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SÅNG - Johana Gustawsson

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20 #AvisPolar
9 enquêteurs
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3 enquêteurs
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Résumé :

Présentation de l’éditeur
Par l’auteure de Block 46, traduit dans 20 pays

[Sång] : nom fém. En suédois, signifie « chanson ».

En Suède, une famille est massacrée dans sa luxueuse demeure. Ce terrible fait divers rappelle sur ses terres Aliénor Lindbergh, une jeune autiste Asperger récemment entrée comme analyste à Scotland Yard : ce sont ses parents qui ont été assassinés.

Avec son amie Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les crimes en série, la profileuse Emily Roy rejoint sa protégée à Falkenberg, où l’équipe du commissaire Bergström mène l’enquête. Ensemble, elles remontent la piste du tueur jusqu’à la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, lorsque le dictateur Franco réduisit toute résistance au silence, dans le sang.

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Vos #AvisPolar

  • audreyr_lit 9 octobre 2024
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Que j’ai aimé cette trilogie, surtout pour terminer sur un tome un peu plus personnel pour l’autrice, et ça se ressent.
    Des faits réels qui vont vous marquer. Même si on a une idée, les descriptions peuvent vous replonger dans cette horreur. Je dirai tout comme dans les 2 premiers tomes.
    L’enquête est une nouvelle fois bien menée et ces flashbacks donnent un rythme et une tension palpable.
    Vous allez avoir froid, chaud, vous allez être en colère, avoir peur pour un dénouement dont vous ne douterez pas (en tout cas pour ma part, je n’y avais pas pensé).
    Les personnes évoluent au cours de cette trilogie. J’aurais aimé en savoir plus à la fin concernant un des personnages qui me semble encore un peu flou. Mais finalement n’est-ce pas plus mal...

  • audreyr_lit 9 octobre 2024
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Que j’ai aimé cette trilogie, surtout pour terminer sur un tome un peu plus personnel pour l’autrice, et ça se ressent.
    Des faits réels qui vont vous marquer. Même si on a une idée, les descriptions peuvent vous replonger dans cette horreur. Je dirai tout comme dans les 2 premiers tomes.
    L’enquête est une nouvelle fois bien menée et ces flashbacks donnent un rythme et une tension palpable.
    Vous allez avoir froid, chaud, vous allez être en colère, avoir peur pour un dénouement dont vous ne douterez pas (en tout cas pour ma part, je n’y avais pas pensé).
    Les personnes évoluent au cours de cette trilogie. J’aurais aimé en savoir plus à la fin concernant un des personnages qui me semble encore un peu flou. Mais finalement n’est-ce pas plus mal ?

  • Jess’ Les Vies Denses 1er août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe TEAMPOLAR
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Fin de trilogie pour Emilie Roy et Alexis Castells après ’Block 46’ et ’Mør’. Et c’est encore un grand plaisir, non seulement de retrouver ce duo atypique et de plonger dans une enquête toujours aussi prenante entre passé et présent.

    L’autrice nous embarque en Espagne à l’époque franquiste et on apprend énormément sur cette période sombre de l’histoire espagnole.

    Les exactions contre les rebelles étaient effroyables et encore une fois, l’autrice nous livre un thriller non seulement très documenté mais toujours haletant et prenant.

    Encore une réussite pour Johanna Gustawsson

  • Elsa Deman 3 mars 2023
    SÅNG - Johana Gustawsson

    ers amis lecteurs, on ne change pas une équipe qui gagne, oui, c’est encore un thriller, toujours en livres audio et toujours de Johana GUSTAWSSON, . Je suis d’ailleurs trompée sur les origines de l’autrice, je viens d’apprendre que l’autrice est française, d’origine catalane. Elle a épousé un Suédois. Elle dit actuellement en Suède avec son époux et ses enfants.

    Après cette petite rectification, il est temps de passer aux choses sérieuses. C’est toujours un thriller, un peu plus sanglant, mais un peu moins troublant et glaçant que le précédent.

    Le titre de ce thriller : « sang » signifie chanson en suédois.

    Le lecteur/l’auditeur y retrouvera l’un des personnages récurrents de l’autrice : Emily Roy, ce personnage si mes souvenirs sont bons, était présente dans ces 2 précédents romans.

    Attention, pour les lecteurs/auditeurs qui n’apprécieraient pas les flash-backs. Avec ce procédé, l’autrice, emmènera, le lecteur/l’auditeur sous la dictature franquiste... Âmes sensibles s’abstenir car il s’agit ici, de la condition des femmes et des enfants sous cette dictature. Bien entendu, nous restons dans la fiction mais certains faits auraient pu être réels et véridiques. Durant cette écoute, lecture j’ai appris des choses horribles, sur la condition des enfants de familles républicaines sous la dictature franquiste.

    Mon av de is : j’ai beaucoup aimé ce thriller dans l’intrigue est bien menée. J’ai appris des faits horribles sous la dictature franquiste en direction des enfants de familles de républicains. Le dénouement surprenant, mais moins que lors de l’écoute de « Folly » thriller de la même autrice.

