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Le club des pendus - Tony Parsons

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Résumé :

À Londres, les bourreaux sont de retour.

Ils ont décidé de rétablir la peine capitale.
Ils forment un étrange club avec pour modèle le célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint, responsable de plus de quatre cent cinquante exécutions au siècle dernier. Et c’est par la corde qu’ils ont décidé de punir violeurs d’enfants, chauffards et autres délinquants qui réussissent à échapper au système judiciaire.

La conscience du détective Max Wolfe le tourmente.
La justice est-elle vraiment là où on le croit ? Qui sont ces citoyens-vengeurs ? Pour y répondre, Max devra s’enfoncer dans les entrailles de la ville, là où les vestiges du passé ont encore une emprise sur les vivants.

Dans un Londres caniculaire, plus que jamais le bien et le mal se confondent.

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Vos #AvisPolar

  • polacrit 13 septembre 2019
    Le club des pendus - Tony Parsons

    Le club des pendus, The Hanging club en version originale parue en 2016, traduit par Anne Renon, a été publié par les éditions de La Martinière en 2017. Le roman est écrit à la première personne dans un style assez vif, sans lourdeurs, très agréable à lire. L’intrigue est habilement construite autour de la question morale mettant face à face les notions de justice et d’injustice. Le roman pose cette question cruciale : que faire face aux carences de la Justice ? Quelle réponse apporter à la frustration de voir des criminels passer à travers les mailles de la justice pour des questions de procédures ? Comment expliquer l’impuissance du système judiciaire à juguler et à empêcher des actes aussi barbares commis sur des mineures et des enfants, comment compenser ces vies détruites, comment apaiser la douleur des parents ? "Tout crime est haineux. Tu sais ce que le gang a infligé à ces pauvres filles ? Il les a marquées au fer rouge, Max. Comment imaginer que des adultes puissent faire subir une chose pareille à des enfants ? Certains méritent qu’on les haïsse, conclut-elle en secouant la tête." (Page 35).
    Dans une société en pleine mutation, quelle réponse apporter face au "politiquement correct" qui donne l’impression d’une justice à deux vitesses : "...la Grande-Bretagne moderne, multiculturelle, très propre, où les Blacks, les Pakis et les Irakiens ont tous droit à leur part du gâteau. Sinon on se fait accuser de violer les droits de l’homme." (Page 76). Que répondre quand la justice est confondue avec le racisme ? Quand juger un homme pour viols sur mineures devient une question morale sous prétexte qu’il est d’origine musulmane ou autre ? Le roman ne propose pas de réponse mais invite simplement les lecteurs à y réfléchir,ce qui est déjà beaucoup.
    Le club des pendus aborde également la question du handicap physique, comment il est perçu par les autres, en donnant une approche différente, comme le dit Tara, la jeune policière spécialisée dans l’analyse du langage, à propos du langage des signes : "Tous les sourds ne l’apprennent pas, dit-elle patiemment. C’est un choix assez personnel. Pour ma part, je sais parler et lire sur les lèvres. Je ne me considère pas comme sourde. En fait, je ne me définis par mon handicap." (Page 136).
    Question éthique posée par le roman : la loi est aveugle, elle est édictée pour tous, sans distinction, ni considérations de justice. Qui donne toute puissance au club de vengeurs, peu importe que ceux qu’ils exécutent soient les pires criminels ? Ils ne représentent pas la loi et n’ont donc aucun pouvoir de se substituer aux juges et aux jurés. Pourtant, la question est complexe. Comme l’explique Max, il fait son boulot sans avoir à se poser de questions même si parfois c’est difficile : "Je suis allé à Old Bailey. Des gamins ont tué un homme à coups de pied. Il s’appelait Steve Goddard, quarante ans. Ils s’en sont tirés avec une peine ridicule et j’en étais malade. J’ai failli me battre avec, en pleine salle d’audience. Ils n’arrêtaient pas de sourire, je voulais les anéantir, les punir parce que la Cour n’avait pas su le faire correctement." (Page 92).Le club des pendus est un roman dense, non par son nombre de pages, mais par sa profondeur, n’hésitant pas à aborder de plein fouet la question très complexe de la justice. Dès les premières pages, Tony Parsons suscite chez le lecteur un sentiment de révolte face aux déficiences du système judiciaire aux jugements parfois injustes, comme le montre le procès des jeunes gens qui ont tué Steve Goddard à coups de pied, le mettant en condition pour la suite...
    L’envers de la médaille : ceux qui restent, dont les vies sont détruites, qui ne trouveront jamais la paix, même pas l’apaisement de voir punis les criminels qui ont fait voler leur vie en éclats ; la femme et les enfants de Goddard, la mère du petit Daniel renversé par un chauffard, qui "ne s’est jamais remise de la mort de son fils...Même plus capable de sortir un chien deux fois par jour. De se lever de son lit pour lui donner à manger, ni pour se laver ou emmener sa fille à l’école. Elle ne voit plus aucune raison de faire tout ça." (Page 77).
    La tension dramatique monte crescendo au fur et à mesure des exécutions, désormais filmées en direct. Le suspense est presque palpable. Les personnages sont ballottés par cette histoire qui ne peut laisser personne indifférent. L’intrigue est ficelée de main de maître. Le lecteur est pris dès les premières pages et n’en sortira certainement pas indemne, confronté à sa propre conscience, devant répondre à cette question cruciale, comme Max : et si c’était votre propre fille, âgée d’à peine onze ans, qui s’était retrouvée dans cette salle avec ces hommes, ces violeurs brutaux et insatiables ? Et si c’était votre propre petit-fils qui aurait perdu la vie à cause d’un chauffard inconscient ? Comment auriez-vous réagi, inspecteur ? Qu’auriez-vous fait ? 

  • ju_se_livre 24 avril 2019
    Le club des pendus - Tony Parsons

    C’est toujours avec plaisir que je retrouve Max Wolfe. Je trouve que l’auteur a su créer un personnage vraiment très humain de par sa relation avec ses collègues ou encore avec sa fille. Et ce tome n’a fait que renforcer ce sentiment.
    Ne vous fiez pas à sa couverture rose bonbon, on est loin du monde des bisounours. Dans ce dernier tome paru de la saga (Et j’espère qu’il y en aura d’autres) Wolfe ne sera pas au bout de ses peines. Quand un violeur d’enfants ou encore un toxico qui tue un vieillard pour pouvoir s’acheter sa dose sort au bout de quelques années de taule seulement, ça en fout en rogne plus d’un et ils ont décidé de faire justice eux même et de punir les coupables une bonne fois pour toute. A Londres, les bourreaux sont de retour et avec eux la peine de mort.

    "Sans crainte, ni favoritisme, notre devoir est de protéger tout un chacun". Le pauvre Max Wolfe va se retrouver dans une position délicate. Quand la ville entière approuve l’oeuvre de ces bourreaux, lui doit les retrouver pour que cesse ces exécutions filmées en direct et retransmises sur le net. Un vrai cas de conscience pour Wolfe et pour le lecteur par la même occasion. Un jeu du chat et de la souris commence. Une très bonne intrigue menée par une main de maître. .

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