- Auteur : Claire Allan
- Editeur : L’Archipel
- Date de sortie : 8 avril 2021
- EAN : 9782809841503
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Résumé :
Tout au long de ma lecture, une seule question s’est imposée : qui croire ? " goodreads.com
" Haletant. Je l’ai lu d’une traite ! " Marian Keyes
" Ne crois pas ce qu’il te raconte. " Cette note anonyme glissée dans son casier instille le doute dans l’esprit d’Eli, une infirmière enceinte de sept mois. Simple plaisanterie de mauvais goût ou véritable avertissement ?
Le message fait-il allusion à son mari, Martin, qu’elle sent de plus en plus distant depuis le début de sa grossesse ? Un deuxième message lui parvient bientôt, plus explicite mais surtout plus inquiétant. Puis les menaces se précisent...
Dans l’ombre, une femme semble l’épier. Une femme qui souhaite plus que tout devenir mère...
Ne la quitte pas du regard alterne plusieurs voix – dont celle d’Eli, la future maman, et celle de Louise, qui suit une femme enceinte qu’elle ne juge pas digne d’élever la fillette qu’elle attend. Un suspense dont la tension va crescendo, jusqu’au dénouement... inattendu !
Happy Manda Passions 23 septembre 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
"Ne la quitte pas du regard" est un très bon thriller psychologique. L’histoire est captivante et machiavélique, elle terrifiera plus d’une future mère. le rythme ne marque pas de pause et nous permet une lecture rapide par l’addiction qu’il crée. J’ai beaucoup apprécié la fin qui ne laisse pas le lecteur dans de multiples questionnements. Il aborde beaucoup de thématiques fortes : la maternité, le mal d’enfant, le deuil, les soins palliatifs en fin de vie.
il se dévore très rapidement déjà car il est très addictif et ensuite car l’écriture nous emporte facilement.
un vrai plaisir
n’hésitez pas à faire un tour sur le blog pour un avis plus complet https://happymandapassions.blogspot.com/2021/03/ne-la-quitte-pas-du-regard-claire-allan-avis.html
Le Monde de Marie 13 août 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Une intrigue qui touche à la maternité et qui, directement, aura réussie à me captiver. Étant moi-même maman de trois enfants, c’est un sujet qui me touche très facilement. Une fois les premières pages tournées, impossible de décrocher.
J’ai rapidement compris le réel de la situation. Heureusement, la certitude avait du mal à prendre racine et j’ai douté jusqu’à la fin. J’espérais me tromper. Pas seulement pour le plaisir d’être surprise, mais aussi, parce que ce dénouement est absolument horrible.
De simples menaces puis un sérieux danger qui s’installe peu à peu. La tension monte et devient d’une intensité redoutable sur le final. Notre coeur palpite tant on a peur.
La plume de l’auteure est fluide et addictive. Les chapitres n’ont pas tous le même narrateur ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble. Les indices, les petites vérités sont semées. Même si j’ai rapidement visé juste, j’ai trouvé que c’était finement mené.
Un moment de lecture addictif avec une fin sous haute tension.
Emysbook 24 juin 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Je pars aujourd’hui à la découverte d’une nouvelle autrice : Claire ALLAN. Son roman « ne la quitte pas du regard » publiez au édition ARCHIPEL.
Ce roman suspense à tout pour me plaire et je l’ai adoré : HALETANT ET INTRIGUANT
Il faut le découvrir…
Premièrement, il se lit très rapidement. C’est un récit à la limite du PageTurner. Une fois commencé on a envie de savoir..
Deuxièmement, il est très immersif : j’entends par là, le fait que l’on soit tout de suite pris dans l’histoire à tel point que l’on enquête nous même, tel des prédateurs..
Je m’embarque facilement dans ce genre de récit car, on remarque tout de suite l’entrain, l’intrigue qu’à voulu mener l’auteure pour nous amener vers son dénouement.
Car il faut le dire, c’est haletant du début à la fin ! Pas de place pour un peu de repos..
