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Cœurs glacés : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien - Gunnar Staalesen

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Résumé :

Par une journée glaciale de janvier, Varg Veum reçoit la visite d’une prostituée. Une amie de celle-ci a disparu depuis plusieurs jours, terrorisée après avoir chassé un client. Varg se charge de l’enquête et va vite se retrouver confronté à une dure réalité. La découverte d’un premier corps ne restera pas isolée, dans un milieu où corruption et idéologie font mauvais ménage.

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Vos #AvisPolar

  • Ex Moineau 31 janvier 2021
    Cœurs glacés : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien - Gunnar Staalesen

    Bergen, Norvège, en Janvier : le détective privé Varg Veum reçoit la visite d’une prostituée, une ex petite amie de son fils. Hege s’inquiète pour sa copine Margrethe Monsen qui a disparu depuis le vendredi soir, la fameuse nuit où elle a refusé de partir avec des clients.
    En acceptant la mission, Veum va appréhender la vie de ces filles qui n’ont pas eu d’autres choix que de se vendre, mais aussi fouiller le passé de Margrethe dont le frère n’est pas retourné en prison après une autorisation de sortie pour le week-end.
    Il lui faudra toute sa ténacité, mais également ignorer les menaces, pour comprendre ce qui s’est passé.

    Varg Veum, le détective privé imaginé par Gunnar Staalesen, est une célébrité en Norvège, dont l’anniversaire est fêté chaque 15 octobre. À Bergen, il existe même un parcours Varg Veum organisé par des guides locaux. « Cœurs glacés » est sa treizième aventure et le même mois, les éditions Gaïa publient « Le vent l’emportera », sa quatorzième.
    Varg Veum est un solitaire, il a divorcé, fait le désespoir de son banquier, car les affaires ne sont pas légion. Il connaît du monde, aussi bien dans la société que dans la police. On peut le qualifier de têtu, car pas grand-chose ne l’atteint. Une fois qu’il s’est fixé un but, il va jusqu’au bout quels qu’en soient les risques. Dès le début, il ignore les avertissements qui lui sont adressés. Il faut dire qu’il met les pieds dans un monde de l’ombre où les filles préfèrent se taire qu’encourir la colère de leurs souteneurs. Des gens troubles gravitent dans ce milieu.
    Comme si cela ne suffisait pas, Veum découvre que l’enfance de Margrethe et de ses frère et sœur était tragique. Ce n’est qu’à force de questionnement qu’il met le doigt sur la vérité, sur l’horreur, peut-être la cause de toute une série d’événements tragiques.
    Gunnar Staalesen livre un récit aux détails particulièrement sordides.

    À l’image de l’inspecteur Columbo, Varg Veum ne cesse de revenir voir les différents protagonistes de l’affaire, ses questions se précisant toujours plus pour en cerner toutes les caractéristiques et ainsi parvenir à une conclusion, du moins faire réagir. Au début, il est accueilli avec le sourire, tout le monde faisant bonne figure, pensant lui cacher les détails gênants, mais quand il revient à la charge, les visages s’assombrissent, les réponses deviennent plus acerbes. Varg Veum n’hésite pas à remuer la fange pour en extraire la vérité. Il est plus dans la persuasion, il préfère la parole à l’action mais lorsqu’il y est obligé, il ne se défile pas et prouve qu’il n’est pas manchot en la matière, ce n’est juste pas son truc. Il faut aussi remarquer sa droiture, alors qu’il aurait pu profiter de nombreuses situations.
    Son enquête est très bien ficelée, le lecteur prend plaisir à suivre son cheminement et la profusion de dialogues donne du rythme au récit. Les 400 pages peuvent quasiment se lire d’une traite. Une fois immergé dans « Cœurs glacés », il est difficile de décrocher.

    Gunnar Staalesen traite des sujets d’actualité, il ne donne pas une vision idyllique de la Norvège. Il évoque la société avec ses failles (le proxénétisme, les enfants maltraités, les personnes préférant détourner le regard plutôt que d’affronter la réalité...). Il n’oublie pas de traiter de la solitude, du poids à tout devoir garder en soi pour causes diverses. Son discours n’en devient que plus percutant et touche davantage les lecteurs.

