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Les Visages écrasés - Marin Ledun

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Résumé :

Objectifs inatteignables, management à la menace, restructurations et mises au placard... Personne ne connaît ça mieux que moi. Vincent Fournier, salarié d’un centre d’appels au bout du rouleau, m’a tout raconté avant que je ne mette fin à ses souffrances. C’est mon boulot, je suis médecin du travail. Écouter, rassurer, alerter la direction. Et soigner. Avec le traitement approprié, quel qu’il soit.

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Vos #AvisPolar

  • angelita 12 octobre 2024
    Les Visages écrasés - Marin Ledun

    Les visages écrasés de Marin Ledun, présentation

    Vincent Fournier est en burn-out professionnel. Il a cumulé les arrêts de travail, les médicaments. Il n’a plus aucune activité sexuelle depuis deux ans. Il refuse de voir la réalité en face. Il travaille sur une plateforme d’appels pour une société qui vend des abonnements téléphoniques et internet.

    Carole, médecin du travail, décide d’assassiner Vincent pour le soulager.

    Avis Les visages écrasés de Marin Ledun

    Dans ce roman, Marin Ledun s’attaque aux conditions de travail via les actions d’un médecin du travail, Carole, embauchée à titre permanent par un grand groupe de télécommunications. Même si ce roman date de 2011, au moment des nombreux suicides qui ont frappé un grand groupe français. Ce roman trouve 23 ans après toujours un écho particulier car le stress au travail, le burn-out est de plus en plus présent dans le monde du travail. Même si les entreprises demandent toujours tant et plus aux salariés, donnent des ordres contradictoires, des objectifs inatteignables, les managers, les dirigeants doivent être formés et ont une politique de bien-être pour leurs salariés au travail. Le burn-out peut être reconnu comme maladie professionnelle ce qui n’était pas le cas il y a un quart de siècle.

    Carole, dans son cabinet, a vu passer de nombreux salariés. En tant que médecin de travail et même si elle dépend du Conseil de l’Ordre, elle n’a pas la possibilité de donner des médicaments, d’établir des arrêts de travail. Elle ne peut qu’écouter, écrire des rapports à transmettre à des confrères ou à sa direction. Les salariés vus ont tous subi du harcèlement de la part de leur hiérarchie, ils ont subi des changements de postes sans explications, ils n’en peuvent plus. Un soir, après une énième consultation, Carole décide qu’un des salariés ne souffre plus et elle l’assassinera. Elle est tout à fait consciente de son geste. Elle veut se rendre mais elle est pressée par le temps, elle veut constituer un dossier à charge contre l’entreprise qui l’emploie et démontrer, via tous ses rapports, que toutes les actions de son entreprise sont beaucoup plus graves que son geste.

    Entre le burn-out professionnel, le stress post-traumatique, les agressions avec violence, d’éventuels accidents, la palette traitée par Marin Ledun est assez large. Carole, outre son métier, doit faire face également à ce qu’elle a subi depuis de nombreuses années. Malgré un travail accompli avec la plus grande rigueur, un travail qui est sa raison de vivre, elle se perd, elle aussi. Elle n’arrive plus à n’être qu’un médecin, qu’à écouter. Stressée, droguée pour tenir, violente, elle se laisse déborder par tous les maux de ses patients., Carole est devenue le bourreau, au lieu de la justicière qu’elle souhaite être. Son comportement ne passe pas inaperçu auprès de sa direction, des syndicats, des employés. On veut la museler. Elle n’est pas tenue au courant des dernières décisions prises. Elle se bat contre cet immobilisme de la direction, des syndicats, contre les moulins à vent. Mais qui gagne à la fin ?

    Marin Ledun offre un roman noir avec une enquête après ce meurtre. Richard, l’enquêteur, devra affronter le silence, les informations données au compte goutte et le comportement de Carole, qu’il ne semble pas soupçonner. Carole mène le jeu, de plus en plus vite, au mépris de sa santé mentale, de ses relations auprès de sa fille. Marin Ledun offre un roman très documenté concernant les actions menées par les médecins du travail, ceux que l’on rencontre et qui ne font pas partie d’une entreprise ou ceux qui font partie intégrante d’une entreprise. Les médecins du travail n’ont pas forcément bonne presse car j’ai toujours pensé qu’ils n’étaient pas de véritables médecins, qu’il était impossible de leur parler des conditions de travail. La maladie professionnelle ne concernait qu’un souci au niveau du corps, mais rien au niveau du psychisme. Depuis, la société a évolué ainsi que la prise en compte du mal être au travail. Tant mieux mais il a fallu combien de tentatives de suicide, de suicides pour que l’on en arrive là. Est-ce que tous les médecins du travail sont réellement impliqués dans la santé mentale, alors que maintenant les salariés d’une entreprise ne rencontrent qu’un infirmier ou une infirmière pour faire le point, que les visites ont lieu tous les deux ans, quand elles ont lieu.

