- Auteur : Benoît Séverac
- Editeur : La manufacture de livres
- Date de sortie : 5 octobre 2017
- ISBN : 2358872423
- EAN : 9782358872423
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Résumé :
Lors d’une descente de police dans un camp de Gitans, Nathalie Decrest, chef de groupe dans un commissariat de quartier, découvre des jeunes Albanaises, cachées dans un container pour échapper à leur proxénète. De son côté, le docteur Sergine Hollard, vétérinaire, projette de créer une clinique ambulante pour les chiens des SDF. Lors d’une consultation, elle fait la connaissance d’Odile, une sans-abri victime de deux murs tyranniques, et de Cyril, un jeune autiste qui vit à la rue, également sous leur coupe. Les univers de la prostitution et des grands précaires vont se croiser. Policière et vétérinaire en connaissaient les lisières ; elles vont en découvrir la violence.
Riz-Deux-ZzZ 14 mai 2024
115 - Severac Benoît
C’est un petit polar de 300 pages, avec un personnage récurrent. Les thèmes de l’immigration et du proxénétisme notamment sont bien traités. J’aurais aimé que le personnage de Sergine soit plus exploité, comme dans "Trafics", que j’avais adoré.
Marielle69 12 avril 2023
115 - Severac Benoît
Rencontre très sympa avec Benoit Séverac à Quais du Polar 2023. Et son roman 115 ne m’a pas déçue non plus.
Le livre est assez court et se lit rapidement. Mais cela n’empêche pas de rentrer à fond dans l’histoire, de trouver des personnages profonds et passionnés. Ici, pas de clichés mais seulement une vérité sociale qui claque, qui fait mal !
Un très très bon roman que je vous conseille à 100 %.
Bill 2 février 2022
115 - Severac Benoît
J’ai découvert Benoît Séverac en 2008, en lisant son excellent "Les chevelues" un polar gaulois !
Je l’ai retrouvé quelques années plus tard, avec "Rendez-vous au 10 avril", en 1921.
J’ai fortement apprécié Silence et Little sister, ses romans pour ados.
En 2020, j’ai découvert Sergine, une jeune vétérinaire toulousaine, et Nathalie Decrest, de la BAC nord dans Trafics.
On les retrouve toutes les deux, dans ce nouveau roman où se croisent jeunes femmes albanaises, combats de coqs, et rivalités entre SDF toulousains.
Une vétérinaire qui veut soigner les chiens des SDF et qui découvre un trafic sordide, une policière qui veut respecter les règles mais ... qui écoute la véto
La naissance d’une amitié.
Benoît Séverac sait raconter des histoires, décrire sa ville, et nous entraîner au fil des berges du canal du Midi, de la Garonne ou du périphérique, pour mettre au jour un Toulouse bien éloigné des clichés touristiques.
Un écrivain dont je ne rate aucun opus !
VALERIE FREDERICK 13 avril 2020
115 - Severac Benoît
Le « 115 », c’est le numéro du Samu social ; celui que l’on compose lorsqu’on perçoit une personne en difficulté dans la rue, que ce soit pour un toit, un repas, des soins… Les bénévoles qui y travaillent, vous vous en doutez, en voient de toutes les couleurs. Benoît Séverac a choisi d’y implanter l’intrigue de ce roman policier.
Lors d’une descente de police dans un camp de Gitans, à Toulouse, Nathalie Decrest, chef de groupe dans un commissariat de quartier, découvre deux Albanaises, et le petit garçon de l’une d’elle, cachés dans un container. Ces femmes tentaient d’échapper à leur proxénète.
Ce jour-là, comme la perquisition concernait les combats de coqs, une vétérinaire rencontrée dans une précédente affaire, Sergine Hollard, assiste à l’étrange découverte. Profondément empathique, celle-ci va vouloir suivre l’affaire de près, touchée par le petit garçon, malade, complètement perdu dans cette foule de « grands » qui crient dans une langue inconnue : « Ce gamin, dont le prénom lui échappe encore, comme si son inconscient refusait de le retenir, il l’a regardée droit dans les yeux ; et ses yeux lui ont dit qu’il ne la croyait pas. »
Par ailleurs, Sergine est en train de mettre en place un projet sanitaire : ouvrir un dispensaire vétérinaire gratuit pour soigner les animaux des sans-abris. De fil en aiguille, les deux histoires vont s’entremêler, découvrant la violence qui ponctue le quotidien des laissés-pour-compte, qu’ils soient exploités dans des réseaux de prostitution ou mis au ban de la société.
Au final, il s’agit d’un roman policier captivant tout en étant très sensible. On sent l’empathie de l’auteur pour ces personnes au grand cœur qui œuvrent nuit et jour pour apporter un peu de douceur dans l’univers cruel de la grande précarité. Les deux femmes qui mènent l’enquête, chacune à sa manière, sont des personnages très aboutis psychologiquement parlant, et on ne doute pas un seul moment qu’elles puissent exister dans la réalité ! J’en espérais pouvoir les rencontrer… peut-être dans un autre opus de papier ?
Aucun doute : auteur à suivre !