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Résumé :
Je m’appelle Vadim et j’ai cinq ans.
Mon petit frère s’appelle Nathan.
Maman dit toujours que, de nous deux, c’est moi le plus sage.
Mon grand frère s’appelle Volodya.
Maman n’aime pas trop quand je parle de lui.
D’après elle, il n’existe pas.
Volodya, lui, me répète que ce n’est pas grave si les autres ne le voient pas.
Et même, que c’est mieux comme ça.
Source : Editions Le Muscadier
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lemurmuredesameslivres 5 septembre 2024
Un enfant sans histoire(s) - Amélie Antoine
La vie d’une famille va se retrouver chamboulée par l’arrivée de Volodya, l’ami imaginaire de Vadim, l’aîné de la fratrie. Un ami qui va devenir véritablement envahissant, angoissant même, au point que les parents, au fil des mois, ne vont plus reconnaître leur fils, si posé et si gentil d’ordinaire.
Un enfant sans histoire(s) se présente sous forme de roman choral, dans lequel nous découvrons différents témoignages, suite à un événement tragique dont nous ignorons tout.
Un thriller psychologique rondement mené, où les interrogations et les doutes subsistent jusqu’à la fin. Les questionnements des deux parents nous ouvrent la porte vers des possibilités diverses, chacun ayant sa propre idée sur la situation. le roman prend des accents tantôt fantastiques, tantôt psychologiques, maintenant un climat anxiogène fort réussi. La tension demeure à son comble, jusqu’à la chute…
J’apprécie toujours autant la plume d’Amélie Antoine, qui sait maintenir le suspense avec brio. Un roman marquant et poignant, que j’ai dévoré en quelques heures !
Lors de ma lecture, j’ai malgré tout très souvent pensé à un autre roman que j’adore, et c’est peut-être le seul petit bémol que j’ai trouvé à ce livre, cette impression de déjà-vu.
universpolars 24 août 2024
Un enfant sans histoire(s) - Amélie Antoine
L’enfant et l’enfance sont à l’honneur dans ce récit. L’honneur de patauger et de s’enliser dans une sorte de détresse et d’anxiété. Pas uniquement pour les enfants, d’ailleurs, bien au contraire. Le rôle de parents prend également ici la part belle – pas vraiment la plus belle, finalement … – dans cette histoire déstabilisante.
Pour cette histoire retraçant les causes d’un drame familial, l’auteure nous renvoie constamment vers le passé d’une manière originale. La teinte des pages relatant le passé est différente de celle du présent. Pourquoi pas, ce petit détail passe plutôt bien !
Une tragédie s’est donc produite au sein d’un foyer et, avec l’aide de l’auteure, nous allons disséquer le passé pour y voir plus clair. Nous serons également là, dans le présent, peu après le drame, à écouter divers témoignages de personnages clés du récit. Je dois dire que tous ces éléments s’imbriquent à merveille, bien que l’auteure nous laisse constamment dans le doute et l’incertitude.
Le présent se substitue au passé, et vis versa, ce qui nous permet d’obtenir toujours un peu plus de clarté et de détails.
Par des flash-backs, nous allons suivre ici cette famille parisienne composée de Sylvain et Marianne, un couple uni qui élèvent deux petits garçons, Nathan, le cadet, et Vadim, qui a été adopté. Vadim, très - trop ? - sérieux pour son âge, vit avec un ami imaginaire. Ce dernier point sera crucial car il est la clé de cette intrigue originale et surprenante.
La structure de ce récit, très ordonnée, est franchement solide et addictive. Chaque personnage, parfois à ses dépens, joue un rôle bien défini qui fournit une force et surtout un sens à cette intrigue. Il n’y a absolument rien à négliger.
Les termes qui me viennent sans cesse à l’esprit, à propos de cette lecture, sont le désarroi, l’inquiétude, l’anxiété et peut-être aussi le fait d’être totalement désemparer.
Lorsque ton propre enfant, que tu aimes plus que tout au monde, devient gênant et dérangeant, c’est très perturbant ! Divers sentiments doivent alors se bousculer inévitablement dans l’esprit qui, j’imagine, se suicide à petits feux. J’exagère peut-être, mais peut-être pas, vous verrez.
Ce récit fonctionne bien, même très bien. Le dénouement est à l’image de tout ce qui le précède, soit l’exposé de faits peu ordinaires pour des gens très ordinaires. Un bon thriller !
À lire.
universpolars 24 août 2024
Un enfant sans histoire(s) - Amélie Antoine
L’enfant et l’enfance sont à l’honneur dans ce récit. L’honneur de patauger et de s’enliser dans une sorte de détresse et d’anxiété. Pas uniquement pour les enfants, d’ailleurs, bien au contraire. Le rôle de parents prend également ici la part belle – pas vraiment la plus belle, finalement … – dans cette histoire déstabilisante.
Pour cette histoire retraçant les causes d’un drame familial, l’auteure nous renvoie constamment vers le passé d’une manière originale. La teinte des pages relatant le passé est différente de celle du présent. Pourquoi pas, ce petit détail passe plutôt bien !
Une tragédie s’est donc produite au sein d’un foyer et, avec l’aide de l’auteure, nous allons disséquer le passé pour y voir plus clair. Nous serons également là, dans le présent, peu après le drame, à écouter divers témoignages de personnages clés du récit. Je dois dire que tous ces éléments s’imbriquent à merveille, bien que l’auteure nous laisse constamment dans le doute et l’incertitude.
Le présent se substitue au passé, et vis versa, ce qui nous permet d’obtenir toujours un peu plus de clarté et de détails.
Par des flash-backs, nous allons suivre ici cette famille parisienne composée de Sylvain et Marianne, un couple uni qui élèvent deux petits garçons, Nathan, le cadet, et Vadim, qui a été adopté. Vadim, très - trop ? - sérieux pour son âge, vit avec un ami imaginaire. Ce dernier point sera crucial car il est la clé de cette intrigue originale et surprenante.
La structure de ce récit, très ordonnée, est franchement solide et addictive. Chaque personnage, parfois à ses dépens, joue un rôle bien défini qui fournit une force et surtout un sens à cette intrigue. Il n’y a absolument rien à négliger.
Les termes qui me viennent sans cesse à l’esprit, à propos de cette lecture, sont le désarroi, l’inquiétude, l’anxiété et peut-être aussi le fait d’être totalement désemparer.
Lorsque ton propre enfant, que tu aimes plus que tout au monde, devient gênant et dérangeant, c’est très perturbant ! Divers sentiments doivent alors se bousculer inévitablement dans l’esprit qui, j’imagine, se suicide à petits feux. J’exagère peut-être, mais peut-être pas, vous verrez.
Ce récit fonctionne bien, même très bien. Le dénouement est à l’image de tout ce qui le précède, soit l’exposé de faits peu ordinaires pour des gens très ordinaires. Un bon thriller !
À lire.