- Réalisateurs : Robert Pulcini - Shari Springer Berman
- Acteurs : Amanda Seyfried, James Norton, Ana Sophia Heger
- Distributeur : Netflix
- Genre : Thriller, Epouvante-Horreur, Drame
- Nationalité : Etats-Unis
- Date de sortie : 29 avril 2021
- Durée : 1h59min
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Résumé :
Un couple de Manhattan s’installe dans un hameau historique de la vallée de l’Hudson. Ils vont bientôt découvrir l’histoire sombre qui a eu lieu dans leur nouvelle maison et qui fait étrangement écho à celle qu’ils sont en train de vivre...
Un couple en crise dans une maison inquiétante, un long métrage horrifique qui semble la métaphore d’une situation maritale, rien de nouveau sous le soleil du film de genre, si l’on peut dire. A cela s’ajoute un lourd passé qui revit entre les murs de la propriété, où les indices s’incarnent à travers des objets (bague, vieil ouvrage) et des manifestations surnaturelles nocturnes, propres à l’épouvante (lumières qui clignotent, apparitions, radio qui se déclenche inopinément, voix chuchotantes surgies d’outre-tombe). On comprend que Dans les angles morts sautera à pieds joints dans toutes les cases de la marelle, proposera aux spectateurs des personnages déjà vus (les deux frères faussement accortes, la jeune femme catholique, psychologiquement fragile, le mari cynique et volage, rêvant d’écrire un roman, l’enfant en proie à des visions, une figure masculine tutélaire, nantis de dons supérieurs, moitié confident, moitié prêtre laïque).
Sous le haut patronage d’Emanuel Swedenborg dont une citation inaugure l’histoire, le long métrage fait droit à quelques propos ésotériques condensés dans des phrases slogans ("la mort n’est qu’un commencement", "le bien triomphe toujours, si ce n’est dans ce monde, du moins dans l’autre", "celui qui est maléfique est puni par le mal").
On n’échappera pas non plus à une séance de spiritisme impressionnante, avec le fantôme d’une femme, morte dans des conditions suspectes, qui essaie de révéler son malheur. Bref, sans complètement décevoir, Dans les angles morts s’avère une sorte de digest propre au film d’épouvante, qui bénéficie d’une interprétation crédible et parvient peu à peu à distiller une ambiance paranoïaque, à travers une alternance de couleurs chaudes et de couloirs froides, pour semer le doute dans nos esprits. Toutefois, on ne cesse de penser que le récit dissimule le drame psychologique qu’il est fondamentalement, sous un fatras de symboles plutôt convenus.
Nouchkette.lit.en.chaussettes 30 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
Dans les angles morts : l’enfer d’un couple
Le pitch et le casting me donnaient bien envie, mais je ne vais pas passer par 4 chemins, je n’ai pas apprécié du tout.
Au niveau du tournage, les couleurs utilisées m’ont bien plu mais cela s’arrête là.
Je m’attendais à quelques frissons mais c’est l’ennui qui m’a accompagné sur ce film que j’ai dû regarder en quatre fois. Pourquoi ne pas arrêter me direz vous ? Je suis têtue et je m’attendais à un événement qui fasse voir le film différemment ou au moins une fin inattendue. Mais ici tout est convenu. Rien de surprenant, hormis un talent pour l’ennui. L’acteur principal était insipide et énervant, l’actrice n’a pas fait beaucoup mieux .
Aucun frisson, aucune vibration. Un film qui se laisse regarder mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.