- Auteur : Arnaldur Indridason
- Editeur : Métailié
- Date de sortie : 5 mai 2018
- EAN : 979-1022607759
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Résumé :
Un vieil homme solitaire est retrouvé mort dans son lit. Il semble avoir été étouffé sous son oreiller. Dans ses tiroirs, des coupures de presse sur la découverte du corps d’une jeune couturière dans le passage des Ombres en 1944, pendant l’occupation américaine.
Pourquoi cet ancien crime refait-il surface après tout ce temps ? La police a-t-elle arrêté un innocent ?
Soixante ans plus tard, l’ex-inspecteur Konrad décide de mener une double enquête. Jumeau littéraire d’Erlendur, il a grandi en ville, dans ce quartier des Ombres si mal famé, avec un père escroc, vraie brute et faux spirite. Il découvre que l’Islande de la « situation » n’est pas tendre avec les jeunes filles, trompées, abusées, abandonnées, à qui on souffle parfois, une fois l’affaire consommée, « tu diras que c’était les elfes ».
Un polar prenant qui mêle avec brio deux époques et deux enquêtes dans un vertigineux jeu de miroirs. Où l’on découvre que les elfes n’ont peut-être pas tous les torts et que les fééries islandaises ont bon dos…
deslivresetmoi 21 octobre 2023
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
Un corps sera retrouvé grâce à la voisine qui s’est inquiété de ne plus voir son voisin. C’était un vieil homme et au départ on pense qu’il est mort dans son sommeil. C’est l’autopsie qui permettra de voir que celui di à en fait était étouffé avec son oreiller. Mais qui voulait sa mort. On retrouve des coupures de presse qui évoque un meurtre qui a eu lieu dans les années 40 chez lui mais pourquoi. Nous avons ensuite en parallèle l’histoire de cette jeune femme et son enquête et lenqyete pour trouver qui a tué cet homme est qui est il d’un autre côté. C’est lancuen inspecteur Konrad qui se charge de trouver qui a bien ou tuer ce vieil homme. C’est donc un polar avec deux enquêtes à deux époques différentes mais qui vous le découvrirez ont un point commun.
J’ai beaucoup aimé ce livre et je dois dire que même si l’histoire principale est censé être celle pour comprendre le meurtre de ce vieil homme et bien c’est la seconde enquête des années 40 qui m’a le plus intéressé. J’ai trouvé les enquêteurs plus attachants l’histoire super intriguante du moins plus que celle du vieil homme à mon sens. En plus à cette époque en Islande il y avait ce que je connaissais pas c’est à dire la Situation. Des jeunes dames islandaises se laissaient séduire par des soldats américains mais cela était mal vu par la plupart des gens. Tout cela se faisait en cachette et c’est justement une de ces histoires qui va amené à découvrir le cadavre de la jeune femme. Rien que pour cela et avoir découvert un pays et une histoire dont on parle peu pour moi ce livre etait une belle decouverte. C un roman qu’on a envie de ne plus quitter car on veut vraiment savoir ce quil s’est passé et ca c’est un bon roman. Le seul bémol comme je disais l’histoire à mon goût un peu trop fade sur le vieil homme le manque d’informations d’attachement. Bref un bon polar surtout pour sa partie que l’ancien meurtre
Pascal Proust 19 décembre 2020
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
Dans ce 3ème tome de la trilogie des « ombres » , un vieil homme ,Stephan Thordarson, est retrouvé mort chez lui et l’autopsie va révéler qu’il a été étouffé avec son oreiller .Seuls indices retrouvés chez lui,de vieilles coupures de presse sur une gamine retrouvée morte ,’étranglée, derrière le théâtre national de Reykjavik en 1944 .Marta et Konrad ,un flic à la retraite, enquêtent pour essayer de trouver quels liens existent entre les deux affaires séparées de 65 ans.
Cancie 27 novembre 2020
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
Cancie 29 novembre 2018
Décidément, toujours aussi bons ces écrivains islandais lorsqu’il s’agit d’écrire des polars ! Passage des ombres qui mêle de façon palpitante deux époques et deux enquêtes, m’a vraiment séduite.
lamarcheusequilit 12 avril 2020
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
C’est le dernier tome de la saga. Flovent et Thorson vont me manquer. Il n’y a pas un suspens fou dans ce tome. On retrouve la pluralité de la temporisation mais cette fois sur soixante dix ans. Les deux récits s’emboitent comme des légos.