    Pour ceux qui le souhaitent, voici le résumé de la quatrième de couverture : « [Sång] : nom fém. En suédois, signifie "chanson".

    En Suède, une famille est massacrée dans sa luxueuse demeure. Ce terrible fait divers rappelle sur ses terres Aliénor Lindbergh, une jeune autiste Asperger récemment entrée comme analyste à Scotland Yard : ce sont ses parents qui ont été assassinés.

    Avec son amie Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les crimes en série, la profileuse Emily Roy rejoint sa protégée à Falkenberg, où l’équipe du commissaire Bergström mène l’enquête.

    Ensemble, elles remontent la piste du tueur jusqu’à la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, lorsque le dictateur Franco réduisit toute résistance au silence, dans le sang.

    Après Block 46 et Mör, désormais publiés dans plus de 20 pays et bientôt adaptés en série TV, Johana Gustawsson interroge les conséquences, à travers les générations, des violences exercées contre les femmes et les enfants.

    Française d’origine catalane, elle vit à Londres avec son mari suédois et leurs trois fils.

    ©2021 Hardigan (P)2022 Hardigan. »

    Voilà, bonne lecture à tous.

    Quant à moi, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

  • Elsa Deman 3 mars 2023
    SÅNG - Johana Gustawsson

    ers amis lecteurs, on ne change pas une équipe qui gagne, oui, c’est encore un thriller, toujours en livres audio et toujours de Johana GUSTAWSSON, . Je suis d’ailleurs trompée sur les origines de l’autrice, je viens d’apprendre que l’autrice est française, d’origine catalane. Elle a épousé un Suédois. Elle dit actuellement en Suède avec son époux et ses enfants.

    Après cette petite rectification, il est temps de passer aux choses sérieuses. C’est toujours un thriller, un peu plus sanglant, mais un peu moins troublant et glaçant que le précédent.

    Le titre de ce thriller : « sang » signifie chanson en suédois.

    Le lecteur/l’auditeur y retrouvera l’un des personnages récurrents de l’autrice : Emily Roy, ce personnage si mes souvenirs sont bons, était présente dans ces 2 précédents romans.

    Attention, pour les lecteurs/auditeurs qui n’apprécieraient pas les flash-backs. Avec ce procédé, l’autrice, emmènera, le lecteur/l’auditeur sous la dictature franquiste... Âmes sensibles s’abstenir car il s’agit ici, de la condition des femmes et des enfants sous cette dictature. Bien entendu, nous restons dans la fiction mais certains faits auraient pu être réels et véridiques. Durant cette écoute, lecture j’ai appris des choses horribles, sur la condition des enfants de familles républicaines sous la dictature franquiste.

    Mon av de is : j’ai beaucoup aimé ce thriller dans l’intrigue est bien menée. J’ai appris des faits horribles sous la dictature franquiste en direction des enfants de familles de républicains. Le dénouement surprenant, mais moins que lors de l’écoute de « Folly » thriller de la même autrice.

    Pour ceux qui le souhaitent, voici le résumé de la quatrième de couverture : « [Sång] : nom fém. En suédois, signifie "chanson".

    En Suède, une famille est massacrée dans sa luxueuse demeure. Ce terrible fait divers rappelle sur ses terres Aliénor Lindbergh, une jeune autiste Asperger récemment entrée comme analyste à Scotland Yard : ce sont ses parents qui ont été assassinés.

    Avec son amie Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les crimes en série, la profileuse Emily Roy rejoint sa protégée à Falkenberg, où l’équipe du commissaire Bergström mène l’enquête.

    Ensemble, elles remontent la piste du tueur jusqu’à la guerre civile espagnole, à la fin des années 1930, lorsque le dictateur Franco réduisit toute résistance au silence, dans le sang.

    Après Block 46 et Mör, désormais publiés dans plus de 20 pays et bientôt adaptés en série TV, Johana Gustawsson interroge les conséquences, à travers les générations, des violences exercées contre les femmes et les enfants.

    Française d’origine catalane, elle vit à Londres avec son mari suédois et leurs trois fils.

    ©2021 Hardigan (P)2022 Hardigan. »[1] .

    Voilà, bonne lecture à tous.

    Quant à moi, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

  • eTemporel 14 janvier 2023
    SÅNG - Johana Gustawsson

    On se retrouve aujourd’hui avec le troisième volet des aventures d’Alexis Castells et Emily Roy, les deux héroïnes de Johana Gustawsson, dans Sång. Malgré un léger manque d’empathie pour les personnages, j’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, Block 46, en lien avec les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, et Mör, où il était question de Jack l’Éventreur à la fin du 19e siècle. Cette fois, c’est du côté de l’Espagne franquiste que l’autrice nous emmène.

    Le récit alterne entre les exactions commises par les partisans de Franco dans les années 30 à 50, et le meurtre d’une famille dans la Suède contemporaine. Et à nouveau, dans la partie historique, on ne nous épargne rien des horribles traitements subis par les opposants au régime, y compris leurs femmes et leurs enfants. Ce lien avec le passé est à la fois la marque de fabrique de Johana Gustawsson -on le retrouve dans chacun de ses précédents livres- et son plus grand atout, puisqu’elle excelle à nous propulser ainsi en arrière.

