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Bienvenue à Cotton’s Warwick - Michaël Mention

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Résumé :

Australie, Territoire du Nord. Dans l’Outback, on ne vit plus depuis longtemps, on survit. Seize hommes et une femme, totalement isolés, passent leurs journées entre ennui, alcool et chasse. Routine mortifère sous l’autorité de Quinn, Ranger véreux. Tandis que sévit une canicule sans précédent, des morts suspectes ébranlent le village, réveillant les rancoeurs et les frustrations. Sueur, folie et sang. Vous n’oublierez jamais Cotton’s Warwick.

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Vos #AvisPolar

  • Stef Eleane 20 avril 2019
    Bienvenue à Cotton’s Warwick - Michaël Mention

    J’ai découvert Michaël Mention avec son superbe Le carnaval des hyènes un regard sombre sur la société et ses médias. Puis j’ai lu Jeudi noir qui m’a un peu moins enthousiasmé, le sujet me touchait beaucoup moins puisqu’il traite de la demi-finale de foot de 1982 . Avec ce nouveau roman, il y a une chose incontestable que l’on peut dire, c’est qu’il peut tout écrire ! Sa plume s’adapte tel un caméléon à l’histoire qu’il souhaite nous faire vivre. Que l’on aime ou que l’on n’aime pas le sujet, Michael Mention est un grand auteur !

    Pour revenir à Bienvenue à Cotton’s Warwick, l’auteur m’embarque dans un roman noir. S’il existe une couleur plus sombre alors, c’est là que se situe ce roman.

    Une canicule en Australie, un village d’hommes et UNE femme, l’alcool, les mouches et le sexe. Tel est le tableau de Cotton’s Warwick. Il ne fait pas rêver, pas de carte postale ni de tourisme. Au contraire, c’est glauque, étouffant et arrivent par-dessus le marché des morts suspectes .

    Descendants de bagnards et d’aborigènes violées jusqu’au sang , les Warwickiens sont fiers de leurs origines comme de leur consanguinité

    Dans ce roman il y a deux choses qui m’ont bloqué.. La première est cette violence, beaucoup trop pour moi, elle va au-delà de mes limites. Que cela soit sombre, noir, un brin violent oui d’accord, mais là y a une bonne partie du roman qui n’est que violence physique et morale. Si bien que je me suis perdue dans ma lecture, aucune identification à un personnage. Je me suis détachée.

    La seconde est le fond de l’histoire que je ne dévoilerai pas ici, car sinon je vous raconte l’intrigue même du roman. Mais cela tire un peu sur le fantastique. Habituellement cela ne me gêne pas, mais si le roman n’est que cela or pour moi « Bienvenue à Cotton’s Warwick » est surtout un roman noir. Donc le mariage des deux genres ne m’a pas convenu dans ce cas précis.

    En dehors de cela, je reviens sur l’écriture de l’auteur qui est très immersive ! C’est d’ailleurs à cause de ce talent que cette violence m’a été insupportable. Car je suffoquais avec les personnages et que lorsque je lis j’aime m’évader surtout.

    Ce roman est donc pour les cœurs bien accrochés avec une grande ouverture d’esprit ! Chose que je ne suis apparemment pas 😉

  • O.Nadaco 20 juillet 2017
    Bienvenue à Cotton’s Warwick - Michaël Mention

    Un putain de bouquin !
    Une tuerie !
    Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris mon pied à Cotton’s Warwick, petite bourgade du bush australien où restent vivoter à coups de bière, de clopes, de radio entre musique et informations sur le reste du pays bien loin de leurs préoccupations, de trafic d’opium aussi pour faire vivre ce qui reste de la ville, une poignée d’hommes et la dernière femme du bled, sous la chaleur accablante de l’été austral.
    Et alors que Quinn, le Ranger local, tente de faire garder un semblant d’humanité à ces lieux en perdition, empêchant les hommes de violer cette dernière femelle dont lui-même pense être amoureux, les laissant se reporter sur un jeune aveugle pas très futé (comme tous les autres d’ailleurs, la consanguinité et l’isolement ayant pas mal rabaissé le niveau intellectuel dans le coin), le chauffeur du road-train qui trafique bière et cigarettes avec lui est retrouvé mort sur la route. Et ce n’est pas le premier...
    Et là, tout par en sucette. Je vous laisse vous régaler de scènes répugnantes avec cette perle d’écriture. parce qu’en plus d’une histoire bien barrée avec des personnages complètement cinglés, Michael Mention nous offre un pur moment d’originalité littéraire. De manière générale, je n’aime pas les livres aux phrases courtes car dans 95% des cas, ce n’est que pour cacher un manque total de style, de recherche de la tournure... Et là, mais LA, Mention est arrivé...
    Et c’est une grosse claque que j’ai prise. A la limite de l’écriture scénaristique, ces bouts de phrases s’enchaînent avec maestria, vous offrent l’image (un quasi découpage en plans), le son (toujours arrivé avant d’être décrit ou compris), et même l’odeur (je sais, y’a pas l’équivalent au ciné, pas encore)... Vous êtes dans ce film littéraire, vous le prenez en pleine tête et vous n’avez pas d’autre choix que de continuer, de laisser cette situation tourner à l’horreur sous vos yeux hallucinés.
    Allez, petit avertissement : âmes sensibles s’abstenir. Mais franchement, vous auriez tort de rater pareille oeuvre.

