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Dans le labyrinthe - Sigge Eklund

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Résumé :

Un soir de mai, dans une banlieue cossue de Stockholm, Magda, une fillette de onze ans, disparaît mystérieusement de sa chambre. Après plusieurs jours d’investigations, la police en vient à soupçonner le père, Martin.

Quatre proches de la victime se mettent à la recherche d’indices qui permettraient de la retrouver : Åsa, sa mère, brillante psychologue qui s’enfonce dans une profonde dépression ; Martin, l’éditeur talentueux à la double vie ; Tom, son loyal collaborateur à l’ambition dévorante ; et Katja, l’infirmière scolaire qui a découvert ce que cachait la petite fille. Ces quatre voix entraînent le lecteur dans un labyrinthe de confessions troublantes.

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Vos #AvisPolar

  • jeanmid 14 avril 2020
    Dans le labyrinthe - Sigge Eklund

    "Dans le labyrinthe" est le roman policier psychologique typique , dont les scandinaves et les suédois en particulier , on le secret.
    Un roman à quatre voix comme celles de Martin , Åsa , Katja et Tom qui témoignent chacun à leur tour de leurs angoisses , de leurs secrets et nous font partager leur tranche de vie encadrant la disparition de la jeune Magda , 11 ans , le 3 mai 2010. Que s’est - il vraiment passé cette après - midi là ? Les parents Martin et Åsa sont - ils coupables ? Qu’a pu découvrir Katja l’infirmière scolaire sur l’origine des bleus de la petite ? Tom arrivera t il à mener à bien son enquête personnelle sur la disparition et à percer les secrets de son futur patron Martin ? Plus importante que les réponses à ces questions est la manière qu’a l’auteur de s’immiscer de plus en plus profondément dans les vies privées comme dans le passé de ces quatre protagonistes principaux nous révélant ainsi leurs autres facettes , plus obscures et troublantes . Un livre comme un puzzle dont chaque pièce est placée par quatre personnes différentes , apportant ainsi chacun leur éclairage singulier sur le mystère de cette jeune fille dont la trace s’est perdue subitement .
    Un récit implacable , sombre et glaçant qui vous hante encore après avoir tourné la dernière page .

  • Nicolas Elie 7 juillet 2017
    Dans le labyrinthe - Sigge Eklund

    Bon, je vais pas te raconter de salades pendant deux plombes. Je me suis fait suer, grave. C’est bien écrit, sans doute, mais c’est plat. Rien dans le style qui te fait te réjouir d’avoir déniché une pépite, Le roman du mois de mars, celui que tu vas pouvoir conseiller aux milliers de suiveurs impatients qui te lisent et attendent de savoir comment dépenser leur pognon…

    Le pitch, vite fait,

    Magda, elle a onze ans, et un soir, ou un matin, je sais plus, elle disparaît. Ses parents l’avaient laissée toute seule. Bien fait pour eux. Mais c’est con pour elle. D’autant qu’elle disparaît aussi du roman, et ça, c’est vraiment dommage.

    Ceux qui te racontent, c’est les deux parents, d’abord, Äsa, et Martin.

    Les flics sont sûrs que la disparition de leur fille a un lien avec eux. Qu’ils sont responsables, voire coupables. Ouais. Toi, t’y crois pas vraiment. En plus, Äsa, la mère, elle est psychologue. Elle aurait mérité mieux que ça en termes de traitement littéraire. Raté.

    C’est le premier faux pas.

    Martin, le papa, il est éditeur. Le genre que tu connais pas. Tu sais, perdu dans ses bouquins, dans ces univers qu’il côtoie sans réussir à y pénétrer vraiment, et surtout, le genre qu’a loupé sa vocation. Il voulait écrire, mais il sait pas.

    C’est le second faux pas.

    Puis Tom, il est assistant-rédacteur de Martin. Il est sûr que Martin est innocent et il décide de mener l’enquête.

    C’est le troisième faux pas.

    Et enfin Katja, l’infirmière scolaire. Celle qui connaît tout le monde. Une psy, ça va mettre du piment dans le roman, tu te dis.

    C’est le quatrième faux pas.

    Voilà.

    Quatre voix, quatre voies, mais pas quatre styles différents. C’est ballot.

    Déçu alors ? Ouais. Dubitatif aussi, et pas dans le sens que donnait Desproges à ce terme. Trop de détails sans intérêt, juste des trucs qui allongent les phrases pour augmenter le nombre de pages et justifier les vingt balles.

    Magda a disparu. Mais elle a vraiment disparu, même du roman. Je sais plus où elle est passée. Elle n’était finalement qu’un prétexte à raconter l’histoire de quatre adultes dont j’ai rien à taper finalement, et j’aurais aimé que Sigge Eklund, dans cette galerie de personnages, nous emmène un peu plus loin que ça, qu’il développe et pénètre un peu plus dans les bas-fonds de ces âmes qu’il nous laisse apercevoir.

    Ben non. Il reste au bord du lac. Il a sans doute eu la trouille de se mouiller parce que l’eau était froide. Tu me diras, en Suède, c’est normal, mais je croyais qu’ils étaient pas frileux.

    Au fur et à mesure de la lecture, tu te rends compte qu’il va se passer des choses entre eux, que les chemins du labyrinthe vont se croiser, mais c’est tout. Pas d’émotion, rien de rien. T’es même pas ému ou un peu embêté pour ces parents qui ont perdu leur fille. T’as que des mots, jolis, mais posés les uns à côté des autres, pour faire un livre qui te laissera que dalle en termes de souvenir.

    Que dalle. Et que dalle, c’est pas grand-chose.

    Sans doute que ça aurait pu être un chouette roman, avec des trucs dedans, de l’émotion, et tout et tout. C’est raté.

    La fin est sans intérêt, et le double saut périlleux arrière que t’attends, c’est juste un petit saut à pieds joints dans une flaque d’eau.

    J’y ai cru pourtant, vraiment. Je me suis accroché jusqu’à la dernière page, malgré une furieuse envie de le poser et de le reprendre l’année prochaine, quand je serai moins difficile…

    Pourtant, la couverture du bouquin est réussie.

    Un truc, aussi. Tout le monde se tutoie. J’imagine que c’est une habitude suédoise. Je sais pas. Je sais dire que Mör en suédois. C’est pas grand-chose.

    Il semble que le garçon est un auteur genre culte en Suède. Ah ouais ?

    Alors c’est moi. J’aurais pas dû passer directement de « Oui-oui part en vacances » à ce genre de roman.

    Ma faute, et un billet de vingt balles.

    C’est cher.

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