Une jeune femme est prête à accueillir la vie et à être mère pour la première fois. Elle s’impose comme une personne douce et agréable et pourtant tout au long du récit, sa personnalité, son pessimisme n’a pas manqué de m’agacer au plus haut point.. C’est d’ailleurs ce que j’ai adoré de loin..
Malheureusement elle semble être épiée… Quelqu’un lui en veut.. Mais qui peut en vouloir à une femme enceinte ? Le fait qu’elle ne soit pas joyeuse d’accueillir la vie est-il un prétexte pour vouloir son enfant à tout prix ?
Une femme prête à tout pour devenir mère est une femme dangereuse..
Quel humain est assez fou ?
On se trompe, on doute, du début à la fin on se demande qui peux bien être capable d’épier une jeune femme enceinte. Cela en deviendrait même flippant de se dire qu’on nous jalouse pour ce ventre rond. C’est d’ailleurs là tout le travail de l’auteur. Elle nous met dans une ambiance malsaine, presque à la limite du voyeurisme : ça nous déstabilise et nous rends encore plus accro à l’histoire.
Comme à chaque fois, j’adore les romans qui mettent en scène des enfants. La puissance et la profondeur du récit est là pour nous rappeler que tous les êtres humains ne sont pas forcément bienveillant avec nous : et ce quelque soit le lien de notre relation..
Mes petits plaisirs à moi 23 mai 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Le roman commence comme un thriller domestique parfaitement classique : une femme, Eli, enceinte de son premier enfant ; Martin, son époux, et une certaine, Louise, qui semble particulièrement obsédée par l’idée d’être à son tour mère et qui passe, la plupart de son temps, à espionner de futures mamans qu’elle estime indignes d’acquérir ce nouveau statut. Et quand Eli commence à découvrir des petits messages laissant penser que Martin aurait une liaison extra-conjugale avec, peut-être, une collègue de travail d’Eli, on sent arriver à grands pas le trio amoureux. Mais la question devient alors : que vient donc faire dans cette histoire le personnage de Louise ? Car elle, une chose est certaine, elle poursuit sa surveillance mais de qui et pourquoi ?
La suspicion s’installe également peu à peu dans l’esprit d’Eli qui trouve réconfort auprès de sa mère qui, après avoir défendu Martin, commence à s’imaginer que les doutes de sa fille ne sont peut-être pas si injustifiés que cela. Se réveille alors en elle l’instinct maternel, un instinct qui prend presque la forme de celui d’une louve prête à tout pour défendre et protéger sa fille et le bébé qu’elle attend. D’autant qu’elle vit seule alors sa fille, c’est sa vie. Et là, on découvre un personnage à la fois attachant mais aussi particulièrement flippant par certaines de ses réactions et attitudes vis-à-vis de Martin mais aussi d’Eli. Personnellement, j’ai souvent reproché à ma propre mère de se montrer parfois trop maman-poule mais là, je dois reconnaître que la mère d’Eli fait très fort et qu’à côté, la mienne c’est vraiment une petite joueuse. Je vous laisse la découvrir et vous m’en direz des nouvelles.
À travers les personnages d’Eli, de sa mère et de Louise, c’est, donc, vous l’aurez deviné, la question de la maternité qui est au cœur de ce roman, les pères n’apparaissant que comme des figures défaillantes ou des moyens de parvenir à ses fins. Eli est enceinte mais semble difficilement se faire à cette idée et s’imaginer que son mari vous trompe n’est pas forcément le meilleur moyen de l’y aider ; sa mère vit seule et la question de l’époux et du père semble être taboue à ses yeux, au point d’avoir choisi d’élever sa fille sans l’influence d’aucun représentant du sexe masculin. Quant à Louise, le moins que l’on puisse dire, c’est que son rapport à la maternité est complexe voire maladif. Et pourtant la juxtaposition de leurs différents points de vue va vous permettre petit à petit de découvrir le lien tragique qui les unit et va marquer leurs vies à tout jamais. L’idée en elle-même n’est pas révolutionnaire, vous le constaterez vous-même, mais l’on doit reconnaître que Claire Allan parvient à la mettre en scène avec une efficacité redoutable, dans un roman qui, par ses chapitres très courts, en devient addictif. Ouvrir ce roman, c’est ne plus le quitter avant la dernière page, attention !
