est suicidée dans son chalet d’été, près d’un lac. Elle était mariée à un médecin. Elle a été très proche de sa mère qui est morte très peu de temps auparavant. Erlendur doit annoncer la nouvelle au mari de Maria. Il reçoit la meilleure amie de Maria qui n’accepte pas forcément la thèse du suicide, car selon elle, Maria allait très bien. Lors de son enquête, Erlendur va plonger dans le passé de Maria, va tenter de comprendre sa peur du noir, sa certitude concernant la possibilité d’une vie après la mort, sa culpabilité concernant la mort de son père alors qu’elle était une enfant, sa dépression. Erlendur va interroger les uns et les autres. Son excuse est l’étude du cas du suicide dans les pays nordiques. Mais cela ne va pas forcément plaire, surtout au mari de Maria.
D’un autre côté, sur une enquête qui date de plus de 20 ans, il reçoit la visite du père d’un disparu. Cet homme en a plus pour très longtemps à vivre. Il aurait voulu connaître la vérité sur cette disparition. Tout comme celle d’une jeune étudiante.
Une histoire de lacs, nombreux en Islande. L’histoire d’un pays où le taux de suicide est très important. Les disparitions, quelles qu’elles soient, sont souvent dues au mauvais temps ou au suicide des personnes. Une histoire d’hypothermie, c’est-à-dire, tuer une personne, en l’immergeant dans de l’eau plus que glacée, et la ressusciter assez rapidement. Et ce dans le cas d’avoir une expérience après la mort. C’est aussi le surnaturel. Mais Erlendur a les pieds bien ancrés sur terre et il ne croit pas forcément à tout ça.
Les relations entre Erlendur et ses enfants sont au beau fixe. Eva s’est mis dans l’idée de rapprocher ses parents, qu’ils puissent discuter sans se mettre en colère. Mais ce n’est pas gagné. Erlendur comprend, quand même, que cela pourrait permettre à Eva de s’en sortir, elle qui se considère comme une moins que rien.
Le lecteur retrouve le Erlendur des débuts, tenace, seul, qui n’en fait qu’à sa tête, qui n’informe pas sa hiérarchie de ses actions. Mais toujours cette culpabilité quant à la mort de son frère. Arnaldur Indridason propose des chapitres en italique où il retrace la vie de Maria et sa culpabilité au fil des années. Un livre très documenté, comme d’habitude, mais toujours pas de coup de coeur retrouvé.
Marielle69 8 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
Arnaldur Indridason, un de mes auteurs nordiques préférés :-)
Une fois que vous aurez réussi à ne pas mélenager les personnages avec leurs noms compliqués pour nous sudistes, lorsque vous arriverez à vous repérer dans les différents lieux... vous allez adorer vous aussi cet auteur et surtout ce roman qui est mon Number One.
Il y a beaucoup d’humanité dans ce roman policier malgré les sujets traités comme l’homosexualité, le harcèlement et la maltraitance des enfants, le tout au sein de la société islandaise.
Ici, pas de cadavres à profusion (un seul suffit, et pas des moindres), pas de courses-poursuistes rocambolesques, juste une enquête simple, efficace avec la magnifique plume d’Arnaldur Idridason.
IsaVP 4 septembre 2020
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
C’est une enquête totalement parallèle que mène Erlendur, le commissaire de la police de Reykjavik, que son instinct empêche de classer une affaire de suicide trop évidente.
Depuis qu’il a perdu son petit frère dans la montagne lorsqu’ils étaient enfants, Erlendur ne renonce jamais à rechercher les disparus et la piste qu’il suit va croiser celle de plusieurs personnes disparues il y a bientôt 30 ans.
Ce polar d’ambiance, comme sait bien les écrire Arnaldur Indridason, nous entraîne dans la région des lacs autour de la capitale islandaise pour une enquête sur la recherche d’une preuve de vie après la mort et sur les tentatives d’arrêt du métabolisme par hypothermie.
Un décor feutré et glacial où l’on admire la ténacité et la patience de ce policier attachant qui a bien des fantômes dans son placard.
Pas de rebondissement spectaculaire, ni de scènes d’action dans ce roman néanmoins distrayant que j’ai lu avec plaisir.
laylhen 16 septembre 2019
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
Jamais décu de cet auteur.J’adore.
Sharon 30 mars 2019
Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson - Arnaldur Indriðason
Vous n’aimez pas le commissaire Erlendur ? Tant pis. Pour vous.
Erlendur est véritablement le centre de ce roman, qui n’existe que par sa volonté. C’est comme si, après sept enquêtes (deux ne sont toujours pas traduites en français), il avait enfin le droit de trouver un peu d’apaisement, notamment dans sa vie de famille.
Ses deux adjoints n’apparaissent quasiment pas, tant il est vrai que cette enquête n’existe que par la volonté d’Erlendur. Sigurdur Oli a une élégante grippe, Elinborg cache à peine sa désapprobation devant l’obstination du commissaire. En effet, Maria s’est sui-ci-dée. Qu’est-ce que cette tête de mule ne comprend pas dans cette phrase ?
Tout, justement. Erlendur n’a pas cette intuition chère aux romans policiers mal fagotés. Il est - toujours - profondément humaniste. C’est parce qu’il est capable d’empathie, lui qui se reproche toujours la disparition de son frère, qu’il essaie encore de résoudre une affaire vieille de trente ans, afin de procurer au père du disparu l’apaisement que ses parents n’ont pas connu. Pugnace, il ne lâchera rien, ayant toujours une main de fer dans un gant de velours - et son apparence débonnaire joue aussi en sa faveur.
Bref, j’ai adoré cet opus !