    La recette est clairement toujours la même et pourtant, on passe un bon moment. Sång est un véritable page-turner. Non pas que les héroïnes soient spécialement en danger, non, c’est plus qu’on a vraiment envie de savoir, de comprendre le lien entre les deux époques et les différents protagonistes. Il est aussi question de procréation assistée -une problématique bien connue de l’autrice- et des dérives de certaines cliniques privées qui, poussées par la course à la clientèle et aux bons résultats, refourguent les embryons “oubliés” ou mentent sur les critères de sélection des donneurs de sperme. Un joyeux mélange -façon de parler !- qui tisse une intrigue bien ficelée même si, comme dans Mör, j’en ressors avec la sensation d’un dénouement un peu tiré par les cheveux quand même, tout convergeant toujours vers les héroïnes et leurs proches.

    Du côté des personnages, j’ai retrouvé une Emily Roy dont je n’avais pas le souvenir, plus désagréable que jamais, qui répond par monosyllabes quand elle prend la peine de répondre, et une Aliénor -pour rappel, victime du syndrome d’Asperger-, qui s’assume soudain un peu trop facilement. Au final, je crois que c’est ce qui m’a le plus perturbée, ce que j’ai perçu comme un brusque changement de personnalités alors qu’il ne s’est pas écoulé tant de temps dans le récit depuis les évènements de Mör. Après, c’est peut-être aussi ma mémoire qui flanche depuis 2017, qui sait ?

    En bref, un troisième opus plaisant et intéressant à lire, qui contient tous les éléments pour nous faire passer un excellent moment de lecture. Petit bémol sur deux personnages dont le comportement m’a semblé un peu trop appuyé et manquant de naturel, ainsi que sur un final un peu tiré par les cheveux. Il n’empêche que je l’ai dévoré et que je vais, de ce pas, me procurer le roman suivant de Johana Gustawsson, Te tenir la main pendant que tout brûle, un one-shot a priori. Est-ce que certains d’entre vous l’ont lu ?

  • Savy 20 août 2021
    SÅNG - Johana Gustawsson

    j’ai eu un peu de mal au début , car beaucoup de personnages, j’étais un peu perdue.

    ne connaissant pas vraiment l’histoire espagnole et les années sous Franco, ce livre m’a fait découvrir une partie des faits horribles de ce qui c’est passé durant cette période.

    je regrette que le personnage d’Aliénor ne soit pas mis plus avant, c’est le personnage le plus attachant .
    petit bémol pour la fin ,le dénouement est un peu tiré par les cheveux.

    sinon l’écriture est fluide,les chapitres sont courts ce que j’apprécie beaucoup dans un livre .

  • l’oeil de sauron 21 mars 2021
    SÅNG - Johana Gustawsson

    C’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce troisième opus des enquêtes d’Emily et Alexis, je reconnais que je n’avais plus tellement en tête les deux précédents et ça m’a gênée sur certaines anecdotes mais sans plus.

    L’histoire principale est indépendante et on plonge à nouveau totalement, l’Espagne, Franco, quel rapport avec les meurtres d’une famille respectable en suède ? Je me suis faite balader jusqu’au bout et j’adore ça. J’attire tout de même l’attention sur la dureté de certaines scènes, qui personnellement ont été très difficiles, non pas que je sois une chochotte mais en tant que maman poule, j’ai eu parfois du mal. Heureusement, ça ne dure pas tout le livre et c’est assez rapide même si ça reste. Je sais que certains sont, comme moi, assez sensible à ça donc, faut l’avoir en tête. Il n’empêche que j’ai dévoré complètement ce roman.

    Même s’il n’y a que très peu de morts et rien dans l’action en elle-même, j’ai apprécié le rythme de ce roman. Il faut rappeler que l’auteure est française même si ses romans se passe en suède donc pas de lenteur… (pour les réticents du nordique 😉 ). On voyage donc de la suède à l’Espagne, on alterne passé et présent et lorsque les deux se rejoignent , ça donne un, mince, j’avais pas prévu ça ! Que c’est agréable de se faire avoir.

    Bon, petit bémol sur la « coïncidence » qui arrive, un peu trop grosse pour moi mais bon… elle est logique me direz vous mais vous le savez maintenant, j’ai du mal avec ce genre de facilité.

    En tout cas, un excellent troisième opus qui m’a tenu en haleine et a fait palpiter mon petit cœur de maman, j’ai appris de nombreuses choses qui font froid dans le dos.

    https://loeildesauron190081932.wordpress.com/2021/03/11/sang-de-johana-gustawsson/

  • unevietoutesimple 21 février 2021
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Troisième volet des enquêtes de Emily Roy et Alexis Castells, c’est avec plaisir que je les retrouve. Le roman peut être lu indépendamment mais je vous conseille néanmoins de lire les deux précédents afin de suivre l’évolution des personnages et de mieux comprendre leurs relations. Ne pas les avoir lus risque quand même de faire naitre des interrogations quant à la personnalité ou la réaction de certains protagonistes.