Je suis triste pour la relation Flovent-Thorson, elle est plus fouillée, j’aurais apprécié une autre fin la concernant.
Le point positif est le même que dans le précédent, c’est l’insertion de l’histoire de l’Islande, naissance de la république, la relation avec le Danemark, l’installation de la géothermie...
Bref, ce n’est pas le coup de cœur mais dans l’ensemble, c’est plutôt positif.
Komboloi 25 octobre 2019
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
Petit regain d’intérêt pour ma part dans ce troisième tome que j’ai trouvé assez largement au-dessus des deux autres. Si vous avez lu mes critiques sur les deux précédents volumes, il ne vous a sans doute pas échappé que je n’ai pas vraiment été conquis par cette trilogie jusqu’à maintenant.
Mais, toutefois, ce troisième volume apparaît comme le plus abouti tant dans sa construction que dans l’enquête. Les protagonistes ont gagné en profondeur et de nouveaux acteurs intéressants font leur apparition même si on retrouve par moment encore certaines facilités dans l’écriture.
Finalement, c’est un peu dommage car il faut très clairement passer par les deux premiers tomes pour bien appréhender celui-ci, c’est indispensable. Mais du coup, même si c’est le dernier lu, c’est le souvenir des deux premières lectures pas terribles qui m’est resté une fois refermé le dernier tome.
Je ne vais donc pas m’étendre car, bien que ce troisième tome relève un peu l’ensemble, ce ne sont pas ces livres que je conseillerai à quelqu’un ne connaissant pas l’auteur et désirant le découvrir (et même à ceux connaissant déjà l’auteur d’ailleurs). En conclusion, et considérant l’ensemble de la trilogie, une déception pour moi.
1001histoires 5 octobre 2019
Passage des ombres - Arnaldur Indridason
Passage des ombres : trilogie des ombres, tome 3. Publié en 2013, titre original "Skuggasund". Parution en France le 3 mai 2018. Deuxième tome, voir ICI
Mi-février 1944, à l’arrière du Théâtre national de Reykjavik, dans un renfoncement sombre où les amoureux aiment s’isoler ( tellement sombre que tout le quartier est appelé Skuggahverfi, quartier des ombres ) une jeune femme est retrouvée étranglée. C’est une enquête que Flovent de la police criminelle islandaise va mener avec Thorson de la police militaire américaine. Le cadavre a été découvert par Ingiborg et un soldat américain avec qui elle flirtait. A l’époque, c’est ce qui était appelé "la situation", des jeunes femmes fréquentaient des soldats étrangers, peu importe la mauvaise réputation, elles rêvaient surtout d’émancipation dans une société très patriarcale. C’était le cas d’Ingiborg, issue d’une famille riche et rigoriste. L’identification de la victime s’annonce difficile.
De nos jours, un vieil homme est retrouvé mort dans son modeste appartement. Solitaire, il ne voyait personne et vivait oublié de tous. La légiste est formelle, il a été étouffé, probablement avec son oreiller. C’est une affaire qui n’est pas prioritaire pour la Crim’ de Reykjavik mais qui intéresse fortement Konrad tout juste retraité de la police, la victime avait chez lui des coupures de presse de 1944 parlant d’une jeune femme retrouvée étranglée à l’arrière du Théâtre nationale dans le passage des ombres. Konrad est né en 1944 et son père lui avait parlé de ce crime resté non élucidé.
C’est pour moi le meilleur titre de la trilogie des ombres. Chaque page est un nouveau suspense, une surprise, une interrogation. On ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour Rosamund, Ingiborg, Konrad, Flovent et Thorson. Ces deux derniers sont émouvants et leur portrait est bien plus approfondi que dans les deux premiers volets de la série. Leur enquête incite à s’interroger sur l’honneur et la vérité.
Les deux enquêtes menées à soixante dix ans d’intervalle se rejoignent, se complètent parfois divergent avec périodiquement une page d’Histoire de l’Islande. Arnaldur Indridason nous parle de la fondation de la république islandaise fondée solennellement le 17 juin 1944 et qui mettait fin à sept siècle de pouvoir danois. Depuis le XIXème siècle ce pouvoir avait décliné mais il restait encore le dernier pas à franchir.
Bibliographie d’Arnaldur Indridason ICI