- Auteurs : Cécile Calland, Julien Monier, Gaet’s
Dans la lignée des prix de printemps, le verdict est tombé pour les Prix Calibre 47 et Prix BD Polar Encontre 2024.
Cécile Calland a reçu le prix Calibre 47 pour son roman Lettres mortes aux éditions La Jouanie. Julien Monier a eu lui le prix BD Polar’Encontre pour RIP 6.
Lettres mortes de Cécile Calland
Un fleuron de la biotechnologie toulousaine, sur le point de commercialiser du sang artificiel, perd deux membres de son comité de direction, abattus en pleine rue. Le capitaine Firdmann, policier efficace mais peu diplomate, est chargé de l’affaire. On lui impose une jeune lieutenant assez curieuse. L’antipathie entre les deux officiers est aussi soudaine que réciproque. Gravitent autour de cet improbable binôme une mystérieuse motarde, quelques chercheurs, et un journaliste italien très – trop ? – bien informé.
Alors que l’enquête piétine, un message codé semble annoncer une troisième exécution…
De l’humour et du suspense. Les deux enquêteurs ne se supportent pas, leurs rapports sont aussi électriques que chargés d’humour noir et de réflexions savoureuses. L’enquête emmène le héros en Italie, à Toulouse et dans la campagne environnante. C’est dépaysant à souhait.
Vengeance, découvertes pharmaceutiques controversées, secrets de famille, amours contrariées, suspense, assassinats : tous les ingrédients d’un roman policier sont ici réunis et excellemment mixés. Un réel plaisir.
RIP 6, Eugène – Toutes les bonnes choses ont une fin, de Gaet’s et Julien Monier
Ils nous bouffent notre pain. Ils piquent nos gagne-pains. Des pains dans la tronche, c’est tout ce qu’ils méritent !
Comment ça, faut que j’me calme !?
Vous savez à qui vous avez affaire ?
Je suis Eugène !
Et il est pas né celui qui va me dire ce que je dois faire ou pas faire. Je me suis pas tapé des mois de mitard pour qu’une fois dehors on vienne me faire chier. Et pas question que je paie à cause de celui qui a chouravé cette maudite bague.
Dernier tome de la série RIP ! Après tout, ne dit-on pas que toutes les bonnes choses ont une fin ?