    Une fois encore, Johana Gustawsson mêle le passé et le présent dans cette histoire qui vous fera voyager entre l’Espagne franquiste et la Suède contemporaine.

    Je connais très peu l’histoire espagnole et j’ai été sidérée de découvrir ce que subissaient les femmes et les enfants d’opposants sous le régime de Franco. Ce que l’auteure décrit de ce que subissaient les enfants dans les orphelinats est tout simplement horrible (et le mot est bien trop faible). Tortures physiques, psychologiques, viols, la façon dont les orphelins (pas toujours orphelins d’ailleurs) étaient traités était inhumaine. La lecture de ces passages ne pourra que vous remuer tant c’est abject.

    Le roman est bien construit et les parties passé-présent s’articulent à merveille sans jamais vous perdre.

    Les crimes perpétrés à l’époque contemporaine sont atroces mais m’ont moins touchée que ce qui est décrit à l’époque franquiste.

    Ce roman vous parle des liens familiaux , des secrets, des violences faites à la gente féminine, des privations, de la maternité mais également de la force de ces femmes qui sont allées au-delà de ce qu’elles avaient subi afin de se reconstruire.

    Bien sûr, vous devinez dès le départ que le passé et le présent se rejoindront à la fin du roman, mais je ne m’attendais pas à ces révélations explosives.

    J’attends le prochain roman de l’auteure avec impatience.

  • Killing79 6 novembre 2020
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Johana Gustawsson est une écrivaine française d’origine catalane, mariée à un suédois et vivant à Londres. Elle connaît bien les solutions médicales pour aider à la procréation. Et le moins que l’on puisse dire c’est elle met beaucoup de sa personne dans ses romans, surtout dans celle-ci. En effet, le récit alterne entre deux histoires et deux époques. La première qui concerne l’enquête principale, se passe en suède de nos jours et concerne une énigme autour de fécondation in vitro, pendant que le seconde s’intéresse au destin tragique d’enfants dans l’Espagne franquiste.

    J’ai retrouvé avec plaisir les personnages que j’avais rencontrés dans l’épisode précèdent. Avec le temps, on les voit évoluer sous nos yeux. On s’attache de plus en plus à eux. Le fait qu’un des membres soit directement concerné par les crimes, ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et on stresse à leurs côtés.

    Tout est mis en œuvre pour rendre le scénario complexe. Il aborde plusieurs thèmes principaux qui se croisent et se recroisent pour mieux nous égarer. La lecture alterne entre passé et présent, en ne sachant pas à quel moment les deux vont se rencontrer. Le rythme est soutenu et les chapitres s’enchaînent. Les fausses pistes se multiplient afin que l’on ne puisse pas démêler les nœuds de ces histoires. Le mystère reste constant jusqu’au dénouement que je n’ai pas vu venir.

    L’auteure nous convie à une aventure rondement menée. Une fois commencée, je ne l’ai pas lâchée. En toile de fond, on apprend beaucoup de choses sur les coutumes suédoises et l’Histoire espagnole. Ce troisième volume confirme tout le bien que je pense de Johana Gustawsson. Qui plus est, j’ai eu la chance discuter avec elle dans un salon et c’est une personne exquise… Alors, si vous aimez les thrillers efficaces, n’hésitez plus, Emily et Alexis vous attendent !

    http://leslivresdek79.com/2020/11/06/599-johana-gustawsson-sang/

  • ju_se_livre 11 septembre 2020
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Mais ce que j’aime la plume de cette auteure ! C’est toujours ultra efficace. On rentre dans le vif du sujet directement et au bout de seulement quelques pages on devient tout de suite accro à l’histoire. On garde le même schéma. Des allers-retours passé/présent, et un sujet d’histoire qui fait froid dans le dos. Ici on aborde la période franquiste et son lot d’horreurs.
    📖
    Comme d’habitude, le duo Emily/Alexis fonctionne parfaitement de part leur personnalités totalement opposées mais complémentaires. Les chapitres courts amènent un rythme soutenu à l’histoire. Et encore une fois, Johana Gustawsson nous balance au moment où on s’y attends le moins, des retournements de situation qui m’ont laissé bouche bée.
    📖
    Ma seule petite remarque est que je me suis souvent perdue entre les noms, surnoms, prénoms des nombreux personnages.
    📖
    En bref, c’est encore du très bon. La plume directe et incisive de l’auteur m’a fait passer un excellent moment. J’ai déjà très hâte de pouvoir retrouver Alexis et Emily dans une nouvelle enquête.

  • Gael Tomaz 7 août 2020
    SÅNG - Johana Gustawsson

    C’est le premier roman de Johana Gustawsson que je lis et malheureusement le troisième de la série mettant en scène les mêmes personnages. Ce qui fait que si vous êtes tenté par cette auteure ne faites pas comme moi, débutez par le premier, vous éviterez ainsi d’être perturbé par les personnages et le rôle de chacun. Ceci dit c’est un très bon polar, très agréable à lire. Le rythme est soutenu et il aborde quelques thématiques fortes sur la guerre civile espagnole avec son lot insoutenable d’acte de barbarie, et la PMA et ses travers (encore une fois la perversion par l’homme). L’enquête est judicieusement menée, même si j’ai relevé quelques incohérences sur la parie finale. Petit plus pour moi, la jeune Alienor, autiste asperger qui vient se greffer sur l’équipe d’enquêteur.
    Un livre fort, puissant, dur, parfois insoutenable, qui vous marquera.
    Ah oui ! Pour votre information Sang avec le petit ° sur le « a » signifie chanson.

