- Auteur : Sébastien Vidal
- Editeur : Lucien Souny
- Date de sortie : 26 octobre 2018
- EAN : 978-2848867137
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Un fourgon de transport de fonds est attaqué par trois hommes. Butin : un million-deux-cent-mille euros en petites coupures qui étaient destinées à alimenter les distributeurs de billets de la région. Mais le braquage, s’il a bien réussi, prend une tournure barbare et dégénère dans ses grandes largeurs. Un vieil homme mauvais comme la gale, son fils soumis, une jeune femme indépendante et rebelle et d’autres personnes peu fréquentables mais très intéressées par le magot vont interférer et évoluer en milieu hostile, dans une nature foisonnante et isolée. Dans ce récit crépusculaire, l’adjudant Walter Brewski est une nouvelle fois embarqué dans une enquête âpre et plus noire que la nuit.
Des personnages ordinaires, floués par la société, chercheront juste à prendre une revanche sur la vie. Ils tomberont d’abord dans la spirale de la colère, de la trahison, de la haine, puis dans une folie meurtrière.
L’émotion et la violence humaine surgissent des personnages avec une portée dramatique exceptionnelle.
Un suspense permanent.
Un seul personnage féminin qui apporte lumière et humanité.
Une aventure où la violence et la cupidité se disputent le premier rôle.
Encore Un Livre 28 février 2019
Akowapa - Sébastien Vidal
Décidément je n’ai pas toujours de la chance dans mes découvertes littéraires noires en ce moment. J’ai eu quelques abandons ou plutôt des livres que je préfère mettre en attente pour le moment. Influencée par les retours, j’ai voulu lire Sébastien Vidal une référence dans la littérature noire pour son style et pour ce coté « rural » qu’il apporte à ses polars. C’est en toute confiance que je l’ai choisi pour la Masse critique Babélio sans même lire le résumé. Mais il y’a un HIC, c’est le troisième tome de sa trilogie des sentiments noirs :/ . Étant proposé par l’éditeur, je me suis dit qu’il pouvait se lire indépendamment. Oui et non ! Alors c’est un mauvais démarrage pour moi, parce que l’intrigue en elle même ne m’a pas passionnée, j’ai lu beaucoup de polar dans ce genre et j’avoue que s’il n’y avait pas eu le style remarquable et soigné de l’auteur j’aurais lâché cette histoire. J’ai vraiment beaucoup aimé le style d’écriture qui se révèle parfois poétique dans la façon de nous raconter quelque chose en toute simplicité, je dirais même qu’il peut facilement nous extirper du coté polar. S’il me fallait vanter un auteur qui redore le blason au polar sans aucun doute je citerai Sébastien Vidal pour son écriture de caractère et remarquable !
Maintenant le personnage de Walter Brewski est clairement celui qui tient cette trilogie, j’ai vite compris que sa personnalité était renforcée par quelque chose de sombre et que je n’avais pas tout les éléments pour en saisir la portée, il me faudra repartir sur Woorara pour en savoir plus. Ce n’est pas un retour mitigé sur le livre car il tient largement les promesses sur les qualités que l’on m’a faites de cet auteur, c’est plutôt un sentiment mitigé d’avoir commencer cette trilogie par la fin, je ne pense pas qu’il aurait fallut proposer ce roman à une masse critique en fait, c’est fort dommage. Je lui attribue un 4 étoiles pour la qualité narrative, et le mélange des sentiments noirs que Sébastien Vidal retranscrit à merveille 😉
Les Lectures de Maud 26 novembre 2018
Akowapa - Sébastien Vidal
Nous revoici plongés dans une nouvelle enquête de Waltounet, et oui j’adore ce personnage. L’intrigue mêle braquage et meurtres. L’enquête se promet d’être longue et difficile pour l’équipe, qui va aussi devoir jongler avec la hiérarchie et les autres entités judiciaires.