En définitif, un thriller domestique bien ficelé mais qui brille plus par le sentiment d’angoisse créé par la découverte du pot-aux-roses chez le lecteur que par le suspense qui s’épuise en cours de route. En gros, la première moitié du roman, vous êtes content de ne pas être l’héroïne, la deuxième partie, ce n’est pas pour elle que vous flippez mais pour vous-même.
Musemania 6 mai 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Voilà un roman anglais qui pourrait passer pour un énième thriller psychologique domestique doté d’une intrigue classique dans le domaine. Pourtant, j’ai été agréablement surprise par la façon dont l’auteure a su traiter son sujet et surtout de manière de la mise en place de l’intrigue. Grâce à ses singularités, j’ai passé un très bon moment de lecture.
En soit l’histoire n’est pas révolutionnaire : on se trouve face à Eliana (dite Eli), infirmière de profession, mariée à Martin avec lequel elle attend son premier enfant. Alors que certaines femmes passent une grossesse de rêve, les embellissant chaque jour un peu plus, Eli vit une véritable épreuve tant physiquement que moralement. Un jour, elle reçoit sur son lieu de travail un message douteux à l’encontre de son mari. Dès ce moment-là, ses certitudes s’effondrent et elle parvient à douter de tout.
La grande originalité trouvée à ce bouquin est la façon dont j’ai perçu les personnages et leurs traits de caractères. Alors que certains m’étaient sympathiques ou au contraire agaçants dans la première partie du récit, ces sentiments se sont petit à petit refondus et totalement inversés. A l’égard de ceux que j’appréciais au départ, je me suis finalement à les exécrer. L’auteure a travaillé et misé beaucoup sur les caractères et psychologies de ses personnages.
Claire Allan sème des petites graines qui, au fil de l’histoire, vont germer dans l’esprit de son lecteur et l’obliger à revoir complètement ses croyances sur le scénario. En plus, elle mène bien les choses pour que l’angoisse soit distillée au bon moment. Autant la première partie est assez tranquille puisqu’il faut bien planter le décor, autant les rythmes s’accélèrent, exacerbant les sentiments et les situations anxiogènes durant la seconde partie.
Chaque chapitre est énoncé par une voix féminine avec au départ celles de Louise et Eli. Viendra ensuite s’ajouter celle d’Angela. Cette alternance est quelque chose que l’on retrouve de plus en plus dans les thrillers mais elle a toute sa place dans le cas présent. Sans être dans une finalité féministe, ce sont bien les personnages féminins qui occupent les premiers rôles du récit.
On ressent l’empreinte britannique de l’auteure au travers de cette ambiance si particulière et que j’aime tant retrouver dans mes lectures. Encore une fois, j’y ai été gâtée.
valmyvoyou lit 5 mai 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Alors qu’Eli, infirmière dans un centre de soins palliatifs, prend son service, une enveloppe dépasse de son casier. Elle s’attend à une carte de remerciements de la part d’une famille de patients, mais le message est autre : « Ne crois pas ce qu’il te raconte ». Est-ce un avertissement au sujet de Martin, l’homme de qui elle attend un enfant ? Elle est enceinte de sept mois, son époux est, une fois encore, en déplacement, aussi sa mère, Angela, décide de venir la rassurer. La nuit suivante, les deux femmes sont réveillées par les hurlements de l’alarme. Une pierre, entourée de papier, a brisé une fenêtre de la grande demeure isolée. Le texte est inquiétant, il accuse, explicitement, Martin de mensonges. L’inquiétude d’Eli grandit, à mesure que les insinuations sont de plus en plus précises. Angela, la mère d’Eli, est présente pour sa fille. Telle une louve, elle est prête à s’interposer pour la soutenir. Sa sollicitude devient pesante et étouffante. Louise est une femme qui désire être mère. Hélas, les drames qu’elle a vécus ont brisé sa vie. Aussi, son jugement est très dur envers les femmes qui ne s’épanouissent pas dans leur grossesse et elle considère qu’elles ne méritent pas d’être maman. Elle semble prête à commettre l’irréparable. Les voix d’Eli et de Louise s’entremêlent, celle d’Angela s’intercale, à des moments choisis.