  • Lectures noires pour nuits blanches 3 mars 2020
    SÅNG - Johana Gustawsson

    J’attendais ce troisième tome de la saga Emiliy Roy et Alexis Castells avec grande impatience. J’ai adoré les deux premiers et sachant qu’une partie de celui-ci se déroulerait en Espagne, je trépignais.

    Comme dans les deux précédents volets, le récit oscille entre passé et présent et nous fait voyager de Londres à la Suède. Ici une partie de l’histoire se déroule en Espagne, durant le franquisme. L’après-guerre, une période sombre, cruelle et à bien des égards bien plus dure que la guerre ele-même.

    J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages en particulier les féminins auquels ont ne peut que s’attacher. Elles vont être confrontées au massacre d’une famille en Suède. Il va être question de PMA (procréation médicalement assistée), des souffrances, des espoirs mais aussi des dérives et abus que cela peut engendrer.

    J’ai aimé suivre l’’histoire du présent avec l’enquête, intéressante, bien menée, mais je n’avais qu’une hâte, en même temps que je le craignais, retrouver celle du passé.
    L’histoire de femmes et d’enfants d’opposants au régime de Franco dans les prisons et les orphelinats de la peur racontée avec beaucoup de pudeur. Malgré tout c’est dur, violent, abject, inhumain. Ca m’a prise aux tripes, remuée, bouleversée.
    Parce que c’est un peu l’histoire de ma famille, de mes parents mais surtout de mes grands-parents. Bien sûr ils n’ont pas vécu la même chose, mais la guerre a laissé des absences et des traces indélébiles sur chacun d’eux. Les histoires durant cette période me touchent particulièrement, m’intéressent et résonnent de manière très spéciale en moi. Je suis toujours avide d’en savoir plus, il y a encore trop de secrets et tabous. La lecture de certains passages a parfois été difficile, je suis passée par toute une palette d’émotions mais je suis contente d’en avoir appris plus.
    Je n’oublierai pas de sitôt Teresa, Dulce, Reme, Launa, Lados et en particulier Gordi, le personnage qui m’a le plus émue.

    Nous savons que les deux histoires, passé et présent, ont un point commun, mais lequel ? J’avoue que trop prise par ma lecture, je n’ai pas chercher à deviner ni savoir comment elles allaient s’imbriquer. Je me suis laissée porter et me suis prise de plein fouet les révélations de la fin. Si j’ai un seul petit bémol au sujet de ce livre c’est les trop nombreuses coïncidences en fin de roman. Mais honnêtement ça ne m’a pas gênée plus que ça, après tout savons-nous ce que le destin nous réserve ?

    Johana Gustawsson est une auteure que j’ai toujours plaisir à lire, une sensibilté et un talent incontestable. Sång est un thriller poignant, bouleversant que je vous recommande fortement, ainsi que les deux premiers tomes, Block 46 et Mör, si vous ne les avez pas encore lus.