    Marin Ledun sait traiter de sujets de société en mêlant le roman noir, comme il sait s’y bien le faire. Je le remercie pour cette dédicace à Quai du Polar, en 2023.

  • angelita 12 octobre 2024
    Les Visages écrasés - Marin Ledun

    Les visages écrasés de Marin Ledun, présentation

    Vincent Fournier est en burn-out professionnel. Il a cumulé les arrêts de travail, les médicaments. Il n’a plus aucune activité sexuelle depuis deux ans. Il refuse de voir la réalité en face. Il travaille sur une plateforme d’appels pour une société qui vend des abonnements téléphoniques et internet.

    Carole, médecin du travail, décide d’assassiner Vincent pour le soulager.

    Avis Les visages écrasés de Marin Ledun

    Dans ce roman, Marin Ledun s’attaque aux conditions de travail via les actions d’un médecin du travail, Carole, embauchée à titre permanent par un grand groupe de télécommunications. Même si ce roman date de 2011, au moment des nombreux suicides qui ont frappé un grand groupe français. Ce roman trouve 23 ans après toujours un écho particulier car le stress au travail, le burn-out est de plus en plus présent dans le monde du travail. Même si les entreprises demandent toujours tant et plus aux salariés, donnent des ordres contradictoires, des objectifs inatteignables, les managers, les dirigeants doivent être formés et ont une politique de bien-être pour leurs salariés au travail. Le burn-out peut être reconnu comme maladie professionnelle ce qui n’était pas le cas il y a un quart de siècle.

    Carole, dans son cabinet, a vu passer de nombreux salariés. En tant que médecin de travail et même si elle dépend du Conseil de l’Ordre, elle n’a pas la possibilité de donner des médicaments, d’établir des arrêts de travail. Elle ne peut qu’écouter, écrire des rapports à transmettre à des confrères ou à sa direction. Les salariés vus ont tous subi du harcèlement de la part de leur hiérarchie, ils ont subi des changements de postes sans explications, ils n’en peuvent plus. Un soir, après une énième consultation, Carole décide qu’un des salariés ne souffre plus et elle l’assassinera. Elle est tout à fait consciente de son geste. Elle veut se rendre mais elle est pressée par le temps, elle veut constituer un dossier à charge contre l’entreprise qui l’emploie et démontrer, via tous ses rapports, que toutes les actions de son entreprise sont beaucoup plus graves que son geste.

    Entre le burn-out professionnel, le stress post-traumatique, les agressions avec violence, d’éventuels accidents, la palette traitée par Marin Ledun est assez large. Carole, outre son métier, doit faire face également à ce qu’elle a subi depuis de nombreuses années. Malgré un travail accompli avec la plus grande rigueur, un travail qui est sa raison de vivre, elle se perd, elle aussi. Elle n’arrive plus à n’être qu’un médecin, qu’à écouter. Stressée, droguée pour tenir, violente, elle se laisse déborder par tous les maux de ses patients., Carole est devenue le bourreau, au lieu de la justicière qu’elle souhaite être. Son comportement ne passe pas inaperçu auprès de sa direction, des syndicats, des employés. On veut la museler. Elle n’est pas tenue au courant des dernières décisions prises. Elle se bat contre cet immobilisme de la direction, des syndicats, contre les moulins à vent. Mais qui gagne à la fin ?

    Marin Ledun offre un roman noir avec une enquête après ce meurtre. Richard, l’enquêteur, devra affronter le silence, les informations données au compte goutte et le comportement de Carole, qu’il ne semble pas soupçonner. Carole mène le jeu, de plus en plus vite, au mépris de sa santé mentale, de ses relations auprès de sa fille. Marin Ledun offre un roman très documenté concernant les actions menées par les médecins du travail, ceux que l’on rencontre et qui ne font pas partie d’une entreprise ou ceux qui font partie intégrante d’une entreprise. Les médecins du travail n’ont pas forcément bonne presse car j’ai toujours pensé qu’ils n’étaient pas de véritables médecins, qu’il était impossible de leur parler des conditions de travail. La maladie professionnelle ne concernait qu’un souci au niveau du corps, mais rien au niveau du psychisme. Depuis, la société a évolué ainsi que la prise en compte du mal être au travail. Tant mieux mais il a fallu combien de tentatives de suicide, de suicides pour que l’on en arrive là. Est-ce que tous les médecins du travail sont réellement impliqués dans la santé mentale, alors que maintenant les salariés d’une entreprise ne rencontrent qu’un infirmier ou une infirmière pour faire le point, que les visites ont lieu tous les deux ans, quand elles ont lieu.

    Marin Ledun sait traiter de sujets de société en mêlant le roman noir, comme il sait s’y bien le faire. Je le remercie pour cette dédicace à Quai du Polar, en 2023.

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