Pauvre Eli. Aux maux de grossesse s’ajoutent les soupçons au sujet de l’homme qu’elle aime. Ne se sont-ils pas éloignés, ces derniers mois ? Martin est très pris par son travail, en raison de gros contrats à signer, et il est souvent absent. Eli, quant à elle, est irritable, car sa maternité ne se déroule pas idéalement. Elle s’investit énormément dans son métier, que ce soit émotionnellement ou en matière de temps. A travers elle, l’auteure rend hommage aux soignants qui accompagnent la fin de vie. Elle décrit l’investissement personnel et le lien qui se crée, parfois, avec les patients. Nous assistons au délitement du couple. Ses sentiments, ses doutes et ses émotions sont analysés et retranscrits avec justesse. J’ai aimé l’attention aux détails qui transforment une braise en incendie. Les reproches d’Eli, sont-ils fondés ? Ce qui est certain, c’est qu’un danger plane sur elle. Nous avons connaissance de faits qu’elle ignore et nous ressentons plus intensément qu’Eli, la menace qui pèse sur elle. Heureusement, elle trouve du réconfort dans sa relation fusionnelle avec sa mère.
Il est difficile pour une mère de voir son enfant souffrir. Emplie de bonnes intentions, Angela prend soin d’Eli. Même si elle apprécie son gendre, elle se méfie de lui, depuis qu’il a été accusé, anonymement. Elle sera toujours là pour sa fille, prête à la chouchouter, à lui acheter ce qu’elle aime manger et à lui changer les idées.
La voix de Louise amplifie la tension. Elle est prête à tout pour devenir maman. Ses interventions sont glaçantes. En effet, alors qu’elle déroule ses projets, nous ressentons l’imminence de l’acte irréversible. La peur grandit, pourtant, en parallèle, nous sentons naître une compassion à son encontre. Au fil de ses confessions au sujet des épreuves qui ont jalonné sa vie, ses chagrins nous émeuvent. Mais cela n’efface pas ses intentions…
En raison de mes lectures régulières de thrillers, j’ai anticipé les rebondissements principaux de l’histoire. J’ai envisagé quelles seraient les situations les plus surprenantes, en me disant que l’auteure avait dû choisir cette direction : je ne me suis pas trompée. Pourtant, j’ai adoré Ne la quitte pas du regard. Je n’ai pas été gênée par ce que j’ai deviné, car pendant une grande partie du livre, je me suis fait avoir. De plus, tant que mes suppositions n’étaient pas confirmées, je ne pouvais être sûre de moi. J’ai aussi, énormément, aimé l’aspect psychologique de l’intrigue. Enfin, le suspense est maintenu jusqu’à la fin, puisque connaître les causes ne présage pas l’issue.
Clem_YCR 30 avril 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
La couverture toute simple et le résumé un poil angoissant ont tout de suite éveillé mon intérêt. J’étais à la fois curieuse et angoissée de découvrir ce thriller qui touche à une fibre sensible : celle de la maternité. C’est une nouvelle lecture que j’ai pu partager avec Armelle ; cette dernière m’a rapidement mis la puce à l’oreille quant à l’un des personnages de l’intrigue. J’ai alors enfilé mon costume de détective pour chercher à corroborer son hypothèse, qui se confirmait de plus en plus au fil des pages.
Le fil narratif est extrêmement bien construit, alternance de courts chapitre du point de vue de Louise, cette femme pieuse qui épie dans l’ombre afin de récolter ce qui lui revient de droit, et d’Eli(ana), infirmière en soin palliatifs, enceinte de 7 mois qui vit très mal sa grossesse. Puis, vient s’ajouter la voix d’Angela, la maman d’Eli ; une maman à la possessivité dérangeante qui est prête à sortir les griffes pour défendre sa fille.