  • Sangpages 28 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Tenir le nouveau livre de Johana entre ses mains c’est comme croiser le père Noël et se retrouver avec ce cadeau tant attendu, tant espéré. Rien qu’en le regardant (La couverture est d’ailleurs, comme toujours, magnifique) tu sais que tu vas passer un moment fabuleux de lecture.
    Alors tu prévois tout comme je l’ai fait :
    Repas minimum pour ta famille. Au pire fusil sur la tempe pour les faire manger en 5 minutes chrono.
    Tu annules tous tes rendez-vous, piscine, poney, licorne ou quoi que ce soit d’autre.
    Tu éteins ton téléphone, tu barricades ta porte.
    Tu t’assures d’avoir fait une bonne grasse mat le jour d’avant, histoire d’avoir du rab question sommeil.
    Tu préviens tout le monde que tu es indisponible sauf si, éventuellement, la maison brûle.
    Pas de panique, tu l’auras tellement vite dévoré que ce ne sera que temporaire.
    Perso il m’a fallu moins de 24 heures…
    Johana joue subtilement sur toutes ses origines et la richesse des différentes cultures qui l’entourent.
    Après « Block 46 » et les camps de concentration, voilà qu’elle nous emmène dans les prisons espagnoles sous Franco et on ne peut pas dire que ce soit moins pire… On en parle peu de l’Espagne et de toutes les horreurs qui y ont été commises à cette période. Hitler a pris un peu le devant de la scène alors que d’autres, à cette même époque, ne jouaient pas les enfants de chœur.
    Et tu t’en doutes bien que Johana t’en parle sans ménagement, comme elle sait toujours le faire…Admirablement bien !
    Mariée plus de 20 ans à un espagnol, j’ai appris à connaître et à aimer ce pays, mais j’ai aussi découvert tout ce qu’il a vraiment été à certaines périodes… toute la souffrance de son peuple…
    « Sång », c’est beaucoup beaucoup d’émotions. C’est un opus qui peut tout à fait se lire indépendamment des autres. Même si les personnages sont récurrents, tu t’y retrouveras sans problème.
    « Sång », c’est un magnifique jeu de mot suédo-français puisque ce mot veut dire chanson en suédois alors que sa signification est tout autre en français…
    « Sång », c‘est une histoire en trois époques. Trois tableaux qui te feront froid dans le dos, chacun à leur manière.
    Alors qu’Alexis Castells s’apprête à se marier, le père, la mère et la sœur d’Aliénor Linbergh sont sauvagement assassinés dans leur maison. Peu d’indices. Des pistes quasi inexistantes…Y aurait-il une relation avec la clinique de procréation assistée que dirigeait son père ?
    J’ai adoré retrouver le personnage d’Aliénor. Cette autiste Asperger, ce personnage à la Saga Noren de Broen. J’aurais, d’ailleurs aimé la voir plus encore s’étoffer….Dans le prochain, qui sait ?
    En parallèle, tu reviendras dans le passé à deux époques différentes :
    En 1937 où Teresa en plein franquisme se fait arrêter par les chemises noires.
    En 1990 où une bien mystérieuse femme fait un malaise lors du baptême de son petit fils.
    J’ai retrouvé beaucoup de Johana dans cet incroyable opus. Au travers de l’intrigue, des personnages, on sent plus encore son vécu, sa maturité, sa maternité, son parcours de mère. Une sensibilité omniprésente même derrière l’horreur et la cruauté.
    Cet opus s’intensifie plus encore que les autres. Il ruisselle de relations, de relationnel, de mères-enfants, de sœur-sœur, de familles.
    C’est beau, c’est touchant, c’est terrible. Il te deviendra, d’ailleurs, difficile de savoir si l’enquête est plus bluffante que ce relationnel…
    Plus abouti encore, plus fort, plus sensible. Sans tomber dans l’extrême, sans surenchère inutile, elle te fera cependant pénétrer dans de bien sombres affaires ou d’époques obscures. Une montée crescendo tout en souplesse.
    L’intrigue est rondement menée et te donnera bien du fil à retordre. Bluffant jusqu’à la dernière page !
    Tu l’as compris, Johana, m’a, encore une fois, conquise et je ne peux que te recommander de poser tes jours de congé pour être prêt(e) à lire cette pépite !
    Je mets ma main au feu que ce livre te plaira !
    « Dieu écoutait les soldats, pas les victimes. »

  • universpolars 25 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Si vous avez lu les précédents thrillers de Johana Gustawsson, alors vous connaissez déjà les deux personnages phare de son univers, soit Emily Roy, profileuse de renom, et Alexis Castels.

    La première est une femme déstabilisante, froide, manipulatrice, dotée d’un charme tout particulier. Quant à la seconde, écrivaine, c’est une jeune femme dynamique, qui voue une fascination sans égal pour l’univers des tueurs en série. Elle veut comprendre, elle en a même besoin.

    Il y a encore un autre personnage que nous avons découvert dans « Mör » et que je souhaitais absolument revoir, une autiste qui m’avait vraiment marqué ! C’est chose faite.

    Si vous connaissez déjà l’univers de l’auteur, vous savez aussi qu’elle ne vous épargnera absolument rien ! Ses récits sont crus, froids avec un certain désespoir en toile de fond. Johana Gustawsson n’écrit pas pour vous faire du bien, mais pour vous conter le mal qui nous entoure et le dénoncer. De quoi je parle ? Allez, ne nous voilons pas la face ...

    Un exemple ? La guerre civile espagnole, cela vous parle ? C’est un exemple parmi tant d’autres de l’horreur qu’est capable de générer l’être humain. Cet exemple, humainement abominable et insupportable, l’auteure se l’est accaparé pour nous dérouler son intrigue.

    Je ne vais pas vous conter cette guerre qui a abouti sur 36 ans de dictature ! Mais en choisissant ce fait historique, Johana Gustawsson ne pouvait que nous bouleverser tellement ce conflit a été cruel. Et elle va le faire.

    Johana Gustawsson pose ses jalons, tranquillement, avec un petit sourire en coin - certainement ! -, en nous emmenant à Londres, où nous sommes témoins d’une belle boucherie, mais aussi en Suède, où une famille a été décimée et, finalement, en Espagne, 80 ans en arrière, lors de la guerre civile.

    C’est froid, c’est cash, les exécutions nous claquent à la gueule avec des répercussions jusque dans le cœur. Une fois de plus, l’Histoire étant déjà écrite, l’auteure n’a pas forcément besoin d’aller chercher jusqu’aux tréfonds de son âme (peut-être ?) sombre pour démolir le nôtre ! Par contre, la façon de raconter est totalement sans filtre. Rien que des faits, sans garde-fous, ni filet.