  • Nicolas Elie 7 juillet 2017
    Bienvenue à Cotton’s Warwick - Michaël Mention

    Bon. J’imagine que toi, contrairement à moi, t’as plein de temps pour aller sur les salons du livre. T’as de la chance. Moi, j’y vais pas souvent, parce que dans le Sud, on a du soleil, et puis on a la mer, et puis tout ça, ce qui fait que les salons, bon, y en a pas des masses. Donc, si tu suis mes pérégrinations, t’as vu que je suis allé au Lavandou. J’ai vu des gens, et puis j’ai récupéré des livres aussi. Normal. Salon du livre, tu récupères des livres, pas des photos. Les photos, c’est sur les salons de la photo. Je sais, comme d’hab, je m’égare.

    Tu connais la chanson « Blackbird Song » de Lee DeWize ?

    Va l’écouter, et après je te dis pourquoi. C’est là : https://youtu.be/O8YQ_-0jLFw

    Voilà.

    Quand j’ai eu fini ce roman, j’ai immédiatement pensé à ce morceau et à cette voix cassée qui te dit d’emballer tes affaires, et puis de te casser. Sans doute parce que dans le roman de Michaël, personne peut se barrer, et toi non plus quand tu l’auras commencé. On est tous coincés au milieu de nulle part. Et nulle part, question qualité de vie, ça reste très aléatoire.

    Vite fait, je te présente le début de l’histoire, pour une fois. 17 habitants. 16 mecs, qui descendent en droite ligne du porc de « Délivrance ». Tu l’as pas vu ?

    Ben ouais, mais je peux pas refaire ta culture ciné, on va manquer de temps…

    Quand t’auras lu le bouquin, tu comprendras.

    Donc 16 types, consanguins, sans doute, tarés, sûrement, et Karen. Ils vivent dans un bled qui s’appelle Warwick. 16 type qui pensent pas comme toi et moi. Ils réagissent, c’est tout, à l’instinct. T’imagine le Paradis pour la fille ? Y a Dieu qui regarde, et qui se marre… ou le Diable, je les confonds tout le temps.

    C’est mon premier roman de Michaël Mention (je sais que j’ai des lacunes, c’est bon…)

    C’est lui qui me l’a conseillé, comme son texte le plus abouti, et je comprends. C’est un roman noir qui va te faire sentir le vomi et la merde à t’en boucher le nez, et c’est justement ça qu’est bon. Ce mec, il écrit comme certains vrais écriveurs que j’ai croisés au cours de mes lectures. Je pense à James Dickey (Délivrance, suis un peu) et c’est un grave compliment. J’en fais pas souvent, des compliments comme ça. Ce mec, il écrit grave bien, et il écrit pas avec un clavier, il écrit en mettant ses boyaux sur le clavier, l’air de rien, sur un fond de musique rock. C’est un grand moment de lecture. Vraiment.

    Chacun des personnages qui peuplent l’histoire qu’il nous raconte existe pour de vrai. Tu le vois, tu l’entends, et parfois, ça sent pas très bon. Je t’ai pas dit, mais les femmes, toutes, elles se sont dézinguées, en groupe, genre suicide collectif. Ça pose le truc, non ?

    Tu vas avoir chaud, toi aussi, tu vas transpirer et puer la sueur, toi aussi, parce qu’il y a pas de raison qu’il y ait que moi qui sente pas bon après ce bouquin. Tu vas toi aussi ouvrir grand les yeux, et tu vas tourner les pages, parce que t’auras pas le choix.

    Tu vas frôler la perversité, et elle va te gratter juste là où c’est pas agréable, parce que tu croyais pas ça possible, parce que t’imaginais pas qu’un mec pourrait écrire aussi bien sur ce qui est tellement mal. Tu vas te demander à qui la faute, ou à quoi. Tu vas accuser la misère, tu vas accuser la solitude, l’alcool un peu, la chaleur, aussi, et puis tu vas accuser « pas de bol », parce que finalement, c’est sans doute lui le responsable.

    Tu vas boire des litres de flotte aussi, parce que dans ce désert australien, il y fait sacrément chaud.

    Tu sais, parfois je te dis que j’aime les romans noirs qui le sont vraiment, ceux qui revendiquent le caniveau, comme Zola ou Poe. On est dedans. Pour de vrai. T’es dans le caniveau et tu vas pas pouvoir en sortir parce que l’eau qui y coule est gluante et que le bord du trottoir est trop haut.

    Un peu comme si Cotton’s Warwick était un amalgame de tout ce qui nous définit en tant qu’humains grave pourris.

    Tu sais, ceux qui saccagent la Terre et qui se foutent des animaux, de ce qu’ils vont laisser à leurs gosses juste après. Ces humains-là.

    Ben voilà.

    Si tu l’aimes pas ce roman noir-là, abonne-toi chez Harlequin, tu vas adorer.

    Ah oui, un truc.

    Ce mec, il a un vrai style, et c’est rarissime. Il écrit et les mots sont juste à leur place pour pas bouffer celle de l’histoire qu’il te raconte.

    En résumé, tu vas avoir chaud aux fesses, et ça t’apprendras à t’asseoir sur les cuisses d’un mec quand il fait plus de 50°

    et que ce mec il bouffe du sanglier et du kangourou à tous les repas.

    J’ai dévoré ce roman, vraiment, alors va le chercher, toi aussi, et profite…

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