L’atmosphère est angoissante, le harcèlement que subit Eli ajoutant au malaise. Si cette dernière se laisse facilement convaincre des accusations portées contre son mari (trop peut être ?), un doute subsiste et la présence réconfortante, puis de plus en plus envahissante d’Angela ne fait que le conforter. Qui donc a intérêt à proférer de telles accusation ? Eli, déjà coutumière de nausées régulières va, peu à peu, voir quotidien virer au cauchemar et ne plus savoir à qui se fier. Sous ses abords de femme subissant sa grossesse, stressée par les lettres anonymes qu’elle reçoit, elle reste pourtant lucide et prête à accepter toute explication rationnelle se présentant. Femme de caractère, indépendante, elle reste aussi très attachée à son mari et à ce qu’ils ont construit ensemble.
A travers ce thriller psychologique, Claire Allan évoque le sujet tabou de la maternité à travers Eli. En effet, cette dernière a du mal à s’attacher à son bébé, et se culpabilise d’agir de cette manière. Elle n’ose pas en parler à ses proches, craignant un jugement de leur part, elle même se pensant "anormale". L’auteure évoque également la difficulté à procréer, à travers le parcours de Louise, qui désire par dessus tout être mère.
La seconde partie du roman, alors que la lumière est faite sur les différents protagonistes pour le lecteur, est particulièrement intense. Eli navigue toujours dans le flou et commence doucement à comprendre qui la harcèle et pourquoi. Le côté manipulateur, calculateur et sans scrupule du maître chanteur est tout bonnement choquant ! Ce dernier perd lentement le contrôle de son plan, dépassé par sa joie malsaine de voir sa machination aboutir. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est sa certitude, à tout moment, d’être dans son bon droit, de faire ce qu’il fait parce que c’est ce qui doit être fait, parce que c’est ce qu’il mérite et que Dieu le lieu accorde.
Un thriller qui fait bien son job et m’a laissée les yeux brillants même si, d’une certaine manière, tout est bien qui finit bien.
L’atelier de Litote 29 avril 2021
Ne la quitte pas du regard - Claire Allan
Eli est infirmière, elle est enceinte de sept mois et est en plein questionnement sur ses capacités à être une bonne mère. Heureuse en mariage, elle n’avait pas le moindre soupçon à propos de son mari jusqu’au jour où des lettres anonymes commencent à arriver avec des messages explicites disant que Martin la trompe. La narration va osciller entre plusieurs voix, celle d’Eli notre future maman, celle de sa propre mère Angela et celle de Louise une femme sur laquelle on a peu d’élément à part qu’elle semble juger Eli peu digne d’élever son future bébé. Alors même si on connaît assez tôt dans l’histoire ce qui se cache derrière ce scénario sensible, cela reste une lecture pleine de tension, captivante et prenante, un page-turner efficace. Eli n’est pas aussi lisse qu’il n’y paraît et la vie ne l’a pas épargnée, l’auteur a su rendre passionnante une histoire qui sans être originale, est racontée de façon incroyable. Remaniant les cartes de ses personnages, on fini par s’attacher à ceux pour lesquels on avait peu de sympathie. La montée en tension se fait lentement dans un premier temps, mais quand c’est le moment, les rebondissements et le rythme s’accélèrent pour devenir jubilatoires. Un thriller psychologique et domestique qui fait la part belle aux femmes. Une écriture qui met en avant des personnages qui ne sont pas des héroïnes en tant que telles mais sont soumises a des chocs émotionnels importants à nous de voir les répercussions que cela a dans leur vie et la manière dont elles y font face. Un thème porteur que celui de la maternité que l’on veuille un enfant à tout prix sans y arriver où bien que ce bébé s’annonce alors que l’on ne semble pas prête à l’accueillir, c’est un sujet qui ne laissera aucune femme indifférente. Un thriller qui se dévore comme une gourmandise en gardant le meilleur pour la fin. Bonne lecture.