- Auteur : Elizabeth GEORGE
- Editeurs : Pocket, Presses de la Cité
- Date de sortie : 5 avril 2000
- Sortie poche : 22 septembre 2016
- ISBN : 2258054850
- EAN : 978-2258054851
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Résumé :
Une nouvelle affaire du train postal n’agiterait pas davantage Scotland Yard. Thomas Lynley, huitième comte d’Asherton, le plus élégant des inspecteurs de la maison, annonce son mariage avec la photographe en vogue Deborah Cotter. Un week-end de fiançailles se prépare en Cornouailles, dans la propriété familiale de l’aristocrate policier. Mais la présence d’un futur beau-père hostile, d’un ami et rival dangereux et d’un frère drogué empoisonne la fête. Et la garden-party tourne au cauchemar lorsqu’on découvre, consciencieusement mutilé, le cadavre d’un journaliste local. Pour Lynley, la comédie mondaine risque de s’achever en noire tragédie. Surtout si les fantômes du passé s’en mêlent.
angelita 27 novembre 2021
Une douce vengeance - Elizabeth George
Une douce vengeance d’Elizabeth George, présentation
Tina se fait belle, dans son petit studio où elle peut être enfin elle.
Sidney Saint James est amoureuse de Justin Brooke, scientifique Mais il est accro.
En allant en soirée, ils rencontrent Peter Linley.
Avis Une douce vengeance d’Elizabeth George
Carrément perturbée dès le départ par ce roman d’Elizabeth George, dont je lis les enquêtes de Linley et Havers dans l’ordre de parution. Mais là, j’ai l’impression d’être au tout début lorsque la romancière raconte les relations entre Linley et Deborah, qui sont amoureux et les affres dans lesquels sont plongés Simon et le père de Deborah. En définitive, en réfléchissant bien, le roman précédent était consacré à Simon et Deborah et leur relation de couple, leur envie d’avoir un enfant qui n’aboutit pas. Et Elizabeth George avait donné des pistes en indiquant ce qui avait pu se passer à New York.
Deborah a passé 3 ans à New York. Thomas Linley l’a rejoint assez souvent. Ils ont commencé une relation amoureuse. A son retour à Londres, Deborah vit maintenant seule et doit se fiancer avec Linley. Afin de ne pas la perturber, Linley invite Simon, Helen et le père de Deborah ce week-end de fiançailles en Cornouailles. Mais un meurtre intervient. Les deux amis seront sur place dès le départ. Et ils commenceront à enquêter, à glaner des informations, et laisser la police faire son travail.
Thomas Linley est lord, comte. Il vient très peu chez lui, même s’il y connait tout le monde. D’un côté, son frère se drogue et de l’autre il hait sa mère. Est-ce que ce sera le roman de la réconciliation ? Est-ce que tous pourront se dire ce qu’ils ont sur le coeur ? Car, malgré tout, la famille est importante et elle doit être protégée. Ces trois personnages ont tous raté quelque chose sous le coup de la colère, à cause d’un départ. La situation s’est envenimée à un point de non retour. C’est le moment de mettre les rancoeurs de côté, de se parler à coeur ouvert, de se comprendre, de ne plus ressentir de culpabilité.
Le roman donne également une belle part à la relation entre Deborah et Simon qui ont pratiquement toujours vécu ensemble. Mais Deborah a toujours attendu autre chose de Simon. En partant, elle a voulu se punir, le punir. Mais elle n’a jamais reçu les signaux attendus. Différence d’âge, accident de Simon, ce sentiment pour lui qu’il n’est pas assez bien pour elle. De la colère bien présente pour la jeune fille qui veut retrouver leur complicité d’antan. Mais ce sera difficile, tiraillée qu’elle est entre deux hommes. Je comprends mieux, malgré leur amour, le défaut de communication entre eux, leurs peurs, qui apparaissent dans les autres romans. La relation entre Simon et sa soeur Sidney est également plus qu’évoquée. Comme Linley, Simon va tenter de vouloir protéger sa soeur.
Car il y a bien une histoire de meurtre. De plusieurs meurtres ? Ces enquêtes vont être dures à résoudre. Que cherchait ce journaliste ? Qu’allait-il découvrir et révéler ? Des éléments disparaissent. Des personnes meurent ou disparaissent. Linley et Saint-James doivent faire éclater la vérité, tout en protégeant car un meurtre ne doit pas rester impuni.
J’ai adoré le personnage de Lady Helen, que je comprends mieux également. Elle sait faire parler les gens, elle sait tenir son rang. Elle arrive à désamorcer les situations et foncer quand il le faut.
Ce sentiment de perturbation ne m’a jamais quitté en quittant ce roman, consacré à des histoires de famille.