Des personnages attachants même s’ils se mettent hors la loi… Comment ne pas les comprendre après avoir vécu des tragédies qu’ils se mettent en tête de braquer un fourgon ? Tout ne va se passer comme prévu, et là c’est le dérapage assuré… Parallèlement le duo père (acariâtre) et fils (soumis), montre aussi la dureté des relations dans certaines familles qui peuvent mener à commettre l’irréparable…
Une plume toujours aussi entraînante, noire, tout en étant littéraire. Une ambiance glauque, malgré une présence de la nature qui nous laisse respirer parfois dans les moments sombres de l’histoire. Un volet qui n’est pas qu’un polar mais qui a aussi une dimension sociétale qui rend encore plus vraisemblable et touchant ce roman. Encore une fabuleuse lecture touchante et éprouvante que je recommande vivement 😊
D’après ce que je sais, je souhaite de très bonnes vacances à Waltounet que j’espère retrouver bientôt !!!!
J’ai eu un gros coup de 💓💓💓💓💓pour cette trilogie (Woorara, Carajuru et Akowapa)
Les Lectures de Maud 26 novembre 2018
Akowapa - Sébastien Vidal
super retour !! bravo
Ophé Lit 26 novembre 2018
Akowapa - Sébastien Vidal
En ouvrant Akowapa, j’ai retrouvé la plume noire mais ô combien littéraire de Sébastien Vidal et suivi Walter Brewski et sa légendaire Brera dans cette nouvelle enquête.
Chronique d’un chef d’œuvre de littérature noire.
Sébastien m’avait déjà surprise par son style avec Carajuru, deuxième opus de sa trilogie des sentiments noirs.En effet, ses romans font partis des œuvres de littérature noire qui mettent en valeur la langue française. Il use et abuse de toute la richesse de son vocabulaire, nous obligeant à conserver près de nous un petit larousse ou son cousin le petit robert.
Il sculpte son œuvre à la force de ses mots et nous livre, une fois encore, un petit bijou.
L’écriture seule ne suffit pas me direz-vous, il faut aussi une bonne intrigue dans un roman policier. Là encore, c’est un sans faute. Sébastien, en ancien gendarme, dispose de l’expérience nécessaire à la construction d’une intrigue efficace. Une intrigue qui, ici, commence à rebours puisque l’histoire débute par la découverte de corps puis reprend ensuite au jour où tout a basculé : un fourgon de transport de fonds est attaqué. Mais le braquage, s’il a bien réussi, prend une tournure barbare et dégénère dans ses grandes largeurs.
Si en première lecture Sébastien nous offre une histoire sombre, a contrario il nous décrit une Corrèze lumineuse avec ces paysages où le Dieu Béton et l’Homme n’ont pas encore pris le dessus sur la nature. Une nature où il décrit chaque lever de soleil comme un tableau dont Gaïa serait elle-même le peintre. Un bel hommage à sa région et à la nature dont on sent qu’elles lui sont vitales.
Comme dans ses précédents romans, Sébastien évoque la violence des sentiments que sont la haine, l’amour, la manque, la colère... mais aussi leur complexité. Il utilise également son intrigue comme vecteur pour faire entendre ses appels : il dénonce l’échec des politiques et leur immobilisme, il décrit les non-sens existant dans la gestion des forces de sécurité intérieures et plus particulièrement celle qu’il connait le mieux : la gendarmerie. La politique du chiffre, le manque de moyens humains, l’absence de réflexion quant à des schémas d’intervention désuets.
Enfin il nous parle de ce monde "tout-connecté" qui relègue, trop souvent, au second plan, les relations humaines.
J’entends encore régulièrement que la littérature noire n’est destinée qu’au grand public, qu’elle n’est pas assez "littéraire" pour les bobos et bien-pensants qui ne jurent que par les prix prestigieux qui garnissent leurs bibliothèques. Je vous invite donc à lire Sébastien Vidal chers accros à la blanche élitiste, et à constater par vous-même que la noire est pourvoyeuse d’auteurs ô combien talentueux.
AKOWAPA est un roman puissant, un roman qui marque, un roman coup de cœur.