Club Sang

Profitez de toutes nos fonctionnalités et bénéficiez de nos OFFRES EXCLUSIVES en vous inscrivant au CLUB.

JE REJOINS LE CLUB SANG

Copier n’est pas jouer - Frédérique Molay

Club Sang

Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !

1 #AvisPolar
0 enquêteur
l'a vu/lu
0 enquêteur
Veut la voir/lire

Résumé :

Implacable et glaçant : le nouveau polar de l’auteure de La 7e Femme, prix du Quai des Orfèvres.

Source : City Editions

L'œuvre vous intéresse ? Achetez-la chez nos partenaires !

En librairie

Et chez vos libraires indépendants

  • Acheter sur Jesoutiensmalibrairie.com
  • Acheter sur lalibrairie.com
  • Acheter sur Place des libraires

Vos #AvisPolar

  • universpolars 13 décembre 2024
    Copier n’est pas jouer - Frédérique Molay

    Cela fait bien des années que j’ai refermé le premier roman de Frédérique Molay, "La 7ème femme", polar qui avait remporté le prix du Quai des Orfèvres en 2007, sauf erreur.

    Frédérique Molay a déjà écrit trois polars mettant en scène un personnage récurrent : le commissaire Nico Sirsky. Je dois admettre que je suis heureux de renouer contact avec ce personnage perspicace, près de ses hommes et très humain.

    En marge de l’enquête, nous laisserons un œil s’égarer vers l’intimité du commissaire Sirsky, petite parenthèse qui donne de l’épaisseur à cette histoire. Un flic a une vie privée, des soucis, des emmerdes, des réjouissances aussi, ne l’oublions jamais.

    L’entrée en matière correspond à ce qui se fait de pire dans l’activité d’un flic : être confronté à de la violence perpétrée sur un enfant. Les rideaux s’ouvrent donc sur une autopsie lourde d’émotion et l’acteur principal de ce prélude macabre est une petite fille congelée lacérée de coups de couteau. La petite a été découverte dans un parc de la capitale française.

    Le commissaire Nico Sirsky et son équipe vont fournir toute leur énergie sur cette affaire, mais vont rapidement être rattrapés par un événement similaire : encore une boucherie, de la violence pure sur un jeune enfant.

    Parallèlement, nous nous approchons d’un homme qui se régale, qui jubile face aux résultats de ses actes. Un homme qui s’attaque à l’essence-même de l’innocence, un être abjecte et forcément lâche. Un être qui a besoin d’être reconnu aussi, un être qui a besoin de jouer !

    Les règles du jeu vont rapidement être fixées et la police n’aura pas le choix de s’y soumettre. Face à eux, un homme qui aime copier, faire pareil, utiliser les mêmes méthodes que d’autres avant lui. Un hommage ? Un manque d’imagination ? Ou alors encore autre chose...

    L’intrigue tissée par Frédérique Molay est toujours aussi technique et précise. L’auteur aime donner au lecteur beaucoup d’éléments liés aux procédures policières. Le 36 Quai des Orfèvres est omniprésent, il prendrait presque la place d’un personnage dans ce polar. Je le qualifierais alors de vieux, expérimenté, efficace, fidèle, mais aussi austère et séducteur à la fois. Tout un paradoxe !

    La trame est bien conçue. Mettre face à la police un homme qui, inspiré par d’anciens serial-killers, mélange plusieurs façons de faire, je ne pense pas l’avoir déjà vécu dans un polar. Un méli-mélo à décortiquer avec minutie et précision. Les enquêteurs n’auront pas d’autre choix que de sauter d’un endroit à un autre, en entrant à chaque fois dans une nouvelle histoire contée par un auteur diaboliquement cultivé et insaisissable.

    Le rythme est bon, le puzzle avance pièce par pièce, l’image se précise petit à petit. Les éléments de l’enquête diligentée par Nico Sirsky s’imbriquent parfaitement, avec une bonne logique. Rien de compliqué, mais tout en finesse. Enfin... rien de compliqué... tout est relatif.

    La question de la motivation sera intéressante ici. Un copycat est un terme désignant un tueur en série qui copie le mode opératoire d’un autre tueur. Cependant, un tueur en série, en principe, suit ses pulsions, quasiment sans exception. Le thème sera traité ici.

    Précisions non négligeables : Frédérique Molay nous pousse dans ce polar à grands coups de guitares électriques, la bande son étant bien agréable à "entendre", à condition d’apprécier quelques bons "vieux" classiques. Cette musique nous accompagne dans un Paris fort bien décrit, sans pour autant nous plonger dans un guide touristique rébarbatif.

    Tout ceci va nous conduire vers un dénouement bien tordu, dans le sens où je n’ai pas vu venir le truc. C’est très surprenant, d’une certaine complexité, mais qui aboutit sur une logique implacable. Concernant la logique, tout est relatif, également...

    Bonne lecture.

Votre #AvisPolar

Votre note :
Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?

Bepolar.fr respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. et nous veillons à n’illustrer nos articles qu’avec des photos fournis dans les dossiers de presse prévues pour cette utilisation. Cependant, si vous, lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe constatez qu’une photo est diffusée sur Bepolar.fr alors que les droits ne sont pas respectés, ayez la gentillesse de contacter la rédaction. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.