    En la personne de Varg Veum, Gunnar Staalesen met en scène un détective privé aux enquêtes très prenantes. « Cœurs glacés » en est la treizième aventure et donne envie de découvrir les autres tomes de cette série, d’autant que la vie de Veum y est exposée et qu’il ne s’agit en rien d’un surhomme, tout simplement d’un homme avec des principes et qui fait ce qu’il peut dans une société en rien idéalisée par un auteur réaliste sur la situation actuelle. C’est aussi l’occasion de voyager dans Bergen, ville que Veum connait parfaitement.

    La Norvège ne manque pas d’auteurs de polar de talent et Gunnar Staalesen en fait partie.

  • Sharon 7 février 2019
    Cœurs glacés : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien - Gunnar Staalesen

    J’ai toujours l’impression que, parfois, il faut rassurer les lecteurs. Les romans doivent-ils être lu dans l’ordre ? Oui, non, peut-être, je crois beaucoup à la liberté de lecture. Cependant, Gunar Staalesen tisse subtilement des liens entre ses romans, et Coeurs Glacés ne fait pas exception à la règle. Nous apprenons dès les premières pages, ce qui s’est passé après le dénouement de L’enfant qui criait au loup. Et si Varg Veum retourne six mois en arrière, c’est pour raconter à Beate, son ex-femme, mère de son fils unique, ce qu’il est advenu d’une amie de leur fils – justement.
    Varg est amené à enquêter sur la disparition d’une prostituée, autant dire une affaire qui n’intéresse pas grand monde, sauf peut-être ses protecteurs, à qui elle devait de l’argent. Comment en arrive-t-on à vendre son corps, comment une société en arrive-t-elle à l’accepter ? Le combat semble perdu d’avance, dans cette Norvège si libre – chacun peut disposer de son corps comme il veut, même si c’est pour le vendre. Comme dans tous ses romans, Gunnar Staalesen nous montre une société norvégienne incapable de protéger les plus faibles d’entre les siens.
    Oui, le rythme est lent, parce que son détective privé travaille avec des êtres humains, pas des figures désincarnées qui font figure d’archétype, comme celle du tueur en série. Le rythme est lent parce que ce qui a causé la situation actuelle a eu lieu dans le passé : des parents incapables de protéger leurs enfants, voire même de les élever tout courts, des services de protection de l’enfance dépassés, pour ne pas dire plus. Varg Veum n’en finit plus d’explorer toutes les manières possibles de faire que son enfant ne sera jamais un adulte heureux et équilibré.

    Un polar profondément humain.https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/12/06/coeurs-glaces-de-gunnar-staalesen/

  • Sharon 7 février 2019
    Cœurs glacés : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien - Gunnar Staalesen

    J’ai toujours l’impression que, parfois, il faut rassurer les lecteurs. Les romans doivent-ils être lu dans l’ordre ? Oui, non, peut-être, je crois beaucoup à la liberté de lecture. Cependant, Gunar Staalesen tisse subtilement des liens entre ses romans, et Coeurs Glacés ne fait pas exception à la règle. Nous apprenons dès les premières pages, ce qui s’est passé après le dénouement de L’enfant qui criait au loup. Et si Varg Veum retourne six mois en arrière, c’est pour raconter à Beate, son ex-femme, mère de son fils unique, ce qu’il est advenu d’une amie de leur fils – justement.

    Varg est amené à enquêter sur la disparition d’une prostituée, autant dire une affaire qui n’intéresse pas grand monde, sauf peut-être ses protecteurs, à qui elle devait de l’argent. Comment en arrive-t-on à vendre son corps, comment une société en arrive-t-elle à l’accepter ? Le combat semble perdu d’avance, dans cette Norvège si libre – chacun peut disposer de son corps comme il veut, même si c’est pour le vendre. Comme dans tous ses romans, Gunnar Staalesen nous montre une société norvégienne incapable de protéger les plus faibles d’entre les siens.

    Oui, le rythme est lent, parce que son détective privé travaille avec des êtres humains, pas des figures désincarnées qui font figure d’archétype, comme celle du tueur en série. Le rythme est lent parce que ce qui a causé la situation actuelle a eu lieu dans le passé : des parents incapables de protéger leurs enfants, voire même de les élever tout courts, des services de protection de l’enfance dépassés, pour ne pas dire plus. Varg Veum n’en finit plus d’explorer toutes les manières possibles de faire que son enfant ne sera jamais un adulte heureux et équilibré.

    Un polar profondément humain.
    https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/12/06/coeurs-glaces-de-gunnar-staalesen/

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