    Arracher des bébés ou de jeunes enfants à des mères en attente d’être fusillées, c’est un acte qui ne peut pas vous laisser de marbre ! Arpenter les couloirs d’orphelinats tenus par des nonnes, en entendant des têtes de petites filles se fracasser contre des murs, ou couchées en chien de fusil sur le sol, après le passage du curé, cela ne devrait pas non plus vous laisser indifférents.

    Bref, ne parlons plus du milieu religieux, de cette secte qui représente tout ce qui me répugne.

    Les personnages sont un grand atout dans ce récit. Alexis Castels est une femme fascinante. Son cerveau démarre au quart de tour quand il s’agit d’éclaircir une enquête criminelle. Emily Roy - complémentaire ? -, est une femme troublante qui fonctionne comme une machine, avec les mêmes émotions !

    Ensuite, les valeurs. Johana Gustawsson place dans sa trame des événements ou des situations qui poussent à la réflexion, comme l’autisme, les émotions - positives ou négatives - ou encore les traumatismes liés au passé, et peut-être encore la PMA, la procréation médicalement assistée. J’appelle cela des valeurs car il s’agit de situations fortes qui font, au bout du compte, peut-être avancer les choses.

    L’un de ces points cités sera peut-être l’élément qui va créer le fameux lien que nous cherchons.

    Ce qui est brillant dans ce récit, c’est le fait d’avancer pas à pas, tranquillement, sans vraiment savoir où l’on va. C’est subtil. Nous savons pertinemment que nous nous approchons d’une explosion, nous voyons les mèches, les détonateurs, mais nous avançons tranquillement. Un rythme très paradoxal !

    Le dénouement nous mène vers une gestion, une utilisation ou une manipulation inadmissible d’un principe dont je ne vais évidemment rien vous dire. J’espère juste que, dans la réalité, les choses ne se passent pas comme ça. Cependant, n’étant pas issu d’un univers de Bisounours, j’en doute fort !

    Mais le dénouement nous conduit surtout vers autre chose. Je ne trouve pas mes mots pour l’exprimer correctement. C’est puissant, c’est fort. L’auteure amène le passé au présent avec brio et énormément d’émotion. Elle nous bluffe, nous surprend, nous fait souffrir en nous offrant une trame de dingue !

    Les liens et l’amour fraternels génèrent une puissance sans limite, qui peuvent engendrer une force sans égal !

    Bonne lecture.

  • mouffette_masquee 25 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Comme dans les deux tomes précédents, le récit alterne entre deux pays et époques : la Suède actuelle et, cette fois-ci, l’Espagne du temps de la dictature de Franco et ses orphelinats de l’horreur. L’enquête se déroule d’une manière addictive, alors que nous découvrons les destins brisés des victime du franquisme, jusqu’à se rejoindre dans un final en apothéose. L’autrice m’a, comme à chaque fois, baladée et fait tourner en bourrique, entre horreur et étonnement, ne laissant rien deviner du dénouement. Les personnages, que l’ont suit depuis un moment maintenant, sont de plus en plus creusés, nous révélant cette fois encore de nouvelles facettes de leurs personnalité. Un petit bémol cependant : j’ai l’impression que le schéma se répète un peu de livre en livre, et suis donc un poil déçue, même si je reste ébahie de la logique et l’originalité de l’intrigue. J’attends maintenant avec impatience (et ça risque d’être long !) le prochain opus, en espérant un petit souffle de nouveauté.

  • bookliseuse 22 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Décembre 1937 – El Paloman, Espagne
    Paco, républicain et sa femme Sole attendent avec impatience l’arrivée de leur première enfant. Teresa la soeur de Paco se réjouit également.

    Tout bascule quand des phalangistes viennent les arrêter et les emmener de force.

    De nos jours
    Aliénor, la stagiaire de la profileuse Emily Roy, à la métropolitan police depuis 7 mois, apprend brutalement que ses parents et sa sœur aînée, ont été assassiner de façon atroce. Elles partent toutes les 2 pour la Suède.

    Johana nous emmène avec aisance d’une époque à l’autre, afin que tous les événements du présent s’encastrent les uns avec les autres pour nous emmener à comprendre d’où vient l’essence du mal, et surtout, à comprendre, pourquoi tous ces crimes ont débuté.

    Johana aborde avec justesse et beaucoup de documentations, un pan de l’histoire peu connu de l’Espagne, les tortures infligées par les phalangistes sous le règne de Franco contre tous les opposants au régime en place. On vit avec horreur les souffrances, mutilations, humiliations, dans des conditions d’hygiène déplorables, subies par ces femmes et enfants, enfermés dans des prisons, des couvents, des orphelinats. On se pose la question de comment, est-il possible de se reconstruire après de telles horreurs ?

    Elle raconte également, avec beaucoup d’émotion, le parcours du combattant qu’est la Procréation Médicalement Assistée (PMA). La déshumanisation de l’enfantement, la souffrance que ressent un couple face à leur stérilité. On y découvre un monde impitoyable où l’argent et le merchandising prennent une place prépondérante, avec des pratiques très douteuses, alors que la PMA devrait être uniquement un geste d’amour.

