- Auteur : Antonin Varenne
- Editeur : VIVIANE HAMY
- Date de sortie : 14 avril 2005
- EAN : 9782878582925
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Résumé :
" On ne sortait des Suicides qu’à la retraite, par démission, via une dépression ou en finissant soi-même avec son arme de service dans la bouche. De ces options, toutes étaient souhaitées à Guérin, dans un ordre variable. Mais celle que personne n’avait envisagée était qu’il s’y sente comme un poisson dans l’eau. C’était arrivé.
Résultat, le lieutenant Guérin – ; flanqué de son stagiaire, Lambert – ; avait ajouté à la haine de ses collègues la répulsion viscérale qu’inspirent les pervers, lorsque, plongeant dans ce qui répugne à tous, ils semblent s’y régaler. "
Ailleurs en France, au bord d’une rivière, John Nichols, un Franco-Américain installé dans un tipi, est convoqué à la gendarmerie de Saint-Céré. Là, on lui apprend la mort de son ami américain, Alan Mustgrave, intervenue alors qu’il s’écorchait en direct sur une scène du Paris underground, fort cotée pour ses spectacles sado-maso.
Soif de pouvoir, suicide, torture... On rit pourtant, jaune ou noir, c’est selon. L’auteur ne nous laisse aucun répit, et nous dépeint, en prime, de magnifiques personnages.
Ce roman a reçu le Prix Michel Lebrun 2009 et le Grand Prix du Jury Sang d’Encre 2009.
Sazbook72 24 décembre 2021
Fakirs - Antonin Varenne
L’intrigue n’est pas l’élément marquant du récit mais les personnages cabossés par leurs passés. On a tout d’abord ;
Le flic (lieutenant Guérin) est un personnage un peu dans son monde qui s’auto-mutile toujours dans la réflexion. Son second Lambert qui donne l’air d’être pas à sa place avec un gros complexe d’infériorité. Puis vient le personnage principal John Nichols qui fuit quelque chose (on le découvre vers la fin 😉) spectateur au début de l’histoire qui va être un rouage du dénouement plus tard.
A.V. a un phrasé qui fait penser aux policiers des séries noires, qui tend vers l’époque 50, 60,
Les dialogues et la narration se confondent quelque fois, on s’y perd un peu. Les scènes sont décrites avec une référence imager un peu de dans le style de F.Thilliez avec Sharko mais en moins subtil 🤔.
La mise en place de l’intrigue (décors & personnages) est un peu lent, il faut attendre à partie de la pages 150 pour que les événements s’activent et interrogations et questionnements arrivent pour le lecteur.
La fin n’est pas "un happy end" ou justice est rendu et le méchant stopper mais plutôt sombre triste 😑😑
J’ai dus attendre la fin du récit pour apprécier l’histoire 😎. Il a été élu meilleur polar prix des lecteurs 2010 éditions Point