    Pour résumer, un coup de cœur, un livre génial. J’ai englouti ce roman, impossible à lâcher, je ne pouvais pas m’arrêter. J’ai senti cette histoire au fond de mes tripes, sentie l’émotion me submerger à chaque page. Bien plus qu’un thriller, ce roman est un chef d’œuvre. Merci Johana de mettre tout ton cœur dans l’écriture de chacun de tes romans

  • L’atelier de Litote 21 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    C’est toujours un grand plaisir que de retrouver l’écriture de Johana Gustawsson. Voici le troisième volet qui fait suite à Block 46 et à Mör. Emily Roy et Alexis Castells sont une fois de plus à l’œuvre. SANG peut être lu indépendamment mais pourquoi vous priver, alors que les deux premiers romans sont passionnants. Comme souvent on trouve un jeu passé présent, qui nous emporte cette fois-ci en Espagne au temps du franquisme, de la guerre civile, des prisons de femmes et des orphelinats. Puis de nos jours, La profileuse Emily Roy va enquêter sur le massacre de la famille Lindberg à Falkenberg en Suède ne laissant qu’une seule survivante. Aliènor Lindberg vient juste d’intégrer les rangs de Scotland Yard fera elle aussi partie de l’enquête. Alexis Castells les assiste avec son grand talent d’écrivaine. Le personnage d’Emily reste toujours de glace et entre rarement dans le jeu des convenances sociales. J’avais hâte de voir de quelle manière ces deux lignes allaient rentrer en contact et j’ai apprécié totalement le scénario inventif et brillant. On a ainsi deux histoires dont chacune est fascinante mais celle du passé l’a emporté dans mon cœur. Car ce sont bien les chapitres traitant de la dictature de franco qui m’ont le plus fait vibrer. Le sujet qu’a choisit l’auteur est fort et nous prend aux tripes lorsqu’il est question des victimes et des bourreaux de cette époque. Un thriller fort bien mené avec de nombreux rebondissements et des situations complexes, même si j’ai trouvé quelques similitudes avec la trame de Block 46, où les méchants étaient les nazis, cela ne m’a pas empêché de fondre pour les personnages qui se débattent sous Franco pour survivre. Ce fut une lecture intense et tragique. Les thèmes évoqués sont actuels et viennent parfaitement vous remuer. J’adore tous les petits détails qui sont semés sur le chemin et qu’il ne faut surtout pas négliger sous peine de passer à côté de la résolution du mystère. Bonne lecture.

  • _bychloe 21 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Ce n’est pas la première fois que Johana Gustawsson réussi à me retourner complètement le cerveau.
    Je pourrais faire l’éloge de cette autrice pendant des heures, tellement je l’adore. Et ce nouveau roman, je l’attendais avec impatience. Acheté le jour de sa sortie, en sortant du travail, je l’ai fini dans la soirée. J’avais peur que ce polar ne soit pas à la hauteur de Block 46 et de Mor, qui sont pour moi des pépites à lire absolument, et heureusement, je me suis bien trompée.

    Alors, pour résumer : Sang, c’est beaucoup plus qu’un polar, c’est un chef d’oeuvre.

  • lecturesdudimanche 20 novembre 2019
    SÅNG - Johana Gustawsson

    Pour ce troisième opus des aventures de l’écrivaine Alexis Castells et de sa comparse la profileuse Emily Roy, Johana Gustawsson reprends les ingrédients clés de son succès ! Et voilà qu’elle nous entraîne de l’Espagne de Franco à la Suède de nos jours. Dans la partie espagnole, nous suivrons le destin brisé des opposants de Franco, tandis qu’en Suède, alors qu’elle prépare son mariage imminent, Alexis va prêter main forte à la police pour les aider à résoudre l’enquête sur le massacre barbare d’une famille. Et cette famille n’est autre que celle d’Aliénor Lindbergh, la jeune autiste Asperger surnommée Google dont nous avions fait la connaissance dans « Mör » et qu’Emily Roy a pris sous son aile en la faisant entrer comme analyste à Scotland Yard.

    Emily Roy est toujours aussi brute de décoffrage mais redoutable d’efficacité ; Alexis fait une jolie mariée mais qui délaisse aisément les plans de table contre les photos de scènes de crime ; Olofsson le joli cœur semble ferré ; Aliénor, bien que profondément affectée par le drame, fait preuve de discernement et permet une belle avancée à l’enquête…

    Un peu moins d’humour, beaucoup d’émotions, on sent (et cela se confirme à la lecture des remerciements de l’auteur) que certains sujets sont chers à l’auteur. J’ai beaucoup apprécié les différentes facettes de la maternité vues par ses héroïnes de fiction. On sent, au travers de sa plume, à quel point Johana Gustawsson est empathique. Une fois de plus sans voyeurisme, les scènes dramatiques qui ont lieu dans l’Espagne de Franco sont terrifiantes et bien documentées.

    Une pincée d’histoire, un nuage de profilage, un soupçon de tradition suédoise, une poignée de biologie… Ce sont les ingrédients de ce thriller magnifiquement réussi et dont le glaçage à l’émotion est LA touche finale qui le transforme en coup de cœur…

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